François Bayrou & Emmanuel Macron |
François Bayrou pourrait être candidat à l’élection présidentielle de 2022.
Il l’a redit une nouvelle fois lors d’une interview sur BFMTV.
Cependant, comme le centriste l’avait déjà expliqué ce ne sera pas contre Emmanuel Macron mais à la place de ce dernier si, pour une raison ou une autre, il ne se représente pas.
«Je n'ai jamais fermé la porte à rien dans ma vie, à rien» a
expliqué le président du MoDem qui a ajouté, dans la foulée:
«C'est évidemment le Président de la République qui est le
mieux placé aujourd'hui, pas seulement parce qu’il est en place, mais parce
qu'il est ce qu'il est. Je ne vois absolument personne qui puisse être
sérieusement envisagé dans les circonstances où nous sommes et dans
l'opposition pour assumer ces fonctions.»
Il considère ainsi que «le succès du Président de la République c'est qu'il n’y a personne dans le champ démocratique qui considère qu'il y a meilleur que lui pour la période dans laquelle nous sommes, où les responsabilités sont énormes, personne».
Ces propos viennent en contrepoint d’un certain nombre d’articles de presse qui estiment que Bayrou et son Mouvement démocrate sont proches de la rupture parce qu’ils seraient mal traités par Macron et LaREM, notamment sur plusieurs propositions qu’ils ont faites dont évidemment la proportionnelle.
Concernant cette dernière, le leader du Mouvement démocrate affirme même que l’affaire n’est pas pliée et qu’il pourrait encore y avoir un changement de mode de scrutin pour les prochaines législatives.
En outre, il a déclaré que les élus sortant MoDem qui s’opposeraient à des listes de la majorité présidentielle pour les régionales seraient exclus, ce qui est un changement par rapport à la jurisprudence qu’il avait lui-même mis en place qui voulait que l’on puisse faire alliance avec des forces démocratiques autres pour des élections locales.
Rappelons que les sondages actuels en vue de la présidentielle de l’année prochaine donnent tous Emmanuel Macron au second tour opposé à Marine Le Pen et sa victoire face à la représentante de l’extrême-droite populiste.
Ce qui renforce sans doute la volonté de François Bayrou de demeurer accolé au président de la république pour son avenir politique et celui de son mouvement.