Voici une sélection, ce 22 juin 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- G7 au Royaume-Uni, sommet de l’Otan
en Belgique, Scale-up Europe et Vivatech réunissant l’écosystème tech européen
à Paris, déplacement à Berlin pour préparer le prochain Conseil européen ...
Autant d’événements internationaux qui peuvent sembler loin de votre quotidien.
Pourtant, les combats que je porte à l’international, c’est aussi et
avant tout pour les Français!
Ces combats, ce sont :
- La sécurité sanitaire, parce qu’à
l’heure où notre pays assouplit les restrictions et où un Français sur deux a
reçu une première dose, nous ne devons pas oublier qu’une grande partie de pays
dans le monde, elle, n’a pas accès au vaccin. Or c’est en laissant le virus se
propager que les variants apparaissent, au risque de rendre inefficaces nos
vaccins.
C’est pourquoi la France envoie des doses
de vaccins en Afrique et qu’elle apporte tout son soutien pour augmenter les
capacités de production dans le monde avec l’Afrique du Sud.
Nous pouvons être fiers d’avoir été pionniers
en la matière et de voir de plus en plus de pays rejoindre ce mouvement. Cette
semaine, les pays membres du G7 se sont ainsi engagés à livrer un milliard de
doses cette année et à soutenir notre initiative.
Si le virus recule en Europe, si nous
pouvons rouvrir nos pays progressivement, il reste présent dans le monde. C'est
pourquoi la coordination entre Européens est clé, en particulier sur la
circulation de voyageurs venant de l’extérieur de l’Union, et de ceux qui y
circulent. C'est sur ce point que nous travaillons ce soir à Berlin avec la
Chancelière, et dans quelques jours au Conseil européen avec l’ensemble de nos
partenaires.
On fait face ensemble !
- Le climat, parce que le dérèglement climatique
ne connaît pas de frontières et que ce n'est que tous ensemble que nous
réussirons.
Parmi les nombreuses réformes que nous
portons pour réduire nos émissions carbone, la France s’est engagée en 2017 à
sortir du charbon. Notre dernière centrale fermera en 2022 et les pays du G7
ont également, par des engagements forts, reconnus le charbon comme une énergie
du passé. Parce que la transition climatique a un coût, le G7 s’est engagé à
contribuer à hauteur de 100 milliards d’euros par an.
On change les choses ensemble !
- La taxation des GAFA, pour répondre à
l'une des inégalités les plus criantes de l'organisation économique
contemporaine. Avec une fiscalité plus équitable des grandes multinationales,
et avec une taxation plus adaptée à l’économie numérique, ce sont au moins 50
milliards d’euros de recettes supplémentaires pour l’Union européenne. C’est ce
que la France a proposé au Sommet du G7 de Biarritz en 2019, ce que la France a
porté au sein de l’Union européenne, et nous nous battrons pour que l’accord
obtenu ces dernières semaines se concrétise dans les prochains mois.
- La lutte contre le terrorisme et la haine en
ligne (racisme, antisémitisme, harcèlement …), dont de trop nombreux Français
sont victimes. On le sait : Internet ne connaît pas de frontière géographique.
Une régulation efficace des réseaux sociaux ne peut donc qu’être
internationale. C’est le sens de l’Appel de Christchurch que nous avons lancé
en 2019 avec la Nouvelle-Zélande : pour la première fois, États et grands
acteurs du numérique ont décidé d’unir leurs forces. A la clé ? L'Europe montre
la voie en imposant le retrait des contenus terroristes en ligne en 1 heure
maximum. Et nous ne pouvons que nous réjouir de voir de plus en plus de
partenaires nous rejoindre dans cette lutte.
- La cybersécurité, pour se protéger face aux
cyberattaques qui ont notamment ciblé ces derniers mois nos hôpitaux. Lutter
contre ces menaces et y répondre quand ces attaques proviennent en grande
partie d’acteurs privés et d’entités mafieuses implique une action coordonnée
avec nos partenaires européens et de l’OTAN. Nous veillons également à garantir
l’accès de nos concitoyens à une information fiable, condition essentielle de
l’exercice démocratique. C’est pourquoi la France travaille avec ses
partenaires européens et internationaux pour renforcer notre cadre de contrôle
et de protection de l’information face aux tentatives d’ingérence, en
particulier en période électorale.
- L’émergence de géants technologiques
européens. Oui, la France est une start-up nation. Nous pouvons être fiers
d’avoir vu autant de start-ups se développer en France depuis 2017. Parce que
des start-ups qui grandissent, c’est plus d’emplois, partout sur le territoire.
L’enjeu est désormais d’unir nos forces au niveau européen. Ce n’est qu’en
jouant collectif que nous pourrons rivaliser avec les géants du numériques de
la Chine ou des États-Unis. Début 2022, la France présidera l’Union européenne.
Cela signifie concrètement que nous pourrons mettre à l’agenda européen nos
priorités. À nous de porter à cette échelle ce qui a fait ses preuves en France
depuis 2017 : faciliter les financements, attirer les meilleurs talents de la
Silicon Valley et du monde entier en Europe, miser en priorité sur les secteurs
les plus prometteurs comme l’informatique quantique ou l’intelligence artificielle.
La liste de notre engagement à
l’international est encore très longue. Mais ces quelques exemples illustrent
le sens de notre action : depuis 2017, notre pays est de retour sur la scène
internationale. La France assume son leadership pour faire bouger les lignes
sur les combats qui nous sont chers, sur les grands défis qui nous font face et
auxquels nous ne pouvons répondre qu’en unissant nos forces.
Avec à chaque fois la même boussole :
l’intérêt des Français.
- Aujourd’hui est un grand jour pour
l'accès de tous aux produits de santé contre la pandémie. Les premiers
résultats de l’initiative pour la production de vaccins en Afrique que nous
portons avec le Président sud-africain Cyril Ramaphosa sont là !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Le SNU c’est parti! Pour 18 000 jeunes engagés pour leur pays et
pour leur épanouissement ! Merci à tous ceux qui ont préparé cette étape si
importante du Service National Universel:
- Des compétences essentielles pour
la vie! Top départ pour le Grand oral! Développer sa réflexion, argumenter,
approfondir…
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Je me réjouis du soutien important de la Pologne
pour la mise en place d’un impôt minimal mondial sur les sociétés. Les 27 États
membres doivent être unis lorsque nous parlons de fiscalité.
- La France partage le même constat
que les pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Slovaquie, République
tchèque): l’industrie a un rôle décisif dans la relance économique de l'Union
européenne.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Les chefs d'état-major des armées de l'air
française, allemande et espagnole ont rencontré les trois principaux
partenaires industriels du projet de chasseur
européen : Indra, Airbus et Dassault Aviation.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- A la suite des dysfonctionnements inacceptables
liés à la qualité de l'acheminement de la propagande électorale du premier tour
des élections départementales et régionales, j'ai convoqué ce matin les
dirigeants des sociétés Adrexo et la Poste. Je leur ai rappelé l’obligation de
résultats qui les liait et demandé de garantir que de tels dysfonctionnements
ne se reproduisent pas dimanche prochain. Tous les enseignements des erreurs
commises seront tirés au lendemain du second tour de ces élections.
- [Régionales] Je veux remercier tous
les maires de France, tous les assesseurs et tous les services du ministère de
l’Intérieur. Dans un contexte sanitaire difficile, ils ont tenu la barre pour
organiser ce double scrutin.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
Le décret permettant le maintien de France4/Culture box est paru ce matin.
Cette décision permet au service public audiovisuel de continuer à offrir une
programmation jeunesse en journée et une programmation culturelle en soirée.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
Cette semaine, 300 000 créneaux de vaccination sont
encore disponibles dans vos centres. Une 1ere injection aujourd'hui, un rappel
possible avant le 15 juillet. Et des vacances plus tranquilles.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
Remettre les services publics au service de tous les
publics. C'était une promesse d'Emmanuel Macron, nous les avons rendus plus simples
et plus proches des Français.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- En cette journée internationale pour l'élimination
de la violence sexuelle en temps de conflit, rappelons que le viol constitue un
crime contre l'humanité. Priorité de la diplomatie féministe de la
France, ce combat sera au cœur du Forum Génération
Égalité.
- Le planning familial a une nouvelle fois été la cible d'une attaque.
Conquis de haute lutte, l'avortement est un droit fondamental. Face aux
conservatismes, nous devons ne rien laisser passer.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Impossible de venir à Budapest sans échanger avec les associations LGBTQ. J’ai redit l’inquiétude de
la France face à la loi hongroise qui stigmatise
des personnes en raison de leur orientation sexuelle. Soutien indéfectible à la
liberté d’expression et à la diversité.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
J’ai ouvert la seconde édition du forum API Culture pour dynamiser
l’échange de données entre administrations. Je remercie les services du
ministère de l’Economie qui
sont investis dans le partage des données pour les collectivités, les
organismes sociaux et le grand public.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
Dysfonctionnements dans l'acheminement des
professions de foi : Gérald Darmanin a pris les décisions qui s'imposaient, en
s'assurant que tout se passe au mieux au second tour, et en convoquant les
dirigeants des sociétés Adrexo et la Poste.
Alain Griset
(ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
- En quelques années, une dynamique en faveur de
l'apprentissage s'est enclenchée. 500.000 contrats ont été signés en 2020,
c'est une hausse de 40 % par rapport à 2019.
- Les discothèques, c'est ce dernier
secteur de notre économie qui n'était pas rouvert. C'est désormais acté,
rendez-vous sur la piste de danse à partir du 9 juillet.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
Voter c’est choisir. Et donc celles & ceux qui
ne se reconnaissent pas dans une alliance avec les Mélenchonistes mais ne
veulent pas pour autant voter pour la droite LR peuvent accorder leur voix en
Île-de-France aux listes de la majorité présidentielle.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la
Francophonie)
[Gastronomie] Les
maîtres restaurateurs, artisans du goût, participent au rayonnement de la
Destination France. Avec la ministère des
Affaires étrangères nous aidons l’Association des
maîtres restaurateurs à déployer le label «World’s French Restaurant» qui
distingue les restaurants valorisant la cuisine française dans le monde.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
SNU [Service National Universel] 2021, c’est parti !
Des séjours de cohésion avec : 18 000 jeunes volontaires du 21 juin au 2
juillet répartis dans 122 centres, dans tous les départements français.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
Bilan de l’opération Urgence
premiers pas. Grâce à ce travail commun public,
privé et associatif, plus de 2M€ ont été récoltés permettant de distribuer des
biens de première nécessité à plus de 50000 enfants.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à
l’Assemblée nationale)
- Le "en même temps" n'a jamais été et ne
doit jamais être une synthèse molle. Au contraire, on doit affirmer une
radicalité et une clarté politique ! Mais où est cette clarté à gauche ? Un PS
à la remorque des Insoumis ? Une droite où cohabitent Larcher et Morano?
- La lassitude démocratique est
présente. Quand on est dans la majorité, oui, on doit se questionner encore
plus que les autres. Nous avons besoin de clarté politique, pas de tambouille
électorale.
- Quelle gauche ? Celle en rupture
avec les valeurs républicaines ? Quelle droite ? Celle qui n'a jamais voulu se
remettre en question après les défaites préférant accuser les medias et les
juges ?
- Vive la fête de la musique, la joie
de se retrouver et de célébrer ensemble cette fête populaire si ancrée dans le
cœur des Français !
- La seule question qui nous a été
posée dans les médias pendant des semaines : combien le RN va gagner de régions
? Alors oui, ça semble bien loin des Français. Ce qui compte cest ce que ca
change pour les Francais ! Voter, c'est avoir un impact sur le cours des
choses.
- Ce serait trop simple de penser que
70% des français n'ont pas été voter car ils n'ont pas reçu leur profession de
foi.
- L'abstention n'est due ni à la
météo, ni aux modalités du scrutin. On lutte contre l'abstention par le retour
de la politique. Si les Français veulent reprendre le pouvoir et le contrôle
qu'ils ont l'impression d'avoir perdus, c'est en votant !
- C'est une claque démocratique. Cela
appelle à un sursaut ! On nous prédisait une à 4 victoires de l'extrême droite,
ils sont en net recul !
Laetitia Avia (porte-parole)
- L’affaire Mila et ses 200.000 messages de haine signalés nous donne un
aperçu du travail indispensable réalisé par les associations dans la lutte
contre la haine en ligne.
- Cette abstention historique doit
nous alerter. Elle touche tous les partis. Il faut aussi distinguer les intentions
de vote de ce qu'il se passe dans l’isoloir. Les intentions de vote RN ne se
sont pas confirmées, mais sont aussi des points d’alerte à entendre.
- Trois enseignements sont à tirer de
ce scrutin: une abstention record qui doit nous alarmer, une grande prime aux
sortants, mais aussi un recul de l’extrême-droite, contre laquelle nous nous
battons avec clarté et sans compromission.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
Le stade de Munich devait être
illuminé aux couleurs arc-en-ciel en signe de solidarité avec la communauté
LGBTI de Hongrie
ciblée par une nouvelle loi homophobe du Gouvernement de Viktor Orban. L’UEFA a décidé de s’y opposer.
Incompréhensible et regrettable.
● MoDem
Bruno Millienne
(député)
Ce résultat du 1er tour des élections
régionales ne peut être satisfaisant pour personne. Avec un taux d’abstention
national dépassant les 65%, il envoie le signal clair d’une désaffection
grandissante des citoyens à l’égard des politiques menées localement. Nous ne
parlons plus aux Français, alors ils nous laissent dans notre entre-soi. Il
n’est qu’à voir le temps passé sur les plateaux à parler de stratégie de 2e
tour, voire de stratégie présidentielle pour certains, plutôt que de programme.
J’ai été effaré de voir les différents
responsables politiques régionaux arrivés en tête de ce premier tour se
satisfaire de cette victoire à la Pyrrhus. Comme si le message envoyé par nos
concitoyens n’avait aucune importance, aucune valeur. Incapables de se remettre
en question, incapables de voir que ce qu’attendent les Français, c’est que
l’on change concrètement leur quotidien. Cette défaite générale, chacun doit
l’assumer, y compris les sortants qui, malgré des scores confortables,
devraient avoir le triomphe modeste ce matin. Beaucoup d’entre eux, dévorés
qu’ils étaient par leur ambition nationale, ont été incapables d’incarner cette
gouvernance locale, de proximité, du quotidien, auprès des leurs administrés
qui n’ont même pas daigné se rendre aux urnes. Malheur à ceux d’ailleurs qui
tireront des conclusions nationales de ce scrutin. Ce n’est pas le vote
populaire qui s’est exprimé hier, à peine celui d’une part minoritaire
fortement politisée de la société française, j’allais dire de militants…
Et cela était malheureusement prévisible.
Tous les partis politiques, hormis le Modem, avaient plébiscité ce double
scrutin fin juin. Nous avions pourtant alerté tout le monde. Nous avions dit
que nos concitoyens auraient la tête à bien autre chose qu’à des élections
locales, même si elles sont d’une importance capitale. Nous avions proposé de
les reporter à l’automne, pour laisser à chacun le temps de profiter de sa
liberté retrouvée avant de se plonger dans la campagne à la rentrée. Nous
avions même construit une autre alternative visant à décorréler régionales et
départementales pour respecter le temps démocratique. Les départementales en
juin (2 mois après la fin théorique du mandat), les régionales fin septembre ou
début octobre (2 mois avant la fin théorique du mandat).
Las, rien n’y a fait : la droite comme la
gauche s’y sont opposées avec force, hurlant à la tactique politicienne et au
déni de démocratie, alors même que le mandat actuel des conseillers régionaux,
élus en décembre 2015, n’arrivera à son terme de 6 ans qu’en décembre prochain…
De tactique il en a sans doute été question, mais plutôt du côté des vieux
partis qui savaient très bien qu’une campagne éclair avec une abstention record
favoriserait les sortants alors même que les enjeux locaux nécessitent du
travail de terrain et donc du temps, a fortiori pour les nouveaux arrivants qui
ne disposent pas des mêmes armes… C’est bien ce qu’il s’est passé. Le RN, lui,
avait aussi parié sur une forte abstention qui devait conduire à des scores
hauts, son électorat étant habituellement particulièrement mobilisé, il a perdu
son pari. C’est l’un des seuls motifs de satisfaction de cette soirée
électorale, avec bien sûr le score famélique des listes insoumises, preuve que
les élucubrations de M. Mélenchon n’amusent plus personne.
Que va-t-il se passer maintenant ? Il est
quasiment acquis que la grande majorité des sortants vont être reconduits et
que l’on va se retrouver dans des schémas classiques, la droite gouvernant pour
ses électeurs de droite uniquement et la gauche en faisant de même pour ses
électeurs de gauche, sans volonté de dégager des consensus, de gouverner
ensemble pour l’intérêt général. Sachez-le, électeur de droite ou du centre en
Occitanie, votre région va très probablement vous oublier pendant les 6
prochaines années, comme l’Auvergne-Rhône-Alpes oubliera ses électeurs de
gauche. Au-delà des larmes de crocodiles versées sur les plateaux devant les
résultats de l’abstention le soir de l’élection, chacun reprendra sa pratique
clanique, pour ne pas dire clientéliste, habituelle… A peut-être une exception
près, trois régions ne devraient plus avoir de président pendant les prochains
mois puisque ces derniers seront trop occupés à ferrailler pour savoir lequel
se présentera à la présidentielle en 2022. Vous verrez, ce seront les mêmes qui
prendront un air grave le soir des prochaines élections régionales pour
dénoncer l’abstention…
● Mouvement radical
[Communiqué de presse - Régionales et
départementales: Les Radicaux appellent à un sursaut démocratique]
Le Mouvement Radical déplore ce nouveau record d’abstention,68% sur toute la
France, lors du premier tour des élections régionaleset départementales, qui
révèle une crise démocratique profonde en France. Les Radicaux appellent à la
mobilisation générale pour le second tour et au sursaut républicain. «
Restaurer la confiance entre les Français, les territoires et leurs élus doit
être notre priorité.
«Les réponses sont multiples : présenter un nouveau projet de société,
simplifier notre système institutionnel où personne ne sait plus qui fait quoi,
mais aussi moderniser notre suffrage» déclare Laurent Hénart, Président du
Mouvement Radical.
Le Mouvement Radical propose :
- depuis plusieurs années : l’instauration de la proportionnelle pour que
toutes les tendances politiques soient représentées et la reconnaissance du
vote blanc pour que les citoyens expriment pleinement leur opinion ;
- depuis plusieurs mois : la mise en place du vote à distance, ce qui aurait
déjà dû être fait avec la crise sanitaire ;
- l’organisation d’un tirage au sort des citoyens pour tenir les bureaux de
voteafin de lutter contre le manque d’assesseurs ;
- d’ouvrir le débat sur le caractère obligatoire du vote.
Pour Laurent Hénart, « Si ces propositions ne sont pas la seule réponse à
apporter pour rétablir le lien rompu entre les citoyens et les politiques,
elles sont toutefois une condition nécessaire au retour à la confiance».
Par ailleurs, si l’on peut se réjouir que les scores du Rassemblement National
soient en deçà de ce qui était annoncé dans les enquêtes d’opinion, il ne faut
cependant pas sous-estimer ses forces. Notre vigilance et notre mobilisation
doivent rester totales pour le second tour, notamment en région Sud Provence
Alpes Côte d’Azur où le Mouvement Radical appelle à faire barrage au RN et à
soutenir la liste conduite par Renaud Muselier.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Chérissez la démocratie, c’est ce que nous avons de plus
beau et c’est tellement fragile: votez !
Nathalie Loiseau
- L’Union européenne doit soutenir l’Arménie en paroles mais surtout
en actes et contribuer avec détermination à une paix durable dans la région.
- Quand le Premier ministre du
Pakistan dénonce ce qu’il qualifie d’islamophobie de l’Occident mais refuse de
se préoccuper du sort des Ouighours. Sans filtre et sans fard, le deux poids
deux mesures le plus flagrant qui soit donné à entendre.
- Et si on sortait, enfin, des
discours caricaturaux sur les réfugiés? Sur le terrain, en entreprise, on sait
discerner le talent, le goût de l’effort et l’envie de s’intégrer d’où qu’ils
viennent. «Les réfugiés sont des talents pour nos entreprises».
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- [Abstention record aux élections régionales et
départementales] Il faut écouter l'électeur plutôt que de lui faire des
reproches, comprendre pourquoi il s'abstient.
- [Réforme des retraites] Je ne suis pas sûr qu'on ait le
temps de bien définir la réforme et de la réaliser. il vaut mieux proposer une
réforme très claire, assez rapide à mettre en œuvre, pour qu'elle soit la
première des réformes du prochain quinquennat, mais pas la dernière de celui-ci.
On a des choix de société très importants à faire. Il faut que les Français
soient relativement apaisés pour bien réfléchir à ces choix stratégiques. Je
crois qu'il ne faut pas avoir une réforme qui cannibalise complètement le débat
politique. Et donc, pour cette raison, cette réforme-là doit être faite dans
les premiers jours d'un nouveau quinquennat.