dimanche 13 juin 2021

Propos centristes. France – Lutte contre le travail des enfants; lutte contre les violences contre les femmes; lutte contre la covid19; lutte contre la violence en politique; lutte contre le terrorisme; lutte contre le réchauffement climatique; lutte contre le RN…

Voici une sélection, ce 13 juin 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)

- Réussir la neutralité carbone implique de confirmer l’engagement de 100 milliards d’euros par an en faveur du climat. De redoubler d’efforts. La France est au rendez-vous de ses promesses. Et aujourd’hui le G7 s’engage.

- Notre méthode pour sortir de la pandémie est claire : partager nos doses de vaccins, mais aussi ouvrir les accès à la production sur tous les continents.

- Le G7 s’engage à partager un milliard de doses de vaccins d’ici la fin de l’année. La France double ses engagements, cela représente 60 millions de doses. Solidaires ensemble.

- Vacciner au moins 60% de la population mondiale d’ici l’année prochaine pour atteindre l’immunité collective. C’est la cible que j’ai portée avec l’Union africaine. C’est l’objectif que nous nous sommes fixés aujourd’hui au G7.

- Dans notre pays [du G7] on voit une montée des violences. On a tous des raisons qui sont propres à nos pays mais elles ont deux racines profondes: les inégalités sécrétées par le fonctionnement de l'économie internationale et l'ensauvagement des discours sur les réseaux sociaux. (…) Ces deux sujets sont au cœur de l'agenda avec des réponses concrètes. Par exemple, on va pouvoir taxer les multinationales - c'est 5 à 10 milliards de plus pour le budget français et je peux l'expliquer à mes contribuables: je vais vous enlever 5 à 10 milliards d'impôts. Mais je ne peux pas le faire si les Britanniques, les Allemands, les Américains ne le signent pas avec nous. Autre exemple, si je n'aide pas l'Afrique à réussir, je subirai les phénomènes migratoires massifs dans mon pays avec des éléments de déstabilisation.

- [G7] Nos concitoyens ont eu pendant beaucoup d'années et peuvent avoir encore le sentiment qu'on parle de sujets ici qui sont très déconnectés de leur quotidien. Je pense tout l'inverse. (…) Il s'agit pour les dirigeants du G7 de montrer que nos décisions ont des effets utiles pour nous et permettent de régler nos problèmes à la maison et rendre la vie de nos concitoyens meilleure. Alors nos concitoyens dans nos pays vont voter pour des gens qui participent à cet agenda international, et pas pour des gens qui leur expliquent «la réponse est dans la nationalisme».

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

Accord européen sur le règlement réseaux d’énergie, soutenu par 23 États sur 27 pour cesser le financement des projets d’infrastructures transportant des énergies fossiles. Bravo à la Présidence portugaise d’avoir su renforcer l’ambition climatique du texte avec une si large majorité !

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

La démocratie est par définition le contraire de la violence. Nous devons soutenir partout l’expression de la liberté et du suffrage. Total soutien à de Rugy et Mélenchon victimes aujourd’hui de cette radicalité violente qui attaque le monde libre mais qui ne passera pas.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

Le 2 novembre 2013, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux de nos concitoyens, ont été enlevés et assassinés au Mali par des terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le chef djihadiste responsable de leur rapt et de leur assassinat vient d’être tué par la force Barkhane.
En annonçant la fin de l’opération Barkhane, le Président de la République a réaffirmé avec force notre objectif au Sahel : lutter contre le terrorisme, aux côtés des Sahéliens, avec les Européens et les Américains. Pour notre sécurité à tous, nous resterons engagés au Sahel.
Barkhane se transformera pour plus d’agilité, d’efficacité aux côtés des armées sahéliennes. C’est un engagement exigeant que nos militaires portent avec courage. Je sais qu’ils le poursuivront avec la même détermination. La France est fière, elle sait ce qu’elle leur doit.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- 5 ans après, l’émotion reste intacte. Hommage à Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, victimes de la barbarie islamiste le 13 juin 2016 à Magnanville. Lâchement assassinés car fonctionnaires de police. N’oublions jamais.

- Expulsion des étrangers coupables de graves troubles à l’ordre public La France veut rester fidèle à sa tradition d’accueil, mais le strict respect des règles et lois en vigueur sur notre territoire est une condition non négociable.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- [Tribune coécrite avec  Adrien Taquet, Franck Riester, Guy Ryder (directeur général de l’OIT), Henrietta Fore (directrice générale de l’UNICEF): La France s’engage pour accéder au statut de "pays pionnier" dans la lutte contre le travail des enfants]
Il y a deux ans, 195 pays réunis en assemblée générale à l’ONU proclamaient 2021 “année internationale pour l’élimination du travail des enfants”. Il y avait urgence, en effet, à faire prendre le chemin de l’école aux 152 millions d’enfants au travail, avec l’espoir de consolider, voire d’accélérer, les efforts engagés qui ont permis de réduire de 100 millions en vingt ans le nombre d’enfants qui travaillent.
Les nouvelles estimations globales, publiées par l’OIT et l’Unicef cette semaine, sont venues contredire malheureusement cette tendance. Pour la première fois depuis vingt ans, les progrès se sont sensiblement ralentis en Asie, en Amérique latine et sur notre continent, le travail des enfants ayant même fortement augmenté en Afrique subsaharienne, à la faveur des conflits, de la pauvreté, des crises sanitaires et humanitaires.
Le monde compte désormais 160 millions d’enfants contraints à travailler, et ce, sans avoir encore mesuré l’effet de deuxième lame de la pandémie et des fermetures d’écoles.
Un enfant sur dix dans le monde partage ainsi le sort de Faiza, 8 ans, qui chaque jour doit aider ses parents, travailleurs journaliers dans le bâtiment au Népal, pour pouvoir manger. C’est la vie de George, 12 ans, dont l’école en Ouganda a fermé suite à la pandémie et qui travaille désormais de six heures du matin à sept heures du soir pour vendre du poisson et ramener un peu d’argent à sa famille. C’est aussi celle de Solomon, 14 ans, qui travaille douze heures par jour dans une mine d’or au Ghana où il doit porter, jour après jour, des charges lourdes insupportables pour son jeune corps.
Pour moitié âgés de 5 à 11 ans, ces garçons et ces filles travaillent en majorité dans l’agriculture commerciale et vivrière, mais aussi dans les mines, la pêche, le bâtiment ou le textile. Privés d’école, de la liberté de choisir leur avenir, ils sont condamnés à une grande précarité, à l’image de celle de leurs parents. Engagés dans des travaux dangereux ou des trafics illicites, victimes de travail forcé, de prostitution ou encore enfants soldats, ces enfants sont en danger.
Mais le travail des enfants ne peut pas et ne doit pas être une fatalité. La Convention 182 de l’Organisation internationale du Travail (OIT) appelle à éradiquer toutes ces formes inacceptables d’exploitation des enfants. Fait historique et sans précédent, elle a été ratifiée par l’ensemble des 187 pays membres de l’OIT. Clairement, l’interdiction du travail des enfants par les législations nationales est l’étape essentielle d’après, mais elle ne suffit pas. Car c’est à l’application effective des textes internationaux et nationaux que nous devons collectivement nous atteler.
La responsabilité de la lutte contre le travail des enfants ne saurait non plus reposer sur les seules épaules des pays du Sud. La France et l’Europe doivent agir de concert pour que nos modèles de production et de consommation, l’activité de nos entreprises multinationales tout le long de leurs chaînes d’approvisionnement, nos accords commerciaux et nos achats publics soient exempts de recours à l’exploitation des enfants.
Dans ce but, la France s’engage pour accéder au statut de “pays pionnier” dans la lutte contre le travail des enfants, le travail forcé, la traite des êtres humains et les formes contemporaines de l’esclavage.
Sous l’égide de l’OIT, le Gouvernement français réunit ses forces avec les acteurs économiques, les partenaires sociaux, les ONG et les associations, pour mettre fin à ces fléaux. Dans cette mobilisation, la France compte sur l’appui de l’Alliance 8.7, partenariat mondial au service de la stratégie des Nations-Unies pour le développement durable et consacré à cette cause.
Permettons à chaque enfant, où qu’il se trouve sur la planète, de vivre pleinement son enfance. Leur avenir est notre responsabilité.

- [Télétravail] Je suis convaincue que cela va s'inscrire dans la durée, évidemment pas dans la forme qu'on a eue ces derniers mois parce que le télétravail à 100% pratiqué ces derniers mois peut conduire certains salariés à se sentir isolés, voire angoissés donc ce n'est pas ça qu'il s'agir de prolonger... Par contre que dans chaque entreprise il puisse y avoir des discussions et un accord pour maintenir le télétravail comme une façon de perdre moins de temps dans les transports et d'avoir plus de liberté dans sa vie personnelle, je pense que c'est une très bonne chose !

- Je crois qu'il y a beaucoup d'optimisme, on a assoupli les règles sanitaires mercredi dernier, et on voit que tous les français ont envie d'en profiter. C'est bien aussi car il y a des secteurs qui repartent, c'est bien parce qu'on a assoupli des contraintes sur le télétravail. On voit que notre économie a été dynamique, qu'on créé des emplois et l'objectif c'est qu'aujourd'hui cela reparte au plus vite ... et je le redis il faut bien penser à se faire vacciner pour que cela soit une reprise durable.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)

- [Régionales] A une semaine du premier tour, appliquons-nous à faire mentir les sondages! N'analysons pas le scrutin avant qu'il n'ait eu lieu, surtout au moment où les candidats et les militants sont dans la dernière ligne droite. Le poids du RN s'explique aussi par le fait que nous passons à côté des campagnes électorales. (…) Ces élections locales sont surpolitisées. Le RN n'a aucun intérêt à un débat local, car là n'est pas sa force, et certains présidents de conseils régionaux ont nationalisé la campagne, en multipliant les bras de fer avec l'exécutif. La confusion de certains entre régionales et présidentielle leur permet d'éviter un débat sur leur bilan : si les trains n'arrivent pas à l'heure ou si le développement économique d'une Région n'est pas au rendez-vous, c'est avant tout leur affaire! Je suis aussi circonspect sur ces grandes Régions issues de la réforme de 2015 : moins de proximité, l'étiquette politique est donc privilégiée. Enfin, à l'heure où certains défendent la proportionnelle, regardons le visage politicien que cela donne aux élections régionales. Contrairement aux départementales, dont personne hélas ne parle. Pour cette raison, je reste convaincu, à titre personnel, par le conseiller territorial.

- [Majorité présidentielle responsable dans le poids du RN?] Sur le terrain des valeurs, certainement pas. Mais notre responsabilité est de rattraper les citoyens déçus : quand on est au pouvoir, il y a forcément des déceptions. Ce sera l'enjeu des prochains mois. Montrer aux Français que nous sommes en action pour transformer le pays, continuer à les protéger, autant sur la sécurité que sur la relance de l'économie. Les oppositions ont leur part également. Si le RN est haut, c'est parce qu'elles ne représentent plus une alternative crédible.

- Nous ne devons pas être sectaires et continuer d'accueillir ceux qui veulent aider le président de la République à réussir. Notre main doit rester tendue, y compris vis-à-vis de ceux qui ne nous soutiennent pas depuis 2017. Il faut aussi lutter contre l'archipellisation de la majorité, notamment par la résurgence d'un mauvais clivage gauche-droite. Préférer son pays à son parti demande un effort ­permanent…

Des élus LR de la Région PACA ont considéré, comme nous, que le risque RN était plus grand si une liste de rassemblement n'était pas présentée dès le premier tour. Ce rapprochement a le mérite de la clarté. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait dans l'Eure pour les départementales, avec des candidatures de rassemblement afin de faire face au RN dès le premier tour.

- La nécessité de faire barrage au RN est toujours là. Dans l'entre-deux-tours, chacun devra prendre ses responsabilités, y compris la liste qui arrivera en tête. Les LR devront clarifier leur ligne politique : ils sont aujourd'hui incapables de choisir entre Emmanuel Macron et Le Pen! Attention néanmoins à ne pas gêner la campagne sur le terrain avec ces débats dans la presse avant le premier tour.

- [Nouvelle-Calédonie] C'est sous ce quinquennat qu'il revient de mettre en œuvre la fin de l'accord de Nouméa, signé en 1998. Cela veut dire clarifier les implications du "oui" et du "non" à l'indépendance mais aussi le calendrier de la fin de cet accord. Après ce dernier référendum, un temps de convergence et de stabilité est prévu jusqu'au 30 juin 2023 pour préparer l'avenir. Pour la première fois depuis longtemps, nous donnons clarté et perspective aux Calédoniens.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- L’antisionisme est une façon plutôt habile, qui ne trompe plus personne, d’être antisémite et d’exprimer l’antisémitisme.

- Jean-Luc Mélenchon, il ne sait plus où il habite. (…) Si vous êtes musulman et que vous êtes sensible à ce discours de Mélenchon vous n’allez pas vous réfugier dans les bras de la République mais dans d’autres bras.

- Concernant #Metoo, des hommes ont pu être accusés à tort. C’est à la Justice et à elle seule de trancher. On ne livre pas un homme à la vindicte. On ne le brule pas au bucher médiatique.

- [Féminicides] Nous allons déployer à nouveau 3000 téléphones grave danger.

- CNEWS est la chaîne de Marine Le Pen. Il y a un certain nombre de gens qui sont des permanents de cette chaine et proches de l’extrême-droite.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

30 millions de Français vaccinés ou en cours à la mi juin, c'était un objectif ambitieux et par votre mobilisation, vous l'avez relevé haut la main. Le prochain objectif, c'est l'immunité collective et la sortie définitive de l’épidémie.
Nous continuons d'aller vers les plus éloignés, souvent les plus fragiles aussi. Nous amplifions les horaires des centres les soirs et les WE pour faciliter la vie des actifs. Cet été, nous serons présents là où seront les Français.
En juin, on a plein de vaccins. Vos médecins, pharmaciens, soignants, pompiers sont mobilisés tous les jours dans les centres, et en ville. Tout est prêt. Cliquez, appelez, ou même venez. L'immunité collective, elle se fera avec vous.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)

La pollution maritime en Corse est un acte malveillant de la part de véritables voyous de la mer: une enquête se poursuit pour les retrouver. Je salue l'ensemble des agents de l'Etat mobilisés pour éviter le pire.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- [Grande distribution-industries agro-alimentaires] Il faut arrêter la guerre des prix (...) pour passer à une transparence dans la négociation, une transparence des marges.

- Le choix que je fais, c'est de mettre le paquet sur la conversion parce qu'aujourd'hui on importe 30% des produits biologiques consommés.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Les injures racistes dont Omar Diawara [candidat noir aux élections régionales] a été la victime sont absolument intolérables. Notre vie démocratique est actuellement en proie aux violences. Renouons avec la fraternité, au cœur de nos valeurs, et privilégions la concorde à la discorde.

- « Qui a courage et confiance ne se laissera jamais sombrer dans la détresse » Née il y a 92 ans, Anne Frank commence à écrire son journal le 12 juin 1942. Durant 2 ans, elle coucha sur papier ses sentiments sur le poids de vivre cachée des nazis.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

« Le travail des enfants ne peut pas et ne doit pas être une fatalité ». En défendant une politique commerciale plus durable et plus responsable, la France lutte activement contre ce fléau.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

- Nous venons d’adopter le projet de loi de finances rectificative en première lecture à l’Assemblée nationale C’est un grand pas dans l’accompagnement vers la reprise et le retour à une vie normale

- Plein soutien à Omar Diawara, victime d'insultes racistes en campagne électorale. Je suis fier qu'il soit candidat soutenu par Terres de progrès et la majorité présidentielle. Merci à tous les élus pour leurs réactions républicaines.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

30 millions de primo-vaccinés contre la COVID19! Objectif atteint avec plusieurs jours d’avance, grâce à la mobilisation des soignants, la confiance des Français et l’appui de l’Union européenne. On ne baisse pas la garde : pour se protéger et pour protéger les autres.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- Il y a un retour progressif des jours heureux (…) Il faut cependant continuer à expliquer les mesures.

- La protection des femmes ne doit plus dépendre du bon vouloir de chacun: je travaille à la systématiser. Depuis le Grenelle des violences conjugales nous avons formé 88000 policiers & gendarmes, recruté 95 intervenants sociaux.

- On a encore cette culture en France héritée du Code Napoléon selon laquelle la femme est la propriété de son mari. Trop d’hommes considèrent encore que les violences conjugales seraient une affaire privée, que ça ne les regarderait pas.

- Je dis à la gauche que barrer la route à l’extrême-droite cela se fait dans les urnes (…) Ce qu’il manque au barrage au Rassemblement National c’est la gauche.

- [Régionales] Je suis prête à tout pour faire en sorte que le Rassemblement national ne s’impose pas.

- [Marche dite «des libertés»] C’était une marche plutôt d’extrême-gauche (…) Pour eux le gouvernement est d’extrême-droite mais quand tout est d’extrême-droite plus rien ne l’est.

- Dire que Macron et Le Pen ça se vaut, c'est irresponsable.

- [Immigration] Notre objectif, c’est d’expulser en priorité tous ceux qui ont été condamnés, notamment les personnes radicalisées ou reconnues coupables de violences conjugales, sexistes ou sexuelles.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Agresser un élu que ce soit le président de la République, un député ou un maire c’est piétiner la démocratie. Oui au débat et aux idées, sursaut républicain vite !

 

Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)

La politique, je n’en ai pas fait ma vie. Je connais les difficultés de nos concitoyens, et je me suis toujours engagé pour les réduire. Deux mois avant de rentrer au gouvernement, j’accompagnais des demandeurs d’emploi dans leurs démarches chez pôle emploi à Lille.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

- 160 millions d’enfants sont contraints à travailler dans le monde: il y a urgence à agir.

- Les enfants protégés doivent être des enfants comme les autres. Or ils traversent quotidiennement une série d'obstacles : par exemple, pour les inscrire à l'école ou pour un nouveau traitement médical, il faut demander l'accord des parents, ce qui peut être compliqué pour des enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance [ASE]. Demain, le juge pourra définir des actes pour lesquels on pourra aller contre l'opposition injustifiée des parents. Autre petite révolution : avant de placer un enfant, il faudra désormais s'assurer que personne, dans son environnement proche, comme des grands-parents ou une voisine, ne souhaite et ne peut s'en occuper.

- Entre 7.000 et 10.000 enfants sont encore placés à l'hôtel, c'est inadmissible! Le projet de loi affirme un principe fort d'interdiction. Certaines dérogations seront possibles pour parer à l'urgence, mais extrêmement encadrées, en ce qui concerne les délais – dans la limite de deux mois – et les établissements – les adultes ne pourront pas être hébergés au même endroit. Et avec l'obligation d'un accompagnement éducatif renforcé.

- [Familles d'accueil qui hébergent la moitié des enfants placés] Il faut renforcer, sécuriser et mieux accompagner ces acteurs essentiels. Nous voulons améliorer leur quotidien : la loi garantira par exemple un Smic pour les assistants familiaux qui n'accueillent qu'un enfant, 80% de leur rémunération si on leur en confie moins que prévu.

- La loi établit une base nationale des agréments pour les assistants familiaux, afin d'éviter que certains en obtiennent plusieurs simultanément dans des départements différents, et se retrouvent dépassés. Ou qu'une personne qui a perdu son agrément pour maltraitance dans un département puisse en demander un autre ailleurs. Un important chantier sur la formation et la revalorisation du diplôme sera aussi lancé.

- [Enfants pris en charge livrés à eux-mêmes à 18 ans] C'est un sujet important qui nous mobilise particulièrement. Depuis septembre, ceux qui font des études, soit 6% de ces jeunes, ont droit aux bourses les plus élevées et aux logements étudiants. Et, depuis février, tous peuvent bénéficier de la garantie jeunes : 500 euros par mois pendant un an, renouvelables pour six mois, et un accompagnement vers l'emploi. Nous devons leur donner toutes les chances de réussir.

- [Maltraitance dans les foyers d'accueil ] Chaque établissement aura l'obligation de mettre en place un plan de lutte contre la maltraitance, avec des procédures d'alerte, et de désigner un référent extérieur à l'établissement que le mineur pourra saisir. Nous allons généraliser à l'ensemble des professionnels de la protection de l'enfance le contrôle de leurs antécédents judiciaires. Ensuite, nous allons fixer par voie réglementaire des normes d'encadrement, comme la part obligatoire de professionnels formés. Enfin, la loi met en place des critères nationaux pour évaluer le danger avant le placement. Car aujourd'hui, un enfant peut être considéré en danger ou non selon la ville dans laquelle il réside. (…) Depuis deux ans, chaque département fait remonter au préfet les contrôles effectués et ses conclusions. Ce dernier a la possibilité de se substituer à la collectivité si les contrôles sont jugés insuffisants : en 2019, par exemple, le préfet a, dans un tiers des cas, diligenté une enquête plus poussée.

- [Mineurs étrangers isolés] Nous revoyons les critères de leur répartition sur le territoire. La richesse du département et ses investissements en faveur de ces mineurs seront désormais pris en compte. Nous rendons par ailleurs obligatoire le fichier d'aide à l'évaluation de la minorité, qui recense l'état civil des jeunes. Cela évitera que ceux ayant été déclarés majeurs dans un département soient à nouveau évalués ailleurs.

- Pour bénéficier du soutien de l'État, les départements doivent créer un poste de référent handicap et proposer un dispositif spécifique pour les enfants en situation de handicap, mental ou physique, comme des équipes mobiles de pédopsychiatrie. Sophie Cluzel [secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées] et moi avons demandé aux associations de nous proposer un modèle d'accueil de ces mineurs à la prise en charge complexe. Il doit être prêt d'ici à la fin de l'année, pour qu'une expérimentation soit ensuite lancée. La pédopsychiatrie, un chantier bien plus large que la seule aide sociale à l'enfance, sera un pilier des assises de la santé mentale annoncées par le président de la République.

 

Assemblée nationale

Richard Ferrand (président)

Échanges très instructifs avec les personnels de la maison d’arrêt de Brest. Adaptation, rigueur et empathie : un engagement constant et dévoué. Améliorer les conditions de détention protège la société du risque de récidive et facilite le travail des équipes.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Il y a cinq ans, Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider étaient assassinés, à leur domicile. Considérer nos forces de l’ordre, leur donner des moyens, les protéger, accompagner leurs familles : beaucoup a été fait, beaucoup reste à faire. Nous leur devons.

- Au moment où il annonce son départ [comme chef d’état-major], je veux saluer le Général Lecointre et lui dire le profond respect que m’inspire son action. Tout au long de sa carrière militaire, il a fait honneur au drapeau, aux armées et à ce lien puissant qui les lie à la Nation.

- La violence jamais ne se justifie. C’est le débat d’idées qui devrait être au cœur de notre vie publique. Les mises en scène aussi ridicules que violentes ne font que nuire à notre démocratie. Total soutien à François de Rugy.

 

Pieyre-Alexandre Anglade (député)

Notre ambition demeure : faire de la France le premier pays européen à inscrire la lutte pour le climat dans sa Constitution. La nouvelle formulation proposée permet de faire un pas vers le Sénat sans renoncer à cette ambition. (…) Nous prenons acte du refus du Sénat de proposer aux Français la formulation de la Convention citoyenne mais nous continuons l'échange.

 

François de Rugy (député)

Les violences sont inacceptables quels qu’en soient les auteurs et quelles qu’en soient les cibles. La volonté d’intimider et d’empêcher des élus ou des candidats rassemble des militants d’extrême-gauche et d’extrême-droite et est une pratique anti-démocratique.

 

● MoDem

Bruno Millienne (député)

- Le principal problème posé par la pollution de l’air concerne la santé publique. En effet, selon les études, on considère que celle-ci est responsable de 40 000 à près de 100 000 morts prématurées en France chaque année. Cependant, pour que chacun comprenne bien le sujet de la pollution de l’air, il est important de la dissocier de la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, le CO2 ne « pollue » pas l’air. Il n’est pas dangereux pour la santé et n’altère pas directement l’environnement, ce n’est donc pas à proprement parler un « polluant ». Il contribue bien sûr fortement au réchauffement climatique et nous devons à ce titre lutter contre ses émissions mais il faut bien comprendre que si lutte contre le changement climatique et lutte contre la pollution de l’air vont souvent de pair, elles ne s’attaquent pas directement au même fléau.
La pollution de l’air est composée en France de 5 sources principales qui ont chacune des conséquences graves sur notre santé :
- Les oxydes d’azote émis principalement par les transports routiers et les industries (maladies respiratoires ou cardiovasculaires) ;
- Les particules fines dont les principaux émetteurs sont là encore les industries et le transport, mais aussi le chauffage au bois ou l’agriculture (développement de cancers, maladies cardiovasculaires et respiratoires, atteinte du développement neurologique de l’enfant, diabète) ;
- Les composés organiques volatiles issus pour leur majeure partie du chauffage domestique et de l’utilisation de solvants (difficultés respiratoires, cancers, nuisances olfactives) ;
- Le dioxyde de souffre qui provient essentiellement de l’industrie, notamment chimique (irritations des voies respiratoires) ;

- Et enfin l’ammoniac issu pour l’essentiel de l’élevage ou de l’utilisation de fertilisants (irritations, voire brûlures oculaires et respiratoires ne forte quantité).

- La transition écologique ne pourra s’opérer qui si l’on y intègre tout le monde et que chacun, ou du moins l’immense majorité, s’y reconnait et accepte de mener ce combat. Il faut bien prendre conscience que nous sommes tous dans le même bateau, oserais-je dire dans la même galère ? Celle-ci ira toujours plus vite si tout le monde rame dans le même sens à un rythme régulier que si trois rament à toute vitesse devant et que les autres regardent, ou pire, rament en sens inverse. Quant au fouet, très peu pour moi… On a bien vu avec la crise des gilets jaunes que le fait d’imposer de nouvelles contraintes environnementales sans la pédagogie et la préparation nécessaire pouvaient conduire, dans nos sociétés démocratiques, à de graves conflits.
Je prendrais un autre exemple qui a marqué ma région : celui de la fermeture des voies sur berge à Paris. On est ici dans le cas typique d’une bonne mesure qui a raté sa cible du fait du dogmatisme de ceux qui l’ont mise en œuvre. La maire de Paris a en effet décidé seule, en quelques mois, sans véritable enquête publique, de fermer cette voie aux 40 000 usagers qui l’empruntaient chaque jour, pour une grande part banlieusards sans réelle solution alternative. Résultat : aussi bien Airparif que l’Institut des politiques publiques il y a encore quelques jours, ont démontré que cette mesure n’avait eu aucun impact sur la pollution globale puisque celle disparue des quais bas s’était juste reportée sur les quais hauts ou sur les itinéraires de délestage. Madame Hidalgo pensait qu’en punissant les méchants automobilistes, elle les ferait abandonner leurs moyens de locomotion. Faute d’alternative, ceux-ci n’ont finalement eu d’autre choix que d’aller un peu plus engorger des artères déjà bouchées. Il fallait bien sûr rendre les voies sur berge aux Parisiens et aux Franciliens, mais pas comme ça ! Pourquoi avoir voulu mener cette opération en quelques semaines seulement ? Pourquoi l’offre de transport en commun promise sur les quais hauts n’a-t-elle jamais vu le jour ? On est dans le parfait exemple d’une écologie punitive inefficace.  (…) Le premier impératif, c’est de sortir du dogmatisme ! On le voit dans l’exemple précédent, celui-ci n’apporte rien de bon, et particulièrement dans ce combat que l’on doit mener, je le répète, avec tout le monde.
Sur la forme, il faut arrêter les oppositions stériles entre collectivités ou entre les collectivités et l’Etat. Je reprends là encore un exemple francilien mais cela fait 6 ans qu’Anne Hidalgo et Valérie Pécresse se renvoient la balle quant au fait que le bus au niveau de service promis sur les quais hauts rive droite ne voit pas le jour : c’est insupportable pour les citoyens !
Sur le fond, la méthode que nous avons mise en place depuis que nous sommes aux responsabilités, et d’autant plus depuis la crise des gilets jaunes, me semble être la bonne. Qu’il s’agisse de la lutte contre le réchauffement climatique ou de la lutte contre la pollution de l’air, qui sont encore une fois souvent liées, nous mettons un point d’honneur à ne pas imposer de nouvelles contraintes sans proposer un accompagnement afin de ne laisser personne au bord de la route. C’est particulièrement révélateur sur la loi Climat et Résilience qui a été adoptée à l’Assemblée début mai. Lorsque d’un côté nous mettons en place 45 zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m) d’ici 2024 ou encore lorsque nous interdisons la vente des voitures les plus polluantes d’ici 2030, de l’autre nous renforçons le soutien à l’acquisition de véhicules propres (jusqu’à 14 000 € avec les aides de l’État et des collectivités), y compris des vélos électriques, et développons le transport en commun et le covoiturage. Lorsque nous supprimons l’avantage fiscal sur les carburants fossiles des poids-lourds d’ici 2030 et nous interdisons la vente de camion polluants d’ici 2040, de l’autre nous renforçons l’accompagnement à la mise à niveau technologique des véhicules (passage d’un moteur thermique à un moteur propre) et nous élaborons une stratégie de développement du fret ferroviaire. Je pourrais d’ailleurs prendre d’autres exemples…

- [Les enjeux environnementaux dans le secteur résidentiel] sont immenses ! Le résidentiel représente 46 % des émissions de composés organiques volatiles, 33 % de celles de particules fines. Même en termes de changement climatique, le secteur résidentiel et tertiaire contribue environ au quart des émissions de gaz à effet de serre en France.
L’enjeu, c’est l’accompagnement des ménages, et notamment les plus modestes, pour la rénovation de leur logement et l’amélioration environnementale de leur source de chauffage. Après un saupoudrage ces dernières années qui a parfois plus bénéficié à des escrocs qu’aux Français, la majorité actuelle a corrigé le tir en réorientant les subventions pour plus d’efficacité, le succès phénoménal de MaPrimRénov’ en est la preuve. Et ce n’est pas fini, la loi Climat et Résilience va permettre de créer un véritable service public d’accompagnement à la rénovation thermique qui permettra notamment d’éviter les arnaques. Nous fixons aussi des objectifs ambitieux afin de rénover les 4,8 millions de passoires thermiques que compte notre pays. Mais là encore, la méthode est la même : pas de contrainte sans aide ! Ainsi, l’interdiction de mise en location des passoires thermiques et l’objectif de diminution de 50% des émissions de particules fines issues du chauffage au bois – premier émetteur en France –  s’accompagnent d’un renforcement des aides pour les ménages, notamment par des prêts garantis par l’État permettant de financer le reste à charge pour les plus modestes d’entre eux. C’est un combat essentiel que je porte depuis longtemps. Nous avons beaucoup progressé, mais je reste convaincu que l’on peut faire encore mieux.

- En matière de pollution de l’air, il est vrai que la France ne remplit pas ses objectifs au regard de la directive européenne sur la qualité de l’air. Elle a d’ailleurs été condamnée pour cela en 2018, avec quelques autres pays européens, par la Cour de Justice de l’Union européenne. Cette condamnation n’est pas une surprise, elle est l’aboutissement de nombreuses mises en demeure (2009, 2010, 2011, 2013, 2015 et 2017) qui n’ont pas été suivies d’effets par les élus alors aux responsabilités.
La majorité dont je fais partie a cette fois-ci pris le problème à bras le corps, notamment grâce à la loi d’orientation sur les mobilités ou à Climat et Résilience. Du fait de l’immobilisme de nos prédécesseurs, il y a aujourd’hui un décalage entre les ambitions européennes et ce que la France a été capable de mettre en œuvre depuis l’entrée en vigueur de la directive sur la qualité de l’air en 2008. L’objectif de notre majorité est de combler ce décalage, en espérant que nous pourrons au plus vite réintégrer le cadre légal européen.

 

● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Hervé Marseille (sénateur)

Le débat politique doit s'apaiser. C'est dans le débat, dans les urnes qu'on exprime ses opinions et non par la violence. Le chef de l'Etat doit être respecté.

 

► Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

- Imagine-t-on le Général de Gaulle rémunéré par l’Etat russe ? Il serait temps de faire un tour complet des politiques français qui ne savent rien refuser à la Russie.

- C’était il y a 5 ans, c’était hier. La mémoire de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing nous oblige. La lutte contre le terrorisme et le soutien aux forces de l’ordre exigent une nation unie.

- Hors sol, Éric Zemmour le confirme et s’enfonce: les seuls étrangers qu’il aperçoit sont des livreurs et des nounous. Jamais rencontré un maraîcher, une assistante de vie en EHPAD, un couvreur, un anesthésiste ? Jamais parlé avec des travailleurs en première ligne. Déconnecté.

 

Valérie Hayer

- [Il faut] garantir que les plans nationaux respectent l'exigence de 37% de dépenses vertes, et qu'aucun investissement ne porte atteinte à l'environnement tel que défini dans les règles de la Taxonomie. Les défis de la biodiversité doivent également être abordés et non relégués au second plan

- L'argent de l'UE ne peut pas être utilisé par des aspirants autoritaires pour des réformes antidémocratiques et des projets illégaux. Par conséquent, la Commission doit rejeter tout projet qui va à l'encontre de nos valeurs communes. Nous devons confier aux organismes européens chargés de faire respecter la loi, tels que l'OLAF et le Bureau du procureur général européen (BPGE) nouvellement créé, la tâche de veiller à ce que cette somme sans précédent soit bien dépensée. Les citoyens n'en attendraient pas moins.

 

Christophe Grudler

Alors que la numérisation représente une priorité stratégique essentielle pour l'Union, nous constatons les nombreuses faiblesses de nos mesures actuelles de cybersécurité, fragmentées à travers l'Union, et les conséquences que cela entraîne. Afin de protéger la démocratie européenne, les citoyens européens, les entreprises européennes et les États membres de futures cyberattaques, Renew Europe appelle la Commission et les États membres à accroître la coopération européenne dans ce domaine, y compris le développement de réseaux et de systèmes d'information, d'infrastructures et de connectivité sûrs et fiables dans toute l'Union.

 

 

Propos centristes. Monde – Défense de la démocratie; mettre les enfants au centre des priorités; plan de relance européen; budget de l’UE; Etat de droit; lutte contre la covid19; lutte contre le réchauffement climatique…

Voici une sélection, ce 13 juin 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne

Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
Dacian Ciolos (président)

- Nous devons être solidaires en tant que démocraties et faire face à nos défis, de l'autoritarisme au changement climatique et à la pandémie unis dans la fermeté et le courage.

- Les défis auxquels nous sommes confrontés ensemble se multiplient chaque jour. Lorsque nous avons uni nos forces et travaillé ensemble en temps de crise, l'UE a montré qu'elle peut rapidement fournir aux citoyens des outils concrets pour les aider.

- Pour rester un phare de la démocratie et des droits de l'homme, l'Union européenne ne peut pas être complaisante. Les populistes comme M. Orbán, qui prennent l'argent des contribuables européens mais rejettent nos valeurs, doivent être pris en charge ! Pour Renew Europe, c'est existentiel. Nous avons besoin que le mécanisme de conditionnalité de l'état de droit soit appliqué maintenant !

- Ne pas agir, c'est encourager les gouvernements responsables de violations de nos valeurs fondamentales à persévérer en toute impunité. Le rapport 2020 de la Commission sur l'État de droit détaille les nombreuses infractions qui justifient le déclenchement du mécanisme de conditionnalité. Tout prétexte pour ne pas agir sape notre crédibilité aux yeux des citoyens européens.

Les États-Unis ont récemment imposé des sanctions à des citoyens et entités européens impliqués dans des affaires de corruption. Si des pays tiers peuvent lutter contre la corruption dans l'UE, pourquoi pas nous ?

 

Nicolae Ştefănuță

La relance économique européenne ne fonctionnera que si le budget européen est préservé de la fraude et de la corruption. Ce doit être le budget le plus propre de tous les temps. Aucune mauvaise gestion des fonds ne sera autorisée.  À cet égard, je compte sur le Parquet européen. Le budget de l'UE 2022 doit fournir au Procureur les moyens de s'acquitter de cette tâche. En outre, le budget 2022 doit tirer les leçons de la pandémie. Nos concitoyens attendent de tous les États membres qu’ils se conforment aux normes minimales européennes de santé. C'est pourquoi nous exigeons un budget européen solide pour la santé. Renforcer l'Espace Schengen et le préparer à son achèvement en renforçant le budget de toutes les agences concernées est également essentiel.

 

Olivier Chastel

Le budget, c’est plus que des chiffres, ce sont des choix politiques. Ce ne sont pas des dépenses mais bien des investissements dans des projets et des programmes au service des citoyens. Des investissements au service d’une Europe plus verte, plus sociale et plus juste, soucieuse d’un développement économique durable. Ce n’est qu’en préservant les travailleurs, en protégeant les plus fragiles d’entre nous et en favorisant la création d’emplois durables que nous honorerons nos obligations, renforcerons la confiance des citoyens dans le projet européen et concrétiserons les valeurs de solidarité et de responsabilité. On ne peut bâtir de politiques porteuses d’avenir sans institutions opérationnelles, efficaces, modernes, respectueuses de l’environnement et interactives, capables de fonctionner même en cas de force majeure.

 

Katalin Cseh

- Nous n'avons aucune chance de protéger notre budget historique de l'UE à moins que la Commission européenne ne commence à appliquer immédiatement la conditionnalité de l'État de droit, et nous sommes prêts à saisir la Cour parce que les citoyens exigent et méritent des résultats de notre part.

- Nous ne pouvons tout simplement pas protéger notre budget européen historique de la corruption si la Commission européenne n'applique pas immédiatement le mécanisme de l'État de droit. Pas dans quelques mois, pas après l'élaboration de nouvelles lignes directrices, mais immédiatement. Le règlement est en vigueur depuis le 1er janvier, et nous, membres de Renew Europe, ne reculerons pas tant qu'il ne sera pas correctement appliqué. Viktor Orbán cherche désespérément à gagner du temps jusqu'aux élections de 2022, mais le Parlement européen ne le laissera pas faire. Oui, nous sommes prêts à aller en justice pour cela - notre relance européenne est en jeu."

 

Susana Solis Perez

En tant qu'ingénieure, j'ai été très déçue de constater que le nombre de femmes dans l'enseignement des STEM reste presque le même que lorsque je faisais mes études. Ce qui m'inquiète le plus, c'est que si nous ne renversons pas ces chiffres, les femmes ne participeront pas à la conception des technologies qui façonneront notre avenir et ne seront pas présentes dans la transition verte
Si la crise du COVID nous a appris quelque chose, c'est l'importance de la science et de la recherche afin de surmonter ce problème mondial. Sans la science, nous ne trouverons pas de réponse. Et, sans les femmes, l'avenir sera une fois de plus façonné par les hommes, pour les hommes.

 

Luis Garicano

C'est le moment de vérité. La Commission ne peut pas céder à la pression politique des gouvernements nationaux et doit s'en tenir à l'agenda des réformes et des investissements du plan de relance européen. Tous les plans de relance doivent contribuer à répondre aux recommandations pertinentes spécifiques à chaque pays, et les plans doivent être cohérents avec les réformes précédentes réussies convenues au niveau européen.
le plan de relance européen doit également investir dans les personnes, et pas seulement dans les choses. L'argent doit servir à stimuler la productivité des pays à long terme. Nous devons former nos jeunes. Donner aux gens des compétences. Investir dans la recherche. Mettre en place des infrastructures à l'épreuve du temps, vertes et numériques. L'argent ne peut pas être consacré à des dépenses à court terme qui ne seraient qu'un apport de courte durée. Nous ne pouvons pas nous contenter de subventionner l'achat de biens de consommation durables.

 

Soraya Rodríguez Ramos

La pandémie de COVID-19 a exacerbé les inégalités existantes et a mis les citoyens, les gouvernements et les organisations internationales face à nos plus grandes vulnérabilités.
Plus que jamais, le monde a besoin d'un multilatéralisme efficace, avec les Nations unies au centre, en tant que forum universel indispensable à la recherche d'un consensus. L'UE et les Nations unies partagent des valeurs et un projet communs. L'UE dispose du potentiel pour prendre la tête de la défense d'un ordre fondé sur des règles. Mais pour ce faire, le Conseil doit redoubler d'efforts afin de parler d'une seule voix et permettre à notre politique étrangère d'être plus efficace, cohérente et stratégique.  
Nous avons besoin d'une politique étrangère qui soit à la hauteur des défis à venir. Nous devons concrétiser et reconstruire la relation transatlantique, tout en renforçant les liens avec d'autres pays partageant les mêmes idées afin de travailler ensemble pour l'avenir auquel nous croyons.

 

Maite Pagazaurtundúa

Les citoyens européens démontrent clairement dans les Eurobaromètres successifs leur désir d'une plus grande implication de l'UE, car ils ont confiance en ses institutions. Pour cette raison, il ne peut pas arriver que des milliers de plaintes soient déclarées irrecevables.
La coopération entre institutions peut prévenir ce type de situation, éviter la frustration citoyenne, la détérioration de l'image de nos institutions et, surtout, l'impunité.

 

Moritz Koerner

Il est temps que la Commission européenne fasse enfin ses devoirs. Pendant trop longtemps, nous, en Europe, avons assisté à la destruction de l'État de droit. Il est temps d'enlever les gants et enfin de défendre l'État de droit avec détermination.

 

Billy Kelleher

La cyberattaque en cours contre le système de santé irlandais, et les attaques similaires dans d'autres États membres, nous rappelle brutalement la fragilité et de nos systèmes publics et le risque qu’ils encourent face aux actions malveillantes de criminels et de nations malhonnêtes. L'Europe doit réagir de manière décisive et collective. Malheureusement, nombreux sont ceux qui cherchent à saper la confiance des citoyens européens dans nos démocraties en attaquant et en déstabilisant les systèmes de santé publique des États membres. Il faut à tout prix résister à ces pays et organisations.

 

Petras Auštrevičius

L'instrument ‘l’Europe dans le monde’ représente un pas en avant dans le financement, la gestion et l’examen minutieux des actions extérieures de l'Union européenne, dont l'enveloppe globale s'élève à près de 80 milliards d'euros. Désormais, l’instrument ‘l’Europe dans le monde’ englobera tous les efforts de l'UE pour soutenir le développement des pays voisins et partenaires, construire la prospérité, promouvoir la démocratie, la bonne gouvernance et les droits de l'homme, préserver la paix, protéger l'environnement et lutter contre le changement climatique.

 

Charles Goerens

De payeur à grand acteur: près de 80 milliards d'euros pour garantir les actions extérieures de l'UE. Ce budget sans précédent permet à l'UE de renforcer sa position d'acteur important sur la scène internationale.

 

● Allemagne

FDP

Christian Lindner (président)

- J'attends avec impatience un concours d'idées équitable avec Annalena Baerbock [candidate des Verts à la chancellerie]. Félicitations pour votre décision. Mais vous devrez désormais montrer vos couleurs lorsqu'on vous demande si vous serez élue à la Chancellerie avec l'aide de Die Linke [gauche radicale]. Ensuite, les gens peuvent décider s'ils veulent vraiment un tel virage à gauche dans notre pays.

- Navalny est détenu depuis 148 jours aujourd'hui. Il ne doit pas être oublié. Liberté pour Navalny.

- [Covid19] La pandémie n'est pas terminée. Mais le nombre d'infections diminue considérablement et la situation dans le secteur de la santé s'assouplit. Il est temps de mettre fin à l'état d'urgence. Néanmoins, le gouvernement fédéral souhaite aujourd'hui prolonger la situation épidémique de portée nationale.

- La loi sur la chaîne d'approvisionnement que la CDU a impulsée n'est malheureusement pas un gain en termes de responsabilité sociale et écologique. Sa bureaucratie conduira les entreprises à restreindre l'approvisionnement à l'étranger. Au prix que des opportunités de développement y seront perdues.

- Le cheval de Troie d'État prépare aujourd'hui une journée noire pour les droits civiques et la sécurité informatique. La loi confond les pouvoirs des forces de l'ordre. Le SPD doit montrer ses couleurs lors du vote par appel nominal aujourd'hui.

 

● Belgique

cdH
Maxime Prévot (président)

Félicitations aux partenaires sociaux pour un accord équilibré : Valorisation bas salaires, flexibilité temps de travail pour relance, adaptabilité fins de carrières. Vous confirmez la force de notre modèle de concertation sociale belge, cher au cdH. Maintenant destination nouveau pacte social.

 

DéFI
François de Smet (président)

- La laïcité se veut condition de coexistence de toutes les convictions. Je ne comprends pas, conceptuellement, ce que peut être un "laïciste", un "laïcard" ou un "extrémiste laïc". Cela a autant de sens que "terrorisme démocratique" ou "humanisme fondamentaliste

- Le débat démocratique sur les réseaux sociaux aujourd'hui : "Fais sauter le gouvernement si t'es un homme".

- On a suffisamment pratiqué la critique et l'autocritique pour devoir le saluer: oui, après des débuts poussifs, la campagne de vaccination en Belgique est aujourd'hui un succès. Bravo à tous les niveaux de pouvoir concernés.

 

Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)

Le MR se réjouit que les partenaires sociaux soient parvenus à un accord démontrant que la concertation sociale fonctionne. Le temps est à l’analyse du contenu. Ensemble travaillons à l’objectif des 80% de taux d’emploi avec des salaires justes pour tous !

 

● Espagne

Ciudadanos
Inés Arrimadas (présidente)

- Sánchez a refusé la grâce aux putschistes [de Catalogne] alors qu'il avait besoin du vote des Espagnols pour atteindre la Moncloa. Aujourd'hui, il le prépare car il a besoin que Junqueras reste. Il n'a pas de principes, seulement un instinct de survie. Notre démocratie prévaudra malgré ce gouvernement.

- Ceux qui ont subi le coup d'État séparatiste [en Catalogne] sont défendus en notre nom, pas ceux qui l'ont fait. Le travail des juges, des agents et de tous les fonctionnaires est honoré, ils ne sont pas méprisés. Non aux grâces, oui à la justice.

 

● Italie

Italia Viva
Matteo Renzi (président)

- Le pays redémarre et l'enthousiasme est extraordinaire. Donnons tous un coup de main au gouvernement Draghi et évitons de faire des dégâts.

- Le gouvernement a définitivement approuvé l'allocation unique et universelle, première étape de la loi sur la famille proposée par Italia Viva. Merci à la ministre Elena Bonetti. C'est agréable de voir les idées devenir loi et passer des paroles aux actes : c'est de la politique, pas du populisme.

-Meilleurs vœux au président Draghi et à ses collègues du G7. L'Italie est plus forte, l'avenir est entre de bonnes mains.

- Je suis très inquiet du choix des alliés de quitter l'Afghanistan. Je le comprends, je le respecte mais je considère que c'est une erreur. Les talibans sont toujours une menace.

 

► Monde

● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)

- On en est à un moment décisif : on doit mettre la communauté mondiale sur la voie de la relance et bâtir un avenir plus résilient. Les séances de travail d’aujourd’hui ont porté sur cet objectif, lequel demeurera une priorité absolue même après la conclusion du Sommet du G7.

- J’ai échangé avec Emmanuel Macron sur nos priorités communes lors du G7: la COVID19, les vaccins, l’environnement, et la relance économique. Aussi, on rassemblera nos Conseils des ministres plus tard cette année.

- Au G7 aujourd’hui, on travaille avec nos partenaires pour mettre fin à la pandémie, livrer des vaccins partout dans le monde, rebâtir en mieux pour tous et rehausser notre action climatique. On veut promouvoir une relance mondiale résiliente et une classe moyenne plus forte.

- Le Canada reste déterminé à contrer les changements climatiques et à protéger notre environnement, et on va travailler avec vous et nos partenaires mondiaux à cette fin.

 

● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)

- Les États-Unis sont de retour. Les démocraties du monde s'unissent pour relever les défis les plus difficiles et les problèmes qui comptent le plus pour notre avenir.

- Je pense que nous sommes à un tournant de l'histoire. Un moment où il nous incombe de prouver que les démocraties ne feront pas que durer - elles excelleront alors que nous nous levons pour saisir les énormes opportunités de cette nouvelle ère.

- Je sais que les démocraties peuvent se mobiliser pour relever les défis de cette nouvelle ère

- La démocratie n'arrive pas par hasard. Nous devons la défendre, la renforcer, la renouveler.

- En ce moment d'incertitude mondiale, alors que le monde est toujours aux prises avec une pandémie unique en un siècle, ce voyage vise à concrétiser l'engagement renouvelé de l'Amérique envers nos alliés et partenaires, et à démontrer la capacité des démocraties à relever les défis et à dissuader les menaces de cette nouvelle ère.

- Grâce au plan de sauvetage américain et à notre stratégie de vaccination nationale, notre économie croît maintenant plus rapidement qu'à aucun autre moment depuis près de 40 ans. Nous avons créé plus d'emplois au cours des quatre premiers mois de notre administration que sous n'importe quel autre président. Les salaires augmentent pour les travailleurs américains. Et, comme la reprise économique américaine contribue à propulser l'économie mondiale, nous serons plus forts et plus capables lorsque nous serons entourés de nations qui partagent nos valeurs et notre vision de l'avenir - par d'autres démocraties.

- Lorsque nous avons pris le pouvoir, l'économie était en crise. Nous nous sommes mis au travail pour apporter une aide économique indispensable – et, résultat, ce printemps, plus de 40 % de familles en moins ont du mal à payer les dépenses de base comme la nourriture, le loyer et les services publics. C'est le plan de sauvetage américain en marche.

- Les grandes démocraties du monde offriront une alternative de haut niveau à la Chine pour moderniser les infrastructures physiques, numériques et de santé qui sont plus résilientes et soutiennent le développement mondial.

- Alors que les nouvelles technologies remodèlent notre monde de manière fondamentale, exposant des vulnérabilités telles que les attaques de ransomware [blocage par des pirates informatiques de réseaux avec demande de rançon] et créant des menaces telles que la surveillance invasive basée sur l'IA par les autocrates, les démocraties du monde doivent ensemble s'assurer que nos valeurs régissent l'utilisation et le développement de ces innovations.

- Nous veillerons à ce que les démocraties de marché, et non la Chine ou qui que ce soit d'autre, écrivent les règles du 21e siècle concernant le commerce et la technologie. Et nous continuerons à poursuivre l'objectif d'une Europe unie, libre et en paix.

- Il s'agit d'une question déterminante de notre époque : les démocraties peuvent-elles s'unir pour produire de vrais résultats pour notre peuple dans un monde en évolution rapide ? Les alliances et les institutions démocratiques qui ont façonné une grande partie du siècle dernier prouveront-elles leur capacité contre les menaces et les adversaires des temps modernes ? Je crois que la réponse est oui. Et cette semaine en Europe, nous avons la chance de le prouver.

- Les nouvelles d'aujourd'hui montrent que les gens se sentent mieux en matière économique. Et pour cause : la croissance est proche d'un plus haut depuis 40 ans, le chômage est à son plus bas niveau depuis la pandémie, et les salaires sont en hausse. Notre plan économique fonctionne et nous ne faisons que commencer.

- Comme le dit la Première Dame : Toute nation qui  éduque mieux que nous surpassera. C'est pourquoi nous travaillons à l'adoption du Plan américain des familles, qui fait des investissements historiques dans l'éducation. La ministre Cardona s'est assise avec les enseignants pour discuter de la façon dont cela les aiderait.

- Nous ne serons pas à l'abri du covid19 à la maison tant que nous ne l'aurons pas vaincu dans tous les coins du globe. C'est pourquoi nous donnons un demi-milliard de doses de vaccins aux pays qui en ont le plus besoin.

- Il y a cinq ans, nous avons subi l'attaque la plus meurtrière affectant la communauté LGBTQ+ de notre histoire. En quelques minutes, le Pulse Night-club est passé d'un lieu d'accueil et de joie à un lieu de douleur indicible. Alors que nous nous souvenons de ceux que nous avons perdus, nous devons nous réengager à les honorer en agissant.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)

- Le président et moi sommes déterminés à construire un avenir digne des aspirations de chaque enfant. Nous plaçons donc les enfants d'Amérique au centre de notre agenda. Aujourd'hui, nous avons publié des directives pour garantir que l'aide du plan de sauvetage américain parvienne aux familles avec enfants et aux prestataires de services de garde.

- Le plan américain pour les familles aide les familles actives avec enfants à :
- permettre à tous les enfants un accès à la maternelle
- prolonger le crédit d'impôt pour les familles avec enfants
- rendre les services de garde plus accessibles et abordables.

- L'Histoire a montré que lorsque plus d'Américains peuvent voter, notre démocratie est plus forte. C'est pourquoi notre Administration prend des mesures sans précédent pour défendre le droit fondamental de voter.

- Tout au long de l'histoire de notre nation, les femmes se sont mobilisées pour servir. Aujourd'hui, nous rendons hommage à toutes ces femmes vétérans qui se sont sacrifiées pour notre démocratie.

- Depuis que notre administration a pris ses fonctions, nous avons créé un historique de 2 millions d'emplois. Plus que n'importe quelle administration dans l'histoire moderne pendant les quatre premiers mois. C'est le progrès.

- Investir dans la R&D et la fabrication créera des emplois chez nous et libérera l'ingéniosité américaine, aidant l'Amérique à gagner le 21e siècle.

 

Janet Yellen (secrétaire au Trésor)

Le système fiscal international actuel a érodé la souveraineté nationale d'une manière qui a eu des effets mesurables sur les classes moyennes et ouvrières du monde entier .

 

● Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)

Aujourd'hui, chaque républicain du Sénat a voté contre l'égalité de rémunération pour les femmes et pour un statu quo qui prive leurs filles, sœurs, épouses et amis de 400000$ sur toute une vie. Un travail égal mérite un salaire égal. Point. Les démocrates n'arrêteront pas de se battre.

 

Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat)

- Grâce au Plan de sauvetage américain, 36 millions de familles sont sur le point de commencer à recevoir des chèques mensuels. Cela réduira de moitié la pauvreté des enfants !

- Il ne devrait pas encore y avoir d’écart salarial entre les sexes en 2021. La loi sur l'équité des salaires aidera à combler l'écart et à créer l'équité. Le passer devrait être une évidence.

 

Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)

- La démocratie exige que chacun d'entre nous comprenne que celle-ci n'est pas automatique.

- [Les Américains doivent] s’inquiéter lorsque l'un de nos principaux partis politiques [Parti républicain] en vient à adopter une façon de penser notre démocratie qui est méconnaissable avec ce qu’il disait il y a cinq ans ou dix ans et qui aurait été alors considéré comme inacceptable.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)

- Votre droit de choisir vos représentants est attaqué. Les législatures contrôlées par le GOP [Parti républicain] dans 14 États ont adopté 24 nouvelles lois cette année qui leur permettront de « politiser, criminaliser et s'ingérer dans l'administration des élections », selon un nouveau rapport.

- La préservation de la démocratie américaine ne devrait pas être une question partisane. Mais le fait est que les législatures dirigées par les républicains ont promulgué au moins 22 lois sur les nouvelles cette année restreignant l'accès au vote. Au moins 61 autres projets de loi passent actuellement par 18 législatures.

 

● Royaume Uni

Liberal democrats

- Les politiciens et conseillers conservateurs échangeant réclamation et demande reconventionnelle ne nous rapprochent pas davantage de la vérité. Les gens méritent une enquête publique appropriée sur la gestion de Covid par le gouvernement sans plus tarder.

- Le Brexit a créé une montagne de paperasserie pour les entreprises britanniques faisant du commerce avec l'Europe. Ce ne sont pas des problèmes de démarrage - le terrible accord commercial du gouvernement avec l'UE nuit aux exportations britanniques vers un marché de 400 millions de personnes à notre porte.

 

Ed Davey (leader)

Ce qui frustre les soignants quand je leur parle – ce qui les met en colère – c'est qu'ils se sentent trop souvent oubliés et ignorés par les personnes au pouvoir.

 

Sarah Olney (députée)

De toute urgence, le consentement doit être placé au cœur même de la relation, de la santé et de l'éducation sexuelle. Au-delà de cela, nous avons besoin de réformes de grande envergure dans toute la société pour véritablement protéger les femmes et les filles, notamment en faisant de la misogynie un crime de haine.

 

Daisy Cooper (députée)

J'ai demandé au gouvernement de mettre le consentement au cœur de l'éducation sexuelle. Dans sa réponse, la ministre de l'enfance a insisté sur le fait que le consentement est enseigné - mais d'après les conclusions de l'examen des abus sexuels d'Ofsted, il est clair qu'il n'est pas suffisamment enseigné.

 

Munira Wilson (députée)

Le système d'immigration du Royaume-Uni est en panne et fait du mal à tout le monde. Les employeurs ne peuvent pas recruter les travailleurs dont ils ont besoin, laissant le NHS à court d'infirmières et les services sociaux en crise.

 

Suisse

Parti libéral-radical

- Le PLR salue les mesures d’assouplissement mises en consultation par le Conseil fédéral. La situation s’améliore, la vaccination de la population progresse, il est dès lors juste que de nouvelles mesures en vue d’un retour à la normale soient prévues. Si la tendance positive se poursuit, des assouplissements encore plus ambitieux devront être rapidement réalisés afin que l'été puisse, si possible, se dérouler sans restrictions (également pour les manifestations privées).

Nous saluons le fait que le Conseil fédéral ait l'intention d'élaborer un plan de réforme coordonné pour assurer la compétitivité de la Suisse dans le cadre des travaux de l'OCDE/G20 sur la fiscalité internationale des entreprises.

 

Petra Gössi (présidente)

De nombreuses entreprises soutiennent également la loi sur le CO2 - pour le bien de la nature, des montagnes et de nos descendants. Maintenant, vous devez voter oui jusqu'à dimanche !

 

Philippe Nantermod (député)

- Le G7 veut une fiscalité minimale sur les entreprises. Ce projet est inacceptable, mais nous ne pourrons pas forcément y échapper. J'ai déposé un postulat pour que le Conseil fédéral prépare une stratégie qui anticipe les effets négatifs du projet.

- Le G7 veut une fiscalité minimale sur les entreprises. Ce projet est inacceptable, mais nous ne pourrons pas forcément y échapper. J'ai déposé un postulat pour que le Conseil fédéral prépare une stratégie qui anticipe les effets négatifs du projet.

 

Vert’libéraux
Jürg Grossen (président)

[Votation sur le CO2] Aujourd'hui, la Suisse peut faire un pas important vers une protection climatique efficace et suivre les paroles de Paris en actions concrètes.