Voici une sélection, ce 19 juin 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Parce qu’elle doit être remise au cœur de la vie
des Français, j’ai décidé de faire de la lecture une grande cause nationale.
Avec les enseignants, les associations, les libraires, les bibliothèques, les
écrivains, nous allons nous mobiliser avec un objectif : faire lire !
- 81 ans après, l’Appel du Général de
Gaulle résonne toujours. La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas.
- Heureux de revenir en Allemagne.
Lors de ma dernière visite il y a un an, nous avions avancé sur notre
initiative pour un plan de relance européen. Ce plan a été acté et se déploie
dans nos pays. Il va transformer nos économies, répondre aux défis écologiques
et technologiques.
- Nos pays rouvrent, mais le virus
reste présent dans le monde. C'est pourquoi la coordination entre Européens est
la clé, en particulier sur la circulation de voyageurs venant de l’extérieur de
l’Union, et de ceux qui y circulent. C'est ce sur quoi nous travaillons
aujourd'hui.
- Le château de François Ier à
Villers-Cotterêts va revivre ! Il est l'un des berceaux de notre histoire
nationale. En 2022, il deviendra la Cité internationale de la langue française,
accueillant des expositions, des spectacles, des résidences d'artistes et des
entreprises.
- Trois semaines de Pass culture, ce sont déjà des
milliers de livres achetés par les jeunes auprès des 2 800 libraires
référencés. Des mangas, des romans, des BD, des fables aussi. Chaque nouvelle
lecture est une clé pour accéder à la culture et à la diversité du monde !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne
s’éteindra pas.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- La Chine accroit son arsenal nucléaire, se réarme
et c'est une préoccupation réelle.
- Il faut maintenir en permanence la
pression à l'égard de la Russie.
- Aujourd'hui, la Russie pourrait
faire des euromissiles et frapper le territoire européen.
- Nous entrons dans une phase de
convalescence avec la Turquie. Il y a un cessez-le-feu verbal, on va voir si
Erdogan a changé dans les actes, pas seulement dans les mots.
- Nous transformons notre action au
Sahel, mais nous y restons.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- On a une volonté de mettre très haut la protection
de l'environnement dans la Constitution. Le Sénat et l'Assemblée nationale ont la responsabilité en main de trouver la juste voie.
- Concernant la plainte pour inaction
climatique, je ne sais pas comment réagir face à une opération de
communication. Ils portent plainte contre quoi ? Les 30 milliards pour la
transition écologique dans le Plan de relance?
- Je veux que l'on fasse prendre
conscience aux gens de ce que veut dire «se déplacer», et ce que cela implique
en termes d'émission de gaz à effet de serre.
- Nous avons un besoin vital de
développer les énergies renouvelables et de ne pas louper le coche sur l'éolien
en mer. Nous sommes très en retard. On doit lancer les travaux de manière
irréprochable.
- À ce stade de l'examen du projet de
loi Climat et résilience au Sénat, mes inquiétudes se confirment : les sénateurs
proposent d'un côté des articles qui enfoncent des portes ouvertes, et votent
de l'autre des reculs incompatibles avec notre ambition écologique.
- La suppression du délit d'écocide confirme les inquiétudes
que j'avais au départ sur le passage au Sénat du projet de loi Climat et résilience. On enfonce des portes ouvertes. Je pense que l'on arrivera
plus fort à la COP26 si on arrête les débats idiots.
- On prend le débat par le mauvais
bout. Je propose de faire une cartographie des zones où l'on peut faire de l'éolien. Le «droit de veto»
[proposé par la Sénat) des maires veut dire que l'on va mettre la pression sur
eux. C'est un cadeau empoisonné.
- Je compte bien que les responsables
de la pollution aux hydrocarbures en Corse soient arraisonnés et paient très cher ce qu'ils ont fait. Il
faut montrer que c'est insupportable. (…) Il y a eu une mobilisation très forte
des services de l'Etat et des collectivités à ce sujet. On n'a plus à ce stade de pollution sur
les plages. Il peut y avoir des résurgences.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Si nous voulons réduire la dette publique, la
croissance est un des éléments nécessaires mais ce ne sera pas suffisant. Il
faudra aussi des règles de dépenses pluriannuelles et poursuivre la
transformation structurelle de notre modèle social et économique.
- L’industrie de la tech doit
concerner tous les Français et irriguer tous les territoires.
Florence Parly
(ministre des Armées)
« La flamme de la résistance française ne doit
pas s'éteindre et ne s'éteindra pas ». C’est en ces mots que naissait la France
libre le 18 juin 1940. N’oublions rien du combat pour la Liberté de ces femmes
et ces hommes. Il nous honore et nous oblige.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
81 ans après, l’appel du Général de Gaulle résonne
toujours. En ce jour si particulier pour les Français, pensée pour le résistant
Maurice Schumann, un des premiers à répondre à cet appel avant de devenir
porte-parole de la France libre depuis Londres et élu de Tourcoing.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Nous avons fait une promesse aux Français face à
la crise : ne laisser personne au bord du chemin. Activité partielle, plan 1jeune1solution, formation… Notre
promesse est tenue.
- Les agressions physiques et
attaques racistes dont sont victimes les livreurs sont inadmissibles. Ils ont
tout mon soutien. Je recevrai les plateformes de livraison avant la fin du mois
pour faire le point sur la situation.
- Je me réjouis de l'adoption à
l'unanimité de la proposition de loi sur la revalorisation des pensions de
retraites agricoles les plus faibles. (…) Pour améliorer la situation des
personnes ayant une petite retraite dans le monde agricole, nous revalorisons
le minimum vieillesse des conjoint(e)s d’agriculteurs. 210 000 retraités, dont
67 % de femmes, pourront voir leur retraite augmenter de 100 € en moyenne
chaque mois.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
Encore plus de 750 000 français vaccinés
aujourd'hui. Ce week-end, beaucoup de centres vous accueillent dans toute la
France. Allez-y nombreux, juin c’est vraiment le mois des vaccins.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- [Tribune: «La recherche donne une autre dimension à l'innovation»]
L'année dernière à la même époque, le temps semblait suspendu et nous rêvions
du monde d'après.
Ce « monde d'après » n'existe pas seulement dans les tribunes, les
tracts et les essais qui ont fleuri à la faveur des trois confinements. Pour le
toucher du doigt, il suffit d'aller à la rencontre des milliers de start-up
présentes, physiquement ou virtuellement, au salon Viva Technology.
Car ce sont leurs produits et leurs services innovants qui donnent corps à un
monde plus solidaire, plus engagé et plus écologique auquel nous aspirons tous.
Démultiplier les puissances de calcul grâce à l'ordinateur quantique, éclairer
les décisions les plus critiques par la cognition augmentée, offrir aux
diabétiques la possibilité de maîtriser leur glycémie à partir d'une
application, produire de l'électricité propre avec des générateurs à
hydrogènes : les promesses de la tech sont multiples et elles peuvent
toutes être mises au service d'un avenir plus humain et plus respectueux de la
planète.
Si Viva Technology offre une formidable vitrine sur l'innovation technologique
et l'énergie entrepreneuriale, ce qui se passe en coulisses est tout aussi
passionnant : car derrière le succès de ces start-up, à l'origine de leur
créativité, il y a bien souvent des laboratoires, des étudiants et des
chercheurs, des techniciens et des ingénieurs. Autrement dit, un écosystème
d'enseignement supérieur et de recherche, un monde où les idées et les talents
se renouvellent et s'entremêlent en permanence, un monde où la volonté
d'avancer est portée par un véritable travail d'équipe.
La science est une source d'inspiration infinie pour quiconque prétend
améliorer le monde et le transformer. La recherche donne une autre dimension à
l'innovation, un supplément d'ambition, en allant chercher à la frontière de la
connaissance les ruptures dont nous avons besoin pour produire, cultiver, nous
déplacer, vivre, autrement.
C'est pourquoi, nous soutenons la création de start-up intensives en
technologie dans le cadre du Plan Deep tech opéré par Bpifrance, avec un
objectif très ambitieux de 500 start-up par an en France. Dans le même temps,
nous cultivons la créativité et l'audace dans les campus avec un plan qui vise
à sensibiliser 100% des étudiants à l'esprit d'entreprendre et à aider ceux qui
portent un projet entrepreneurial à le concrétiser.
Aujourd'hui, alors que la crise nous presse de transformer les défis
contemporains en opportunités de relance économique, nous réaffirmons avec
force ce pari sur la science.
La loi de programmation de la recherche promulguée en décembre dernier va
renforcer durablement notre capacité à produire des connaissances dans tous les
champs du savoir, car nous ne savons pas d'où émergeront les futures grandes
avancées scientifiques et technologiques. En réinvestissant 25 milliards
d'euros durant la prochaine décennie, cette loi va également faciliter
l'engagement des chercheurs dans l'aventure entrepreneuriale et encourager les
campus les plus innovants à s'affirmer comme de véritables pôles universitaires
d'innovation dans leur territoire.
C'est sur ce terreau fertile que les stratégies d'accélération du 4e plan d'investissement
d'avenir vont se développer pour accompagner l'innovation du laboratoire à
l'usine. Hydrogène décarboné, cybersécurité, ville durable, enseignement et
numérique, technologies quantiques, lutte contre maladies infectieuses
émergentes : notre pays est de toutes les aventures technologiques et
sociétales, car il entend bien inventer sur son sol et à sa façon les solutions
aux grandes questions de notre temps.
Pays des idées depuis des siècles, terre de start-up depuis quelques années, la
France a tous les atouts pour abriter des géants de la tech. Peut-être une page
de leur histoire est-elle en train de s'écrire, à Paris, dans cette nouvelle
édition du CES à la française...
- L’Inria [Institut national de
recherche en sciences et technologies du numérique] renforcera la souveraineté
numérique française et contribuera au leadership scientifique, technologique et
industriel.
Il y a 81 ans, l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle
sonnait le début de la France Libre, Résistante. Hommage à ceux qui se sont
battus pour qu'elle le demeure.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
[La revalorisation des pensions de retraites
agricoles les plus faibles] est avant tout la reconnaissance du travail de ces
femmes et de ces hommes qui nourrissent le peuple français. Revaloriser les
retraites les plus basses, c’est reconnaître l’engagement de toute une vie au
service de notre souveraineté alimentaire.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- La transformation numérique de l’État et des
services publics, nous ne la faisons pas par modernisme, mais pour le progrès
de notre pays.
- Après les armées, les policiers,
les préfets, Marine Le Pen tente de récupérer l'Histoire. Mais elle n'arrivera
guère à taire l'histoire du FN : éloge de la collaboration, haine
antigaulliste, putschisme pendant la guerre d'Algérie, anti-républicanisme
toujours.
- Depuis 2010, les effectifs
départementaux de l’Etat ont été coupés de 40 %, c’est le fruit de la
mécanique de la RGPP [Révision générale des politiques publiques] que le
quinquennat 2012-2017 n’a en rien enrayé. Depuis ce quinquennat, nous avons
stabilisé les effectifs et aujourd’hui nous les réaugmentons.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- Le numérique doit être un accélérateur d'inclusion
et d'égalité.
- Le 18 juin
1940, le général de Gaulle lançait à la BBC un
appel à poursuivre le combat, acte fondateur de la France libre. Au
Mont-Valérien, une pensée à toutes ces héroïnes et tous ces héros qui, comme
Léon Gautier, furent les visages de la liberté et du courage.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Dimanche prochain, ne laissons pas l’abstention être
l’arbitre de ces élections et nous exposer au risque des extrêmes qui cassent
notre pays et nos territoires.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Oui au sursaut républicain pour Mila ! La liberté
d'expression n'est pas la liberté de dire des choses agréables à tous, mais la
garantie de pouvoir s'exprimer librement dans le cadre de la loi. Mila défend
cette liberté pour chacun d'entre nous.
- Une réaction madame Le Pen ?
Comment avance la "dénazification" de votre parti que vos propres
candidats appellent de leurs vœux ?
- Le Général doit se retourner dans
sa tombe. Le Front national a été fondé par tout ce qu'il y a de plus
anti-gaulliste : des anciens de la Waffen-SS, des miliciens, des vichystes, des
factieux qui ont tenté de l'assassiner au Petit-Clamart. Le Général doit se
retourner dans sa tombe. Le Front national a été fondé par tout ce qu'il y a de
plus anti-gaulliste : des anciens de la Waffen-SS, des miliciens, des
vichystes, des factieux qui ont tenté de l'assassiner au Petit-Clamart.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- La crise a affecté l’économie, mais on peut le
dire aujourd’hui : l’aide apportée par l’État a été efficace. En 2020 le
pouvoir d’achat des Français a progressé de 0,4%. Les revenus soumis au
prélèvement à la source ont augmenté de 3,5%. Depuis 2017 nous comptions 50.000
à 55.000 faillites d’entreprise par an. Aujourd’hui nous sommes à moins de
30.000 faillites sur les douze derniers mois.
- Dimanche ont lieu des élections
essentielles qui décident du quotidien des Français pour le développement éco,
les transports, l’action sociale ou l’aménagement durable du territoire.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Nous sommes à un moment de transitions, numérique et écologique. C’est
aussi un moment de reconquête industrielle. Tous nos efforts doivent être
tournés vers ces objectifs qui sont liés. Dès 2017, le Gouvernement a porté
l’ambition de renforcer l’appareil industriel français. En 2017, en 2018 et en
2019, l’industrie est redevenue créatrice nette d’emplois pour la première fois
depuis 2000. En avril 2019, l’élaboration du « Pacte Productif » devait
répondre aux défis rencontrés par l’industrie : l’urgence climatique, la
révolution technologique, les évolutions démographiques, et la compétition
économique mondiale. La crise a encore augmenté nos exigences de résultats.
Ainsi, nous nous sommes dotés d’un plan pour bâtir la France de 2030 : le plan
France Relance. C’est un plan ambitieux, massif et inédit de 100 milliards
d’euros, dont 35 milliards consacrés à l’industrie. Il fera de la France un
pays qui maîtrise son empreinte énergétique et environnementale et qui crée de
la richesse et des emplois sur les territoires. L’industrie sera au cœur de
cette transformation, car c’est à travers elle que nous maîtriserons les
technologies nécessaires à notre souveraineté et que nous décarbonerons notre
économie.
- La crise sanitaire a éclairé d’une lumière crue nos
vulnérabilités. Elle a révélé les dépendances de la France et de l’Europe pour
la production de certains biens de première nécessité. Ces constats sont venus
renforcer la conviction qu’un secteur productif fort était une condition
indispensable à une économie forte. L’industrie a donc été confortée au cœur de
la stratégie économique du Gouvernement. Elle constitue en effet un levier
majeur pour la relance. Outre son rôle incontournable pour décarboner nos
activités et assurer notre résilience face aux crises, c’est aussi un levier
majeur pour la cohésion sociale et territoriale, avec 3,2 millions de salariés
et 13 % du PIB français. Depuis le rebond de l’été 2020, les pertes d’activité
par rapport à fin 2019 se résorbent progressivement, même si certains secteurs
souffrent davantage, notamment la filière aéronautique.
- Au cours des quarante dernières années, nous avons assisté
à une dégradation constante de la part de l’industrie dans l’économie
française. Or, l’industrie est la colonne vertébrale de notre économie. Elle
crée des emplois dans les territoires périphériques et ruraux et génère de
nombreux emplois induits, tant dans les services publics que dans les
entreprises de services. Elle porte par ailleurs l’essentiel de nos
exportations et de notre innovation. Depuis quatre ans, nous avons mis en place
sous l’impulsion du président de la République de nombreuses mesures de réindustrialisation,
avec le lancement du dispositif « Territoires d’industrie », avec les plans
d’investissement d’avenir, ou plus récemment avec le plan France Relance. Grâce
à cela nous avons obtenu de premiers résultats. Nous devons continuer nos efforts
et nous accélérons pour conforter cette tendance, en consolidant les filières
industrielles qui sont les piliers de notre économie et en ouvrant de nouvelles
filières grâce à un soutien important sur les technologies les plus
prometteuses, comme l’hydrogène. Les industriels ont des projets, ils sont
prêts à prendre des risques : nous les accompagnons dans ce mouvement.
- Le Gouvernement soutient massivement les investissements
industriels. Quatre priorités ont été identifiées : décarboner, (re)localiser,
moderniser et innover. En matière de décarbonation, notre ambition est de faire
de l’industrie le moteur de la transition environnementale pour réduire notre
empreinte carbone. Pour cela, il faut également (re)localiser des productions
en France. C’est bon pour l’emploi et c’est bon pour la planète car nos
exigences environnementales sont plus élevées que dans beaucoup de pays situés
à l’autre bout de la planète. Avec le quatrième plan d’investissements
d’avenir, le Gouvernement soutient aussi les marchés à fort contenu
technologique et fort potentiel de croissance de valeur ajoutée et d’emplois.
Nos premiers succès montrent que France Relance répond à une demande forte des
industriels. Depuis septembre 2020, pour les élus, près de 1 600 projets ont
été retenus. Ils représentent près de 7,4 milliards d’euros d’investissements
industriels pour un soutien public de plus de 2 milliards d’euros. Au total,
plus de 8 000 entreprises sont concernées par le plan de relance. Nous allons
poursuivre sur cette lancée !
- L’écologie est l’une des grandes priorités du plan de
relance, avec la compétitivité et la cohésion. La stratégie du Gouvernement
pour le développement des industries bas carbone s’articule en deux volets : la
décarbonation de notre industrie d’une part, et le développement des industries
offrant des solutions pour la transition écologique de notre économie d’autre
part. Sur le premier volet, la France se fixe l’objectif d’être la première
économie décarbonée du monde. Le plan France relance favorisera la transition
vers une production bas carbone sur le territoire national. Ainsi, 1,2 milliard
d’euros sont mobilisés pour la décarbonation de l’industrie. Sur le second
volet, la France a l’ambition de devenir un leader mondial des technologies
vertes. Nous investissons donc massivement pour le développement des
technologies bas carbone, notamment dans l’aéronautique et l’automobile. Nous
avons aussi un plan spécifique de 7 milliards d’euros d’ici à 2030 en matière
d’hydrogène. Enfin, nous voulons faire de l’économie circulaire un levier au
service de la transition écologique. L’économie circulaire favorise la
décarbonation de notre économie et la préservation de nos ressources naturelles
et de la biodiversité. En même temps, elle améliore la compétitivité de notre
économie et la protection de notre souveraineté économique et industrielle.
Plus de 500 millions d’euros y sont consacrés dans le plan France Relance.
- Beaucoup de secteurs, notamment l’automobile,
l’agroalimentaire et le bâtiment sont concernés par ces tensions sur les
approvisionnements en métaux, en semi-conducteurs, en intrants chimiques ou
encore en plastiques. Nous accompagnons les filières industrielles dans ce
moment difficile pour atténuer les effets des tensions sur les entreprises. Ces
tensions confirment également la pertinence de l’action menée par le
Gouvernement depuis plusieurs années, accélérée avec France Relance, pour
renforcer la résilience de nos approvisionnements. Cela doit améliorer notre
autonomie stratégique dans les secteurs clés. Afin d’assurer un suivi précis de
la situation, j’ai demandé à France Industrie, en concertation avec les
filières les plus concernées, de coordonner une task force qui examine de
manière hebdomadaire le tableau de bord des tensions. Ce groupe de travail
explore également toutes les pistes pour réduire les conséquences immédiates de
cette situation et améliorer structurellement la résilience de notre industrie
face à de tels chocs exogènes.
- Le parc industriel français a connu de profondes mutations
au cours des dernières années, en lien avec la mondialisation. Certains
secteurs ne bénéficiant pas d’avantage comparatif ont pâti d’un manque de
compétitivité. Par exemple la branche textile a vu sa valeur ajoutée baisser de
35 % entre 2000 et 2014. A contrario, d’autres secteurs se sont renforcés,
menant à une spécialisation accrue de notre industrie (luxe et industries de
haute technologie comme l’aéronautique…). Ces transformations du tissu
productif s’accompagnent d’un inégal remplacement du capital existant. On
observe sur une longue période un vieillissement du parc de machines et
équipements, au profit du bâtiment. Cette tendance s’est récemment infléchie,
avec un investissement en hausse des branches manufacturières (+ 18 % en volume
entre 2013 et 2019). Si l’on fait un bilan d’ensemble, l’investissement
industriel a été fortement affecté par la crise sanitaire, mais globalement
moins que prévu compte tenu des mesures massives que nous avons mises en place.
L’Insee prévoit par ailleurs un fort rebond de l’investissement dans
l’industrie manufacturière en 2021 (+ 10 %). C’est une belle preuve de
dynamisme et de résilience.
- Il y a deux façons d’améliorer notre compétitivité : en
travaillant sur la compétitivité prix et sur la compétitivité hors prix. Nous avons
agi pour baisser l’impôt sur les sociétés et les impôts de production mais nous
ne pouvons pas rattraper complètement les pays d’Europe de l’Est ou les pays à
bas coût d’Asie en termes de compétitivité-prix. En effet, cela reviendrait à
remettre en cause notre modèle économique et social. En revanche, nous pouvons
protéger notre industrie d’une concurrence déloyale en travaillant sur un
mécanisme d’ajustement carbone aux frontières et sur un accès équitable et
réciproque aux marchés publics. Nous pouvons également améliorer la
compétitivité hors prix. Il faut pour cela augmenter nos investissements en
matière de R&D et miser sur l’innovation comme moteur de croissance. C’est
l’objet du quatrième plan d’investissements d’avenir pour 2025 qui consacre 12,5
milliards d’euros à la mise en place de « stratégies d’accélération de
l’innovation ». Nous allons ainsi impulser une dynamique d’innovation dans des
secteurs ou technologies d’avenir comme l’hydrogène, les biothérapies en santé
ou encore le quantique. Cette stimulation de l’innovation doit être couplée à
une politique de formation ambitieuse, afin de garantir aux entreprises de
trouver les compétences dont elles ont besoin.
- La France est à la fois une puissance économique de rang
mondial et un pays ouvert aux investissements : elle accueille ainsi près de 17
000 filiales d’entreprises étrangères, qui emploient près d’un salarié sur huit
sur notre territoire. Arriver en France ce n’est pas créer un chemin, c’est
emprunter un parcours balisé que nous nous attachons depuis trois ans à
simplifier au maximum. Investir et s’implanter en France, c’est aussi la
garantie de bénéficier d’infrastructures de très grande qualité et une
main-d’œuvre compétente et productive. C’est un lieu idéal pour conduire des
travaux de R&D car outre un environnement académique de très haut niveau,
la France offre, grâce au crédit d’impôt recherche (CIR), l’un des traitements
fiscaux de la R&D les plus avantageux au monde pour les entreprises. Enfin,
pour conforter sa compétitivité, la France a mené ces dernières années des
réformes structurelles dans les domaines économique et social : transformation
du CICE en allègement pérenne de charges, modernisation des règles du marché du
travail et de l’assurance chômage, investissements massifs dans la formation
professionnelle et l’apprentissage, loi PACTE, baisse de la pression fiscale
sur les entreprises et les investissements productifs, etc. Avec cette méthode,
la France est devenue en 2019 la destination n° 1 en Europe des investissements
étrangers selon le baromètre EY de l’attractivité.
- Fin 2019, la France est devenue le premier pays européen
en termes de réceptions d’investissements directs étrangers (IDE). En matière
d’attractivité industrielle, la France renforçait également sa première place.
Un fait illustre ces bons résultats. Nous avons recréé en 2016, 2017, 2018 et
2019 de l’emploi industriel net. Ce n’était pas arrivé depuis vingt ans. Ces
résultats soulignent la pertinence des mesures engagées depuis le début du
quinquennat en direction des entreprises
- La numérisation de l’industrie et les outils numériques
tels que la 5G améliorent l’agilité et la réactivité des moyens et outils de
production, et donc leur résilience, notamment en cas de crise. C’est une
condition de la présence et de la pérennité des entreprises industrielles dans
les territoires, avec parfois jusqu’à 30 % ou 40 % de gains de productivité !
Par ailleurs, au-delà de l’amélioration de la performance industrielle, la
collecte et le traitement des données ont aussi un impact positif sur
l’environnement, lorsqu’ils améliorent l’efficacité énergétique ou le cycle de
vie du produit. Les nouvelles technologies améliorent enfin les conditions de
travail, rendant l’industrie beaucoup plus attractive.
- La 5G doit devenir un pilier important de notre économie.
Beaucoup d’applications industrielles vont voir le jour grâce à cette
technologie de rupture qui permet tout à la fois moins de latence, plus de
débit et des connexions massives. L’usine connectée est en passe de devenir une
réalité. Cela permettra d’adapter la production en temps réel à la demande,
d’automatiser les procédés de contrôle et d’analyse de la qualité ou de faire
de la maintenance prédictive. En matière d’intelligence artificielle, la France
dispose d’acteurs au savoir-faire reconnu et peut jouer un rôle important sur
le plan mondial. Pour cela, il est crucial de soutenir le développement d’une
offre de pointe en matière d’intelligence artificielle embarquée, qui sera
diffusée sur les produits et les modes de production. Nous devons également
travailler sur une intelligence artificielle « de confiance », pour assurer la
robustesse des systèmes comme le véhicule autonome. Enfin, le marché de la
technologie blockchain est en forte croissance, notamment grâce à une
appropriation de la technologie par les groupes français de tous secteurs.
- Le Gouvernement a fait de l’industrie du futur l’une de
ses priorités pour l’industrie depuis 2019. Pour cela, nous nous appuyons sur
trois outils. Premièrement, nous finançons des diagnostics numériques aux
entreprises qui souhaitent s’équiper de ces nouvelles technologies.
Deuxièmement, nous avons subventionné les investissements des PME et des ETI.
Enfin, nous avons constitué une nouvelle filière industrielle dédiée aux acteurs
français qui proposent des solutions en la matière. Cela aidera les PME et les
ETI à se retrouver dans les offres existantes et à être mieux accompagnées.
- L’industrie recrute, mais fait face à un déficit de
compétences qui sont cruciales pour sa modernisation et son passage au 4.0.
Nous connaissons nos faiblesses en la matière et nous nous donnons les moyens
d’y remédier. Nous avons besoin de techniciens et d’ingénieurs formés sur la
fabrication additive, l’intelligence artificielle, l’interopérabilité, la
connectivité et la cybersécurité des systèmes ou encore la robotique. Face à ce
défi, nous renforçons notre offre de formations et misons sur l’apprentissage
ainsi que sur la reconversion que nous accompagnons massivement en termes
financiers.
- Nous poursuivrons la mise en œuvre des quatre priorités du
plan France Relance dans l’industrie : (re)localiser, décarboner, moderniser et
innover. Et bien sûr, nous veillerons à la stabilité des conditions qui font de
notre territoire un territoire plus compétitif et plus attractif, avec la
poursuite des mesures de simplification pour les entreprises. Enfin, le
développement des compétences sera un point clé de notre action, pour offrir à
notre industrie la main-d’œuvre dont elle a besoin.
- Qu'elles soient engagées pour la diversité, le fabriqué en
France, l'égalité ou la décarbonation, notre pays est le terreau d'entreprises,
encore petites par la taille, mais déjà grandes par l'ambition!
Nadia Hai (ministre
chargée de la Ville)
Aux côtés d'Emmanuel Macron
pour commémorer le 81ème anniversaire de l'appel du
général de Gaulle. La décoration de Léon Gautier et Hubert Germain célèbre la
force de l'engagement de celles et ceux qui, face à l’Histoire, ne se sont pas
dérobés. Qu’elle continue de nous inspirer. Dans les 16 tombeaux du Mont
Valérien : 2 combattants d’Afrique du Nord, 2 tirailleurs d’Afrique
subsaharienne, 1 résistante tuée en déportation, des soldats morts au combat en
Europe, en Asie... La France une et indivisible, mais aussi riche de sa
diversité.
Brigitte Bourguignon
(ministre chargée de l'Autonomie)
La journée mondiale de lutte contre la maltraitance
des personnes âgées nous rappelle que l’âge ne justifie aucune forme de
violence et que toute la société doit se mobiliser. Le gouvernement continuera d’agir
fortement pour lutter contre ces situations intolérables.
Sophie Cluzel
(secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées
Loin des fausses promesses et fake news, nous portons des mesures de
justice sociale et d'égalité pour les bénéficiaires les plus modestes. Zéro
perdant, plus de 120 000 gagnants!+186€ pour les bénéficiaires de l'AAH ne
travaillant pas et dont le conjoint gagne autour du SMIC
Clément Beaune (secrétaire
d’Etat chargé des Affaires européennes)
Pour parer aux conséquences économiques du Brexit, accord trouvé sur la
« réserve d’ajustement » européenne!
Une enveloppe de plus de 700 millions € pour la France, afin d’aider nos pêcheurs et nos régions, dès cette année.
Nous défendons nos territoires et nos intérêts.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Dimanche, le rendez-vous n’est pas anodin, dimanche,
il est question de nos territoires, de notre quotidien, du dynamisme de nos
régions et de nos départements. Collèges, lycées, sanitaire, social, économie,
agriculture, transport, environnement. Dimanche, votez!
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- L'appel du 18 juin marque la naissance de la France Libre. Militaires ou
résistants, ils ont répondu au Général de Gaulle et permis à la France de
retrouver sa liberté, sa souveraineté.
- Le RN est un danger pour : notre souveraineté: 9M d’€ de dette dans
une banque russe; notre unité: discours et
dérapage depuis 50 ans; notre représentation démocratique: des élus absents qui
ne votent pas Je refuse cette banalisation du parti d’extrême droite !
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- La France a toujours été claire sur sa taxe numérique
: le jour où la taxe mondiale ou européenne sera en service, alors la taxe
numérique française sera terminée. (...) Dès qu'on trouvera un accord, il n'y
aura plus de taxe française numérique.
- la Tech
française est plus forte qu'elle n'a jamais été.
- L'objectif n'est pas de rattraper,
c'est d'être le leader. C'est un monde où les leaders fixent les standards.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Depuis 2000, la France établit tous les 5 ans son
Plan national des achats publics durables (PNAD), c’est un outil majeur pour une économie responsable. Du 15
juin au 6 juillet, une consultation vous permet d’y contribuer : venez donner
votre avis !
- Nous leur reprochons beaucoup sans
les féliciter pour leur engagement auprès de leurs salariés et de la
planète: bravo et merci à nos entreprises engagées.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Chaque 18 juin, nous honorons la mémoire de la flamme de la résistance, née
de l’appel du Général de Gaulle. La mémoire de ceux qui ont lutté pour la
liberté et la grandeur de la France. Mes pensées vont à Hubert Germain, dernier
Compagnon de la Libération et ancien député.
► Haut-commissariat au
Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
- Le Plan Marshall que j'ai proposé est la seule réponse
possible à la profonde crise d'effondrement de notre appareil productif.
L'industrie compte pour 12% en France, c'est plus bas que nos voisins. Nous
nous sommes affaiblis également sur l'agriculture.
- Les besoins du Plan Marshall, je les estime à 250
milliards d’euros. C’est 8% de l’épargne des Français.
- Nous avons un défi que je considère
central: la reconquête de l’appareil productif français.
- La dette de l'épidémie est une
dette de guerre. Devant une telle menace, il n'y a qu'une chose à faire : armer
le pays pour affronter cette menace. Le Gouvernement s'est occupé des
personnes, des malades, des familles, des entreprises dont surtout des PME.
- C'est un crève-cœur de voir les
résultats des élèves et étudiants français dans les tests de sciences et de
mathématiques. Vous regardez les manuels à Singapour, ce sont les mêmes qu'en
France il y a 40 ans
- Je ne crois pas au complot, c'est
une faiblesse de s'enfermer dans des logiques complotistes. Des millions de
virus mutent tous les jours, certains peuvent provoquer des pandémies. Les
organismes mutent depuis des millions d'années, ces risques existent.
- Sur les retraites, je répète l'adjectif «
inéluctable ». À mes yeux, la seule manière de faire la réforme des retraites
est de la faire adopter par referendum. On se tourne vers les Français, et ce
sera à chacun de choisir.
- Vous ne pouvez pas accepter que ce
soit les générations à venir, les jeunes qui travaillent ou non, qui assument
la charge des retraites actuelle. Une réforme des retraites sera inéluctable,
ce sera à proposer et débattre pendant la présidentielle
2022.
- Il y a un élément encourageant sur
la démographie : les familles veulent souvent un enfant de plus qu'elles n'en
ont. Des femmes n'en veulent pas aussi, c'est leur droit ! La politique doit
être bâtie en respectant ces choix strictement personnels.
- Comment dire à un peuple, ce ne
sont pas vos enfants qui sont votre avenir.
- J’ai soutenu qu’il n’est pas
possible que ce soit l’immigration qui équilibre la démographie française.
- La vaccination est un progrès
majeur de l'humanité, principalement due à un Français. Voir un peuple
s'écarter d'un tel progrès est un élément d'interrogation. Il y a des questions
sur la place de la science dans la société.
- Il y a deux tours aux régionales 2021. Le premier tour
est un tour de compétition où on souligne les faiblesses des concurrents. Le
second tour est un tour de réalisme où l'on regarde avec qui on peut construire
la région. C'est la logique républicaine.
- Les dépêches d'agence c'est bien,
mais la lecture des rapports, c'est mieux ! J'ai précisément soutenu que
l'immigration ne pouvait - ni numériquement, ni socialement - soutenir la
croissance de la démographie.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- [Tribune: «Nous soutenons Mila»]
«Je vais forcément ne pas rester en vie.» C’est par ces mots glaçants
que Mila, coupable d’être libre, envisage en 2021, en France, son avenir.
Il y a plus d’un an, Mila entrait dans nos vies à travers l’histoire de son
supplice, celui d’une jeune femme de 16 ans affrontant, pour avoir exprimé
librement une opinion, un déferlement de haine en ligne, plusieurs dizaines de
milliers de menaces de mort, des appels au viol, sans compter d’innombrables
insultes et harcèlements souvent misogyne et lesbophobe. Elle vit aujourd’hui
sous protection policière et sa vie est en danger, « prisonnière dans son propre
pays » pour reprendre ses mots.
La liberté d’expression est attaquée et beaucoup regardent ailleurs. En 2015,
après le terrible attentat qui avait frappé Charlie
Hebdo, nous avions été formidablement nombreux à manifester notre
attachement indéfectible à la liberté d’expression. Nous avions su rejeter les
lâchetés, les sophismes, les « oui mais », pour rappeler cette chose simple :
en France, chacun a le droit de s’exprimer tant qu’il respecte la loi de la
République.
Pourtant, six ans plus tard, Mila est souvent laissée trop seule. Nous nous
élevons contre ce silence coupable entretenu par une partie de la classe
politique et des responsables associatifs qui préfèrent regarder ailleurs et
pavent la voie de tous les renoncements. Nous osons à peine rappeler qu’il ne
s’agit guère de prendre position sur le contenu de ses propos, puisque la
question n’est pas là. Il s’agit de défendre son droit, et par là même celui de
tous les citoyens, à s’exprimer librement, sans autre limite que celles que
nous nous sommes fixées collectivement par la loi démocratique.
Il est plus que temps que, collectivement, nous disions : « Ça suffit. » Nous
ne pouvons accepter en France que l’on risque sa vie pour une parole. Nous ne
pouvons accepter qu’une jeune femme de 16 ans porte sur ses épaules le combat qui
devrait être celui de tous. A travers Mila, c’est toute la France qui est
meurtrie et c’est toute la Nation qui doit se mobiliser.
Nous, citoyennes et citoyens, élus de la majorité présidentielle à Paris,
rappelons aujourd’hui notre attachement indéfectible à la liberté d’expression
et notre soutien plein et entier à Mila. Au nom du respect de tous ceux qui
sont tombés ces dernières années sous les coups des ennemis de la République,
au nom des principes universels qui fondent notre démocratie et font l’honneur
de la France, au nom de Paris qui, à travers le monde, est depuis si longtemps
une promesse de liberté, nous devons le faire sans tergiverser, sans fausses
excuses, sans compromissions.
C’est pourquoi nous demandons également au Conseil de Paris, que ses élus
expriment collectivement leur soutien à Mila et au principe de la liberté
d’expression tel que défini par la loi et la Constitution de notre République
et affirment la volonté que justice soit rendue à l’encontre de chaque
pourvoyeur de haine à l’encontre de Mila et de tous ceux qui expriment
librement leur opinion
[Signataires : La République en marche Paris ;
Agir Paris ; Territoires de Progrès Paris ; Les Jeunes avec Macron Paris.
Stanislas Guerini, député de Paris, délégué général de La République en marche
; Julien Bargeton, sénateur de Paris LaREM, coordinateur Paris de La République
en marche ; Pierre Yves Bournazel, député de Paris Agir, conseiller de Paris,
élu du XVIIIe arrondissement ; Maud Gatel, députée de Paris MoDem,
conseillère de Paris ; Laetitia Avia, députée de Paris LaREM, porte-parole de La
République en marche ; Pacôme Rupin, député de Paris LaREM, conseiller de Paris
Centre ; Pierre Person, député de Paris LaREM ; Anne Christine Lang, députée de
Paris LaREM – Territoires de Progrès ; Gilles Legendre, député de Paris LaREM ;
Guillaume Poitoux, conseiller LaREM – Territoires de Progrès du XIe
arrondissement ; David Amiel, conseiller LaREM du XVe arrondissement
; Catherine Ibled, conseillère de Paris LaREM, conseillère du XVe
arrondissement ; Hannah Sebbah, conseillère de Paris LaREM, conseillère du XVIe
arrondissement ; Alexis Govciyan, conseiller de Paris LaREM du IXe
arrondissement ; Edouard Civel, 1er adjoint LaREM à la mairie du Ve
arrondissement ; Jean Pierre Plagnard, adjoint à la mairie du IXe
arrondissement ; Sophie Segond, conseillère LaREM – Territoires de Progrès du
VIIIe arrondissement ; Nicolas Cour, conseiller LaREM du IXe
arrondissement ; Fanta Berete, conseillère LaREM du XVe
arrondissement, coordinatrice Paris LaREM ; Bertrand Lavaud, conseiller LaREM du
XVIIe arrondissement ; Justine Henry, conseillère LaREM du XVIIIe
arrondissement ; Christian Honoré, conseiller Agir du XVIIIe
arrondissement ; Antoine Lesieur, secrétaire général de LaREM Paris.]
- Je m’adresse à cette majorité silencieuse, celle qui
participe au redressement de notre pays. Cette majorité silencieuse elle ne
s’exprime pas en menaçant, en insultant, en enfarinant ou en frappant. Faites
entendre votre voix. La meilleure réponse se trouve dans les urnes.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Quand un des cosignataires de la tribune
[des «militaires»] publiée par Valeurs Actuelles développe
sa pseudo «pensée» sur les médias. Antisémitisme, complotisme : c'est le
cocktail nauséabond de ceux que Marine Le Pen soutient
ouvertement.
- [Des élus RN demande une dénazification des listes du
parti] Il faudrait donc «dénazifier» le RN ! Et ils
voudraient nous faire croire qu’ils ont changé… Dimanche, ne vous faites pas
avoir.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- La lecture est la première porte d'entrée vers
l'émancipation. Elle est un socle commun. Contrats territoire lecture,
éducation artistique et culturelle, place des bibliothèques, je me réjouis que
le président de la République choisisse la lecture comme grande cause nationale
!
- Un million ! Un million
d'entreprises ont été créées en un an. De toutes tailles, dans tous les
secteurs.
- L'acte fondateur du général de
Gaulle permet à la France de faire le choix de la résistance sur celui du
déshonneur. Commémorer son appel du 18 juin, c'est faire vivre les valeurs
éternelles de liberté de notre nation.
Laetitia Avia (porte-parole)
- Enjeux de la régulation des plateformes face aux
fakenews et contenus illégaux. Avec le Digital
services act, l’Europe affirme sa volonté de
responsabiliser les plateformes pour une meilleure protection des internautes.
- Il y a 81 ans, les français
entendaient l’appel vibrant à résister face à l’horreur et pour la protection
de nos valeurs fondamentales. Nous n’oublions pas.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Sur le terrain, à la rencontre de nos entreprises,
de leurs salariés et dirigeants, j'ai pu constater que le plan France relance joue ses pleins
effets.
- [18 juin] Souvenons de celles et
ceux qui se sont levés, se sont battus, ont résisté pour que nous vivions
libres.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Un référendum sur l'immigration? Sur quelle question ? C'est un sujet trop complexe pour une
réponse manichéenne. Prenons la question dans son ensemble : étudiants,
travailleurs, regroupement familial et surtout droits et devoirs.
- Ça fait 15 ans que je me bats contre les rodéos urbains. Je
fais une proposition simple et très efficace : immatriculons les deux-roues. Ça
permettrait de retrouver les individus sans mettre en danger ni les forces de
l'ordre ni les auteurs pendant l’interpellation.
- [Régionales et départementales] Allez
voter nombreux! Durant 7 ans, que vous votiez ou non, ces milliers d’élus vont
gérer des milliards de votre argent et beaucoup de votre vie quotidienne!
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Les enfants français détenus en Syrie sont en
danger. Si nous les y laissons encore ils seront un jour un danger, alors
qu’aujourd’hui ce ne sont que des enfants. Je soutiens l’appel à les rapatrier
en France.
- Les Présidents de région parlent rarement du soutien que
leur apporte l’Union européenne. Certains préfèrent s’attribuer les mérites de
projets qui seraient impossibles sans l’Union européenne. D’autres préfèrent
faire oublier qu’ils n’ont pas su gérer les fonds européens. Souvent ce sont
les mêmes.
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Abstention contre la démocratie. Je peux entendre
que le élections peuvent être décevantes mais par quoi les remplace-t-on ?
- L’abstentionniste, c’est le premier
perdant de l’élection! Une élection n’est jamais inutile, il y a toujours des
gagnants et des perdants. L’élection c’est l’oxygène de la démocratie.
- Ne mésestimons pas nos cantons et
nos régions. Il n’a pas été facile d’obtenir des pouvoirs pour les territoires.
Paris cherche toujours à nationaliser les débats et à concentrer les pouvoirs.
S’abstenir aux élections locales c’est voter contre son chez soi!
- Je suis un homme libre, je dis ce
que je pense. Pour être franc, je suis plus inquiet pour le parti d'Emmanuel Macron que pour sa
personne.