Voici une sélection, ce 6 mars 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
Dans le monde, 74 millions d'enfants
souffrent de la faim. 36 millions de plus qu'avant la pandémie. Pour se
nourrir, des millions d’enfants dépendent des repas à la cantine. La fermeture
des écoles a de graves répercussions. Il nous faut agir rapidement. Lutter
contre la faim, cela passe par le développement d'initiatives comme la Grande
Muraille Verte au Sahel qui permet tout à la fois de développer l'agriculture,
de créer des emplois, de produire des aliments, tout en agissant contre le
réchauffement climatique. Avec le Programme Alimentaire Mondial, nous allons
amplifier notre action. J’appelle la communauté internationale à se mobiliser
avec nous, à soutenir la coalition mondiale de l’alimentation scolaire proposée
par le WFP [World
Food Programme]. Nous pouvons changer les choses !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Parité, diversité, rajeunissement :
j’ai reçu aujourd’hui les propositions de Jean-Denis Combrexelle pour le Cese [Conseil économique, social et environnemental]. Un travail de qualité, réalisé en toute indépendance qui
nous permettra de rapprocher encore davantage cette assemblée de notre société
et de ses forces vives.
- Dès les premiers âges de la vie,
les inégalités de destin se retrouvent aussi dans les assiettes de nos enfants.
Le rapport de Benjamin Griveaux nous permettra de passer des constats aux actes. Un travail
précieux et un engagement fondamental que je partage pleinement. Au travail !
- [Quatre hôpitaux militaires participent
à la campagne vaccinal covid19] «Votre vie, notre combat»: une fois encore, le
service de santé des armées fera honneur à sa devise. Fier de nos militaires,
engagés pour une Nation plus résiliente. C’est aussi cela, tenir ensemble.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- Nous ne laissons pas tomber les
lieux d’accueil des animaux face aux conséquences de la crise sanitaire. Nous
annonçons le renouvellement du soutien financier aux zoos, refuges, cirques et
aquariums pour nourrir et soigner les animaux.
- La situation sanitaire est
difficile pour toutes et tous. Pour les zoos, cirques itinérants, aquariums ou
refuges qui sont normalement ouverts au public, le risque est de ne plus avoir
les moyens de financer le nourrissage ou les soins à leurs animaux. Je ne
laisserai pas ces structures et leurs animaux dans une situation intenable. Le
gouvernement, et mon ministère en particulier, va les soutenir pour qu’ils
puissent passer cette période difficile.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
L’École est essentielle pour les
enfants du monde. Conférence des ministres francophones de l’Éducation pour le
lancement d'Imaginécole, plateforme de ressources pour assurer la continuité
pédagogique et la formation des professeurs. Une initiative solidaire.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Ça faisait 30 ans que la France
délocalisait, perdait des emplois industriels, perdait des usines. Depuis 2017,
nous avons inversé cette tendance. Notre ambition avec France relance: refaire de la
France une grande nation industrielle et souveraine.
- Nous sortons enfin de la guerre commerciale entre les
Etats-Unis et l’Union européenne, qui ne fait que des perdants. Je me réjouis
pour nos viticulteurs français. Continuons sur la voie de la coopération pour
trouver un accord définitif. Dans ces temps de crise, l’heure doit être à la
réconciliation.
- France relance, ce sont des changements au quotidien pour les Français, pour
les entreprises, pour les salariés. Ce plan remet de l'activité, des emplois et
des perspectives dans les territoires.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Visite au sein de la PME DNA Script
au Kremlin-Bicêtre. Cette entreprise emploie 85 personnes et construit un objet
révolutionnaire : une imprimante à ADN. Le ministère va acheter le tout premier
exemplaire pour le centre de la DGA spécialisé dans les menaces biologiques. L’accélération
de l’acquisition de cette imprimante résulte d’un enseignement de la pandémie
qui a mis en exergue notre dépendance aux pays étrangers dans l’identification
des virus pathogènes. Un exemple de la fameuse "agilité" grâce à
l'innovation.
- Quatre hôpitaux militaires vont
participer à l’effort vaccinal de ce week-end. Leur mission :
contribuer à l’effort collectif pour augmenter le rythme de vaccination des
Français contre la covid19.
- Les attaques cyber en France ont
été multipliées par 4 en un an. C’est pourquoi nous signons aujourd’hui un
partenariat avec le groupement d’intérêt public Action contre la cyber
malveillance (GIP ACYMA). Notre partenariat avec le GIP ACYMA est
gagnant-gagnant : nous bénéficions de leur réseau, ils bénéficient de nos
experts. La cybercriminalité est une activité malheureusement en ébullition
permanente, avec des menaces toujours plus nombreuses. Si l’on ne se parle pas,
on s’affaiblit mutuellement. C’est la raison de notre accord avec le GIP ACYMA.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [Plan d’action pour la mise en œuvre du Socle européen des
droits sociaux] Je salue l’ambition de ce Plan d’action européen qui constitue
une étape majeure pour mieux garantir les droits sociaux des Européens et
contribuer à la réalisation d’une Europe sociale concrète au service des
citoyens. La Recommandation sur l’emploi, qui nous appelle à renforcer encore
notre action en matière de formation et de soutien à l’emploi face à la crise,
est également importante. Les réformes que porte la France pour l’emploi,
l’insertion et les compétences sont ainsi essentielles. Je participerai
activement au débat européen sur ces sujets dans les prochains mois et
continuerai à travailler avec mes partenaires et la Commission en ce sens en
vue de la présidence française de l’Union européenne.
- La France est le pays de l’Union européenne le plus avancé
dans la concrétisation d’un droit individuel à la formation tout au long de la
vie !
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- La justice de proximité, c’est de
ça dont les français ont besoin, et c’est ça que je veux porter !
- [Encadrement de l’enquête préliminaire] Une enquête
secrète, qui dure très longtemps, dans laquelle le suspect n’a aucune
possibilité de se défendre, c’est gravement attentatoire aux Droits de l’Homme
!
- [Procès filmés] Je veux tout sauf du trash, je veux de la
pédagogie !
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
Après la phase de sécurisation,
l’opération de restauration de Notre-Dame de Paris commence aujourd’hui!
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- La vaccination accélère. Vous êtes
250 000 à avoir été vaccinés depuis ce matin (+ 30% / vendredi dernier), dont
185 000 primoinjections (+ 80%). On continue ce week-end, avec des centaines de
centres ouverts dans toute la France.
- Permettre aux enfants de quartiers
défavorisés d’avoir un petit-déjeuner à l’école pour bien apprendre. Mettre en
place avec les élus de communes rurales des cantines à 1€ pour les familles les
plus modestes. Voilà des mesures sociales que nous portons !
- Je suis convaincu que la couverture
vaccinale chez les soignants va augmenter. Nous disposons de vaccins très
efficaces. Mon objectif, c'est de continuer de les convaincre.
- Aujourd'hui plus de 80% des
personnes âgées qui résident dans nos Ehpad ont reçu une première injection.
Cela va permettre de lever les contraintes qui pèsent sur elles et nous
permettre de rouvrir leurs établissements.
- L’épidémie continue de progresser.
Nous faisons tout pour la contenir, et limiter au maximum la circulation du
virus.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Le dédoublement des classes,
politique emblématique d'Emmanuel Macron pour l'égalité des chances, c'est un meilleur futur pour nos
enfants.
- La politique, pour nous, ce n'est
pas se lamenter sur la grandeur de la France ou l'identité française, c'est
produire des résultats concrets dans le quotidien des Français.
- L'Etat profond n'existe que si les
politiques ne prennent pas leurs responsabilités face aux Français. Emmanuel Macron, c'est le vrai
retour du politique.
- En France, les inégalités sociales
sont dramatiques. Répéter "mérite républicain" depuis 30 ans sans
rien changer ne marche pas. Il faut faire plus, nous faisons plus.
- Votre vision de notre jeunesse, Eric
Zemmour, c'est le 19e
siècle : "pour réussir, prends ta valise, va à Paris,
débrouille-toi". Le 21e siècle, c'est "tu peux réussir en préparant
un concours prestigieux près de chez toi". Nous, on est en 2021, pas en
1821.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- [Pass
sanitaire] Nous y travaillons dès maintenant avec
nos partenaires européens et c’est une bonne chose, car nous devrons être prêts
à le déployer dès que les conditions sanitaires le permettront.
- Les marchés bougent, nos
exportations repartent : il y a des opportunités à saisir ! C’est le moment
d’aller à l’international.
- Nos soignants ont été exemplaires au cœur de la pandémie. Il faut qu’ils
continuent à donner l’exemple en se vaccinant, pour se protéger eux-mêmes et
leurs patients. L’AstraZeneca est fiable, alors allons-y !
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la
Francophonie)
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Plan d’action pour la mise en œuvre du Socle européen des
droits sociaux] Lors de l’adoption par les chefs d’Etat et de gouvernement du
Socle européen des droits sociaux au sommet social de Göteborg en novembre
2017, le président de la République avait souligné que « le défi central
de l’Union européenne, c’est celui de la convergence sociale et celui de la
transformation des compétences. » Je salue les efforts de la Commission
européenne pour progresser en ce sens. Nous resterons mobilisés pour faire
aboutir ces perspectives dans les mois à venir, alors que la France présidera
le Conseil de l’Union européenne au premier semestre 2022.
- [Commerce] C’est positif et c’est concret : suspension des taxes qui
frappent notamment nos viticulteurs français. Un nouvel état d’esprit qui doit
mener rapidement à un accord définitif Union européenne-Etats-Unis.
L’apaisement commercial et la réforme des règles internationales sont notre
intérêt commun.
- [Vaccins covid19] Il faut tenir bon. La solidarité est
toujours plus dure en période de rareté. Mais nous serons au rendez-vous de la
solidarité européenne, comme nous l’avons été pour la République Tchèque et la
Slovaquie. Nous devons surtout accélérer notre production commune.
- Oui, c’est difficile de poser le
cadre d’une Europe de la santé. Mais il y a un an, il n’y avait rien. En
quelques semaines, nous avons réussi à monter un cadre européen, qui nous
protège.
- [Passeport vaccinal] C'est
prématuré, et il pourrait s'agir d'un passeport sanitaire car pas uniquement
lié au vaccin.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
La labellisation « cité
éducative » permet de consolider, par des financements de l’Etat, tout un
écosystème mis en place autour des élèves et jeunes et de faciliter ainsi leur
insertion sociale et professionnelle.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- 2020, une année record pour le
déploiement de la fibre dans tous les territoires ! En 2021, le travail
continue : 570M€ supplémentaires sont mobilisés par le gouvernement pour permettre à
tous les Français d’avoir accès au réseau partout en France.
- [Initiative Scaleup Europe] La présidence française du
Conseil de l’Union européenne se tiendra au cours du premier semestre 2022.
Cette initiative, annoncée en décembre 2020 par le président de la République,
vise à étendre la dynamique observée dans le cadre de la French Tech à toute
l’Europe. Il faut réussir à faire du continent une marque, pas seulement en
matière de régulation mais aussi d’innovation. Scaleup Europe doit s’inscrire
dans la continuité du succès rencontré par la French Tech. C’est la raison pour
laquelle l’initiative est pensée en lien avec les scaleups européennes, comme
le Britannique Graphcore, l’Estonien Bolt, le Roumain UiPath ou encore
l’Allemand N26. Du côté français, on retrouve Alan, Ÿnsect, InnovaFeed, Mirakl,
Klaxoon, CybelAngel et Joone. Ces entreprises seront ainsi amenées à plancher
sur quatre axes de travail ces prochains mois, avec le soutien
d’institutionnels (ESA, Cnes, CNRS, etc.) et de grands groupes (Ericsson, BMW,
Airbus, Sodexo, etc.).
- Scaleup Europe est une belle initiative qu’il convient de
faire aboutir. Il s’agit d’une évolution du Scaleup Tour initié par le
président de la République pour attirer les investissements étrangers, et qui
avait donné des résultats satisfaisants. Une centaine d’investisseurs avaient
alors rencontré 80 startups françaises, ce qui avait débouché sur 14 deals. Une
accélération a bien été constatée : 300 millions d’euros avaient été investis.
- Le financement reste le nerf de la guerre. Si les startups
performantes trouvent assez facilement les sommes dont elles ont besoin, ça
n’est pas toujours le cas en vue d’introductions en bourse. Cela sera l’un des
sujets pour 2021.
- Les talents, eux, sont au cœur de la compétitivité des
entreprises. Il convient de leur donner toute leur place dans cette initiative,
car l’obstacle principal qui se dresse sur le chemin de l’Europe est finalement
peut-être plus à trouver sur ce front que sur celui du financement. À ce sujet,
le président de la République avait déjà permis des avancées en lançant le
French Tech visa afin de simplifier l’installation des collaborateurs de
startups non-européens. Il nous faut encore progresser, franchir un cap. Cela
pourra passer par un accord entre Européens pour harmoniser la procédure. Un autre
accord qui devra être mis sur la table, c’est celui sur la coordination en
matière de fiscalité. Je pense notamment aux stocks-options. L’objectif étant
de marketer l’Europe comme un tout, pour être à la pointe.
- L’émergence de grandes entreprises européennes du
numérique est une nécessité. Il en va aussi bien de notre compétitivité que de
notre souveraineté. Les textes votés par l’Europe, parmi lesquels figurent le
DSA (Digital Services Act) et le DMA (Digital Market Act), sont importants. Il
faut toutefois bien comprendre que les entreprises créent, elles aussi, des
standards. Le fait que Joe Biden et son administration bougent sur la question
de la fiscalité des géants du numérique est positif, mais leur approche restera
différente de la nôtre. C’est pourquoi il nous faut déterminer ce que l’on veut
faire de notre côté, pour imposer nos exigences en concertation avec nos
propres acteurs économiques.
- On ne découvre pas le fait que le numérique soit une
priorité du président de la République. Cela a été un fil rouge au long de son
quinquennat. Jamais un gouvernement n’a autant investi dans le domaine, que ce
soit en matière de financement de l’innovation ou de sa régulation. Il y aura
évidemment une continuité au-delà de 2022, si nous devions être reconduits.
Cela dit, la dynamique purement française trouvera ses limites. Il faut que
nous puissions atteindre la masse critique dans le domaine, d’où l’intérêt de
se mobiliser à l’échelle européenne et même plus largement. Le président de la
République avait lancé, lorsqu’il était à la tête du G7, le « Giec de
l’intelligence artificielle » [en référence au Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat, N.D.L.R.]. Poursuivons les
efforts en ce sens.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Face aux peurs légitimes des
Français, aux politiques de donner des garanties. Sur la sécurité, avec
l'augmentation du nombre de policiers et gendarmes, sur le niveau de vie, avec
la suppression de la taxe d'habitation, nous l'avons fait. Et nous continuerons
!
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
Nos forces de l'ordre sont en 1ère ligne pour protéger les
victimes de violences conjugales et familiales. 400 interventions chaque jour, 53
000 policiers et gendarmes formés, plus de 355 intervenants sociaux en
commissariats et brigades de gendarmerie.
● MoDem
Jean-Noël Barrot
(secrétaire général)
On est loin encore d'imaginer ce qui
se passe sur le plan économique et social avec la crise et les mesures de
restriction. Si on peut éviter une semaine de confinement dans une région, il faut le faire.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe
Lagarde (président)
- [Google répercute sur ses clients
français la taxe sur le numérique] C’était hélas un évidence. Quand une
entreprise est en situation de monopole, la taxer c’est obligatoirement taxer
ses clients... mesure démagogique qui pénalise nos entrepreneurs français...
- La vaccination dans la ville de Drancy, comme hélas
partout en France, est trop lente. C’est maintenant qu’il faut mobiliser les
laboratoires de production vaccinale français, Pas cet automne, quand tous les
Français auront été vaccinés !
- Dans cette période de flou, deux mesures doivent être
prises : garder la maîtrise du taux d’occupation des lits de réanimation, organiser
une campagne massive de tests salivaires dans les écoles.
► Autres
● Organisations
centristes
♦
Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Irène Tolleret
Grande joie pour le monde agricole. L’Union
européenne et les Etats-Unis ont trouvé un accord pour une trève dans la guerre
commerciale sur Airbus/Boeing. Les sanctions US seront levées. Les producteurs
affectés pourront respirer en attendant une solution définitive entre les deux
partenaires commerciaux.