Voici une sélection, ce 21 mars 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Neuf ans après, nous n'oublions pas. Nous n'oublions pas le sergent-chef Imad Ibn Ziaten, froidement abattu le 11 mars 2012 à Toulouse. Nous n’oublions pas le caporal Abel Chennouf et le soldat de première classe Mohamed Legouad, tués le 15 mars à Montauban, sous les yeux de leur frère d’armes Loïc Liber, grièvement blessé. Nous n’oublions pas Myriam Monsonego, 8 ans, Arié et Gabriel Sandler, 3 et 5 ans, leur père Jonathan, assassinés sauvagement devant l’école Ozar Hatorah le 19 mars. Le temps n’efface pas leurs noms. La barbarie terroriste n’aura pas leur souvenir.
- Plus de 300 millions de personnes dans le monde parlent le Français, langue de partage, de création, d’innovation et de cohésion. Hier, à la veille de la Journée internationale de la Francophonie, j'ai fait le point sur nos engagements avec celles et ceux qui la font rayonner. Pour que vive la francophonie, nous soutenons les systèmes éducatifs et la formation, nous encourageons l’usage du français dans la vie économique et diplomatique ainsi que sur Internet et dans les médias, et nous soutenons la création dans le monde francophone.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- La grande des priorités c'est l'école.
- Les enfants, les adolescents, les jeunes sont notre priorité absolue. Toutes les décisions sont prises à partir de cela. C’est pourquoi nous maintenons les écoles, collèges et lycées avec de nouvelles adaptations. Et une attention particulière pour l’activité physique et sportive.
- Mon objectif est de maintenir le calendrier scolaire comme prévu (...) Il se déroule en ce moment, une catastrophe éducative mondiale, nous sommes en train d'éviter cela à la France.
- Au niveau mondial, l’épidémie peut être une catastrophe éducative pour des millions d’enfants. Baisse du niveau, décrochage, explosion des inégalités... Nous sommes en train d’éviter cela à la France. C’est l’avenir de chaque enfant de France que nous préservons ainsi
- Le grand oral est une innovation très importante du nouveau baccalauréat. C’est un message envoyé à tout le système scolaire sur l’importance de la compétence orale, complémentaire des compétences de lecture et d’écriture.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Les évaluations de l’Insee, de l’OCDE et de la Banque de France nous disent que la France devrait faire une croissance entre 5 et 6% en 2021. Nous confirmons notre ambition d’une croissance de 6%. J’ai confiance en l’économie française et ses capacités de rebond exceptionnelles.
- Depuis le début de cette crise, nous n’avons cessé de faire évoluer le fonds de solidarité, clef de voute de nos dispositifs de soutien, pour mieux protéger nos entreprises. Nous le renforçons une nouvelle fois.
- Nous continuerons à faire le maximum pour protéger les entreprises impactées par ces restrictions sanitaires. Nous sommes totalement mobilisés depuis le début et nous continuerons à l’être aussi longtemps que cette crise durera.
Florence Parly (ministre des Armées)
- Ils nous faut une Europe forte sur le terrain.
- Nous devons absolument réduire notre dépendance à la Chine dans certains domaines critiques.
- La Méditerranée ne sera jamais un espace de non-droit.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- [Lutte contre le trafic de drogue] Nous sommes en train de regagner le terrain. Et c'est sans précédent. Nous menons la bataille sur deux fronts : l'offre et la demande. L'offre, avec la lutte contre les trafics internationaux, les grossistes et tous les points de deal que nous avons recensés et ciblés, mais aussi en travaillant sur la demande, avec les consommateurs et les amendes forfaitaires délictuelles (AFD) pour usage de stupéfiants. Sur les amendes, nous en sommes à 50000 depuis la mise en place en septembre. Rien que pour le mois de février, qui vient de s'achever, ce sont 10776 amendes dressées. C'est un mois record alors qu'il ne compte que 28 jours.
- Dans une année 2020 marquée par le confinement et le couvre-feu, les saisies de drogue ont été très importantes. Parfois même en hausse par rapport aux années précédentes : 96 tonnes de cannabis, dont 15 tonnes saisies rien que pour le mois de novembre 2020. Treize tonnes de cocaïne, 1,1 tonne d'héroïne et 1,2 million de comprimés d'ecstasy. Le nombre de trafiquants arrêtés est lui aussi en très nette augmentation et les saisies d'avoirs criminels ont aussi progressé. Nous sommes passés de 78 millions d'euros en 2019 à 82 millions d'euros en 2020.
- l'OFAST, voulu par le président de la République, c'est la task-force au service d'une mobilisation générale anti-drogue, une DEA [Drug Enforcement Administration américaine] à la française. Dans chaque département, désormais, une cellule du renseignement opérationnel sur les stupéfiants coordonne l'action. Cela a contribué à démanteler 12622 réseaux l'an dernier. L'OFAST, cela représente 4000 informations reçues, transmises et plus de 2000 notes rédigées ensuite sur le trafic de drogue. C'est la démonstration que les services de renseignement ont aussi pour objectif de lutter contre cette criminalité. Tout ce travail, réalisé conjointement avec le garde des Sceaux et le ministre des Comptes publics, a permis le placement en garde à vue de 892 personnes. Un exemple de ce maillage territorial renforcé : nous avons démantelé une importante ferme dédiée à la cannabiculture dans l'Eure, dans une zone rurale reculée, à la suite d'un signalement des gendarmes locaux.
- Il y a un lien évident entre le trafic de drogue et la violence. Mais pas seulement contre les forces de l'ordre. (…) Tous les règlements de compte commis pendant l'été étaient en lien avec le trafic de drogue, à l'exception des épisodes violents survenus à Dijon avec la communauté tchétchène. C'est une inquiétude et, en même temps, la conséquence du travail mené par la police sur le terrain. C'est aussi une sorte de thermomètre de l'activité contre ces réseaux. Il existe un lien très fort entre cette violence et les stupéfiants. L'an passé, les violences entre trafiquants ont fait plus de 250 blessés, dont la moitié ont moins de 25 ans, et 60 morts. Un point de deal, aujourd'hui, c'est entre 20000 et 80000 euros de chiffre d'affaires en liquide par jour, les enjeux sont donc très importants pour les trafiquants. La raréfaction du produit, ainsi que le travail de la police qui a opéré plus de saisies, a fait monter les prix, mais aussi le facteur risque dans l'acheminement de la marchandise. (…) Les dealers se sont beaucoup armés aussi. A titre d'exemple, en novembre 2019, quand on démantelait un trafic, 8% des personnes interpellées étaient porteuses d'armes à feu. Aujourd'hui, c'est 22%. C'est la preuve d'une militarisation du trafic de drogue.
- Nous allons proposer aux 100 maires les plus concernés [par le trafic de drogue] de travailler étroitement avec nous. Parce que nous avons besoin d'eux aussi pour un travail plus social, afin de sortir certains consommateurs de leurs addictions, de travailler sur la rescolarisation. C'est aussi primordial en matière d'urbanisme et d'aménagement. Comme ancien maire, je sais l'importance de travailler avec les élus. Si un point de deal est démantelé dans un bâtiment, il faut immédiatement prendre des mesures, sous peine de voir un squat combler le lieu vide ou un nouveau trafic se mettre en place. Nous avons aussi un sujet sur les écoles. Très souvent les points de deal sont situés à proximité ou à l'intérieur même des écoles, où des salles de classe sont utilisées comme lieu de stockage ou de cache. Dans une école, par exemple, des dealers avaient caché une partie de leur stock de cannabis dans un cheval d'arçons où ils venaient se servir quand ils en avaient besoin. Tout le monde savait, mais le personnel, terrifié, était impuissant. Dans les écoles parmi les plus touchées, nous allons renforcer, avec Jean-Michel Blanquer, la vidéoprotection et les contrôles aux abords.
- Nous devons être plus efficaces sur la prévention. Nous n'avons pas encore gagné la bataille pour expliquer que la drogue, c'est vraiment de la merde. Le Premier ministre a donné son accord pour lancer une vaste campagne de communication sur le sujet. Il n'y en a pas eu depuis le début des années 1980. Il faut démontrer la nocivité absolue des stupéfiants dans le décrochage scolaire, dans les maladies psychologiques, dans les violences conjugales, dans les accidents de la route. On compte plus de 500 personnes décédées chaque année dans un accident impliquant au moins un conducteur sous l'emprise de stupéfiants. Bien souvent, la consommation de stupéfiants va avec la consommation d'alcool. Dans la loi sécurité globale, l'un des objectifs est de rendre le dépistage du cannabis aussi facile et efficace que celui de l'alcool. La drogue n'est pas un produit sympathique. La drogue, c'est la mort.
Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
Le Gouvernement a fait le choix de mobiliser près de 100 M€ d’aides d’urgence supplémentaires en faveur de la culture.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- [Vaccin AstraZeneca] Selon les autorités scientifiques françaises et européennes, il est sûr et efficace. Elles disent qu'on peut y aller sans équivoque chez les plus de 55 ans.
- Notre priorité est qu'à la mi-avril, 10 millions de Français aient reçu une première injection. Je veux aussi que nous terminions de vacciner les plus âgés et fragiles, dont certains attendent encore un créneau. Il y aura une très forte accélération fin mars car les livraisons de Pfizer vont largement augmenter.
- Vaccination Covid19 annuelle] Pas forcément. Si le virus mute et passe la barrière très forte conférée par le vaccin, oui. Dans le cas contraire, il n'y a pas de raison.
- Je me refuse à parler de confinement tout simplement parce que ce n'en est pas un! Il y a un an, quand j'ai signé les arrêtés du confinement, le mot d'ordre était : « Restez chez vous ». Ce terme évoque aux Français les semaines difficiles qu'ils ont passés enfermés chez eux. La situation est différente. Si je devais improviser un slogan ce serait : « S'aérer pour souffler, se distancier pour se protéger ». On n'empêche pas la population de sortir, on limite les réunions à l'intérieur. Se promener dans un parc, faire du vélo… On en a besoin pour ne pas craquer. Les nouvelles mesures font la jonction entre santé physique et santé mentale face à une épidémie qui dure.
- Dernier confinement ?] Je ne voulais pas le deuxième, il s'est imposé pour sauver la vie de Français. Je ne rêvais pas plus d'un couvre-feu ! Nous prenons les mesures, territorialisées, quand elles sont nécessaires. Les semaines devant nous seront difficiles, la vague monte. Mais je peux garantir que la vaccination change la donne, la mortalité des plus âgés baisse. Les contaminations chez les soignants aussi. Ces signaux prometteurs laissent présager une sortie ferme et définitive de la pandémie.
- La loi interdit aux grandes surfaces de vendre des dispositifs médicaux. Les autotests en sont. J'ai essayé et je peux assurer que ce n'est pas aussi simple qu'on l'imagine ! Un peu moins fiable, il faut d'ailleurs confirmer un résultat positif par un test PCR ou antigénique. De plus, l'idée n'est pas que les Français déboursent de l'argent, dans des magasins, pour des autotests alors qu'ils peuvent faire gratuitement des tests sûrs dans 12 000 laboratoires et pharmacies. Nous allons déployer les autotests dans les prochaines semaines mais notre première cible, ce sont les opérations de dépistage collectif sur les campus étudiants, dans des lieux de grande précarité…
- [Traitements à base d'anticorps monoclonaux] Sur la base d'essais américains, l'Agence du médicament juge ce traitement très prometteur pour les personnes âgées, avec des comorbidités. Elle lui a donné une autorisation temporaire d'utilisation. C'était soit cela, soit on attendait qu'un autre pays démontre par A + B que c'est bien, et on arrivait après la bataille ! Une centaine d'hôpitaux les proposent à leurs patients fragiles. Si les promesses se concrétisent, ça sera une excellente nouvelle. La France fait partie des premiers pays à les avoir achetés, je le revendique !
- [Covid19] Au début, on ne connaissait pas notre ennemi. Il est invisible, on ne savait pas où, ni comment le diagnostiquer et le traiter. A partir de là, on avait une obligation de moyens. On devait tout faire, tout mettre en œuvre, pour protéger les Français. A-t-on manqué à cette obligation ? Ma réponse est non.
- Ma doctrine : « Bien faire et laisser dire. » Que les gens râlent, c'est normal, car la période est dure. J'entends certains élus nous parler de stratégie Zéro Covid. Mais, pardon, qu'ils quittent deux secondes leur bureau et qu'ils regardent ce qui se passe dehors : le Zéro Covid est une utopie que même les îles totalement coupées du monde peinent à appliquer.
- On ne parie pas avec la santé des Français. Mais si c'était un pari [de Macron], il est pour moi gagnant. Nous avons évité un confinement à un moment où nos voisins le faisaient. L'Allemagne a fermé pendant presque trois mois ses écoles et ses commerces. Pareil en Italie, en Angleterre. En France, ils sont restés ouverts. Et qu'observe-t-on trois mois plus tard ? L'Italie reconfine, l'Allemagne est sur le point de refermer ce qu'elle vient de rouvrir. On a donc bien fait d'attendre. On aurait confiné le 29 janvier, comme certains nous y poussaient, nous y serions encore avec le risque de devoir reprendre les mêmes mesures aujourd'hui.
- C'est dans les crises qu'on reconnaît un chef d'Etat. Marine Le Pen s'est opposée systématiquement à tout, avec cynisme et lâcheté. Même aux mesures de soutien économique. Elle ne propose rien. Quand je regarde ses votes au Parlement, je suis heureux d'avoir un président de la République comme Emmanuel Macron !
- Si le populisme pouvait sauver des vies, on le saurait ! Les Français n'ont pas besoin du venin de Jean-Luc Mélenchon. Ils veulent des soins, et des vaccins.
- On va vaincre cette vague épidémique, j'en suis sûr. La vaccination est une arme exceptionnelle. Avec l'arrivée du printemps, nous allons vers une période avec des températures qui favorisent moins la circulation du virus. Cela va nous permettre d'entrevoir des jours heureux. Est-ce que ce sera la fin de la pandémie ? Je ne sais pas. A l'automne prochain, une fois la population totalement vaccinée, si on ne voit pas revenir de vague épidémique, je pense qu'on pourra confiner le Covid dans les livres d'histoire et refaire la fête.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Les agriculteurs sont en première ligne pour relever le défi de notre souveraineté ! France relance, ce sont 100 millions d’euros en 2 ans pour réduire nos dépendances aux importations de soja sud-américain et améliorer notre autonomie en protéines végétales.
- [Journée internationale des forêts] Qu’elle soit la source de son activité professionnelle, le cadre d’une balade dominicale ou simplement un lieu d’émerveillement ; nous avons tous une histoire avec nos forêts ! Ensemble, célébrons-la.
Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Je crois qu’il est encore plus nécessaire, dans cette crise, de montrer que les engagements de 2017 sont tenus et que la démocratie est efficace, avec des résultats partout sur le territoire. Car la vie continue. Que l’on parle d’accès à la santé, à l’emploi, aux services publics, ces promesses doivent être tenues, crise ou pas crise ! Voilà pourquoi, en janvier, nous avons mis en ligne, sur le site du Gouvernement, ce baromètre de l’action publique, département par département pour suivre l’avancement des réformes et accélérer… Notre volonté est de transformer les mots politiques en réalités quotidiennes.
- Le Président a toujours dit qu’il voulait agir pour le quotidien des Français. Notre objectif est double : agir en transparence et accélérer, en réalignant les services de l’État, les élus de terrain, les différents acteurs sur les mêmes objectifs. Aujourd’hui, on doit faire face à beaucoup de fake news, de populisme, de complotisme, beaucoup de relativisme aussi. Il faut remettre la réalité au cœur du débat : les faits, rien que les faits, que l’on parle de fibre, de dédoublement des classes, des espaces France Services… J’invite les Français à consulter ce baromètre, déjà visité par 300.000 personnes. Mon message, c’est « Jugez par vous-mêmes ».
- Je suis pour que ces élections soient un moment de vérité. Cela fait trois ans que l’on travaille, main dans la main, avec les élus locaux. On n’a jamais signé autant de contrats avec les collectivités, notamment autour de la relance. On peut avoir des visions politiques différentes, mais on ne peut pas mentir sur les faits. Ceux qui ont pour projet politique de taper sur l’État pour se faire élire sont dans l’impasse. Ce qui compte, c’est de faire avancer le quotidien, ce ne sont pas ces postures ni cette chorégraphie politicienne que les Français connaissent trop bien et qui a pour conséquence l’abstention ou la montée du populisme. On ne peut pas relever les défis immenses qui nous attendent sur les territoires si on se rend otage des jeux politiques. On a besoin d’avancer ensemble. Il faut montrer aux électeurs que leur vote sert à quelque chose. Dans l’Essonne, en tant que candidate, je ne jetterai pas l’anathème sur tel ou tel, mais j’expliquerai ce qu’on a fait concrètement depuis trois ans.Amélie de Montchalin en visite en Corrèze début mars. Photo La Montagne.
- Selon les concours, depuis 1995, le nombre de candidats a été divisé par deux, voire trois. Pendant des années, on a parlé aux fonctionnaires soit comme à un électorat à séduire, soit comme à des boucs-émissaires responsables de l’ensemble des maux du pays. Ma conviction est que les fonctionnaires sont au cœur de l’action publique et des résultats. Je crois qu’il faut rappeler le sens de leur métier, qui n’est pas de faire de la bureaucratie, mais de faire en sorte que les politiques sociales, éducatives… avancent. L’idée est de redonner du pouvoir aux fonctionnaires de terrain et de moderniser leurs outils de travail. Grâce à des stages – 40.000 en 2021 – et à des contrats d’apprentissage – 14.000 –, nous voulons ouvrir nos portes pour faire connaître nos métiers. Nous devons être au cœur de l’ascenseur social.
- On est passé de 30 % de femmes nommées en conseil des ministres à la fin du quinquennat Hollande à 43 % en 2020. L’enjeu maintenant est d’insuffler cette même dynamique dans les ministères, lesquels m’ont adressé des plans d’action.
- Notre priorité est de mettre les bonnes compétences au bon endroit, par exemple en envoyant 2.500 fonctionnaires vers les territoires, en particulier dans les services départementaux de l’État.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- [Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale.] Le racisme ne connait aucune frontières géographiques, culturelles ou sociales. En ce 21 mars, rappelons qu'il ne s'agit pas d'une opinion mais d'un délit. Ce fléau nous concerne tous et doit être combattu en tous lieux et tout le temps pour bâtir une société plus égalitaire.
- En ce 20 mars, nous célébrons la langue française, ce trésor sans frontières, patrie de plus de 300 millions de locuteurs sur les cinq continents. Merci à celles et ceux, illustres ou anonymes, qui la font rayonner.
- Ceux qui disent qu’on peut convertir les personnes homosexuelles ils n’ont rien compris à l’homosexualité. Les thérapies de conversion ne devraient même pas exister.
- Mandela disait une chose; ‘l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde’. Et notre monde est en train de changer.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Nous devons sortir de la culture de l'urgence dans nos politiques d'hébergement et d'accompagnement vers le logement des personnes SDF. Développons ensemble une vision qui guidera notre action au quotidien !
- Nous sommes drogués à la culture de l'urgence, il faut qu'on arrive à travailler différemment. Je suis favorable à la création d'une loi de programmation DeL laR rueA= au logement.
- [Sans abris] Notre objectif est de mettre en place les bons leviers pour accompagner, héberger et loger toutes les personnes dignement.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
Le but, c’est d’avoir des vaccins sûrs, vite. La solution est d’augmenter la production avec les vaccins homologués, d’homologuer d’autres vaccins et de produire plus vite. Les objectifs rappelés jeudi par le Premier ministre tiennent.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Pas un euro d'argent public ne doit aller aux ennemis de la République. Désormais, nous utiliserons le contrat d'engagement républicain adossé aux articles 6 et 7 du projet de loi confortant les principes de la République. Ce contrat permettra une clarification, car ceux qui ne le signeront pas ne pourront plus être, d'une manière ou d'une autre, des partenaires de l'État. Il protège ainsi le statut associatif du dévoiement de certains séparatistes.
- Toutes les postures victimaires trahissent notre modèle républicain et participent à anesthésier l'énergie de la jeunesse en faisant de celle-ci une double victime. Elles entretiennent les jeunes dans le marasme et les séparent de la société en les nourrissant de défiance. En France, chaque jeune a sa place, c'est ça la promesse républicaine. Et le monde de l'éducation populaire rend concrète cette promesse. Il doit continuer, via le dialogue et l'échange, de protéger les jeunes de la dangerosité de discours idéologiques.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- La France n’a pas à rougir de la façon dont elle a fait face à cette crise.
- A chaque fois que le gouvernement a eu des décisions difficiles à prendre il les a prises.
- [Régionales] Nous avons collectivement choisi de reporter ces élections, de mars à juin. Je souhaite donc aujourd’hui qu’elles puissent se tenir en juin ! C’est un moment important pour le pays, pour la démocratie et les régions doivent jouer un rôle fondamental pour la relance du pays. (…) Nous allons jouer ces élections, rassemblés, avec nos partenaires et nous avons des projets à porter pour les régions.
- Le débat sur l’annulation de la dette est toxique. Non seulement cela discréditerait la France, mais cela déliterait le projet européen. Il faut rembourser cette dette, mais sur une période longue, car c’est une dette exceptionnelle. (…) Pas de hausse d’impôt pour répondre à cette dette.
- Le quoiqu’il en coûte est une décision courageuse du Président, qui a été faite grâce à l’Europe et à l’engagement de la France. C’est un virage historique dans l’histoire de l’Europe. Il faut poursuivre les investissements pour continuer à changer notre trajectoire.
- [Covid19] Si on veut que les mesures soient appliquées, il faut qu’elles soient un peu plus souples. Le message derrière cela est celui de la responsabilité. Le gouvernement a tiré des enseignements et propose des mesures de freinage adaptées.
- Le gouvernement a tiré des enseignements et fait preuve de souplesse. Nous devons éviter des moments sociaux, mais nous pouvons nous aérer. C’est une stratégie qui fait appel à la responsabilité.
- Nous avons gagné des semaines de vie pendant lesquelles notre pays a continué à tourner. Nous devons maintenant faire quelques efforts supplémentaires.
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Protéger tous les Français, sans exception. Face à la crise, nous n’oublions personne.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
- Nous continuerons à soutenir nos commerçants et nos entreprises dans ce nouvel effort pour freiner l'épidémie
- Pour que notre démocratie tienne face à la crise, modernisons nos procédures électorales !
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Les tests Covid pour les enseignants doivent être gratuits. Ils sont en première ligne pour gérer le présent et préparer notre avenir. La République ne doit pas faire payer leur uniforme à ses hussards.
● Mouvement radical
Laurent Hénart (président)
- Pour la dette covid19, on ne s'en sortira que par la reprise économique. Je crois beaucoup au couple Etat-Collectivités locales. Il faut que l'Etat accompagne davantage les initiatives des territoires.
- On se distingue de beaucoup de pays européens sur un point fondamental en laissant les écoles ouvertes. On en verra les effets sur la réussite des enfants.
► Autres
● Organisations
centristes
♦
Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Ilana Cicurel
Organiser des réunions racisées “interdites aux blancs”, c’est postuler que la lutte contre la discrimination n’est pas un combat républicain et universaliste. C’est inacceptable. Si l’UNEF ne les condamne pas, la question de son financement public devra être posée.