Voici une sélection, ce 28 avril 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
[Tribune «Ne cédons rien de l’ambition de transformation»]
Les mois qui viennent de s’écouler, marqués par une crise sanitaire inédite et
inattendue, sont une preuve de plus que l’imprévisible est devenu la norme,
l’incertitude la règle. Aussi, prévoir ce que sera l’actualité en avril 2025
relève sinon de l’impossible, du difficile et je souhaite à ceux qui, avec moi,
se livrent à cet exercice courage et prescience. J’ai sur mes coauteurs du jour
un avantage : comme président de la République, j’ai moins à prévoir ce qui va
advenir qu’à projeter une vision, une aspiration. J’ai à décrire ces Unes que, par l’action
menée et à mener, nous souhaitons rendre possible.
Nous travaillons pour qu’en avril 2025, puisse paraître une Une sur notre jeunesse qui
aurait tourné la page de la pandémie, rattrapé les heures d’études perdues, les
expériences volées et, à la faveur du plan de relance, trouvé du travail, toute
sa place dans notre société.
Nous travaillons pour qu’en avril 2025, puisse paraître une Une sur l’excellence
industrielle française, son nouveau modèle productif plus écologique et
numérique, faisant la part belle aux usines qui, dans les domaines de
l’énergie, des transports, des éco-matériaux et de l’économie circulaire, sont
en germes dans les investissements d’aujourd’hui et feront de la France
l’avant-garde du progrès vert.
Nous travaillons pour qu’en 2025, puisse paraître une Une sur le nouveau modèle
français de protection sociale. Santé plus préventive, prise en charge des plus
âgés avec la prise en charge du risque dépendance, retraites plus justes et
pérennisées : 80 ans après, nous aurions retrouvé le souffle du Conseil
national de la Résistance, d’une France fière de faire avancer les droits
sociaux et le progrès humain.
Nous travaillons pour qu’en 2025 se publient de moins en moins de Unes peuplées de faits
divers tragiques – règlements de compte entre bandes, féminicides, attentats.
Qu’au contraire les journaux fassent la part belle au retour de la République
sur chaque terre du pays : le policier, le professeur, le responsable
associatif, tous ces visages du respect et de l’espoir, d’une France unie et
apaisée.
Le quotidien pro-européen qu’est l’Opinion doit pouvoir enfin faire davantage
de Une en 2025 sur une Europe puissance, qui se sera pensée comme un « nous »
plutôt qu’une addition de « je ». Une Europe qui aura réitéré l’expérience de
la dette commune éprouvée avec le plan de relance pour investir dans sa
protection : la défense, le contrôle des frontières, la souveraineté
industrielle et technologique pour faire face aux nouveaux risques. L’Europe
qui protège non plus comme un souhait mais comme un fait.
Bien sûr, toutes ces Unes,
tous ces objectifs peuvent sembler lointains alors que nous venons tout juste
d’acter un calendrier très progressif de réouverture du pays. Pourtant, les
réformes engagées depuis quatre ans, le moment aussi font qu’ils sont à portée
de main. « En politique, ce qu’il y a souvent de plus difficile à apprécier et
à comprendre, c’est ce qui se passe sous nos yeux », écrivait Tocqueville, qu’un
grand quotidien libéral comme l’Opinion,
à qui je veux souhaiter un bel anniversaire, ne renierait pas. Si
l’on prend la peine de regarder par-delà l’écume des temps, c’est un moment de
bascule qui se dessine, où l’ancien disparaît quand le nouveau naît à bas
bruit, où l’inatteignable depuis des décennies devient possible en quelques
semaines, où l’accélération des révolutions ouvre grand le champ des
perspectives.
Je suis un optimiste de la volonté. Si nous le voulons, si nous ne cédons rien
de l’ambition de transformation que les Français ont portée au pouvoir en 2017,
notre Nation peut prendre toute sa part à l’invention du monde qui vient. Et
les Unes de 2025
faire état de notre Renaissance.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- L'affaire des « généraux en
retraite » pourrait être insignifiante, s'il n'y avait pas eu une récupération
politique tout à fait inacceptable de cette tribune contraire aux principes
républicains.
- La République entend se donner tous
les moyens pour lutter, pied à pied, contre le terrorisme islamiste. Dès les
premiers jours du quinquennat, beaucoup a été fait pour nous donner les moyens
juridiques, humains, et techniques de le combattre. Face à une menace plus
difficile à repérer, l'État et la justice doivent se doter de moyens renforcés
pour détecter, suivre et agir, y compris par une veille accrue sur les réseaux
sociaux. C'est l'objet du projet de loi présenté aujourd'hui en Conseil des
ministres. Cette loi n’est pas un texte de circonstance, c’est le fruit d’un
travail débuté il y a plusieurs mois qui concilie une double exigence : donner
à nos services plus de moyens pour être plus efficaces mais aussi respecter en
tous points nos principes juridiques fondamentaux.
- On croit à l'apprentissage. On y croit parce que ça
marche. On y croit parce que c'est une filière d'excellence. On y croit parce
que les apprentis font la fierté de notre pays. En 2020, grâce à
1jeune1solution, on n'a jamais autant recruté d'apprentis ! (…) 1,5 million de
nouveaux contrats signés depuis septembre (même niveau d'embauches que l'année
dernière); 500 000 nouveaux apprentis en 2020 : record battu.
- [«Boussole des aides»] Il n'était
plus acceptable de laisser nos jeunes face à des dizaines d'interlocuteurs pour
obtenir les allocations auxquelles ils ont droit. Pour êtres plus accessibles,
les aides devaient aussi être plus lisibles. Tout est désormais rassemblé.
Aides au logement, santé, garantie jeune, aides directes ou aides à la mobilité
: en 5 minutes, chacun peut accéder aux aides auxquelles il a droit. Cette
plateforme, c'est le réseau de ceux qui n'en n'ont pas : pas besoin d'être «
rancardé » pour trouver ce qu'on cherche !
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- L'important est la géopolitique des
biens communs. Ne peut-on pas réfléchir à la fondation d'un nouvel
universalisme, qui peut être partagé ?
- Ce qui est en jeu est une certaine
vision de l'humanité. Une idée de l'humain et de l'humanité qui est au cœur du
droit international.
- La rupture doit aussi concerner
notre récit - la manière par laquelle nous lions notre passé à notre avenir.
(…) La rupture de la vision européenne des frontières est venue de nos deux
voisins, turc et russe.
- [Union européenne] La force
progressive que nous sommes en train d'acquérir est la prise de conscience de
la puissance. (…) Ce réveil géopolitique doit impérativement se poursuivre, et
sera l'un des objectifs de la présidence française de l'Union européenne, à la
poursuite d'une autonomie stratégique européenne. (…) Il y a encore dix ans,
lorsque la France évoquait ces sujets stratégiques à Bruxelles, nos
interlocuteurs étaient dubitatifs. Je me réjouis que la situation ait évoluée.
- La géopolitique européenne du
XXIème siècle doit être une vraie géopolitique, mais une géopolitique
européenne. Ce n'est pas en tâchant de reproduire la géopolitique des autres
que nous allons protéger notre souveraineté.
- Nos succès montrent que la
géopolitique des Européens n'est pas nécessairement une géopolitique de la
conflictualité. Nous devons aussi savoir jouer la carte de la coopération
internationale.
- La géopolitique des biens communs
n'est pas contraire à l'affirmation des frontières européennes, à
l'appropriation d'un espace européen.
- Si la géopolitique européenne du
XXIème siècle doit s'ancrer dans un territoire, elle se joue aussi en dehors
des logiques territoriales.
- L'enjeu numérique est au cœur de la
souveraineté. Il nécessité de notre part un sursaut de souveraineté. Bien
entendu, sans pour autant faire un internet européen ! (…) Peu de pays
européens peuvent se passer des GAFAM européens. La multiplication des
alternatives est une ressource essentielle.
- Dans certains lieux, la
reconceptualisation géopolitique n'a pas eu lieu. Par exemple, l'euro n'est pas
suffisamment conçu comme un outil de puissance.
- L'économie était, initialement, la
manière par laquelle nous souhaitions lier d'anciens ennemis. Cependant, elle
est aussi une vulnérabilité.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
Nous accélérons notre transition
énergétique. La France avance vers l’installation d’un 8eme parc d’éoliennes en
mer pour augmenter massivement notre production d’énergie décarbonée et
renouvelable.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- En accélérant la mise en œuvre du
plan de relance européen, nous nous donnons les moyens de nos ambitions :
construire un futur ensemble. L’Union européenne doit compter sur ses propres
forces. Apportons nous-même des solutions aux enjeux du 21e siècle.
- Depuis le début de la crise,
le couple franco-allemand s’est montré solide. Main dans la main, nous avons
travaillé ensemble, France et Allemagne, pour trouver un accord sur ce plan de
relance européen de 750 milliards d’euros financé par une levée de dette en
commun. C’est une percée historique. Demain, nous déposerons nos plans à la
Commission européenne aux côtés de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne,
après le Portugal jeudi dernier. Nous franchissons une étape décisive et c’est
une très bonne nouvelle pour tous les Etats membres.
- Il n’y a ni frustration ni colère, mais une détermination
totale à mettre en œuvre le plan de relance européen et à recevoir cet argent
le plus rapidement possible. La relance européenne est à l’œuvre à travers
notre plan de relance national, qui fonctionne déjà. La gestion économique de
la crise en Europe a été efficace: pour la première fois dans notre histoire,
les pays européens ont répondu manière coordonnée à une crise, en utilisant les
prêts garantis par l’Etat et le chômage partiel. La priorité est désormais à la
relance de nos économies, à l’investissement et au renforcement des chaînes de
production sur le continent.
- Cessons d’être fascinés par les Etats-Unis et
concentrons-nous sur nos forces! Nous avons massivement protégé nos entreprises
et nos salariés grâce à nos systèmes sociaux. Il est temps maintenant, avec le
plan de relance européen, de bâtir un continent souverain et fort. Nous devons
tout faire pour créer des emplois et lutter contre le réchauffement climatique.
Le mot clé de cette relance c’est l’investissement. Nous devons investir,
investir, investir pour que l’Europe reste dans la course technologique.
- La France est déterminée à continuer de transformer son
économie, protéger la planète et améliorer sa compétitivité. C’est au cœur du
programme du président Emmanuel Macron depuis 2017 et nous n’avons pas changé
de direction depuis. Nous voulons renforcer la gouvernance des finances
publiques avec une future loi organique qui imposera de définir une trajectoire
des dépenses sur une période pluriannuelle. Ce qui signifie concrètement que le
niveau de dépenses sera limité à cette trajectoire. Il faut également avoir des
dépenses plus efficaces, ce qui implique notamment d’améliorer la productivité
dans le secteur public. Troisième point, les réformes de structure. Nous avons
déjà adopté la réforme de l’assurance-chômage qui sera finalisée après la
crise. Preuve que ces réformes ne sont pas engagées à la demande de la
Commission européenne, mais pour le bien de la France. Il en va de même pour la
réforme des retraites. Elle n’est pas une condition fixée par la Commission
européenne, mais je continue de juger cette réforme indispensable le moment
venu, pour garantir notre système de retraite par répartition comme le niveau
de vie de nos enfants. Nous devrons reprendre le dialogue social dès que la
situation économique s’améliorera. Enfin, j’insiste: nous n’augmenterons pas
les impôts.
- C’est une nouvelle ère pour l’Europe. Nous sommes
déterminés à construire une Union plus forte avec de nouveaux instruments
financiers.
- Pour les mois à venir, la priorité est au soutien de nos
économies. Nous avons pris les bonnes décisions aux bons moments en suspendant
le pacte. Cette suspension devra être prolongée en 2022. Ne reproduisons pas
les erreurs du passé, lorsqu’en 2009 les Etats ont redressé trop rapidement
leurs comptes publics. Cette politique a pesé lourdement sur la reprise
économique. Pour autant, si nous voulons une monnaie commune qui est l’euro, il
faut des règles communes. Leur nécessité n’est pas discutée. Mais ces règles
doivent être adaptées à la réalité économique. Quand vous avez des écarts aussi
importants entre les niveaux de dettes des Etats membres, prendre en compte ces
différentes situations nationales est une nécessité.
- [L’Allemagne et la France dans la déclaration de Meseberg
s’engageaient à approfondir la zone euro] Meseberg a préparé les décisions que
nous avons prises trois ans plus tard, à la faveur de la crise. Mais ne restons
pas au milieu du gué. Pour consolider la zone euro, nous devons avancer dans
trois directions: l’union bancaire, qui progresse grâce au président de
l’Eurogroupe Paschal Donohoe ; le marché des capitaux, critique si nous voulons
mobiliser les banques, les assurances et les fonds d’investissement pour
financer les industries du futur ; enfin l’euro numérique. Avec Olaf, nous
poussons pour accélérer son développement. Une monnaie numérique contribuera à
l’intégration de la zone euro et donnera à notre monnaie commune un rôle plus
fort sur la scène internationale.
- Dès cet été, nous pouvons parvenir à un accord historique
sur la fiscalité internationale. Nous y travaillons depuis quatre ans à l’OCDE.
Les citoyens en ont assez que les grandes entreprises ne paient pas le niveau
d’impôt qu’elles devraient payer. Le changement de position des Américains est
une excellente nouvelle. La France avait proposé un taux d’imposition minimum
global pour les sociétés à 12,5%. Si l’administration Biden propose un taux à
21% et qu’il y a consensus, il serait acceptable pour nous. Sur la taxation des
géants du numérique, notre position reste la même: tous les géants du numérique
doivent être taxés à leur juste valeur. Mais tant qu’il n’y aura pas d’accord
global sur l’impôt minimum et sur la taxe digitale, nous garderons notre taxe
nationale.
- Après la crise, les Etats-Unis chercheront à rester la
première puissance mondiale et la Chine accélérera sa transformation pour
devenir la première puissance mondiale. La seule question pour l’Europe est de
déterminer le rôle qu’elle veut jouer pour ce siècle. Soit nous restons dans la
course technologique et économique, soit nous passons en seconde division.
L’Europe doit continuer à peser sur la scène internationale et a tous les
atouts pour: un marché unique avec plus de 400 millions d’habitants, des
valeurs communes, des cultures et une histoire. Je pense qu’avoir deux
ministres des Finances, allemand et français, qui expliquent qu’ils veulent
construire une nouvelle souveraineté européenne, c’est une excellente nouvelle
pour la suite.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- La direction générale de l’armement
vient de conduire avec succès un tir d’essai de missile M51 sans charge
militaire depuis les Landes. Le succès de cet essai témoigne de la crédibilité
de notre force de dissuasion, de l’excellence de nos partenaires industriels et
de notre attachement à la souveraineté française.
- Opération Résilience - Le ministère
des Armées mobilisé pour intensifier la campagne de vaccination. Une
soixantaine d’aviateurs de l’Armée de lair géreront la logistique et l'organisation d'un centre de
vaccination à Mérignac.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Notre objectif est clair : donner
le plus d'armes possible à l'État pour lutter contre la menace terroriste, sans
limiter les libertés et droits de nos concitoyens.
- En matière de lutte contre le
terrorisme : la menace évolue, nous adaptons nos outils. Le texte présenté ce
matin vise à pérenniser nos outils de lutte contre le terrorisme et les rendre
encore plus efficaces face une menace et un environnement qui évoluent. Meilleur
suivi des sortants de prison condamnés pour terrorisme. Renforcement des
échanges d’informations entre les services de l’Etat et les professionnels de
santé en matière de prévention de la radicalisation. Pérenniser l’utilisation
des algorithmes.
- Un individu peut rechercher aujourd’hui plusieurs fois par
jour des vidéos de décapitation sur internet, s’il n’est pas connu des
services, aucune alerte automatique n’est faite. Demain, avec la loi, les
services de renseignement recevront une alerte anonymisée. Ils pourront alors
enquêter, dans le cadre des nombreuses garanties fixées.
- Les derniers attentats que nous
avons connus ont été commis par des personnes inconnues de nos services de
renseignement pour terrorisme ou radicalisation. C’est pourquoi nous devons
nous interroger sur de nouvelles techniques de renseignement face à cette
menace endogène.
- Depuis le 29 septembre dernier, 20
000 titres de séjours ont été retirés pour des actes de délinquance. Nous
jugeons les étrangers en France pour ce qu'ils font, pas pour ce qu'ils sont.
- La police nationale et tout le pays
sont en deuil après l’attentat ignoble de Rambouillet.
- Ce soir je suis venu soutenir les
policiers d’Epinay-sur-Seine qui ont subi une tentative d’intimidation
inacceptable de certains voyous qui ont affiché leurs visages pour les menacer.
La justice continue son enquête et tout sera fait pour retrouver ces individus.
- [Tribune publiée par des militaires retraités dans Valeurs
Actuelles] n’est ni démocratique,
ni républicaine et qui est le contraire de tout mon engagement politique. (…) La grandeur de
l'armée française, c'est de ne pas être politisée. Tous ceux qui ont voulu
politiser l'armée n'avaient pas de très bons sentiments démocratiques.
- [Soutien de Marine Le Pen à la Tribune publiée par des
militaires retraités dans Valeurs Actuelles] Marine Le Pen a gardé de son père
le goût des bruits de bottes, et c'est très inquiétant. [C’est] une grande
tradition familiale.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- La reconduction de la « prime Macron
», dont des millions de salariés ont déjà pu bénéficier, est une nouvelle
mesure importante pour le pouvoir d’achat des Français. Les travailleurs de la
2ème ligne pourront en bénéficier en priorité, jusqu'à 2000€.
- En 2020, le chômage a progressé de
8%. Mais souvenons-nous que dans la crise de 2008-2009, le chômage avait bondi
de 25%. Cela montre que les aides massives mises en place ces derniers mois
pour protéger l'emploi fonctionnent.
- J’entends la lassitude des salariés
en télétravail depuis des mois. Fêter un départ à la retraite, la réussite
d’une équipe... tous ces moments de convivialité en entreprise nous manquent.
Plus nous maintiendrons nos efforts, plus vite nous nous retrouverons.
- Le télétravail à 100% quand c'est
possible reste la règle. Il ne faut pas relâcher les efforts. Quand la
situation sanitaire le permettra, le retour au bureau se fera de manière
progressive, étape par étape.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- [Propos de Marine Le Pen après
l'attentat de Rambouillet] Se servir de cet attentat comme une bonne affaire
politicienne, se servir d'un cercueil comme un marchepied, ça me dégoûte.
- Marine Le Pen profite de toutes les
opportunités et devient 'maréchal en chef' d'une armée de généraux à la
retraite qui sont des factieux !
- [Terrorisme] 32 attentats ont été
déjoués par nos services, et récemment dans un pays ami.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- Un centre de vaccination près de
chez vous dispose peut-être de créneaux encore disponibles dans les prochains
jours. Si vous avez 60 ans ou plus, n'hésitez pas à aller vérifier. Chaque
vaccination est une victoire contre le virus.
- Si la situation épidémique
s’améliore, notre vigilance vis-à-vis des variants reste constante notamment en
Île-de-France.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Notre souveraineté protéique est un
défi environnemental et économique relevé par France
relance. 22M€ supplémentaires viennent d’être
alloués à cette stratégie pour l’acquisition d’agroéquipements et pour les
sursemis
- [Union européenne] Nos transitions
agro-environnementales seront d’autant plus rapides qu’on inclura dans notre
politique commerciale nos propres standards environnementaux. On doit aller
beaucoup plus loin et lutter contre toute concurrence déloyale.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
L’efficacité de la fonction publique
va de pair avec diversité et méritocratie. Les acteurs publics doivent avoir
des origines géographiques, des vécus familiaux et culturels différents pour
incarner l’intérêt général.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
L'inclusion et la diversité seront
des prismes indispensables pour une reprise durable de notre économie. Je suis
convaincue que les entreprises responsables seront demain les plus
compétitives.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- La politique reste un bel
engagement, ne laissons pas les rumeurs malveillantes et mensongères le salir.
Je regrette que certains cherchent à faire le buzz sur le dos de responsables
en grande majorité intègres qui servent la France & les Français.
- Faire l’amalgame entre terrorisme
& immigration est très grave. On ne peut pas jeter le soupçon sur toute une
catégorie de population. Il faut lutter contre l’immigration clandestine,
continuer à expulser et renforcer notre arsenal : c’est ce que nous faisons.
- Nous sommes dans une lutte terrible
face à l’hydre islamiste. Ce combat devrait dépasser les clivages politiques,
je regrette que certains instrumentalisent le sujet pour faire de la politique
politicienne.
- [Attentat de Rambouillet ] Je
regrette la surenchère de certains partis politiques. Ils utilisent un sujet
aussi grave que celui-là pour faire de la politique politicienne.
- Il faut que les déplacements, les
voyages d'affaires, le tourisme puissent reprendre en Europe ! C'est l'objet du
certificat sanitaire,
dont je souhaite qu'il soit déployé le plus rapidement possible pour accélérer
la reprise.
- [COVID19] Les chiffres s'améliorent : les efforts que nous avons
demandés à nos compatriotes portent leurs fruits. Il est temps d'envisager la
réouverture.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- [Tribune de militaires saluée par
Marine Le Pen] Le RN est un parti de putschistes.
- Je n’ai pas peur de Marine Le Pen
électoralement, j’ai peur de ce qu’elle ferait au pouvoir. Le RN est un parti
de putschistes qui méconnaît la grandeur de l’engagement militaire. Je salue
les militaires déployés partout dans le monde sur les théâtres d’opérations.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Je salue le vote très net du Parlement européen en faveur
de l’accord Union européenne-Royaume Uni. Il défend nos intérêts, c’est un bon
accord. Il doit être bien appliqué. Sa ratification va nous permettre de faire
respecter les engagements pris. Avec vigilance et exigence, à tout moment. (…) Si le Royaume-Uni ne l’applique pas, nous réagirons avec des
mesures de rétorsion. Ce n’est pas un chèque en blanc. Un bon accord ne vaut
que s’il est bien appliqué.
- Le plan Biden de 1900 milliards, ce
n’est pas un plan de relance. C’est d’abord un plan d’urgence et de rattrapage
social de l’Europe.
- Il ne faut pas se laisser
distancer par les Américains et les Chinois. Nous pouvons être devant dans
beaucoup de domaines, mais il faut investir à long terme.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
C'est un de mes combats : faciliter
l'accès des jeunes à l'information. Avec la "boussole" tous les
jeunes pourront savoir de manière simple : quels sont leurs droits et les aides
auxquelles prétendre mais surtout comment en bénéficier
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
Réunion du G7 Numérique. Lutte contre la
haine en ligne, concurrence, filière télécoms et numérique... les défis sont
nombreux. Dans un monde incertain, il revient aux démocraties de défendre leur
approche d’un numérique innovant, ouvert et respectueux des droits humains.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
Déjà plus de 8 000 kits distribués et
23 000 commandés l'opération Urgence premiers pas vise à distribuer des produits de première nécessité partout
en France à 50 000 enfants de 0 à 3 ans en situation de précarité d'ici fin
juin.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand
(président)
- Axe fort du plan France relance, la cohésion
s’incarne notamment par les missions de solidarité menées par les associations
et leurs bénévoles. L’État les soutient
- Avec le soutien de l’État, les
communes sont en première ligne pour mettre en œuvre la relance et la
transition écologique.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Pour moi En Marche c'est avant tout
une énergie collective autour d'une promesse : chacun peut choisir son destin.
- Je suis favorable au pass
sanitaire, qui nous permettra de recouvrer des libertés plus rapidement. Ce
n’est pas uniquement un pass vaccinal mais bien un pass sanitaire, qui
prendrait en compte les tests notamment.
- [Tribune des généraux] Ceux qui ont
signé cette tribune se sont déshonorés et Marine Le Pen s'est déshonorée et
s'est disqualifiée elle-aussi (...) Rien ne change chez Le Pen, le F a changé
mais la haine, elle, est bien restée.
- Marine Le Pen maintient et affirme
son soutien à la tribune des généraux. Elle maintient son soutien à une menace
de déstabilisation grave de notre démocratie. Chassez le naturel, il revient au
galop.
- Nous avons moins fermé les écoles
que dans le monde. 10 semaines pour les petits français, 47 semaines pour les
petits américains. Nous pouvons en être fiers !
- Les élections régionales et
départementales sont une chance supplémentaire de porter nos idées, et nous les
mènerons !
- Nous sommes des entrants dans le
paysage politique, nous faisons ce travail d’implantation. Mais notre force
c’est notre mobilisation citoyenne. A chaque campagne, à chaque événement nos
marcheurs sont présents, plus que dans les autres partis politiques.
- Nous avons évité plus de 36
attentats depuis le début du quinquennat. Mais tant qu’il y aura des actes
terribles comme celui de Rambouillet, nous ne baisserons pas les bras, et nous
redoublerons de vigilance.
- Faire le lien entre immigration et
terrorisme est une vision simplificatrice. Il faut bien sûr réguler
l’immigration, ce que nous faisons. Mais je refuse ces réflexes pavloviens
d’une partie de la droite.
- Je n’ai jamais fait partie de ceux
qui ont dit que nous avions tout réussi depuis le début. Mais nous avons su prendre
les bonnes décisions au bon moment.
- Notre obsession depuis le début de
cette crise est d’éviter une situation, que certains nos voisins ont connu, où
les hôpitaux ne tiendraient plus.
- La vaccination change la donne. La
France est le pays européen où nous avons le plus vacciné. Nous avons pu
protéger nos aînés. Tout cela donne des perspectives.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Agriculture] Face à cet épisode de
gel exceptionnel, il y aura un engagement exceptionnel de la Nation.
- [Covid19] A l'initiative d'Emmanuel Macron la France vient
en aide à l'Inde pour faire face à cette situation dramatique. Avec le matériel
que nous acheminerons dès ce week-end, ce sont des centaines de lits de
réanimations qui seront alimentés pendant cinq à dix ans.
- Le racisme n’a sa place nulle part.
Que des élus de la République ne réagissent pas à de tels propos est indigne de
leurs fonctions. Quant à l’argument “j’ai des amis musulmans”... Inacceptable.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire
général)
Il est important de disposer d’un
pass sanitaire pour voyager et accéder à des services.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
La France présente aujourd’hui son
plan de relance à la Commission européenne, étape cruciale de l’accord
historique européen de 750 milliards. L’enjeu est immense : investir au moins
37% dans la transition écologique et 20% dans l’économie numérique pour
préparer l’avenir.
● Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- Il faudrait que toutes les
formations politiques républicaines se mettent d'accord sur 2 lois de
programmation : 1 pour la police, la gendarmerie et la sécurité intérieure et 1
pour notre justice
qui manque cruellement de moyens.
- [Elections
régionales] Je regrette que l'on n'ait pas pris
les mesures pour permettre le vote par correspondance, alors qu'il existe en
France pour d'autres élections, afin, notamment, de ne pas exclure les
personnes à risques.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- La mort de 3 Européens au Burkina
Faso nous rappelle une triste réalité : le terrorisme au Sahel n’est pas seulement
un fléau qui frappe les populations africaines, il menace aussi les Européens.
Par respect pour toutes les victimes, poursuivons la lutte contre leurs
bourreaux.
- [Accord commercial et de coopération UE-Royaume Uni] Ce
que nous avons défendu tout au long des négociations, nous veillerons à le
faire respecter dans les années qui viennent. À tous égards et dans ce
Parlement aussi, le temps de la naïveté est terminé.