Par Aris de Hesselin
Dans cette rubrique, nous
publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas
nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat
et de faire progresser la pensée centriste.
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen,
défenseur d’une mondialisation humaniste.
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Affiche pour la liberté de la presse
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L’extrême-droite nationaliste française s’empressa de
publier Mein Kampf d’Hitler… pour montrer quels dangers absolus représentaient
ses théories fumeuses!
Parce qu’elle avait compris, entre autres, que les théories
raciales et revanchardes portées par le nazisme étaient dirigée aussi contre la
France.
Nombre des membres de cette extrême-droite nationaliste s’engagea
d’ailleurs dans la Resistance et menèrent un combat sans merci contre l’occupant
allemand.
De son côté, l’extrême-droite collaborationniste française
salua la montée d’Hitler, ses discours, ses victoires et s’engagea auprès des
nazis sitôt la Gestapo installée en France où son zèle fut souvent plus grand
que celui de cette vermine criminelle.
Cette extrême-droite collaborationniste n’a jamais cessé d’exister.
Pas simplement celle qui fait le salut nazi et porte des
svastikas tout en proférant des propos abjects mais aussi celle qui s’empresse
d’admirer tous les autocrates et dictateurs de la planète en devenant leurs
complices en soutenant leurs causes, parfois en étant des obligés de ceux-ci.
Aujourd’hui, ils ne roulent plus pour Hitler mais pour d’autres
comme Poutine dont ils ont fait leur héraut à l’image de Marine Le Pen qui
refuse systématiquement de condamner les actes du maître de la Russie et, bien
évidemment, du candidat RN aux régionales en PACA, Thierry Mariani, qui était
déjà un fan inconditionnel quand il était encore encarté à l’UMP (ex-LR).
Si l’extrême-droite nationaliste est un danger capital et
une insulte à l’humanisme contre lesquels tous les démocrates, dont les
centristes, doivent lutter, l’extrême-droite collaborationniste y ajoute, l’ignominie,
la crapulerie et l’infamie mais aussi la médiocrité minable de ceux qui
trahissent leur pays.
Elle est, sinon aux portes, en tout cas proche du pouvoir.
Demain si, par malheur, elle y accède, de manière encore
plus appuyée que Trump, elle sera aux côtés de tous ces assassins de la liberté
et menacera notre indépendance nationale.
Une raison de plus pour ne jamais baisser la garde dans un
combat toujours renouvelé et dont la prochaine grande bataille se déroulera au
printemps 2022.
Et à tous ceux qui sont prêts à jeter le Front républicain à
la poubelle, qu’ils n’oublient pas que, si Marine Le Pen l’emporte, Poutine –
au cas où les sombres prédictions de certains analystes sur un prochain conflit
mondial entre l’Occident et la coalition russo-chinoise se réalisent – n’aura
même pas besoin d’envahir la France parce qu’il aura ses admirateurs déjà en
place.
Aris de Hesselin