jeudi 4 mars 2021

Propos centristes. France – Lutte contre la covid19; relance et reconquête; Conférence sur l’avenir de l’Europe; le Royaume Uni bafoue l’accord du Brexit; réforme de l’assurance chômage…

Voici une sélection, ce 4 mars 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

► Emmanuel Macron (Président de la République)

La France appelle à mettre immédiatement un terme à la répression en Birmanie, à libérer les personnes détenues et à respecter le choix démocratique du peuple birman exprimé lors des dernières élections. Nous sommes à vos côtés.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Mobilisation générale : maires, soignants, hôpitaux – tout le monde doit être sur le pont, y compris le week-end, pour vacciner aussi vite que possible. Nous sommes entrés dans une course contre la montre contre l’épidémie et nous avons besoin de tous pour tenir ensemble.

- La France est en tête en Europe pour la vaccination des personnes les plus vulnérables au virus. Plus de 80 % des résidents d’EHPAD ont reçu une première injection et 60% ont reçu leurs deux doses et sont maintenant protégés.

- Trois nouveaux départements (les Hautes-Alpes, l’Aisne et l’Aube) ont connu une progression telle depuis une semaine qu’ils ont franchi le seuil de 250 cas pour 100 000 habitants et s’ajoutent donc à la liste des 20 départements placés sous surveillance renforcée.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

502 pour 0 contre Le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales dite la Loi de développement solidaire, que je porte, a été adopté hier à l'unanimité à l'Assemblée Nationale. Une étape majeure, un signal fort. (…) L'absence de développement est la source de profondes instabilités - ce vote est à l'honneur de la France.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

Nous consacrons 4 milliards d'€ à la rénovation écologique des bâtiments publics dans le plan France Relance.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

La revalorisation des personnels de l’éducation nationale est amorcée. Et va se poursuivre à la faveur du Grenelle. J'ai signé aujourd’hui le décret instituant la revalorisation de tous les professeurs, CPE et PsyEN en début de carrière (prime Grenelle d'attractivité).

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Le maître-mot en 2020 a été protection. Et nous continuerons à protéger nos salariés et nos entreprises aussi longtemps que cela sera nécessaire. Le maître-mot en 2021 est investissement, pour relancer notre économie et créer des emplois partout sur le territoire.

- Dans le cadre de France relance, nous mettons en place les "prêts participatifs Relance" et les "obligations Relance" pour fournir à nos entreprises des ressources financières de long terme et renforcer leur capacité d’investissement.

- Faut-il rembourser la dette covid? la réponse est oui. La France a toujours honoré sa signature depuis 1797. Elle continuera d’honorer sa signature. Affirmer que nous ne rembourserons pas cette dette est une illusion dangereuse.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- 89 lieux de culte musulmans sont soupçonnés de séparatisme. 17 ont été fermés ces dernières semaines, la plupart pour des motifs relatifs aux établissements recevant du public (normes incendie par ex). Parce que la puissance publique n’a pas les moyens pour aller plus loin. Avec la loi séparatisme, je pourrai lancer une vaste opération de contrôles de ces lieux de culte pour des motifs de respect des valeurs de la République. Nous pourrons fermer ceux qui sont confondus de séparatisme et nous opposer à des opérations d’ingérences étrangères.

- L’association « Génération identitaire » a été dissoute ce matin en conseil des ministres, conformément aux instructions du Président de la République. Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incite à la discrimination, la haine et la violence.

- En janvier : 1 388 trafics ont été démantelés, soit une hausse de + 35,3 % par rapport au mois de décembre; 1 496 trafiquants ont été présentés devant la justice. Merci aux forces de sécurité pour leur mobilisation !

- Les 10 000 créations de postes de policiers et de gendarmes voulues par le Président de la République arrivent sur le terrain. A Lyon, Lille, Toulouse ou encore Marseille, nous renforçons les effectifs de sécurité publique.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Mieux concilier vie privée et vie professionnelle est une attente forte des salarié(e)s. La crise en a renforcé le besoin. Pour cela, nous lançons une mission qui sera chargée de faire des propositions concrètes en ce sens.

- [Assurance chômage] La réforme que j'ai présentée hier est le fruit de 6 mois d'échanges ininterrompus avec les partenaires sociaux. Cette réforme veut lutter contre la précarité et assurer plus d'équité.

- [Décret de la réforme d'assurance chômage] Ce texte est l'aboutissement de plusieurs mois de discussions avec les partenaires sociaux. Le Premier ministre avait décidé de suspendre la réforme en juillet dernier, précisément pour l'adapter au contexte actuel. Il s'agit de maintenir le cap, qui est de lutter contre la précarité liée à un recours excessif aux contrats courts, et d'apporter plus d'équité dans le mode de calcul des allocations-chômage. Aujourd'hui, quand vous travaillez tous les jours à mi-temps, ou un jour sur deux à temps plein, même si vous avez le même nombre d'heures travaillées, vous n'avez pas la même allocation-chômage. (…)
J'ai fait des ouvertures sur plusieurs points et entendu les remarques des syndicats sur le fait que la période est particulière et que ce n'est pas le moment de faire entrer une réforme en vigueur. C'est pourquoi, j'ai annoncé qu'elle serait mise en place au 1er juillet prochain et non pas en avril. Par ailleurs, pour tenir compte de la situation de l'emploi et du contexte, nous allons maintenir les règles actuelles sur l'ouverture des droits, c'est-à-dire les 4 mois nécessaires pour avoir une allocation. Ce sera appliqué à l'ensemble des demandeurs d'emploi. Cette disposition sera transitoire et passera à 6 mois comme le prévoyait la réforme initiale, si les indicateurs nous montrent que la situation sur le marché de l'emploi est assainie. Quant à la dégressivité pour les demandeurs d'emploi qui avaient des salaires de 4500 euros bruts et plus, elle ne s'appliquera qu'au bout de huit mois, tant que ces indicateurs ne sont pas au vert.
Le retour à meilleure fortune se fera selon deux critères cumulés : lorsqu'on atteindra une baisse du nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A de 130000 sur 6 mois ; et un nombre de déclarations d'embauche sur 4 mois au-dessus de 2,7 millions, permettant d'acter que le marché du travail redémarre.

- [Assurance chômage] Nous avons tenu compte de la crise et beaucoup écouté les partenaires sociaux depuis septembre. D'ailleurs, nous avons aussi fortement ajusté le mode de calcul des allocations-chômage, le fameux SJR (salaire journalier de référence) dans lequel on a introduit un plancher. Par exemple, quelqu'un qui travaillait 8 mois sur 24 avait une allocation de 985 euros pendant 8 mois selon les critères de 2017 ; dans la réforme de 2019, il avait une allocation sur 24 mois de 389 euros. L'introduction de ce plancher fait qu'il aura une allocation de 667 euros pendant 14 mois.

- [Assurance chômage] Les règles actuelles ne sont pas satisfaisantes. Je considère le bonus-malus très important pour modifier le comportement des entreprises. La crise a mis la lumière encore plus fortement sur ce sujet des salariés précaires, souvent jeunes et de plus en plus nombreux, qui cumulent contrats très courts et période d'inactivité. C'est un phénomène qui a pris de l'ampleur : en dix ans le nombre de contrats courts a été multiplié par 2,5. On ne peut pas rester les bras croisés. Agir sur cette précarité est aujourd'hui un enjeu majeur.

- [Assurance chômage] A ceux qui nous disent que nous faisons cette réforme pour faire des économies en faisant fi des personnes fragilisées par la crise, je ne peux pas laisser dire ça! Quand on prolonge les droits des demandeurs d'emploi de novembre à mars, ça coûte 1,5 milliard d'euros. Quand on assure à tous les travailleurs précaires une garantie de revenu minimum par mois pouvant aller jusqu'à 900 euros, ça coûte 1,2 milliard d'euros. Sans même parler du fait qu'on a protégé de la précarité tous les salariés qui sont en activité partielle … jusqu'à 9 millions au plus fort de la crise et encore 2 millions en janvier. C'est évidemment un investissement considérable bénéfique aux salariés et dans l'intérêt des entreprises. C'est donc presque 30 milliards d'euros en 2020, et ça sera certainement plus de 10 milliards en 2021 pour continuer à protéger les salariés de la crise.

- Il y a une réflexion générale sur le déficit de toutes les branches de la protection sociale avec notamment cet impact Covid. Et il y a par ailleurs une réflexion à mener sur la gouvernance. Nous avons montré ces derniers mois que nous savions construire ensemble et que le dialogue social est utile. Nous devons réfléchir ensemble à un système où chacun à sa place, l'Etat, les partenaires sociaux, le parlement.

- [Réforme des retraites] Aujourd'hui, la priorité c'est de gérer la crise et d'en sortir. C'est une réforme nécessaire mais elle doit se faire dans le dialogue social. Pour cela, il faut que le contexte ait évolué.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

France relance se déploie dans tous les territoires. État et collectivités avancent ensemble pour faire face à la crise.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- [Macron-Le Pen] Le ni-ni m'insupporte (...) Je dis aux électeurs de gauche qui nous écoute : réveillez-vous

- Moins d'un français sur deux dit ne pas avoir confiance en la justice. Mon projet de loi a pour but de restaurer [cette confiance].

- Il faut modifier aujourd’hui la façon dont les peines sont réduites […] Moi je veux un seul système qui valorise l’effort, le travail, l’apprentissage de la lecture, les soins, la psychothérapie.

- Supprimer l’automaticité des crédits de réduction de peine pour bâtir un seul système basé sur les efforts et la bonne conduite des détenus, c’est trois fois gagnant. Pour le détenu dans la perspective de sa réinsertion, pour les surveillants pénitentiaires et pour la société.

- Il y a deux types de réduction de peine : celle qu’on obtient lorsqu’on est détenu grâce à l’effort, et les réductions de peine automatique. L’automaticité, c’est fait pour les machines et pas pour les êtres humains.

- Si je vous dis le fond de ma pensée, je voulais aussi taper ceux qui sont devenus des professionnels de la haine en ligne, (...) mais détricoter pour eux, c'était donner un très mauvais signal à la grande majorité des journalistes qui respectent les valeurs de la République.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Se faire vacciner, quand on est soignant, c'est une question de responsabilité. C'est se protéger soi-même, et c'est aussi protéger ceux que l'on soigne.

- Notre volonté est claire : vacciner le plus rapidement possible, en utilisant toutes les doses d’ores-et-déjà disponibles. Dès ce week-end, des dizaines milliers de Français pourront y avoir accès de manière accélérée dans les départements les plus touchés par l’épidémie.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Pendant trop longtemps, l'apprentissage n'était pas perçu comme ce qu'il est vraiment : une formation d'excellence. Aujourd'hui, c'est un levier reconnu et plébiscité par l'ensemble de nos jeunes. Grâce a ce Gouvernement, il a pu se développer de façon historique.

- Nous sommes pleinement engagés pour maintenir la dynamique des stages. De nombreuses solutions se mettent en place grâce au travail de l'Etat, des collectivités, du monde de l'entreprise et des établissements d'enseignement supérieur.

- La revalorisation des rémunérations des enseignants-chercheurs est au cœur de la Loi recherche: 1000€ de plus cette année, 6000€ sur les années qui viennent. C’est inédit et c’est indispensable.

- Les résultats du premier semestre montrent que les étudiants n’ont pas décroché massivement : ils ont appris autrement et ont fait preuve d’un engagement et d’un sérieux sans faille.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- Le monde agricole innove et recrute ! Les métiers du vivant sont des métiers profondément innovants. Recherche fondamentale et appliquée, sélection variétale, machinisme, data, IA... autant d’innovation qui nous permettent de répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain.

- Grâce à la bannière "Plus près de vous et de vos goûts" dans vos supermarchés et chez vos commerçants de quartier, nous mettons les produits de nos terroirs à l’honneur, mais aussi le savoir-faire de nos artisans.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

- Notre volonté avec Emmanuel Macron, c'est qu'au cœur de notre République chacun puisse choisir sa vie.

- L'efficacité de l'action publique passe par la transparence.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

[Agriculteur] Mettre à l’honneur ceux qui font vivre nos territoires. Ceux qui façonnent nos paysages et ceux qui nous nourrissent. Qui doivent faire face aux défis de demain comme ils ont su faire face à la crise Covid. Et plutôt que les montrer du doigt, les encourager et leur dire...merci.

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Ciment de notre cohésion sociale, notre fonction publique doit refléter la France dans toute sa pluralité. Avec le programme "Talents du service public", chaque jeune a les chances d'y réussir.

- Le plan "Talents du Service Public" vise à ouvrir les portes de la fonction publique à toutes celles et ceux qui veulent servir notre pays.

- L’entrepreneuriat est une source d’émancipation des femmes. L’artisanat n’a pas de frontière, les métiers n’ont pas de genre. Tout le monde peut se lancer : c’est ce qui fait la richesse de notre pays.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- Nous devons faire de la Commande Publique un levier fort de croissance économique. J'ai porté depuis 2018 des améliorations pour favoriser l'accès des PME à la commande publique, pour mieux prendre en compte les critères de transition écologique et intégrer des clauses sociales.

- Nous investissons pour reprendre en main notre destin. Notre ambition pour l’électronique repose sur 2 piliers : maîtrise technologique pour garantir notre souveraineté, développement d’un marché porteur, générateur de valeur ajoutée et d’emplois.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

Certificats de virginité, polygamie... L’idéologie séparatiste, comme les dérives sectaires, attaquent en premier lieu les femmes. La loi sur le respect des principes républicains les protégera en mettant un terme à des pratiques qui n’ont pas leur place en République.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- L’annulation de la dette européenne est une option dangereuse et peu réaliste ; une solution qui cherche son problème plutôt qu’un problème qui cherche sa solution.

- Nous l’avons proposée et défendue, elle devient réalité ! La Conférence sur l’avenir de l’Europe sera l’occasion de repenser l’Union européenne que nous voulons construire. Elle commencera au printemps et permettra à tous les Européens de débattre et proposer.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

Le monde associatif en France c'est :1,5 million d'associations dont 70 000 nouvelles par an, 13 millions de bénévoles, 1,8 million de salariés. Nous nous devons d'accompagner le développement des structures associatives.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

21% de femmes dans les équipes fondatrices de start-up en 2020 contre 17% en 2019. Trop peu et il faut encore plus se mobiliser pour que la mixité progresse dans la French Tech. On ne lâche rien.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

Près de 85% des parents estiment manquer de temps et souhaiteraient bénéficier de congés spécifiques pour s’occuper de leurs enfants. Nous lançons aujourd’hui une mission pour mieux concilier la vie professionnelle et personnelle des parents.

 

► Haut Commissariat au Plan

François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)

- Le contrat social français est insoutenable, si nous n’avons pas l’appareil productif capable de le financer 

- La Chine gouverne à trente ans, nous à trente jours. Il faut réfléchir en trois étapes : sur dix, vingt et trente ans. Nous devons avoir un horizon assez proche pour être perçu, et un horizon plus lointain, l’horizon d’une génération.

- Cette crise a été une prise de conscience douloureuse pour la nation. Nous avons découvert nos faiblesses structurelles. La pénurie de médicaments est un exemple parmi d’autres.

- Les dépenses pour lutter contre l’épidémie sont des dépenses de guerre. Il faut identifier et cantonner cette dette. La nation doit se donner dix ans pour se redresser. 

- Nous avons le contrat social le plus généreux du monde. Mais ce contrat social est impossible à soutenir si nous n’avons pas l’appareil productif capable de le financer.

- La relance vise à soutenir des secteurs existants. La reconquête, c’est la volonté de reconstruire des secteurs de production qui ont disparu.

- Le grand mouvement à venir est celui de l’électrification du parc automobile et de l’électrification des chauffages des logements.

 

► Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

- Nous avons une fenêtre de tir entre une politique vaccinale qui se déploie et s’accèlère et le virus qui continue d’augmenter mais sans explosion. Nous prendrons les décisions nécessaires s’il le faut, mais en attendant nous devons continuer à tenir ensemble.

- [Génération identitaire] Une association qui loue des hélicoptères pour faire des tours à la frontière, qui repousse de force les embarcations de migrants, qui les considère comme des terroristes n’a pas sa place dans notre République. Gérald Darmanin a pris une décision de courage et de responsabilité.

- Quand j’entends des responsables politiques, vouloir faire exploser le front républicain, mais quelle perte de repères ! Marine Le Pen c’est la candidate qui veut supprimer le droit du sol. Ce n’est pas celle qui aurait augmenté l’aide au développement ou doubler le congés paternité...

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Depuis 2017 nous agissons concrètement pour améliorer le quotidien des Français. Augmenter le minimum vieillesse et l’allocation adulte handicapé, défiscaliser les heures supp, rembourser les soins auditifs, optiques et dentaires : cela aussi, c’est lutter contre les extrêmes.

- Je me suis toujours battu contre le RN, toujours sur le terrain politique. Marine Le Pen est une ennemie de la République, c’est factuel. Sa stratégie de lissage et de banalisation ne doit tromper personne.

 

Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)

Agir pour une laïcité qui n'est autre que l'une de nos libertés fondamentales. Agir pour une laïcité qui nous rassemble en République. Refuser une société où le religieux prend le pas sur la République.

 

● Mouvement radical

Laurent Hénart (président)

- Il faut soutenir l'idée d'une mise en place d'internats pour jeunes issus de bandes en plus des centres éducatifs.

- Le problème en France c'est que tous les acteurs de la sécurité et de la justice manquent de moyens

- Il est difficile en France de mettre en place dans le milieu scolaire une éducation à la laïcité.

- Il y a un principe de précaution qui est surjoué en Europe pour la crise covid19 comme face aux grandes puissances.

 

► Autres

● Organisations centristes
Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

C'est une très belle et importante nouvelle : la Conférence sur l'avenir de l'Europe proposée par Emmanuel Macron démarrera au printemps. Elle permettra aux citoyens européens de se prononcer sur leur avenir.

 

Nathalie Loiseau

- Une nouvelle fois le Royaume Uni s’écarte de ses engagements pris auprès de l’Union européenne. Au lieu de construire la confiance, le gouvernement de Boris Johnson entretient la défiance. Dans ces conditions, le Parlement européen ne peut dire s’il ratifiera l’accord sur notre relation future, ni quand.

- Sur la Syrie, nous lançons avec mon collègue Barry Andrews un appel pour que l’Union européenne intensifie ses efforts pour lutter contre l’impunité. (…) L'Europe a commencé à agir et je voudrais saluer le travail accompli. Ces avancées sont possibles grâce à l'engagement exceptionnel des activistes syriens et grâce à la mobilisation de certains Etats-membres. L'Europe doit faire plus et mieux.

 

Pascal Canfin

- Après les dernières annonces du Royaume-Uni ne respectant pas l’accord Brexit le Parlement européen décide de repousser la ratification de l’accord initialement prévue pour les prochains jours.

- [Tribune: L’état d’urgence budgétaire européen étendu jusqu’à fin 2022]
La Commission vient d’annoncer quels seront les critères retenus pour lever la clause générale de dérogation au Pacte de Stabilité et de Croissance et mettre fin à l’État d’urgence budgétaire. Le critère déterminant est le retour du PIB à son niveau d’avant la crise au sein de l’UE/zone euro. Cela permettra, selon les indications la Commission, de conserver la clause de dérogation générale jusqu’à fin 2022.
Cette annonce vient compléter une série de changements majeurs au niveau européen : le plan de relance européen, son mécanisme de financement, les ressources propres pour le rembourser ou encore l’adaptation des règles du Pacte de Stabilité et de Croissance. Décryptage d’une dynamique de transformation profonde qui s’est installée et qui se joue actuellement au niveau européen.
En amont de la signature de l’accord historique sur le plan de relance européen et de son remboursement, la Commission européenne avait pris une décision essentielle pour permettre aux États membres d’apporter le soutien financier nécessaire aux citoyens au cours de la crise. La Commission avait en effet acté, début 2020, la mise en place d’une clause dérogatoire générale aux règles du Pacte de Stabilité et de Croissance. C’est à dire la suspension de ses règles - qui imposaient aux États membres de limiter leur déficit et leur dette publics à respectivement 3 % et 60 % de leur PIB - afin de leur permettre de recourir à un endettement massif pour faire face à la crise économique. Cela est un fait inédit, c'est la traduction européenne du “quoiqu'il en coute” pour sauver l'économie de l’Europe. 
Dès janvier 2021, alors que les stratégies vaccinales se déploient certains n’hésitent pas à prendre d’ores et déjà position pour remettre en cause cet Etat d’urgence budgétaire, et appellent à la reprise des règles macroéconomiques et budgétaires au niveau européen s, notamment au déclenchement des procédures de déséquilibres macroéconomiques dès le printemps dans le cadre du semestre européen.
Je ne partage pas cette position qui était notamment défendue par les conservateurs européens. C’est une position dangereuse à deux niveaux. Tout d’abord, nous avons déjà fait cette erreur, lors de la crise de 2008, en mettant fin trop tôt à la suspension des règles. Cela a cassé la relance dans son élan. Nous le savons aujourd’hui, il faut soutenir les mesures assez longtemps pour se donner les moyens d’avoir des perspectives de croissance à moyen terme. De plus, déclencher des procédures de déséquilibres macroéconomiques au milieu de la crise que nous traversons enverrait un message inquiétant aux marchés et semblerait vraiment en décalage. 
Je salue ainsi la communication de la Commission européenne de ce jour.  En précisant quels seront les critères retenus pour lever la clause dérogatoire au niveau européen et mettre fin à l’Etat d’urgence budgétaire, elle donne de la visibilité sur la suite à donner à la mise en « pause » de ces règles. Le critère déterminant est le retour du PIB à son niveau d'avant la crise au sein de l’UE/zone euro. Cela permettra, selon les dernières indications la Commission de conserver la clause dérogatoire jusqu’à fin 2022 au moins. Une décision formelle sera prise à l’été par la Commission. 
Cette communication précise également un calendrier européen sur les différentes priorités macroéconomiques, notamment l’extension de la clause dérogatoire, l’adaptation des règles du Pacte de Stabilité et de Croissance à la situation de crise et la reprise de la réforme du Pacte de Stabilité et de Croissance (annoncée par la Commission avant la pandémie).  
En effet, la gestion de la pandémie a mis en avant la nécessité d’adapter les règles du Pacte afin de refléter des situations économiques et budgétaires exceptionnelles et très différentes en Europe. La décision de la Commission, que je salue, de ne pas déclencher les procédures de déséquilibres macroéconomiques au printemps dans le cadre du semestre européen montre que ces règles ne sont pas adaptées à la période actuelle. Autre changement, la Commission européenne émettra en mai, pour la première fois, des recommandations différenciées pays par pays en se laissant une marge pour analyser l’applicabilité des règles du Pacte. Enfin, tout comme en 2019 et 2020, les recommandations pays analyseront plus particulièrement des priorités telles l’alignement des dépenses avec les objectifs de transition écologique.
Au-delà de la nécessaire adaptation ponctuelle pour faire face à la crise, la pandémie a mis en avant les limites de ce modèle. Nombreux sont les économistes ou politiques de tous bords à souligner dorénavant la nécessité de sortir d'un contrôle budgétaire statique et de passer à une logique d'investissement dynamique en lien avec les priorités de l'Union.
La pandémie a relancé le débat sur l’avenir du Pacte, que nous aurons une fois que nous serons sortis de la crise, au second semestre 2022. Il existe aujourd’hui plusieurs options pour 'protéger' les investissements qui s’inscrivent dans de grandes priorités européennes telle la transition écologique, sans pour autant faire d'un changement de traité un juge de paix d'une réforme du Pacte réussie. La BCE a montré qu’a Traité constant, de nombreuses choses peuvent déjà être faites. Le plan de relance européen est un autre exemple de réalisation historique avec les traités actuels. Le moment venu, nous soutiendrons la refonte du Pacte de Stabilité en un Pacte de soutenabilité, reposant sur deux jambes : soutenabilité du modèle économique et soutenabilité face au défi climatique. La Commission ne doit plus seulement analyser la dette financière des Etats mais aussi la dette climatique, c’est à dire l’écart entre les budgets nationaux et un scénario aligné sur l’Accord de Paris. Cela lui permettra, dès lors, de formuler des recommandations sur la dette climatique des États et sur leur déficit d’investissement climatique associé. La gouvernance macroéconomique européenne sera alors au service de l’objectif de neutralité climat et permettra d’orienter l’investissement public et privé vers la transition écologique.
En reprenant l’ensemble de ces éléments, une chose est sûre : les lignes bougent au niveau européen depuis 2019, et elles bougent vite. Avec la délégation Renaissance nous soutenons fortement cette dynamique et nous continuerons à travailler au Parlement européen à la transformation de l’Union.

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

[Réélection d'Emmanuel Macron en 2022] Tout va se décider sur la sortie de la crise pandémique.

 

 

Propos centristes. Monde – Etat de droit européen; lutte contre la covid19; plan de sauvetage américain; aider les PME; sanctions contre Poutine…

Voici une sélection, ce 4 mars 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne

Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
- [Le parti d’Orban quitte le groupe de la droite au Parlement européen avant d’en être exclu] Au revoir Orban! Il n'y a pas de place pour le populisme toxique du Fidesz dans la politique européenne traditionnelle! Pendant des années, le PPE [Parti populaire européen] a honteusement donné une légitimité au Fidesz alors qu'il déconstruit la démocratie libérale en Hongrie, sapant l'État de droit et nos valeurs communes de l'Union européenne!

- L'Europe ne peut pas rester les bras croisés tandis que la Russie, l'Iran et la Turquie souhaitent contrôler l'avenir de la Syrie, ni fermer les yeux sur les crimes d'un régime qui a tué davantage de journalistes et de manifestants que tout autre au cours de la dernière décennie, avec pour conséquence davantage de violence, de pauvreté et d'immigration forcée. Pour notre groupe politique Renew Europe, la lutte contre l'impunité en Syrie doit rester une priorité essentielle de l'Union européenne.

 

Dacian Ciolos (président)

- [Le parti d’Orban quitte le groupe de la droite au Parlement européen avant d’en être exclu] Je me félicite du départ tant attendu du Fidesz et de Viktor Orbán de la politique européenne traditionnelle. Sous Orbán, le Fidesz a érodé la démocratie en Hongrie et vandalisé les valeurs européennes. Les citoyens hongrois, qui sont aussi des citoyens européens, méritent un gouvernement qui élargira leurs droits, et non qui les affaiblira. Il est regrettable que le PPE ait abrité le glissement vers l'autoritarisme en Hongrie pendant si longtemps. Il n'y a pas de place pour le populisme toxique du Fidesz dans la politique européenne dominante".

- [Pologne] Ça suffit ! L'UE doit agir contre une nouvelle violation manifeste de l'État de droit par un État membre. Renew Europe continuera à être en première ligne afin de protéger nos valeurs et nos droits et pour défendre les droits des citoyens de l'UE en Pologne. Nous avons mené une lutte longue et difficile pour obtenir le mécanisme de l'État de droit, maintenant la Commission doit l'utiliser. La Commission doit utiliser tous les outils de la boîte à outils, comme la présidente Ursula Von der Leyen nous l'a promis en décembre dernier. Nous devons protéger ce qui nous tient tous à cœur, les valeurs de notre Union.

 

Guy Verhofstadt

- Il n’y a rien de «conservateur» ou de «chrétien», encore moins de «démocratique» dans les projets d’Orbán pour la Hongrie. C'est de l'autoritarisme et rien d'autre.

- [Sanctions contre Poutine] Pas assez, mais c’est un début. Nous devons accroître la pression sur les hommes de main de Poutine, main dans la main avec les États-Unis, et nous avons maintenant les outils pour le faire!

 

Michal Šimečka

[Pologne] La Cour de justice confirme une fois de plus qu'elle est le plus ardent défenseur de l'État de droit dans l'UE. La réponse du Conseil et de la Commission reste toutefois insuffisante au regard des responsabilités qui leur incombent en vertu des traités. Les mesures d'exécution doivent être renforcées.

 

Katalin Cseh

[Le parti d’Orban quitte le groupe de la droite au Parlement européen avant d’en être exclu] Le Parti populaire européen a fait le strict minimum, avec une décennie de retard. Mais il est toujours réconfortant de voir le plus grand groupe politique du Parlement décider de défendre des principes et de prendre ses distances par rapport aux autoritaires d'extrême droite qui piétinent les valeurs européennes et se rapprochent des dictateurs de l'Est.
Bien sûr, ce n'est pas le PPE qui a démantelé la démocratie en Hongrie, mais bien Orbán et le Fidesz. Mais ils portent une part de responsabilité. Avec une décennie de compromis malhonnêtes et de silence complice, une décennie de blocage d'actions significatives, une décennie de sommes incontrôlées de l'argent de l'UE affluant dans les poches des oligarques de Viktor Orbán et des membres de sa famille".

 

Dragoș Pîslaru

Avec les nouvelles solutions numériques et technologiques dont nous disposons, nous n'avons vraiment plus d'excuses pour retarder la garantie des droits des personnes handicapées dans tous les aspects de la vie. La transformation de cette stratégie en réalité est entre nos mains. Nous devons intensifier notre travail à tous les niveaux, du niveau européen à la société civile, et tous doivent assumer la responsabilité d'inclure les droits des personnes handicapées dans chaque plan que nous concevons, chaque action que nous entreprenons, chaque objectif que nous nous fixons.

 

Radka Maxová

La nouvelle stratégie européenne en faveur des personnes handicapées nous aidera à combler le fossé entre la politique de l'UE en matière de handicap et la mise en œuvre de la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées. Nous devons faire en sorte que la diversité soit appréciée dans tous les aspects de la vie et que, où que l'on vive en Europe, chacun puisse bénéficier d'un marché du travail et d'un système éducatif inclusifs, avoir accès au monde numérique ainsi qu'aux bâtiments, aux systèmes de transport et aux communications, etc. Il est temps pour l'Union européenne de montrer l'exemple.

 

● Allemagne

FDP
Christian Lindner (président)

- [Covid19] En tant que FDP, nous avons présenté un plan en sept étapes. Vous n'êtes pas obligé de le partager. Il existe également d'autres modèles dans les pays. Le gouvernement, cependant, n'a pas du tout présenté de plan par étapes. Cela montre que le gouvernement fédéral n'a absolument aucun intérêt dans une telle perspective!

- [Covid19] Les décisions du sommet Corona restent une déception et révèlent des échecs dans les tests, la vaccination et la logistique. Le gouvernement fait trop peu.

 

● Belgique

cdH
Maxime Prévot (président)

Le cdH avait initié avec d’autres partenaires européens le processus visant à obtenir l’exclusion de Fidesz [parti d’Orban ezn Hongrie] du PPE [Parti populaire européen] au Parlement européen. Car les valeurs ne se bradent pas! Ils ont fini par le comprendre et quitter la scène d’eux-mêmes. Voilà une belle bouffée d’oxygène.

 

Catherine Fonck (députée)

Et si on osait les synergies fédérant majorité et opposition? Mais aussi et surtout les synergies avec le terrain, dans une approche moins théorique, moins top down, rapide et agile.

 

Vanessa Matz (députée)

Permettre aux familles monoparentales d’obtenir plus vite leurs contributions alimentaires en donnant au juge la possibilité d’inscrire d’emblée la délégation de sommes dans son jugement, la Vivaldi [coalition gouvernementale]  n’en veut pas! Notre proposition de loi a été rejetée en commission. Incompréhensible et à pleurer.

 

● Espagne

Ciudadanos

Cs est le parti de l'égalité et nous le démontrons avec des faits. Nous voulons que l'Espagne soit le meilleur pays pour se réconcilier et fonder une famille. Nous avons présenté une initiative visant à augmenter le congé de paternité et de maternité à 24 semaines.

 

Inés Arrimadas (présidente)

Les politiciens ne devraient pas nommer les juges chargés de juger la corruption des politiciens.

 

● Italie

Italia Viva
Matteo Renzi (président)

Je sais par expérience que l'équilibre des pouvoirs dans notre système démocratique est mis à rude épreuve. Je suis et serai toujours un grand défenseur de l'autonomie de la justice, mais aujourd'hui je pense que l'autonomie de la politique est en danger. Pensez simplement à l'enquête dans laquelle j'enquête sur la fondation Open: le don d'argent, qui est transparent et comptabilisé, n'est pas en cause, mais les modalités d'association et de participation à la politique. Ils n'enquêtent pas sur l'argent, mais sur ce qu'est un parti aujourd'hui. Ce sont des choses qui vous font réfléchir. Et même maintenant, je ressens un climat de haine envers moi, de colère pour ce qui s'est passé. Une volonté de vengeance de la part de ceux qui considéraient le gouvernement Conte comme un point d'arrivée à défendre à tout prix. Et pourtant, malgré tous ces signes d'hostilité auxquels j'ai été soumis lorsque j'ai renvoyé Conte [ancien premier ministre] chez lui, eh bien, je le referais pas une fois, pas dix, mais cent fois. Parce que la seule boussole que je poursuis est l'intérêt du pays et cet équilibre politique ne l'a pas sauvegardé. Alors ils peuvent m'envoyer toutes les menaces, en clair ou implicite, ils veulent, ils ne me rayent pas si je pense que j'ai raison. Je n'ai pas peur.

 

► Monde

● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)

- Que ce soit des experts qui dirigent les centres de dépistage ou des fabricants d’équipement de protection individuelle, le savoir-faire canadien a permis de protéger les gens et de sauver des vies depuis le début de la pandémie. On se doit d’investir dans cette expertise. (…) L’investissement d’aujourd’hui permettra aux scientifiques et aux chercheurs du pays de poursuivre leur travail essentiel. C’est une bonne nouvelle pour vous, votre famille et votre communauté.

- La recherche et la science sont essentielles pour relever les défis d’aujourd’hui et de demain. On annonce donc des investissements pour soutenir des projets de recherche et des chercheurs à travers le pays.

- Les artistes et travailleurs de la culture nous divertissent et nous informent. Chaque jour, leur travail nous touche et nous inspire. Mais on sait que, comme tant d’autres, ils ont été durement touchés par la pandémie, et on compte leur fournir l’aide dont ils ont besoin. (…) Nous avons annoncé un financement pour les aider à traverser cette période difficile, leur donner des occasions de travailler et soutenir leur créativité pour des années à venir.

 

Chrystia Freeland (Vice-première ministre et ministre des Finances)

Aujourd'hui, nous annonçons que le gouvernement va prolonger les taux actuels de la subvention salariale d'urgence du Canada, de la Subvention d'urgence au loyer du Canada et Mesure de soutien en cas de confinement pour les entreprises du 14 mars au 5 juin 2021.

 

Omar Alghabra (ministre des Transports)

Une belle annonce! Les changements climatiques affectent le Nord plus que toute autre partie du pays. Notre gouvernement investit donc dans un projet de recherche au Nunavut pour lutter contre les effets de ces changements sur l’infrastructure de transport dans le Nord.

 

● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)

- [Un nouveau sondage de Morning Consult montre que 77% des Américains soutiennent le plan de sauvetage américain - dont 59% des électeurs républicains] Un plan pour toute l'Amérique - soutenu par la majorité de l’Amérique. (…) Nous avons besoin du plan de sauvetage américain maintenant, point final.

- Aucun enfant en Amérique ne devrait avoir faim. Le plan de sauvetage américain s'étendra et investira dans des programmes alimentaires essentiels pour garantir que chaque famille reçoive la nourriture dont elle a besoin.

- Il y a trois semaines, j'ai annoncé que nous aurions suffisamment de vaccins pour tous les Américains d'ici la fin juillet. Maintenant, avec nos efforts pour augmenter la production, nous aurons suffisamment de vaccins pour chaque Américain d'ici la fin du mois de mai.

- La lutte contre la covid19 est un effort de temps de guerre - et pour gagner, nous avons besoin d'approches révolutionnaires. Aujourd'hui, j’annonce que nous réunissons Johnson & Johnson, Merck et tous les pouvoirs du gouvernement fédéral pour accélérer la production de vaccins et vaincre ce virus.

- Aujourd'hui, je demande à chaque État de donner la priorité aux éducateurs pour la vaccination. Nous voulons que chaque éducateur, chaque membre du personnel scolaire et chaque soignant qui s’occupe d’enfants reçoive au moins un vaccin d'ici la fin du mois. Il est temps de traiter les personnes en charge de l’apprentissage comme faisant un travail essentiel.

- Le 15 février, mon administration a ouvert une période d'inscription spéciale pour l'assurance maladie et plus de 200 000 Américains ont déjà été couverts. C’est un signe encourageant, mais nous devons aller plus loin.

- Je suis reconnaissant aux démocrates de la Chambre et du Sénat d’avoir présenté un projet de loi aujourd’hui pour renforcer notre système de vérification des antécédents. J'ai aidé à faire adopter le projet de loi Brady sur la vérification des antécédents en tant que sénateur - et je m'engage à poursuivre ce travail et à adopter des réformes sensées en matière de sécurité des armes à feu en tant que président.

- Pendant le Mois de l'histoire des femmes, rendons hommage aux femmes accomplies et visionnaires qui ont contribué à bâtir notre pays. Et rendons hommage aux pionniers du passé récent et lointain pour la construction d'une nation aux possibilités infinies pour toutes ses femmes et ses filles.

 

Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)

- Environ 2,5 millions de femmes ont été contraintes de quitter le marché du travail pendant la pandémie. Le plan de sauvetage américain apporte un soulagement aux femmes et aux familles avec un chèque de 1 400 $, un crédit d'impôt pour les enfants de 3 000 $ et un financement pour rouvrir en toute sécurité les écoles et les garderies. Il est temps que le Sénat agisse.

- Il y a de la dignité dans tout travail. Et lorsque les gens peuvent se regrouper en syndicats, sans ingérence, chaque travailleur est plus respecté et protégé.

- Les femmes font l'histoire chaque jour. Certaines que nous connaissons - les suffragettes, les riveteuses. Les histoires des autres, en particulier des femmes de couleur et des femmes LGBTQ, sont restées inconnues. En ce Mois de l’histoire des femmes, nous rendons hommage à ces femmes et à toutes les femmes.

 

Antony Blinken (secrétaire d’Etat)

- Aujourd'hui, le président intérimaire vénézuélien Juan Guaido et moi avons discuté de notre soutien indéfectible à la démocratie au Venezuela et de nos efforts pour améliorer la vie du peuple vénézuélien.

- Nous nous félicitons de l’adoption par l’Iraq de la loi sur les survivantes yézidies, qui reconnaît le génocide de l’EI contre les Yézidis et cherche à répondre aux besoins des survivants d’atrocités indicibles. Nous continuons d'appuyer le Gouvernement iraquien dans notre lutte pour empêcher une résurgence de l'Etat islamique.

- Aujourd'hui, les États-Unis ont imposé des sanctions à la Russie pour avoir tenté d'assassiner Aleksey Navalny avec l’agent neurotoxique novichok. Toute utilisation d’armes chimiques est inacceptable. Nous sommes aux côtés de nos partenaires de l’UE et du Royaume-Uni pour contrer les actions de la Russie et demander la libération de M. Navalny.

- Les États-Unis et le Mexique sont liés par le commerce, les relations d'affaires, les relations interpersonnelles, le tourisme, un environnement partagé et la sécurité mutuelle. Mon premier voyage virtuel au Mexique a renforcé à quel point nous apprécions et respectons notre partenariat, et nous en dépendons chaque jour.

- Mon premier voyage virtuel au Canada a réaffirmé que lorsque nous travaillons ensemble, nous sommes vraiment des multiplicateurs de forces démocratiques et diplomatiques les uns pour les autres. J'attends avec impatience notre coopération future.

 

Lloyd Austin (secrétaire à la Défense)

S'il y a une chose que j'ai apprise au fil des ans, c'est la valeur de la culture et du caractère. C’est pourquoi nous mettons autant d’accent sur les questions liées à la santé de nos forces armées, et c’est aussi pourquoi j’ai publié une note pour réaffirmer nos valeurs et notre conduite éthique.

 

Janet Yellen (secrétaire au Trésor)

En tant qu’économiste - et en tant qu’américaine - je salue le vote favorable de la Chambre sur le plan de sauvetage américain. Il y a un large consensus parmi les économistes: les gens ont besoin de plus d'aide pour mettre de la nourriture sur la table et garder un toit au-dessus de leur tête jusqu'à ce que le virus soit sous contrôle. Ce plan fait cela. Le plan de sauvetage américain garantit que les gens puissent passer de l'autre côté de cette pandémie et y retrouvent une économie forte et en croissance.

 

Hillary Clinton (ancienne secrétaire d’Etat)

Ce pays s’améliore lorsque davantage de femmes démocrates participent au pouvoir et ont leur mot à dire dans les politiques qui régissent nos vies.

 

● Royaume Uni

Liberal democrats

- Il est tout simplement étonnant que le budget n'ait rien pour aider les enfants et les jeunes. La déclaration du ministre de l’économie devait donner aux enfants et aux jeunes la possibilité de retrouver le temps d'apprentissage qu'ils ont perdu au cours de l'année écoulée.

- Les petites entreprises ont besoin de beaucoup plus que les 5 milliards de livres sterling proposés par le gouvernement pour survivre à la fin de cette pandémie.

 

Ed Davey (leader)

- Boris Johnson a fait certaines des promesses les plus fortes de tous les premiers ministres en matière de protection sociale et il a échoué bien que cela affecte des millions de personnes dans leur vie quotidienne… C'est presque comme s'il s'en moquait.

- Ce gouvernement négocie un accord commercial qui affecte le commerce avec l'Irlande du Nord et endommage plusieurs industries vitales - puis tente de régler le problème qu'il a causé, en enfreignant le droit international pour la deuxième fois en un an. Absolument incompétent.

 

Christine Jardine (députée)

C'est maintenant ou jamais de sauver notre économie et donner de l'espoir pour l'avenir à ceux qui souffrent le plus.

 

Layla Moran (députée)

Les Lib Dems se battent pour un accord équitable pour les petites entreprises qui n'ont pas eu suffisamment de soutien du gouvernement. Nous exigeons que les PME obtiennent un report du paiement des taxes sur le chiffre d'affaire pour 2021-2022 pour les aider à faire face à la perte de revenus.