Voici une sélection, ce 15 février 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union européenne
Renew Europe (groupe
centriste et libéral au Parlement européen)
Guy Verhofstadt
- [Acquittement de Trump grâce aux votes des sénateurs républicains] Dans des décennies, nous nous souviendrons que, lorsque la démocratie était assiégée, ceux qui étaient élus pour la défendre étaient trop lâches pour le faire.
- Les pro-européens devraient être les premiers à être critiques lorsque les choses tournent mal. En ce qui concerne les vaccins, ils ont certainement… Mon point de vue sur le fiasco de la politique des vaccins d’Ursula von der Leyen et comment aller de l’avant et y remédier. L'UE est le leader mondial de la production de vaccins, mais il y a un manque d'approvisionnement dans tous les pays de l'UE. Les contrats de vaccins sont déséquilibrés - précis sur les prix et les passifs, mais faibles et vagues sur l'offre et le calendrier. Les mesures actuellement prises par la Commission européenne sont pour la plupart symboliques, insuffisantes et même contre-productives dans une certaine mesure. Nous devons renégocier, avec des engagements contraignants et des délais obligatoires, et accélérer l'autorisation des vaccins à venir.
Dragos Pislaru
72% des citoyens de l'Union européenne font confiance au plan de relance de l'UE pour aider l'économie de leur pays à se redresser. Nous avons travaillé dur au Parlement européen pour mettre en place un plan qui permettra aux États membres d'atténuer les effets négatifs de la pandémie COVID19.
● Belgique
cdH
Maxime Prévot (président)
- [Covid19] Je connais très peu de Belges qui sont contents de la manière dont la crise a été gérée, attaque-t-il. On vit en Belgique, l'histoire d'un manque chronique d'anticipation. Qu'une étude australienne nous place à la 72e place sur 98 pays analysés quant à l'efficacité de cette gestion de crise, cela doit nous questionner. 3% de la population est vaccinée, c'est scandaleusement bas. Alors, oui, une partie de ce retard est due à des problèmes de livraisons, mais le gouvernement accuse un retard coupable à l'allumage. C'est seulement en novembre qu'une task force vaccination a été mise sur pied." On a su très vite que le seul moyen de sortir de la crise serait la vaccination. Pourquoi avoir attendu d'être au pied du mur? L'Allemagne a commencé à se préparer dès le mois de juillet. En novembre, elle avait sa feuille de route, avec les enjeux logistiques, les équipes mobiles, etc. On a été en retard avec les masques, le testing, le tracing et aujourd'hui avec la vaccination. Notre lasagne institutionnelle n'explique pas tout. Il y a un manque de leadership et de vision.
- [Covid19] L'interdiction de voyager et les restrictions qui ont entouré la période de fin d'année sont des choix humainement douloureux, mais stratégiquement heureux. Mais aujourd'hui le gouvernement reste arc-bouté sur une stratégie hyper-prudentielle alors que le moment est venu de commencer à assouplir pour faire respirer les gens et les secteurs touchés. Il faudra apprendre à vivre avec ce virus, même quand on aura vacciné tout le monde. On doit accélérer la stratégie de vaccination. Le cdH est en faveur de maximaliser l'administration des premières doses. L'OMS estime qu'on peut aller jusqu'à 42 jours avant la deuxième dose, ce qui permet d'accroitre le nombre de primo-vaccinés.
- [Vaccins covid19] Actuellement, on s'en tient à la virgule près au respect du protocole. Pour nous, il y a une marge. La haute autorité de santé française vient d'accepter d'élargir à six semaines la période entre les deux doses. La première dose crée une immunité appréciable. Cela permettrait de ne pas ralentir la vaccination au rythme des problèmes de fourniture. En outre, à l'égard du sport en extérieur et de la culture, on devrait donner des perspectives de déconfinement. La morosité ambiante devient dangereuse, le contact autorisé qu'avec une seule personne n'est quasi plus respecté, il faut pouvoir ajuster les règles. Les chiffres des hospitalisations s'améliorent, le moment est venu de donner des perspectives de déconfinement. (…) Confiner a fait sens au moment du risque de saturation des hôpitaux, mais on n'en est plus là. Il y a eu un entêtement par rapport à ce seuil de 800 infections. Les premiers rendez-vous d'assouplissement doivent venir au mois de mars.
- Je ne veux pas balayer l'idée d'un passeport vaccination. La vaccination volontaire, c'est sain pour autant que l'on atteigne un seuil suffisant de vaccination. On n'a pas dû envisager la contrainte, mais le débat pourrait se poser et ce sera peut-être exigé par les autres pays. Ma religion n'est pas faite en la matière.
- [Plan de relance] Ce qui s'annonce va être un grand gâchis. Thomas Dermine, ce jeune secrétaire d'État, doit porter dans son sac à dos les vieilles pratiques politiques. Ce premier brouillon présenté à la Commission n'est pas un plan de relance, mais une somme des projets qui intéressent les régions. Il ne favorise pas un redéploiement structurel de notre économie, je le regrette. Les observateurs avisés tirent la sonnette d'alarme. La France consacre des milliards à la compétitivité des PME et à la réduction de la fiscalité. Nous on parle du tram de Liège ou d'un nouveau couloir de métro à Charleroi. Ces projets ne sont bien sûr pas sans intérêt, mais doivent être financés de manière classique et non via cette manne inédite de 6 milliards. On passe à côté de l'objectif. (…) J'aurais utilisé cet argent pour régler de vrais problèmes structurels. Je pense au désengorgement du port d'Anvers, à une liaison train rapide entre l'aéroport de Charleroi et Bruxelles, à mettre autour de la table toutes les régions et le Fédéral pour désengorger Bruxelles. On avait l'occasion de mobiliser tout le monde autour d'un plan global financé par autrui. (…) Une grande réforme fiscale avec une réduction drastique des charges sur les entreprises, il ne faut pas trois ans pour la voter.
- [Plan de relance] J'espère que la version actuelle de ce plan n'est qu'un draft. On aurait dû miser sur les industries de réseau. Dans la recherche, par exemple, on n'a quasi rien. Dans les télécommunications, comment s'assurer de la concrétisation rapide du "fiber to home"? Le ferroviaire est important, mais l'aéroportuaire aussi. Ce secteur est en train de se crasher, et pas un mot sur l'aéroportuaire. En matière de formation et d'éducation aussi. Il y a un déficit de main d'œuvre qualifiée. Pourquoi ne met-on pas le paquet sur ce capital humain? Soutenir des programmes via le Forem, sorry, ce n'est pas ce qui a été le plus convaincant jusqu'ici.
- [Plan de relance] Pourquoi ne pas consacrer deux des six milliards à des baisses de charges pour rendre notre tissu de PME plus compétitif et accroître le salaire poche des gens? Je suis donc dépité. On a une approche conjoncturelle de la relance plutôt qu'une approche structurelle. Ce plan est en train de se fourvoyer. Les gouvernements sont dans une optique de rendement électoral de court terme. Et on a moins de 400 millions pour Bruxelles qui souffre de problèmes immenses. À la place de Rudi Vervoort, j'aurais été gêné de convoquer un gouvernement pour confirmer cela.
- La refondation [du cdH] se poursuit. Je cherche une nouvelle doctrine qui vienne du terrain. Ce qui m'intéresse, c'est de fonder les choses sur le bon sens. Je veux venir avec le manifeste d'un nouveau mouvement. Avec le covid19, nous n'avons pas pu tenir nos promesses de rencontres citoyennes, mais grâce au virtuel, nous avons pu créer une communauté de 20.000 personnes hors militants intéressés par le processus. On a reçu plus de 2.000 propositions sur lesquelles nous travaillons. Cette année, la chrysalide va se transformer en papillon.
- [Au sein du cdH et de DeFi, on sent une volonté de rapprochement au centre] Il y a du respect et de l'estime entre nous. Sur le fond, beaucoup de convergences, mais aussi des particularités et des divergences. La politique, ce n'est pas être identique au voisin. Le discours du centre est moderne: il n'essaye pas que tout le monde pense la même chose que lui, il est dans une stratégie fédératrice. Notre processus est ouvert, y compris à ceux qui dans d'autres formations politiques ont envie de toiletter leur logiciel.
● Espagne
Ciudadanos
Des milliers de personnes sont obligées de choisir entre aller travailler ou protéger leur famille contre le COVID19. Il est urgent que le vaccin atteigne rapidement les personnes à risque. Nous avons présenté un plan au Congrès pour accélérer la vaccination.
● Italie
Italia Viva
Matteo Renzi (président)
Le nouveau gouvernement a prêté serment
et il y a eu le passage de témoin entre Conte et Draghi, une longue crise
gouvernementale prend fin. Restons dans les faits: c'est un grand pas en avant.
Aujourd'hui est une journée vraiment magnifique pour tous les Italiens. Le
gouvernement Draghi nous donne l'image d'une Italie qui est à nouveau le
protagoniste dans le concert international.
Tout d'abord, la confiance est revenue sur les marchés, mais elle reviendra
bientôt aussi chez les petites et moyennes entreprises. Il est essentiel de ne
pas gaspiller cet héritage - le mérite largement personnel du nouveau Premier
ministre - et d'agir immédiatement.
Nous sommes là. Italia Viva a ouvert cette crise pour surmonter une inaction
devenue dangereuse. L'acte de courage que nous avons fait a été la cause de
nombreuses attaques. Les journaux internationaux nous reconnaissent, en ces
heures, le fait qjue nous avons accompli un exploit et même certains
commentateurs nationaux ont rompu avec le chœur monotone des premiers jours de
la crise. Mais ce qui compte vraiment, c'est qu'aujourd'hui, l'Italie a déjà un
gouvernement fort.
Et à ceux qui disent: «Ce faisant, Italia Viva compte moins parce qu'elle a
moins de ministres, je réponds:« Oui, c'est vrai ». La vérité est qu'Italia
Viva compte moins qu'avant mais l'Italie compte plus qu'avant.
Sont embarrassés ceux qui ont dit: "vous ne faites une crise que pour des
postes" et aujourd'hui ils disent "Vous avez moins de sièges
qu'avant". Ils ne sont pas mauvais: c'est qu'ils ne comprennent tout
simplement pas que l'unité de mesure en politique n'est pas le nombre de
ministères mais les batailles que vous menez, le courage que vous mettez, les
risques que vous courez pour réaliser le bien commun.
Nous avons fait une chose très difficile mais juste pour aider l’Italie à
dépenser l’argent qui lui reviendra, à mieux faire face aux conséquences de la
pandémie, à relancer l’avenir
Le volant de la voiture Italia est désormais entre les mains de Mario Draghi.
Je tiens à remercier tous les parlementaires d'Italia Viva. Ils ont résisté à une
incroyable campagne d’hostilité.
► Monde
● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)
Depuis près d’un an, les frontières du Canada sont fermées aux voyageurs étrangers. Moins de 2% des cas de COVID-19 sont liés au retour des Canadiens. Cependant, en raison de nouvelles variantes, nous renforçons les mesures aux frontières pour vous protéger, vous et votre famille.
● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
- De la covid19 à la crise économique, nous sommes confrontés à d'énormes défis - et les organisations confessionnelles et communautaires sont essentielles pour y faire face. C’est pourquoi, aujourd’hui, j’ai rétabli le Bureau de la Maison Blanche pour les partenariats confessionnels et de voisinage. Mettons-nous au travail.
- Il y a près de deux semaines, Jill et
moi avons rendu hommage à l'officier de police du Capitole Brian Sicknick, qui
a perdu la vie en protégeant le Capitole contre une émeute et violente foule le
6 janvier 2021.
Aujourd'hui, 57 sénateurs - dont un record de 7 républicains - ont voté pour
déclarer l'ancien président Trump coupable d'avoir incité cette insurrection meurtrière
sur notre démocratie même. Le vote du Sénat a suivi le vote bipartisan pour le
destituer par la Chambre des représentants.
Bien que le vote final n'ait pas abouti à une condamnation, le fond de
l'accusation n'est pas contesté. Même ceux qui s'opposent à la condamnation,
comme le chef de la minorité au Sénat McConnell, pensent que Donald Trump était
coupable d'un «manquement honteux à son devoir» et «pratiquement et moralement
responsable d'avoir provoqué» la violence déchaînée au Capitole.
Ce soir, je pense à ceux qui ont courageusement monté la garde ce jour de
janvier. Je pense à tous ceux qui ont perdu la vie, à tous ceux dont la vie a
été menacée et à tous ceux qui vivent encore aujourd'hui dans la terreur qu'ils
ont vécu ce jour-là. Et je pense à ceux qui ont fait preuve de courage pour
protéger l’intégrité de notre démocratie - démocrates et républicains,
fonctionnaires électoraux et juges, élus et agents électoraux - avant et après
les élections.
Ce triste chapitre de notre histoire nous a rappelé que la démocratie est
fragile. Qu'elle doit toujours être défendu. Que nous devons être toujours
vigilants. Cette violence et l'extrémisme n'ont pas leur place en Amérique. Et
que chacun de nous a le devoir et la responsabilité en tant qu'Américains, et
surtout en tant que dirigeants, de défendre la vérité et de vaincre les
mensonges.
C'est ainsi que nous mettons fin à cette guerre impie et guérissons l'âme même
de notre nation. Telle est la tâche qui nous attend. Et c’est une tâche que
nous devons entreprendre ensemble. Comme les États-Unis d'Amérique.
- Il y a trois ans aujourd'hui, un homme armé solitaire a coûté la vie à 14 étudiants et à trois éducateurs à Parkland, en Floride. En quelques secondes, la vie de dizaines de familles a changé à jamais. Alors que nous pleurons avec la communauté de Parkland, nous pleurons tous ceux qui ont perdu des êtres chers à cause de la violence armée.
Kamala Harris (vice-présidente des Etats-Unis)
[Tribune: l'exode des femmes du marché du
travail est une urgence nationale]
En septembre dernier, j'ai eu la chance de parler avec des ouvriers culinaires
dans une mairie virtuelle. L'un de ces travailleurs était M. Rocha, qui
travaillait dans un hôtel du Strip de Las Vegas. Lorsque la pandémie a frappé
en mars dernier, comme tant d'autres dans l'industrie du tourisme et de
l'hôtellerie, elle a été congédiée. Elle n’est toujours pas de retour au
travail aujourd'hui. Elle a une femme, un fils et une mère âgée dont elle
s'occupe, et ils dépendent tous de son salaire.
M. Rocha n'est pas seule.
Environ 2,5 millions de femmes ont perdu leur emploi ou ont quitté le marché du
travail pendant la pandémie. Cela suffit pour remplir 40 stades de football.
Cet exode massif des femmes du marché du travail est une urgence nationale et
exige une solution nationale.
Les pertes d'emplois, les fermetures de petites entreprises et le manque de
garderies ont créé une tempête parfaite pour les travailleuses. UN D Les femmes
qui travaillent dans des secteurs tels que l'hôtellerie et les soins de santé
perdent leur emploi. Les femmes occupant des emplois à bas salaire - celles qui
vivent sous le seuil de pauvreté fédéral - ont été les plus durement touchées.
Ces travailleurs, dont beaucoup sont des femmes de couleur, sont sous-évalués
et sous-payés depuis trop longtemps. Et maintenant, trop d'entre eux sont sans
travail.
Ensuite, il y a les femmes qui possèdent et travaillent dans de petites
entreprises - le tissu de nos collectivités. Nous avons tous ressenti la perte
lorsque les entreprises de nos quartiers ont fermé cette année. En février
2020, environ 5 millions de femmes étaient chefs d'entreprise. En avril, 1 sur
4 avait fermé ses portes.
Ma première semaine en tant que vice-président, je me suis entretenu avec
Caitlin James, que j'avais rencontré l'automne dernier. Avec ses sœurs, elle a
cofondé une entreprise de jus de fruits à Royal Oak, dans le Michigan. Elles
ont pu maintenir leur entreprise en marche, m'a-t-elle dit, mais elle a
également parlé de la difficulté pour les femmes entrepreneurs de jongler avec
les responsabilités. au travail et à la maison pendant la pandémie. En fait,
tout au long de notre conversation sur Zoom, elle a tenu son bébé dans ses
bras.
La pandémie a touché chaque partie de nos vies. Partout dans le monde, les
familles assument un énorme fardeau, car les foyers sont devenus des salles de
classe et des garderies d'enfants, et l'incertitude sévit chaque jour. Pour
cette raison, de nombreuses femmes qui travaillent ont été forcées de réduire
leurs horaires ou de quitter complètement leur emploi. Même ceux qui ont réussi
à continuer à travailler à plein temps sont épuisés. Avant la pandémie, les
mères qui travaillaient avaient déjà des difficultés. Maintenant, cela semble
presque impossible.
Ceci est inacceptable. Et pour moi, c’est personnel.
Quand je grandissais, tous les jours et souvent le week-end, ma mère quittait
la maison pour aller travailler au laboratoire en tant que chercheuse sur le
cancer du sein. Et chaque jour, ma sœur et moi sommes allées chez Mme Regina
Shelton, qui est devenue pour nous une deuxième mère. Ma mère avait deux
objectifs dans sa vie: élever ses filles et mettre fin au cancer du sein. Pour
que ma mère aille travailler, elle avait besoin de savoir que ses filles
étaient bien soignées.
Sans services de garde abordables et accessibles, les mères qui travaillent
sont obligées de faire un choix injuste. Nous devons nous assurer que toutes
les mères qui travaillent ont le soutien dont elles ont besoin - pendant et
après la pandémie. Car voici la vérité: notre économie ne peut se redresser
complètement que si les femmes peuvent participer pleinement.
Des études ont montré que notre produit intérieur brut pourrait être supérieur
de 5% si les femmes participaient au marché du travail au même rythme que les
hommes. Et chaque jour que les femmes sont sans travail, il devient plus
difficile de libérer ce potentiel. Lorsque nous élevons des femmes, nous
élevons des familles, nous élevons des communautés et tous les bénéfices de la
société. Cela est vrai aux États-Unis et dans le monde entier.
Le plan de sauvetage américain, que le président Biden et moi avons annoncé
avant notre assermentation, répondra aux besoins les plus urgents du peuple
américain, en particulier des travailleuses. Il recevra 1 400 $ en chèques à
ceux qui en ont besoin et au moins 3 000 $ aux parents pour chacun de leurs
enfants.
Le plan comprend l'assurance-chômage et l'aide au logement. Il fournit des
fonds pour aider les écoles à rouvrir en toute sécurité et fait un gros
investissement dans les services de garde pour aider les fournisseurs à garder
leurs portes ouvertes ou à les rouvrir. Et il veillera à ce que les vaccins
soient disponibles et accessibles à tous.
Certains ont dit que notre plan était trop grand. Mais comme l’a dit le
président, «Le plus grand risque est de ne pas trop grandir, c’est si nous
allons trop petit.» La pandémie a créé une tempête parfaite pour les
travailleuses, mais c'est différent d'un ouragan qui est venu et est parti. Ça
fait toujours rage. Plus nous attendrons pour agir, plus il sera difficile de
ramener ces millions de femmes sur le marché du travail.
À 5 h du matin, le 5 février, j'ai émis mon premier vote décisif au Sénat pour
faire avancer ce plan. À présent, les membres de la Chambre et du Sénat
s’emploient à faire adopter le projet de loi - et nous les poussons à agir
rapidement. M. Rocha, Caitlin James et les femmes du monde entier comptent sur
nous. Il est temps de se mettre au travail pour ramener les femmes au travail.
Antony Blinken (secrétaire d’Etat)
Je suis honoré de me joindre au Canada et à plus de 55 autres pays pour souscrire à la Déclaration contre le recours à la détention arbitraire dans les relations d'État à État. Les êtres humains ne sont pas une monnaie d'échange. L'arrestation de personnes à des fins diplomatiques doit cesser maintenant.
● Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)
Le Congrès et le pays peuvent être très fiers des responsables de la mise en accusation de la Chambre, qui ont défendu notre Constitution et notre démocratie avec une présentation émouvante démontrant l'amour du pays et la loyauté envers notre serment et les faits. Je salue les sénateurs républicains qui ont voté leur conscience et pour notre pays. Le refus d’autres républicains du Sénat de tenir Trump pour responsable restera l’un des jours les plus sombres et des actes les plus déshonorants de l’histoire de notre pays.
Chuck Schumer (leader de la majorité démocrate au Sénat)
- Donald Trump a incité une insurrection sur le Capitole et une attaque flagrante contre notre démocratie - mais aujourd'hui, 43 sénateurs républicains lui ont donné un laissez-passer. Nous n'oublierons pas ce qui s'est passé le 6 janvier. Et nous n'oublierons pas les votes exprimés aujourd'hui.
- Cela fait 3 ans que 17 personnes innocentes ont été tuées au lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, en Floride. Pour honorer chacune de leurs vies et de leurs souvenirs, nous devons enfin faire ce qui est nécessaire: prendre des mesures concrètes pour mettre fin à la violence armée.
Adam Schiff (représentant de Californie)
- Regardant la dure inculpation de McConnell contre Donald Trump pour ses mensonges et son incitation à la haine, pour son manque de remords et son manquement au devoir, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à combien McConnell se condamne à un manquement encore plus grand au devoir: ne pas tenir Trump pour responsable.
- Les sénateurs du GOP nous ont montré que leur parti était toujours sous l'emprise de Trump, plus dévoué à lui qu'aux idéaux américains. Pourtant, je garde espoir. L'Amérique a été construite par ceux qui croyaient en quelque chose de jamais vu auparavant - un gouvernement du peuple. Il sera reconstruit avec la même foi.
● Royaume Uni
Liberal democrats
Personne ne devrait se sentir laissé pour compte à cause du coronavirus. Le gouvernement doit enfin prendre des mesures et apporter un soutien aux personnes touchées par les lacunes du soutien face à la covid19.
Tim Farron (député)
[Covid19] Près de 11 mois plus tard et 3 millions de contribuables restent toujours exclus des programmes de soutien financier du gouvernement. Abandonner 10% de la main-d'œuvre britannique n'est pas seulement profondément injuste, c'est aussi économiquement stupide! Les libéraux démocrates continueront de se battre pour les exclus.
Layla Moran (députée)
L'un des piliers fondamentaux de la démocratie est que les contribuables peuvent voir comment leur argent est dépensé. Alors que les entreprises privées continuent de décrocher des contrats publics d’une valeur de plusieurs centaines de millions de livres à huis clos, la confiance des citoyens dans le gouvernement atteint son plus bas niveau historique.