Voici une sélection, ce 9 juin 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Tenir ensemble. Faire Nation. C’est ce que nous avons fait.
- Nous y sommes ! S’asseoir à la table d’un restaurant. S’évader le temps d’un spectacle. Vibrer à l’unisson dans des gradins. Retourner à la salle ... Cette vie nous avait tant manqué ! Pour que cette reprise soit durable, continuons à respecter protocoles et gestes barrières. (…) C’est la vie qui va reprendre sur tous nos territoires ! C’est une part de notre culture, de notre art de vivre, que nous allons retrouver.
- Avec la réouverture des restaurants, c'est notre gastronomie mais aussi l'agriculture française qu'il faut célébrer. Je veux saluer une nouvelle fois nos agriculteurs. Ils nous ont permis de bien nous nourrir pendant le confinement, ils ont permis au pays de tenir. Merci !
- Nous ne sommes pas le pays où nous passons le plus de temps à table par hasard... Elle fait notre fierté, elle est unique, elle est ancrée dans nos territoires, vive la gastronomie française ! Aux futurs grands Chefs que j’ai vus aujourd’hui : je compte sur vous !
- L’emploi, l’emploi, l’emploi ! 110 000 offres d’emploi sont à pourvoir dans le secteur de la restauration. Partout en France. Ce sont des métiers d’excellence. C’est une grande famille qui donne à chacun sa chance d’évoluer et de gravir les échelons. C’est une fierté française !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
[Macron agressé] La démocratie, c'est le débat, le dialogue, la confrontation d'idées, mais cela ne sera jamais la violence, l'agression verbale et encore moins physique. J'en appelle à un sursaut républicain.
Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- L’horizon que nous devons nous fixer c’est d’instituer Internet comme un bien commun du XXIe Siècle, ce qui implique d’en défendre collectivement les principes fondateurs : un internet ouvert, neutre, transparent et sûr.
- Stabilité, développement, perspective européenne : trois priorités pour les Balkans occidentaux que je porte ce matin auprès de nos homologues de la région. Préparation du prochain sommet du processus de Berlin pour les Balkans occidentaux.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Insupportable et intolérable acte d’agression physique à l’encontre du président de la République. Il faut refuser en bloc cette violence, choisir le respect et la dignité, comme l’a fait le président en restant échanger avec les Français.
- Quel mix électrique en 2050 pour atteindre la neutralité carbone ? A la demande du ministère, RTE [Gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France] contribue à ce débat crucial. Après consultations, 6 scénarios sont sur la table. Prochaine étape : l’évaluation technique, économique, environnementale et sociétale !
- Nous investissons 30 milliards d’€ avec France relance pour décarboner notre économie. Nous donnons également les moyens aux Français de consommer autrement, avec l'indice de réparabilité ou encore l'affichage environnemental, prévu dans la loi Climat et résilience.
- Si Marine Le Pen parle d’éoliennes en noyant les Français dans de la désinformation, ce n’est pas pour proposer des solutions ou protéger les territoires ruraux, mais parce qu’elle y a vu une nouvelle occasion de cliver le pays.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- L’attaque contre le chef de l’Etat est une attaque contre la République et contre la Démocratie. Elle est une offense à chaque Français. Il est bon de voir la réaction unanime des formations politiques aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour condamner cette violence.
- [Déconfinement du sport] Demain est un jour de joie, nous rouvrons les salles fermées. En intérieur, on commence [avec une jauge de] 50%. Le 29 juin prochain, on pourra être à 100% avec du contact.
- Le grand oral du baccalauréat envoie un signal à tout le système scolaire quant à l’importance de savoir s’exprimer, écouter, argumenter. Un atout pour la vie.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- L’agression du président de la République est un affront à la Nation française.
- Ressaisissons-nous. Ne cédons pas à la facilité des attaques personnelles, du complotisme et du cynisme qui ronge la vie politique.
- L’immunité collective est la meilleure garantie du redressement économique. J'appelle chacun à faire preuve d'un sens des responsabilités, à respecter les gestes barrières et à se faire vacciner le plus rapidement possible.
- Nous allons sortir progressivement du quoiqu’il en coûte. Nous compenserons à hauteur de 40% de la perte en juin, juillet ce sera 30% et 20% en août.
Florence Parly (ministre des Armées)
Les enjeux autour du cyber et du numérique pour nos forces sont nombreux. Nous en avons fait une priorité pour nos Armées. La révolution numérique est l’occasion de repenser profondément notre société et notre rapport au monde. Les femmes ne doivent pas être absentes de ce débat. Nous devons saisir l’opportunité du numérique pour faire progresser nos société vers plus d’égalité et d’inclusion. Le cyber ne connaît pas de frontière. Notre horizon, c’est l’Europe. Nous devons nous entraîner ensemble pour être en mesure de réagir ensemble. Le cyber sera une des priorités de la présidence française de l’Union européenne.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [Macron agressé] C'est clairement choquant et inacceptable, aucun désaccord politique ne peut justifier qu'on s'en prenne physiquement à quelqu'un (…) Je note que dans le débat politique les propos sont de plus en plus violents.
- Le front républicain a été abimé par des positions très ambigües.
- Jamais un président de la République n'a à ce point placé la jeunesse au cœur de son projet
- [Réforme de l'assurance-chômage] Aucun demandeur d'emploi actuellement indemnisé ou qui le sera d'ici le 1er juillet ne verra son allocation baisser. (…)Le montant global des allocations perçues par un demandeur d'emploi ne change pas.
- [Réforme de l'assurance chômage] Je trouve très surprenant que tout le monde soutienne un système injuste et qui maintient des milliers de travailleurs dans la précarité.
- En sortie de crise, les questions qui se posaient sur le système des retraites restent toujours d'actualité. Nous devons rendre notre système des retraites plus juste, plus lisible et plus équilibré. (…) Une réforme est nécessaire, elle doit répondre à des enjeux de lisibilité et de justice.
- [Réforme des retraites] Tout est sur la table. Mais il est aujourd'hui prématuré de dire ce qui va être fait, les décisions ne sont pas prises. Il y aura des débats, le président tranchera.
- [Télétravail] C’est important qu’on redonne toute sa place au dialogue dans les entreprises. J’invite toutes les entreprises à négocier des accords sur le télétravail.
Sébastien Lecornu (ministre des Outre-mer)
- [Macron agressé] Il y a une violence qui monte dans la société. Je me réjouis que les condamnations soient unanimes. C'est ce que j'appelle lutter contre la banalisation de ce mal.
- [Nouvelle Calédonie] Il faut tracer le chemin entre maintenant et le référendum sur l'indépendance du 12 décembre prochain, continuer sur le document du oui et du non. Pour la première fois, nous avons travaillé sur les réponses.
- [Tourisme] Lorsqu’on lève les motifs impérieux sans engagement d’isolement pour les personnes vaccinées, l’accès est plus facile. On va vers une reprise progressive avec des compagnies aériennes qui jouent le jeu et des réservations qui se font depuis l’étranger.
Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Nous avons fait voter le plus beau budget de la Justice depuis 25 ans !
- Désormais les parquets ont davantage de moyens pour répondre plus rapidement et en proximité à la petite délinquance !
- Désormais, au moment de consentir à la PMA, les deux femmes feront devant notaire, une reconnaissance conjointe, qui consacrera leur projet parental commun.
Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
Le livre n’est pas un bien comme un autre. Heureuse de l’adoption au Sénat de la proposition de loi visant à améliorer l’économie du livre et à renforcer l’équité entre éditeurs et auteurs.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- À chaque vaccination c’est la vie qui reprend. Faisons nous tous vacciner maintenant.
- Donner son sang répondra aux mêmes impératifs de sécurité sanitaire, et ce quelle que soit sa sexualité. Le parlement vient d'en voter le principe. J'alignerai ainsi les critères de sélection des donneurs dans les prochains mois. L'aboutissement d'un engagement pris en 2013.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- [Macron agressé] La violence n'a nulle part sa place dans notre République. S'en prendre au Président de la République en plein échange avec les Français, c'est vouloir priver notre pays des valeurs les plus élémentaires : le respect et la dignité. Ce geste doit être fermement condamné.
- Fière de défendre depuis près de deux ans la loi Bioéthique, qui doit permettre à nos chercheurs de faire progresser la connaissance scientifique dans le respect de nos principes éthiques. Nous avons réaffirmé des interdits : la création d’embryons à des fins de recherche, le clonage, la modification génétique d’embryons destinés à être réimplantés. La durée d’observation des embryons faisant l’objet de recherches a aussi été fixée à 14 jours.0
- Les universités et les organismes de recherche sont un moteur pour notre pays. 1€ investi dans la recherche = 4€ injectés dans l'économie! Avec la Loi recherche, c'est près de 25Md€ qui seront dédiés à la recherche dans les 10 ans à venir.
- La question du don des corps doit être résolue dans un cadre éthique exigeant : consentement éclairé du donneur et information des familles, mise en place d’un comité pluridisciplinaire et indispensable gratuité.
- En cette Journée mondiale de l’Océan, nous lançons le Programme de recherche Océan Climat consacré à l'analyse de la vie marine. Il permettra de mieux saisir, mieux protéger et mieux préserver les ressources, si précieuses, de la planète bleue.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Les créations de valeur environnementale n'ont pas permis de faire de la création de valeur dans le compte de résultat des agriculteurs.
Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Pour Emmanuel Macron, simplifier la vie quotidienne des Français, c'est une grande réforme, pas du détail. Avec une vraie volonté politique, qu'il m'a chargé de porter. Et ça se voit : 4 points en plus de satisfaction des Français dans les services publics de 2017 à 2021.
- La simplification administrative est un sujet politique. Et c'est parce que nous avons voulu en faire une vraie priorité politique dès 2017 (droit à l'erreur, à l'expérimentation, prélèvement à la source, pré-remplissage), que nous pourrons aller plus loin !
- Trop d’idées reçues empêchent notre jeunesse de rejoindre la fonction publique! C’est pour cela que j’ai lancé la campagne «Rejoins le service public».
Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
[Macron agressé] La violence verbale, les appels à la haine, l’hystérisation du débat mènent inéluctablement à la violence physique sur les élus de la République, aujourd’hui le Président Emmanuel Macron. Chacun porte une part de la démocratie. Et de responsabilités. Pour que cesse cette spirale.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- [Macron agressé] L'acte dont a été victime le Président de la République à Tain est odieux, honteux et indigne. Comme l'a affirmé Jean Castex, « la démocratie ne peut en aucun cas être la violence, l'agression verbale et encore moins physique. » Ne banalisons jamais la violence. Jamais.
- Un engagement d'Emmanuel Macron, une promesse tenue par la majorité. Je me réjouis que les députés aient rétabli ce soir en troisième lecture l'article 1 de la loi Bioéthique autorisant la PMA à toutes les femmes. Un acte d'égalité. Un progrès pour notre société.
- Les discriminations sont un fléau que nous devons combattre collectivement.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
L’international est au cœur de la relance.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
[Macron agressé] Ce geste à l'encontre du Président de la République est une honte absolue, indigne de notre démocratie. Soutien à Emmanuel Macron qui a poursuivi son déplacement et continuera d'aller à la rencontre des Français comme il le fait depuis le début du quinquennat.
Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- [Macron agressé] Aucune violence n'est acceptable. Aucune. Agresser le Président de la République est encore plus inacceptable car à travers lui c'est la République qui est attaquée. La meilleure réponse est la sienne : continuer et ne pas renoncer face à cette violence. Ressaisissons-nous!
- La France est le pays le plus attractif d'Europe pour la 2e année consécutive, malgré la crise et grâce à l'engagement sans précédent de l'Etat pour aider l'économie face aux conséquences du Covid. Les efforts paient! C'est plus d'activité et plus d'emplois.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- [Macron agressé] Gifler le Président de la République, c’est insulter la Démocratie, violenter la République, agresser tous les Français. Il ne faut jamais céder à l’intimidation et minorer la violence.
- Cela fait un an que l'on me demande si la vague de faillites est pour demain. Avec les mesures d’urgence, nous avons fortement compensé les pertes de chiffre d'affaires des entreprises liées à la crise, chiffre d'affaires qu'elles retrouvent en redémarrant.
- Avec France relance et le dispositif Territoires industrie, nous soutenons le cercle vertueux des (re)localisations : 170 projets sont déjà soutenus et vont permettre la création de 4.869 emplois industriels, eux-mêmes générateurs de 4 à 5 emplois induits sur les territoires.
Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
[Macron agressé] Je condamne sans réserve l'aggression survenue à l'encontre du Président de la République dans la Drôme. La violence n'a pas sa place en démocratie et dans notre république. Nous sommes tous concernés.
Roxana Maracineanu (ministre chargée des Sports)
Après une longue attente, demain, nous pourrons enfin retrouver notre salle de sport, piscine, dojo, gymnase… Allez-y, profitez-en, dépensez-vous. Le sport, c’est la vie, c’est l’équilibre Bonne reprise.
Geneviève Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
[Macron agressé] ’agression qu’a subie le président de la République Emmanuel Macron est scandaleuse et intolérable. Je la condamne fortement comme je condamne cette violence verbale quotidienne que certains alimentent sciemment en espérant cueillir à terme les fruits d'une désunion du pays.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
[Macron agressé] Quand le président de la République est agressé, c'est chaque Français qui reçoit un coup.
Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
[Macron agressé] L'agression du Président de la République Emmanuel Macron est une attaque contre la République et contre la démocratie. Je la condamne avec la plus grande fermeté. Et avec détermination. Oui il faut un sursaut républicain, oui nous sommes tous concernés !
Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
Dans nos quartiers, il règne un dynamisme, des initiatives innovantes et une volonté d’acier de s’en sortir : c'est pourquoi nous mettons tout en œuvre pour créer un véritable accélérateur de sortie de crise.
Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
[Macron agressé] C'est déplorable. Dans un débat, on a le droit à tout, sauf à la violence. J'espère que ce sera condamné par toute la classe politique.
Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées
[Macron agressé] Acte inadmissible et lâche aujourd'hui à l'encontre du Président C'est une atteinte à nos institutions, à la République et à la France. Rien ne peut justifier la violence ! Cela doit permettre une prise de conscience collective pour remettre la dignité au coeur de la vie publique.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Covid19] Pour ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, voici mon message : s'il n’y avait pas le vaccin, il n’y aurait pas ces mesures d’assouplissement ! Ce n’est pas parce que cela a été rapide que ça n’a pas été rigoureux.
- [Covid19] Il s’agit d’un pass sanitaire, et non pas vaccinal. Si vous n’avez pas fait le vaccin, vous pouvez faire un test pour voyager dans certains pays. C’est une contrainte en moins, pas en plus !
- Pendant la crise, le modèle
social européen a été bien plus protecteur que celui des Etats-Unis, avec les
amortisseurs automatiques, le haut niveau de dépenses sociales, mais aussi les
différents mécanismes mis en place, comme le chômage partiel ou les aides
publiques aux ménages et aux entreprises. Les Européens s’en sont rendu compte
et doivent en être fiers.
Le sommet de Porto a eu lieu à ce moment charnière où l’on commence à se
projeter dans l’après-crise, à étudier comment renforcer le modèle européen
pour répondre aux angoisses des citoyens, notamment des jeunes. Ce n’est pas
technocratique ou lointain. La déclaration renforce le socle des droits sociaux
adoptés à Göteborg, en 2017, et déclinés partout en Europe, comme le congé
parental et, bientôt, des salaires minimums européens. Elle a été soutenue par
l’implication importante des partenaires sociaux. L’objet est de démontrer que
l’Europe n’est pas une jungle concurrentielle qui tire vers le bas au détriment
des citoyens : au contraire, elle peut et elle doit protéger.
- Il faut être lucide. Les compétences de l’UE en matière
sociale restent limitées et, même si l’on a progressé depuis 2017, il faut
encore convaincre un certain nombre d’Etats de monter à bord. On observe deux
types de réticences. Celles des pays nordiques, d’abord, qui se manifestent
notamment autour de la directive sur les salaires minimums. Ils redoutent que
la qualité de leur modèle social soit érodée par l’Europe, ou que celle-ci
interfère avec leurs négociations collectives nationales – une crainte
infondée.
Les pays de l’Est, eux, craignent plutôt que l’Europe casse leurs avantages
compétitifs. Evidemment, la Bulgarie, la Roumanie ou la Hongrie ne pourront pas
atteindre du jour au lendemain les standards de l’Ouest en matière de salaires.
Ces pays doivent néanmoins comprendre que ce mouvement n’est pas contre eux,
mais contre le dumping social. Monter en puissance socialement est dans leur
intérêt.
- Faire l’Europe sociale uniquement entre la France,
l’Allemagne ou le Danemark, sans la Bulgarie, la Roumanie ou la Pologne
n’aurait aucun sens. Puisque son but est d’éviter les comportements de
délinquance sociale et économique, et de tirer vers le haut, elle doit se faire
avec tous.
En revanche, je crois beaucoup aux coalitions de pays dans la négociation.
Construire des alliances ou un rapport de force permet de faire bouger les
lignes. L’Allemagne, par exemple, n’était pas favorable à une réforme protectrice
du travail détaché, comme certains pays de l’Est, mais une coalition s’est peu
à peu constituée et le chantier a avancé.
- Il faut déplacer le curseur vers une Europe moins concurrentielle, moins libérale. Aujourd’hui, celle-ci doit d’abord protéger contre la concurrence déloyale en interne, plus encore que contre les délocalisations vers la Chine. Si les travailleurs français ou allemands ont le sentiment que la libre circulation en Europe nourrit le dumping social et la course vers le moins-disant, le marché unique sera à terme condamné. Il doit s’accompagner d’un pilier social et de règles, comme celles autour des travailleurs détachés, afin de conserver les aspects positifs d’une concurrence juste et encadrée.
- L’Europe sociale ne se pense pas isolément. Elle ne peut
pas être crédible, par exemple, sans une politique commerciale qui renforce les
outils de contrôle des investissements dans les secteurs stratégiques, comme on
a commencé à le faire.
Le volet fiscal est plus délicat, car les décisions sont prises à l’unanimité.
Une large majorité des pays européens sont favorables à une taxation du
numérique et seraient sans doute prêts à rapprocher leurs taux ou leur assiette
d’impôt sur les sociétés, mais l’unanimité nous bloque. C’est le prochain
combat européen à mener, pour lequel nous passons par l’international, dans le
cadre des négociations avec l’OCDE.
Avec l’arrivée de Joe Biden, les Américains nous ont rejoints dans l’idée d’une
justice fiscale internationale, avec un taux minimum d’imposition sur les sociétés
et la taxation du numérique. Samedi 5 juin, les ministres des finances du G7 se
sont entendus pour fixer un taux minimum mondial sur les sociétés d’au moins
15%.
(…) Définir des accords internationaux
sur des sujets aussi forts que la fiscalité envoie un signal très clair :
nous arrêtons la compétition fiscale destructrice. Passer par la négociation
internationale a fait bouger le débat européen. Les Irlandais savent que leur
modèle va évoluer. D’une certaine façon, ils ont eu besoin d’un avantage
concurrentiel fiscal dans le passé, pendant leur rattrapage économique, pour
développer les secteurs d’avenir comme le numérique. Mais depuis, l’opinion
publique irlandaise a bougé. La justice fiscale est devenue un sujet d’opinion.
- Il est vrai que le plan européen affiche des objectifs
environnementaux chiffrés – 37 % des sommes devront y être allouées et
aucune dépense ne peut avoir un effet néfaste sur le climat –, mais que les
objectifs sociaux ne sont pas aussi formalisés. La Commission sera néanmoins
attentive à la mise en place de plans de relance nationaux. Le plan italien,
par exemple, est très tourné vers la formation, les universités, la
numérisation des campus, le développement de l’apprentissage. Le plan français
que nous avons transmis le 28 avril répond à une ambition de cohésion
sociale, en consacrant, par exemple, 1 milliard d’euros à la sauvegarde de
l’emploi, 1,4 milliard à la formation professionnelle et 5 milliards
à l’accompagnement des jeunes.
S’ajoute à cela le mécanisme SURE, ces emprunts européens de 100 milliards
d’euros finançant le chômage partiel. C’est un succès qui préfigure la dette
commune pour le plan de relance. Dix-neuf pays y ont eu recours, comme l’Italie
ou la Belgique, et ont réalisé des économies, car ces sommes ont été empruntées
à des taux très bas – preuve, au passage, de la confiance dans le projet
européen.
- [Règles budgétaires du pacte de stabilité] Le débat sur
les règles ne doit pas rouvrir les vieilles plaies de l’après-crise grecque, ce
que l’on a justement évité jusqu’ici avec un plan de relance solidaire.
Surtout, il ne peut pas être traité isolément du débat sur la capacité commune
d’investissement, du plan de relance européen et des règles sociales. On peut
avoir des règles budgétaires plus fermes si l’investissement est mutualisé au
niveau européen. Ces questions ne peuvent pas être posées de façon déconnectée.
La dette publique de la zone euros aura augmenté de 15 à 20 points et dépassera
les 100 % du PIB en moyenne après la pandémie. Il faudra réduire un
certain nombre de dépenses de crise, prendre des mesures pour remettre nos
dettes sur une trajectoire soutenable, mais à un rythme raisonnable, sans sacrifier
l’investissement de long terme ni briser la relance. A cet égard, le vrai
risque de décrochage par rapport aux Américains et à la Chine n’est pas celui
des sommes engagées dans la relance, mais de celles qui seront consacrées à
l’investissement et à l’innovation dans la décennie qui vient.
- [Présidence française du conseil de l’Union européenne
début 2022] Les sujets sur lesquels nous espérons avancer, sur lesquels nous
travaillons déjà avec la présidence portugaise, seront la directive en
négociation sur les salaires minimums, l’égalité salariale femmes-hommes ou
encore la question des travailleurs des plates-formes. La situation
particulière de ces journaliers du XXIe siècle, oubliés du
modèle social à certains égards, a été particulièrement mise en lumière pendant
la pandémie.
Nous poursuivrons également la lutte contre la fraude dans le cadre du travail
détaché et sur le sujet du capitalisme responsable : des textes européens
sont sur la table pour renforcer la responsabilité sociétale des entreprises et
arrivent sur le devoir de vigilance, à savoir, vérifier que les chaînes de
sous-traitance respectent des engagements sociaux.
En s’appuyant sur le compte individuel de formation qu’elle a mis en place, la
France peut également contribuer au développement d’une politique européenne de
formation, avec, notamment, la question de la portabilité des droits entre pays
– un chantier compliqué techniquement et juridiquement, mais très important.
- Il n’y aura pas de hausse d’impôts, le ministre des
finances, Bruno Le Maire, a été clair sur ce point. Ce serait une mauvaise
politique de sortie de crise pour les pays européens, et à peu près tous sont
sur la même ligne.
Je suis surtout préoccupé par les jeunes, qui ne trouveraient pas de formation
ou d’emploi dans ce contexte difficile, qui auraient le sentiment que l’on ne
fait rien pour eux. L’Europe a été à la hauteur de la crise, elle doit être à
la hauteur de la reprise, en montrant aux jeunes qu’elle agit pour eux en
termes de formation, de mobilité, de protection, avec des programmes tels que
la garantie jeunes, Erasmus, ou Erasmus +, qui permet également aux apprentis
de se former en Europe. Je ne veux pas d’une génération traversant ce qu’a vécu
la génération de Grecs, d’Espagnols et de Portugais en 2010, qui ont vu
dans l’Europe la cause du chômage et de leur désespoir.
Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
[Macron agressé] Indigne. La contradiction enrichit le débat républicain, la violence le souille.
Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
[Macron agressé] Lorsque l’on exprime un désaccord, en démocratie, c’est avec des mots ou un bulletin de vote. La République ne cédera rien à la violence.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
[Macron agressé] Attaquer le Président de la République ou un élu de la République : c'est attaquer son peuple et son pays. La démocratie, c'est dans les urnes. Emmanuel Macron. Aucune indulgence. Aucune justification. Aucune tolérance. Sursaut républicain, vite.
- Alors que nous nous apprêtons à fêter les 120 ans de la loi de 1901, nous avons travaillé pour que les associations souffrent le moins possible de la crise afin de leur assurer une reprise rapide et sereine de leurs activités.
- En cette Journée mondiale de l’Océan, veillons à protéger nos océans et leur biodiversité, véritables poumons de notre planète. D'ici 2022, 30% de l'espace maritime et terrestre français sera placé en aires protégées.
Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
[Covid19] Culture, tourisme, divertissement…. Retrouvons-nous pour un été festif dans les meilleures conditions sanitaires possibles. À partir de 1000 personnes et jusqu’à 5000, le Pass sanitaire le permettra!
Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
C'est un projet unique en Europe : nous donnons aux entreprises les moyens de mesurer leur impact en 47 indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance. De la TPE à la plus grande de nos entreprises: toutes ont leur place sur impact.gouv.fr.
Laurent Pietraszewski (secrétaire d’Etat chargé des Retraites et de la Santé au travail)
[Macron agressé] Choqué par le geste inacceptable qui a visé le Président Emmanuel Macron. La France est une République, une démocratie, jamais la violence ne doit constituer et ne constituera un canal d’expression de ses opinions. Entier soutien.
- A compter d'aujourd'hui, les règles du télétravail sont assouplies ! Pour que le retour progressif des télétravailleurs sur site se déroule dans de bonnes conditions, respectons les gestes barrières.
Joël Giraud (secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité)
[Macron agressé] Inadmissible violence à l’encontre du chef de l’État. Condamnation ferme. La démocratie, c’est la force sans la violence. S’attaquer au Président, c’est s’attaquer à la démocratie !
Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
[Macron agressé] Contester par la violence ceux qui incarnent la démocratie n'a jamais fait avancer une société. Respectons notre République. Respectons le débat. La violence n'aura jamais sa place.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- [Macron agressé] Dans l’hémicycle de l’Assemblée ce jour, l’agression du Président de la République Emmanuel Macron a été condamnée sur tous les bancs. Face à la violence, la République fera toujours bloc. Au nom de la représentation nationale, je lui adresse notre soutien républicain.
- [Macron agressé] L'ensauvagement du langage annonce, prépare et fabrique l'ensauvagement des actes comme le dit Mona Ozouf. Chacun devrait garder ça à l'esprit. Et ce qui s'est passé aujourd'hui en France nous le rappelle.
- La préservation des emplois et des entreprises a constitué une priorité ces derniers mois, permettant aux Français de garder leur pouvoir d'achat et leur activité.
- La France championne d'Europe de l'attractivité pour les investissements étrangers en 2020, la France à la 1ère place de la réindustrialisation.... La politique économique, le "quoi qu'il en coûte" et France relance préparent concrètement la reconstruction du pays.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
[Macron agressé]
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- [Macron agressé] Geste intolérable. A travers le Président de la République c'est la démocratie qu'on attaque. Défendons là, ensemble.
- [Macron agressé] Quand la violence virtuelle entraîne le passage à l’acte, cela est très dangereux. En marche a fait des propositions pour mieux réguler les réseaux. Nous allons proposer aux formations politiques de construire ensemble une charte pour mieux lutter contre la haine en ligne. Les élus que nous sommes doivent aussi avoir une responsabilité dans cette violence. Quand je vois des personnalités de LFI mimer le lynchage de la figure du Président, c’est une violence symbolique grave. (…)Quand il y a agression contre des élus, c’est toujours la république et la démocratie qu’on attaque. Nous avons avancé sur ces sujets pour garantir la protection des élus. Nous avons voté pour que les agresseurs des élus de la république ne bénéficient pas de réduction de peine.
- Nous avons vécu ce débat politique droite / gauche en vain depuis des années. Si nous voulons vraiment répondre aux attentes des citoyens nous devons à la fois revenir sur des années de désinvestissements des territoires mais aussi apporter une réponse régalienne ferme.
- Il est des lois qui définissent de nouveaux progrès. La PMA pour toutes qui vient d'être adoptée en nouvelle lecture est de ces avancées qui changent la vie de milliers de femmes.
- Cette crise on ne l’a pas voulu mais on peut choisir quelles en sont les avancées et le télétravail doit en faire partie. La France a posé un cadre dès 2017 nous devons maintenant l’étendre et veiller à ce qu’il ne soit pas réservé qu’aux travailleurs les plus qualifiés.
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Macron agressé] Le geste violent contre Emmanuel Macron est inadmissible dans notre démocratie. Je salue l'unanimité des condamnations de la classe politique. Le président de la République continuera à aller à la rencontre des Français. D’ailleurs, il a immédiatement poursuivi son déplacement.
- [Macron agressé] Ce geste violent contre Emmanuel Macron, comme ceux que ses prédécesseurs ont connu, est absolument inacceptable. Mais soit vous vivez dans une bulle, soit vous allez au contact : dans les secondes qui suivent, le Président retournait à la rencontre des Français.
- Le front républicain n'est pas mort. Jamais je ne ferai un vote qui favorise l'élection du Front National. Jamais. Il suffit de voir les errements de nombreux candidats du RN pour se rappeler le danger historiquement d'un parti raciste et xénophobe.
- La PMA pour toutes sera adoptée définitivement dans les semaines qui viennent. Dès cet été, des femmes pourront commencer à en bénéficier. Pour moi, c'est une grande satisfaction : je tenais à ce que cette promesse aboutisse, et qu'elle soit accessible à toutes.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Macron agressé] La démocratie ne sera jamais la violence. Total soutien au président de la République. Personne n'empêchera les élus d'échanger directement avec les Français. Tous ceux qui brûlent des effigies, miment des potences, délégitiment les élections ont une part de responsabilité.
- [Macron agressé] Rien, ni personne n'empêchera le président de la République d'échanger directement avec les Français.
- Le retour des jours heureux. On a tenu ensemble, maintenant on peut revivre ensemble.
- Aucune femme ne met par plaisir un terme à sa grossesse pour des raisons médicales. L'interruption médicale de grossesse, souvent tardive, est toujours un drame. Il sauve la vie des femmes en danger. Il vaudrait mieux les voir mourir ?
- Il est insupportable de jeter le discrédit sur nos chercheurs. Permettre la recherche sur les cellules souches embryonnaires, c'est permettre demain d'avancer pour les cancers pédiatriques, c'est garantir notre souveraineté.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- [Macron agressé] Je condamne fermement cette attaque contre Emmanuel Macron. À travers le Président de la République, c'est la République que l'on agresse. La démocratie c'est la confrontation des idées, la violence n'y a pas sa place.
- Les Français ne supportent plus que l'argent public soit dépensé à l'aveugle, pointe-t-il, et que les politiques s'en tiennent à des postures sans regarder concrètement les effets de leurs actions.
- ,(Covid19] La carte des régions les plus frappées ne recouvre pas du tout la carte des 'gilets jaunes'. Les métropoles dynamiques ont souvent payé un plus lourd tribut que les zones rurales ou périurbaines.
- Les effets de la pandémie sont très variables d'un territoire à l'autre et, par ricochet, sur toutes les entreprises quel que soit leur secteur. Un vendeur de chaussures n'a pas du tout souffert de la même manière selon qu'il se trouvait dans les Alpes, en Maine-et-Loire ou près de Roissy.
- Il y a partout une envie de saisir l'opportunité des milliards d'argent public versés pour moderniser le tissu industriel.
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
[Macron agressé] En démocratie, jamais on n’a le droit de remplacer le débat et le vote par les coups. A chaque responsable public agressé, fonctionnaire, élu, a fortiori Président, c’est chaque Français qu’on attaque.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
[Macron agressé] L’agression contre Emmanuel Macron est inqualifiable.Quand veut battre quelqu’un en politique,c’est dans les urnes jamais physiquement! La violence physique n’a pas sa place en démocratie. Cela devrait faire réfléchir ceux qui dérivent dans la violence verbale et conduisent à ça!
● Mouvement radical
[Macron agressé] Le Mouvement radical condamne avec la plus grande fermeté l'agression dont a été victime Emmanuel Macron. De tels agissements contre les représentants de l'Etat ou élus locaux sont inacceptables.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Macron agressé] Débattre, oui, se battre, non. Ceux qui l’ont oublié ne méritent pas qu’on les cite ni qu’on montre leur image. Ils cherchent le buzz ? Ne leur offrons pas ce cadeau. Les Français valent mieux que ces énergumènes en mal de célébrité et qui cherchent à abîmer la vie démocratique.
- [Macron agressé] On reconnaîtra une seule qualité à Éric Zemmour : parmi les semeurs de haine, il avance démasqué.
- La liberté de circulation sur les mers et les océans mérite notre attention et tous nos efforts pour la protéger pleinement. Du Golfe de Guinée au détroit d’Ormuz, l’Union européenne coordonne sa présence maritime et doit aller plus loin. La mer est un espace commun.
Stéphane Séjourné
- [Macron agressé] "Montjoie Saint Denis"... Allons-nous enfin comprendre de quoi ces extrémistes sont capables ? Ne nous y trompons pas, à travers le chef de l'État, c'est notre démocratie qui est visée. Ne nous laissons pas intimider. Cette violence n'aura jamais sa place dans notre République.
- Protéger nos océans, un défi considérable mais vital ! Le numérique et l’IA nous permettent de cartographier les fonds marins, collecter des données en temps réel et modéliser ce milieu pour mieux le comprendre et donc mieux le protéger.
Fabienne Keller
Le régime Loukachenko est un danger pour les Bélarusses et une menace pour les européens. Soutenir l’opposition en Biélorussie, c’est défendre nos valeurs de liberté & démocratie.
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
[Macron agressé] La violence est l’ennemie de la démocratie. La seule gifle républicaine c’est celle des urnes! Mais celle là, elle est plus difficile à administrer. Il est plus facile de frapper tout seul que de convaincre les autres.