Voici une sélection, ce 19 janvier 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Pour nous protéger, l’engagement de nos armées est exceptionnel. En Méditerranée, où nous luttons contre la traite d’êtres humains et les trafics illicites. En Océan Indien et dans le golfe arabo-persique, où la France est en première ligne pour prévenir des tensions et contribuer à la stabilité. Nos militaires sont là, aussi. Dans nos rues, pour nous protéger, nos militaires veillent avec constance. Car la réalité est venue rappeler que si la sécurité des Français commence au large, ou au loin, nos armées apportent aussi leur contribution sur le territoire national.
- De Mulhouse, en passant par la Corse, les Antilles et l’Océan Indien, contre la pandémie que nous combattons encore, nos militaires ont joué un rôle majeur. Avec Résilience.
- En Guyane, dans des conditions extrêmes, nos militaires continuent à lutter contre l’orpaillage clandestin qui détruit nos forêts.
- Dans les airs et en mer, nos militaires portent secours, agissent contre les trafics et font respecter notre souveraineté. Ils assurent la permanence de notre dissuasion, aussi.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- Mon seul souci, ma seule boussole, c’est de prendre les bonnes décisions au bon moment.
- Privilégier des considérations économiques à des considérations sanitaires : pas question.
- Le débat sur l’instauration d’un passeport vaccinal est prématuré.
- Depuis septembre, la France est le pays d'Europe qui a le plus maintenu la scolarité de ses élèves dans le primaire et le secondaire : c'est un choix revendiqué et assumé.
- 20 000 de nos compatriotes sont décédés des suites de la covid19 dans les EHPAD. C'est un public vulnérable qu'il faut vacciner en priorité et dont il faut respecter le cheminement vers l'adhésion au vaccin. Elle a d'ailleurs positivement évolué.
- J'aime l'Histoire : elle fait de nous citoyens éclairés et, en cette période de crise, la relire nous donne parfois des leçons d'humilité.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
Depuis 20 ans, l'avenir des déchets industriels stockés à Stocamine pose question. De nombreuses études techniques ont été menées et je me suis récemment rendue sur place. Il n'y a pas de solution simple, mais il faut prendre une décision face à l'affaissement des galeries. Le Gouvernement a décidé de démarrer le confinement du site de Stocamine. C'est l'option la plus protectrice de l'environnement et des opérateurs intervenant sous terre. Nous débloquons en parallèle 50 millions d'euros pour protéger la nappe d'Alsace.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Le Grenelle de l’éducation arrive dans la dernière ligne droite! Pour améliorer la rémunération des personnels et moderniser la vision des ressources humaines de notre grand service public. Merci aux députés et acteurs pour leurs contributions au travers des Grenelle en régions
- L’école rurale est un atout. Les résultats des enfants y sont meilleurs qu’ailleurs.
- Félicitations à Armin Laschet pour son élection à la tête de la CDU! Heureux de voir un francophile avec une vision européenne en convergence avec celle de la France. Un homme convaincu du caractère central de l’éducation pour nos sociétés.
- [Covid19] Pour l'instant, il n'est pas question de fermer les écoles.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Nous avons débuté aujourd'hui l'étude du projet de loi visant à conforter les principes de la République. Un texte très important pour notre République et notre vivre ensemble.
- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] C'est un texte de liberté. C’est aussi un texte d'autorité afin de faire respecter les principes de la République, ceux qui font la Nation française. C'est un texte pour conforter les principes de la République : renforcer le principe de neutralité, renforcer le principe d'égalité entre les femmes et les hommes, renforcer le principe de liberté, garantir l'ordre public.
- La République est attaquée. Elle est attaquée par les séparatismes sur lesquels se forme le terrorisme. Il est légitime que la République prenne des mesures pour se défendre. C’est l’objectif du projet de loi confortant les principes de la République.
- L’article 44 du projet de loi visant à conforter les principes de la République permettra au préfet de fermer temporairement un lieu de culte où sont prononcés des discours qui provoquent, justifient ou encouragent à la haine ou à la violence.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [RSA pour les jeunes] Une allocation sans accompagnement, comme le RSA est devenu, ce n'est pas notre projet pour la jeunesse. Ce que nous faisons [Garantie jeune universelle], c'est mieux.
- Le gouvernement va s'assurer que Sanofi tient les engagements pris à l'égard du président de la République d'investir 600 millions d'euros dans la recherche et développement.
- [Ouvertures des commerces le dimanche] Dans les trois quarts des départements, des dérogations existent.
- [Egalité hommes-femmes dans les entreprises] Il faut absolument aller vers objectifs d'équilibres femmes-hommes.
- L'Etat doit accompagner aussi longtemps que nécessaire les secteurs qui ont encore aujourd'hui des contraintes du fait de la situation sanitaire.
- [Passeport vaccinal] Ce n'est pas du tout envisagé aujourd'hui.
- On peut penser que quand on aura 15 millions de personnes vulnérables vaccinées, l'épidémie n'aura plus les mêmes conséquences.
- L’apprentissage ça doit être gratuit, il n’y a pas de frais d’inscription.
Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
Projet de loi confortant le respect des principes de la République. Un texte de liberté.
Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
- Rencontre avec Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne, pour lui redire l’urgence de la validation par la Commission des dispositifs de soutien aux médias qui, durement touchés par la crise, ont poursuivi leurs missions d’information et de soutien à la création européenne.
- La culture bénéficie de dispositifs d’accompagnement transversaux mais aussi sectoriels. Ils sont prolongés et améliorés avec une attention particulière portée à la préservation de l’emploi artistique et culturel, aux artistes et aux auteurs.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- 2 millions de rendez-vous ont déjà pu être pris dans les centres de vaccination. Plus nous recevrons de nouvelles doses de vaccins, plus de rendez-vous pourront être pris. Je comprends l'impatience des Français, je la partage, et nous y arriverons.
- Chaque centre de vaccination connaît le nombre de doses dont il dispose pour vacciner sa population. Certains élus ont pensé qu'en ouvrant plus de centres, ils seraient privilégiés : ce n'est pas le cas. Nous respectons un principe d'égalité territoriale.
- 200 à 300 nouveaux cas de covid19 par jour seraient porteurs du variant dit britannique. Or ce variant est plus contagieux. Les agences régionales de santé et l’assurance maladie sont mobilisées pour remonter ces chaînes de contamination.
- La France enregistre environ 20 000 contaminations par jour depuis plusieurs semaines. Il n'y a pas de recrudescence de l'épidémie, mais ce plateau haut n'est pas satisfaisant. Le confinement à 18h commence à produire ses effets. Nous restons vigilants.
- Une personne en situation de handicap ou âgée doit toujours pouvoir bénéficier d'un fauteuil roulant, d'un déambulateur. C'est un gage contre la perte d'autonomie.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Je suis une à deux fois par semaine au cœur des universités pour parler aux enseignants et aux étudiants. Dans un contexte de pandémie mondiale, nous devons à notre jeunesse la garantie que nous serons là, et c'est ce que nous ferons.
- J'en appelle à l'ensemble de la représentation nationale comme à l'ensemble de la population : nous devons envoyer un message d'espérance à nos jeunes, nous devons arrêter de les qualifier de génération sacrifiée.
- Nos étudiants souffrent et évidemment nous les accompagnons. Tous les moyens ont été mis en œuvre depuis le début de la pandémie, et nous allons continuer. Parce qu'à chaque jeune, il nous faudra trouver une solution.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Associations de protection animale, de nouvelles aides de France relance sont ouvertes pour : des travaux ou équipements pour des refuges pour animaux de compagnie, des campagnes de stérilisation des animaux Toutes les informations pour vos dossiers.
- Cette influenza aviaire est fortement contagieuse de canard à canard mais n'est pas contagieuse pour l'homme. Continuez à manger du foie gras, du poulet, du canard et des œufs, il n'y a absolument aucun risque.
Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
Soit on invente des problèmes comme l'opposition, soit on règle ceux qui existent vraiment. Oui, il y a eu des lourdeurs administratives dans l'exécution sur le terrain de la stratégie vaccin, mais nous les avons corrigées tout de suite.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- Le mentorat est au cœur de la promesse d'égalité des chances. Il permet de combattre les déterminismes sociaux et à tous les jeunes de s'accomplir.
Mentors: ce que vous faites pour les jeunes est fondamental, vous ouvrez un peu plus le champ des possibles, élargissez les horizons. Je vous félicite !
- "On n'écrit pas l'histoire avec une gomme, ni du haut d'un tribunal". Je me réjouis de la réhabilitation de la statue du général Alexandre Dumas, détruite par les nazis. Un héros de la Révolution qui avait su briser les carcans des discriminations pour s'élever et élever la France.
- Parce que les femmes demeurent encore trop absentes des instances de direction des entreprises, nous sommes résolument déterminées à faire de la parité non plus l'exception mais la règle.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- L'Union européenne doit se doter d'outils efficaces pour faire valoir ses droits & défendre ses entreprises. Elle doit gagner en réactivité et en fermeté. Le nouveau règlement Enforcement adopté par Parlement européen est une importante étape dans cette direction.
- 170Md€ d'actifs ont été relocalisés du Royaume Uni vers la France en 2020, et 2500 emplois : un effet du brexit, mais surtout le résultat de trois ans de réformes menées par le gouvernement pour rendre la France plus attractive.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
On ne peut plus accepter qu'il existe en France des ghettos de riches et des ghettos de pauvres. 2021 doit être l'année du lien social et de la mixité ! Le logement social est un levier central pour renforcer l'égalité des chances.
Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
Les prêts garantis par l’État sont efficaces. Nous avons veillé à la possibilité de décaler la première échéance et travaillons à un décalage supplémentaire. Les taux sont encadrés pour les PME. Nous poussons les délais de remboursement au maximum.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- La France a acheté assez de vaccins. Rien que pour celui de Pfizer, ce sont 90 millions de doses qui seront livrées à la France. La seule limitation est donc le rythme de fabrication des doses : les sites tournent à fond et montent en capacité de production.
- Disposer aujourd'hui de vaccins efficaces à plus de 90% et produits en millions de doses, c'est un exploit de R&D, c'est un exploit industriel, et c'est l'Union Européenne qui l'a rendu possible, sous l'impulsion du Président de la République.
- La désindustrialisation a été le marqueur des mandatures précédentes. Elle a coûté 1 million d'emplois à la France et des pertes de sites industriels, notamment dans le secteur de la santé. Aujourd'hui et depuis 3 ans nous renversons la vapeur avec le Président de la République.
- La mise sur le marché du vaccin d'AstraZeneca sera étudiée fin janvier par l'Agence Européenne du Médicament, qui précisera également pour quel type de population il est le plus intéressant.
Alain Griset (ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
- Il y a près de 3 millions d'indépendants dans notre pays, la crise sanitaire a révélé de nombreux manques. Sur la fiscalité, la transmission de l'entreprise, sur la formation... Nous proposerons très vite un modèle mieux adapté à leurs besoins.
- Nous n'avons pas déployé le système le plus protecteur d'Europe pour abandonner nos entreprises dans la dernière ligne droite. Nous accompagnerons la reprise de nos artisans, de nos restaurateurs et de tous les secteurs en difficulté autant que nécessaire.
Roxana Maracineanu (ministre chargée des Sports)
- [Sport féminin] J’étais déjà engagée dans le milieu associatif avant d'être ministre. C'est vraiment par ça que j'ai commencé après ma carrière de nageuse. Et je pense que si j'ai été nommée à ce poste par Édouard Philippe en 2018, c'est aussi parce que je lui ai expliqué tout le potentiel d'améliorations que je voyais dans ce domaine. Je suis donc ravie qu'il m'ait confié cette mission sur ces bases-là. J’exerce donc ma mission avec ambition, confiance et motivation, car je sais qu'il y a tout un champ de développement pour les fédérations sur ce volet. Comme moi, elles savent qu'elles doivent développer ce champ, surtout dans un contexte de baisse du nombre de licenciés et les difficultés financières qu'elles traversent.”
- Aujourd'hui, je pense que le temps est venu de parler de cette égalité hommes-femmes, de cette parité, de cette mixité complète et totale. C'est aussi un engagement très fort du président de la République.
- J'ai eu la chance d'évoluer dans un sport où la mixité ne posait pas de problème. Nous étions traités hommes et femmes de manière équitable, au niveau des primes, des salaires, aussi bien à l'entraînement qu'en compétition. Et dans l'organisation de celles-ci, les garçons n'étaient pas plus mis en avant que les filles. Je n’ai pas ressenti de différence. D'ailleurs, en natation, c’était plutôt les filles qui recevaient la plus grosse part médiatique, grâce à leurs résultats, que ce soit à mon époque ou même après, avec Laure Manaudou qui a fait parler de la natation comme personne d'autre avant elle. En revanche, j'ai constaté une différence après ma carrière, en observant le fonctionnement d'autres sports. Par ailleurs, j'ai ressenti une difficulté sur la féminisation de l'encadrement, des entraîneurs, des adultes qui entourent les athlètes, où les femmes sont trop peu nombreuses. On travaille déjà sur cet axe, comme sur le renouvellement des instances, et la notion d'engagement de ces athlètes une fois leur carrière terminée dans la vie associative et fédérale, les métiers du sport en général. Car quand vous êtes une athlète et que vous voyez que les entraîneurs ne sont que des hommes, que les bénévoles ne sont que des hommes, vous vous dites qu'une fois votre carrière terminée, il n’y aura pas de place pour vous. Nous, on veut qu'il y ait des perspectives.
- De manière générale, le sport professionnel souffre. Et le sport féminin a été tout particulièrement impacté par cette crise, alors même que son modèle économique était déjà fragile. C'est pour ça que des dispositifs majeurs d’aides ont été mis en place auxquels nous avons évidemment inclus le sport féminin. Là où les gros clubs masculins ont atteint le plafond maximum d’aides publiques (capé à 800 000 €) depuis le début de la crise, les clubs féminins peuvent bénéficier des dernières aides mises en place mieux que les hommes. Je pense notamment aux exonérations de cotisations patronales sur les salaires qui peuvent représenter jusqu’à 40% d’économie sur la masse salariale. Il y aura la compensation des pertes de billetterie pour tous les clubs qui n’ont pas pu accueillir des spectateurs à cause du huis clos. 107 millions d'euros y sont consacrés et le sport féminin ne sera pas oublié, même si la part de la billetterie dans ces clubs est moins importante que chez les hommes.
- On travaille aussi sur la pratique sportive des filles et des femmes, avec des savoirs fondamentaux que l'on veut enseigner dès le plus jeune âge. On souhaite que toutes les jeunes filles aient accès au sport, quelle que soit leur culture, leur lieu d'habitation ou leurs origines sociales. Proposer deux fondamentaux comme le savoir rouler et savoir nager dès l'âge de quatre ans, c'est aussi travailler sur l'égalité des chances. On sait que dans la pratique sportive parfois, les filles restent sur les gradins et ne veulent pas forcément se mettre en maillot de bain ou en tenue de sport pour pratiquer l'EPS à l'école. Si on propose ces fondamentaux dès quatre ans, il y aura moins de différences sur ces critères-là. Nous voulons aussi encourager la continuité de la pratique du sport chez les femmes lors de moments spécifiques de leur vie, comme lors d’une grossesse. Le ministère des Sports a édité un guide spécifique qui encourage et accompagne une pratique de l'activité physique adaptée à la période de la maternité, avant et après la naissance.”
- [Violences sexuelles dans le sport] C'est un sujet qui me tient à cœur. Il est essentiel pour moi de pouvoir affirmer avec les fédérations, que nous avons zéro tolérance au sujet des violences dans le sport, que ce soit des violences sexuelles ou verbales, ou des faits de harcèlement ou de discrimination. J'ai été heureuse que les victimes puissent s'exprimer, que l'on puisse les écouter enfin, que ce soient les fédérations, le ministère des Sports, ou la justice puisque beaucoup de nos enquêtes administratives ont été portées à la connaissance des parquets. À ce jour, plus de 370 affaires sont traitées par mon ministère. Parmi elles, il y a des dossiers anciens, mais aussi actuels. Pour la plupart, ce sont des affaires de violences sexuelles, dont la justice s'en est emparée pour certaines. Je suis rassurée que tout le monde aille dans le même sens, que ce soit le ministère qui n'a pas peur d'affronter cette thématique, ou les fédérations qui ont conscience de la gravité des faits. Dans le sport, nous avons une longueur d'avance sur ce sujet, et un engagement commun avec l’administration, la justice, le monde fédéral, et les collectivités qui nous suivent aussi. Nous sommes convaincus d'une chose, que le club doit rester ce qu'il est : un lieu d'épanouissement, d'éducation pour nos enfants, et que ce genre de pratique ne peut pas venir ternir la véritable nature du sport. On veut éradiquer ce phénomène et veiller à ce que des personnes condamnées ne puissent plus jamais se retrouver dans des associations sportives.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Nous avons allongé le délai de prescription pour les viols commis sur mineur !
- La loi ne fait pas tout, il faut que chacun agisse à son niveau pour protéger l'enfance en danger !
- Il y a une hausse de 60% des signalements de violences conjugales depuis le premier confinement !
- Je suis aux antipodes des idées de Trump mais je ne me réjouis pas de la fermeture de son compte Twitter !
- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] Notre objectif est clair : défendre nos valeurs et la promesse républicaine, de liberté et d'émancipation.
- Pas 1€ d'argent public ne doit être donné aux ennemis de la République !
- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] Le gouvernement déposera deux amendements pour renforcer la défense de la laïcité dans l’administration de l’Etat afin de nommer des référents dans tous les services publics et de former tous les agents publics à la laïcité.
- Les idéologies séparatistes attaquent en premier lieu les femmes en décidant de ce qu'elles doivent faire ou non. Le projet de loi sur les principes républicains permettra de les protéger et de mettre un terme à des pratiques qui n'ont pas leur place dans notre République.
- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] [Amendement sur le port du voile des petites filles écarté] Cet amendement a été jugé irrecevable car inconstitutionnel par la commission spéciale, mais je suis philosophiquement d’accord avec Aurore Bergé et Jean-Baptiste Moreau, qui portent ces amendements. Je ne comprends pas qu’on puisse faire porter le voile à une petite fille de 5 ans. Mais il y a une vraie question juridique: si on interdit le voile pour les petites filles, est-ce qu’on interdit tout port de signe religieux? Et une vraie question politique: il y a 1700 amendements, qui sont tous sérieux, intéressants, dont on ne parle pas. Le sujet du voile fait écran de fumée devant tous les autres.
- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] Je salue le travail de grande qualité mené par les rapporteurs et par l’ensemble des députés, car c’est un texte difficile, très technique. Les députés de tous bords confondus ont réussi à trouver des ajouts très constructifs. Nous soutiendrons par exemple l’amendement qui vise à simplifier le contrat d’engagement pour les grandes associations agréées par l’État et beaucoup d’autres sur la dignité humaine, notamment sur le mariage forcé. Le gouvernement va travailler avec l’Association des maires de France pour mieux former les officiers d’état civil, pour les accompagner dans le repérage des mariages forcés. Avec Amélie de Montchalin, nous présentons aussi deux amendements pour créer des référents laïcité dans l’administration et porter la formation obligatoire.
- [Projet de loi sur le respect des principes républicains] Le gouvernement entend défendre la laïcité et la lutte contre les discriminations. J’étais avec Jean Castex vendredi à Matignon, et nous avons travaillé sur cette question, sur la façon de faire en sorte que chacun se sente citoyen, et sur le plan interministériel qu’il présentera d’ici février sur la question de l’égalité des chances et de la lutte contre les discriminations. (…) Je ne crois pas qu’il faille le faire pour des raisons politiciennes, il faut le faire parce que c’est nécessaire, que c’est l’équilibre, que le terreau du séparatisme est justement le fait de manipuler les discriminations ou le sentiment de rejet. Le repli communautaire se fonde à la base sur le fait de dire: «La République ne tient pas sa promesse, vous ment, vous n’avez pas votre place, donc organisons-nous en dehors.» Il faut les faire mentir en montrant des intégrations réussies. Les islamistes sont justement les plus virulents vis-à-vis de ceux issus de la diversité qui ont bien réussi.
- Je défends une vision et une méthode. Martin Luther King ne disait pas qu’il avait une feuille de route, mais un rêve. Il faut réenchanter le rêve républicain, cette promesse qui veut que chaque citoyen puisse avoir accès aux mêmes droits. Je vais donc continuer mon travail sur la naturalisation des travailleurs Covid19. Le président a dit que «la République est une volonté»: si certains font un pas vers cette volonté, il est important d’aller vers eux. Nous devons lutter contre l’essentialisation. Ce gouvernement a mis en place énormément de mesures qui n’ont pas toutes été diffusées dans les territoires. Donc nous devons faire en sorte qu’une mesure passe du Conseil des ministres à la personne qui tient le mur en bas de sa cité. Je veux aussi travailler sur la question de l’engagement, par l’intermédiaire de ce qui existe au ministère de l’Intérieur. Je pense aux sapeurs-pompiers volontaires, aux réservistes. C’est un axe sur lequel je travaille pour contribuer au rapprochement police-population. Notre travail est de réussir à produire de nouveaux modèles.
- [Les oppositions attaquent le bilan d’Emmanuel Macron] C’est de la petite politique politicienne et je ne crois vraiment pas que les Français attendent ça en ce moment. Ils ne sont pas dupes et voient bien les manipulations. Tacler le président qui se démène jour et nuit face à la crise ne donne pas des points de crédibilité. Ceux qui au début de la crise prétendaient tout savoir gérer sont désormais empêtrés et discrédités. Près d’un Français sur deux soutient le président, d’autres ne demandent qu’à être convaincus. Nous devons toutefois rester vigilants car il existe un fort niveau de tension au sein de la société qui peut être masqué par la crise.
- Nous subissons la pandémie. Les Français ne comprendraient pas qu’on mette par exemple la crise de côté pour regarder la carte électorale permettant la mise en place la proportionnelle. Les gens ne comprendraient pas qu’on fasse de la tambouille politicienne une priorité pendant la crise sanitaire. Il faut regarder tout ce qui a été fait. On nous a dit que nous étions un gouvernement de la start-up nation qui communique beaucoup. Il y a au contraire beaucoup de choses qu’on a faites sur lesquelles on n’a pas communiqué. On pourrait faire le top 100 ou le top 150 des transformations portées par ce gouvernement sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, des promesses tenues. Je pense à l’impôt à la source, aux violences conjugales, qui n’avaient jamais été autant une priorité. Énormément de choses ont été faites sur les indépendants, le congé maternité unique… Peut-être que ça n’intéresse pas Xavier Bertrand, mais c’est une avancée sociale! Le retour de la France dans le jeu européen est aussi à mettre au crédit d’Emmanuel Macron.
- Il appartient au président de la République de s’exprimer sur son choix d’être candidat. Cette décision lui appartient ; à nous de créer les conditions de sa réélection. Je préfère évidemment qu’il mène un deuxième quinquennat puisque personne n’est meilleur que lui. Que ce soit Xavier Bertrand - ou d’autres -, on assiste au retour de ceux qui ont échoué à la conduite du pays et qui veulent nous ressortir leurs vieilles recettes qui n’ont pas fonctionné dans le passé.
- [Elections régionales] J’espère que ces élections pourront se tenir en juin. Il faut que LaREM soit présente dans toutes les régions. Est-ce que ça passe par des alliances, ou des listes? Je ne sais pas. Il faut continuer notre travail de renouvellement de la vie politique. C’est pour cette raison d’ailleurs que je ne serai pas candidate aux régionales, je préfère laisser des places pour des talents qui seront nos renforts de demain.
Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
- Lutte contre l'illettrisme, développement de l'insertion dans nos industries créatives et dans la valorisation du patrimoine national : avec Roselyne Bachelot nous partageons un engagement commun et la conviction que la culture doit être faite pour tous et par tous.
- Ce 18 janvier commence la nouvelle campagne des pièces jaunes. Cette année, pas de tirelires, mais des dons en ligne. Les enfants et les adolescents à l'hôpital ont besoin de notre solidarité, soutenons-les.
- L’amitié franco-allemande doit être entretenue au fil du temps. La réconciliation de nos nations est essentielle et stratégique à notre présent et à l’Europe que nous voulons construire en commun à l’avenir.
Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
- Nous savons la force de votre engagement en faveur de l’égalité des chances. Chers mentors, merci ! Vous nous trouverez toujours à vos côtés pour développer le potentiel de chaque jeune et permettre leur émancipation. C’est notre ambition commune. C’est celle du gouvernement!
- Les associations peuvent déjà compter sur le gouvernement et elles le savent. Mon ministère est celui qui en subventionne le plus grand nombre. Il a lancé des actions spécifiques telles que Quartiers Solidaires, et avant cela, Tremplin Asso. Nous continuons d’être à leurs côtés
Brigitte Bourguignon (ministre chargée de l'Autonomie)
[Covid19] Ouverture de la vaccination aux plus de 75 ans et aux plus vulnérables. Nous allons franchir la barre symbolique du demi-million de Français vaccinés. Merci aux acteurs de terrain et professionnels de santé pleinement mobilisés dans le cadre de cette campagne vaccinale.
Sophie Cluzel (secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées
Il y a une adhésion aujourd’hui des français à la vaccination.
Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)
Bravo aux nouveaux étoilés et à tous les restaurateurs qui font preuve d’un courage exceptionnel pendant cette crise. Ils sont les ambassadeurs de la gastronomie française, de nos terroirs, de notre culture de la convivialité, de notre art de vivre. Nous serons toujours à leurs côtés.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Vaccins covid19] Peut-on éviter de dire n’importe quoi ? Non, l’Europe n’a pas laissé passer des doses en rognant sur les prix... Non l’Europe n’a pas refusé une « option de 500 millions de doses », elle vient d’en re-commander 300 millions.
- [Covid19] Réunion des ministres des affaires européennes ce matin: plein soutien au cadre européen d’achat des vaccins, en se mobilisant pour accélérer production et livraison, coordination des mesures sanitaires aux frontières intérieures et extérieures de l’Europe.
- [Brexit] Près de 2 500 emplois et au moins 170 milliards € ont été relocalisés en France fin 2020.
Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- Nous lançons les Territoires Educatifs Ruraux, expérimentés dans trois académies regroupant près de 40.000 élèves. Ils visent à constituer un réseau de coopération autour de l’école et d’un projet éducatif ambitieux. Objectif: développer l’ambition scolaire des élèves, leur mobilité et aider à leur orientation.
- Avec les Territoires Educatifs Ruraux, nous souhaitons créer un écosystème favorable à l’élève sur tout son parcours scolaire comme en-dehors, de façon à lui offrir le meilleur accompagnement possible.
- Dans le projet de loi confortant les principes républicains, il n’est pas question d’interdire l’instruction en famille, mais de mieux l’encadrer dans l’intérêt de l’enfant. Plusieurs dérogations sont prévues par le texte, notamment dans le cas d’un enfant malade ou handicapé.
- A partir de ce mois de janvier, 1 million de tests sont mis à la disposition des établissements scolaires tous les mois. Le dépistage de nos élèves et personnels volontaires est essentiel pour briser les chaînes de contamination au plus vite.
- Nous disons aux victimes d’inceste qui s’expriment aujourd’hui que nous les soutenons. Cette libération de la parole suscite des interrogations légitimes sur la législation actuelle.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Il n'y a pas une jeunesse en France, il y a des jeunesses et donc des réponses multiples. Les jeunes donnent l'élan d'un pays, dans lequel ils doivent pouvoir se construire et trouver leur place. Et il en va de notre responsabilité que de les accompagner.
- Le mentorat fait du bien à notre pays et il doit se diffuser plus largement et toucher un + grand nombre. Avec le gouvernement nous renforçons notre mobilisation auprès des associations, bénévoles et entreprises impliqués.
Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Parce que les porteurs de projet écologique ont une ambition économique, j'ai lancé fin 2020 un contrat à impact sur l'économie circulaire. 27 dossiers ont été déposés en tout, pour un total de 75 millions d'€, un succès au-delà de nos attentes.
- C’est ma priorité : il est essentiel que malgré la crise, chaque citoyen puisse trouver sa place dans l’économie.
Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
- [Inceste] Il faut que le couvercle du silence ne se referme pas. La libération de la parole est formidable et il faut l'encourager.
- [Inceste] J'aimerais qu'on réussisse à libérer la parole et faire en sorte que la parole des victimes se libère avant les 30 ans de prescription. Sur la question de la prescription, les associations, les juristes, les avocats, les psychiatres sont divisés ce sujet-là. Comment fait-on en sorte de repérer, mieux, détecter et accompagner les victimes dans ce cheminement douloureux?.
- Ça va bien au-delà du gouvernement ce qui est en train de se passer. La question de l'inceste est une question de temps long, très complexe.
- [Inceste] Depuis deux ans on a fait un certain nombre d'annonces pour mieux former les professionnels, les magistrats, les forces de l'ordre, les professionnels de santé. Essayer d'avoir ce qu'on appelle des référents pédiatriques dans tous les territoires pour que les médecins se sentent moins seuls, ces situations face auxquelles parfois, ils sont dépourvus. On fait en sorte de mieux recueillir la parole de l'enfant. On ne recueille pas la parole d'un enfant dans un commissariat, au fond d'une salle, on développe tout ça.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- 1 enfant sur 10 serait victime d'inceste. Avec #metooinceste, les victimes parlent. Je salue leur courage. Il faut cette parole libérée, et il faut, au sein des familles, l'écoute qui brise le silence. Si la loi doit changer pour faciliter les poursuites, nous le ferons.
- Il faut faire de l'inceste un combat permanent... Et si nécessaire, il faut donner la qualification pénale à ce crime car ce n'est rien d'autre qu'un crime.
- Je sais que la police dans ce pays n'est pas une police raciste.
- Les députés n'ont pas une sorte de science infuse qui fait que pendant 5 ans ils ne devraient pas écouter les Français.
- [Les amendements contre le voile pour les fillettes irrecevables] La Constitution n'est pas une base de discussion, c'est une règle absolue qui s'applique à nous tous.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- En aucun cas notre amendement ne visait à interdire le port du voile en général dans l'espace public ! Il concernait exclusivement les enfants. Nous faisons une distinction claire entre la capacité de discernement, de libre-arbitre que possède un adulte et l'obligation du respect de l'autorité parentale quand on est un enfant. Jean-Baptiste Moreau et moi-même avons fait notre travail de députés. On ne peut pas passer son temps à critiquer les parlementaires, à considérer qu'ils pèchent par faiblesse, voire qu'ils n'étaient que "des lignes sur un tableau Excel" pour remporter les législatives en 2017 et nous reprocher de faire des propositions. On ne peut pas éternellement assigner les députés de la majorité à deux catégories : des godillots ou des frondeurs. On travaille, on porte des convictions. Nous avons considéré que le projet de loi pour conforter les principes de la République pouvait être une opportunité pour traiter d'un sujet difficile : l'endoctrinement des enfants et donc leur nécessaire protection et ce, dès leur plus jeune âge. Comment ne pas penser que le conditionnement idéologique des mineurs risque d'alimenter le séparatisme? Nous avons donc déposé deux amendements. On peut tout à fait discuter de l'écriture de ces amendements, on peut s'interroger sur la pertinence de les associer à ce projet de loi, mais ce que nous refusons de discuter, c'est le fond. Il est impossible de considérer que voiler son enfant dès 4 ans serait digne et conforme aux principes de la République. Juridiquement, il existait deux options : soit interdire les signes religieux ostensibles pour les mineurs - porter le voile à 5 ou 25 ans, ce n'est pas la même chose -, soit interdire que des parents obligent leur enfant à porter un habit ou un vêtement caractéristique ou signifiant l'infériorisation de la fille sur le garçon. Nous ne remettons pas en cause le fait que ces amendements aient été déclarés irrecevables, il s'agit d'une appréciation juridique. En revanche, nous continuerons d'insister sur la nécessité de porter ce combat. Plusieurs ministres, comme Jean-Michel Blanquer ou Marlène Schiappa, nous ont soutenus sur le fond.
- Il y a une dualité et une démission frappantes de la part d'une certaine gauche. Les élus de gauche ont été les premiers à m'applaudir quand je me suis mobilisée à l'Assemblée nationale pour les droits des femmes, pour le droit à disposer de leur corps dans le cadre de l'allongement du délai légal d'IVG. Mais quand je fais exactement le même travail sur la question du droit des enfants face à ceux qui veulent les endoctriner, on m'apparente à l'extrême droite ! Je serais "l'orteil d'extrême droite du macronisme" à en croire Thomas Legrand. Une partie de la gauche ne parvient pas à admettre que soutenir l'amélioration de l'accès à l'IVG et lutter contre le voilement des petites filles et donc l'idée d'un corps féminin impur participent du même combat pour l'émancipation des femmes. La gauche qui était laïque, émancipatrice, a abandonné ces luttes. Elle n'accepte de conduire que les combats les moins risqués. Pour ma part, j'ai passé le week-end à recevoir des menaces de mort et je suis encore en procès avec le CCIF bien qu'il se soit auto-dissout.
- Le même débat existait en 2004 sur l'interdiction des signes religieux à l'école et encore en 2010 au moment de l'interdiction du port du voile intégral pourtant déposée par Jean-François Copé et André Gérin, député du Parti communiste. Certains considéraient qu'il ne fallait pas voter cette loi: elle stigmatisait, elle allait renforcer le FN. C'était aussi la même chose quand a émergé l'affaire Babyloup, beaucoup ont préféré ne rien dire, ne pas s'exposer. Heureusement, des courageux comme Élisabeth Badinter, Caroline Fourest, Richard Malka ont pris position et défendu Babyloup. On ne peut pas disqualifier ceux qui luttent contre l'islamisme en disant qu'ils sont d'extrême droite sinon, à terme, on laissera face à face le RN et les islamistes. C'est exactement la préfiguration de Soumission de Michel Houellebecq. Je n'ai pas envie de ce tête-à-tête. Et c'est pour cela que je soutiens le projet de loi. Nous avons un marqueur clair de réaffirmation des principes républicains, sur les pratiques qui sont acceptables en République ou non, sur le renforcement du volet scolaire. On voit d'ailleurs sur ce point les ambiguïtés d'une partie de la droite qui refuse les contrôles de l'instruction à domicile alors qu'on sait que des enfants sont soustraits de l'école de la République pour être endoctrinés.
- [Silence des féministes sur le sujet du voile imposé aux petites filles] Ce serait une question à leur poser, est-ce qu'elles regrettent d'avoir abandonné leur engagement pour l'émancipation ? Comment celles qui se revendiquent féministes peuvent-elles rester aussi longtemps à l'écart d'un combat à poursuivre pour nos filles ? On ne peut pas se battre pour qu'une femme puisse avoir la pleine maîtrise de son corps et ne pas voir que ce sont ces mêmes droits qui sont attaqués par ceux qui prétendent que la femme est inférieure à l'homme. Je doute de l'avenir d'une petite fille de 4 ans voilée, de sa capacité à faire respecter sa volonté de se marier ou pas avec l'homme ou la femme de son choix. On ne peut pas être féministe à géométrie variable, on ne peut pas se contenter de l'être uniquement quand la bataille est facile.
Laetitia Avia (porte-parole)
- Protéger les plus jeunes c’est aussi les sensibiliser dès le plus jeune âge aux bons usages et aux dérives des réseaux sociaux.
- Dès le plus jeune âge, les enfants doivent être sensibilisés aux bons usages d'internet et aux dérives liées aux réseaux sociaux et à l’enfermement algorithmique. LaREM portera la généralisation du permis internet !
- Assurer le respect des principes de la République est un combat qui doit être mené en tous lieux, y compris l’espace numérique. C’est en tous ces aspects que nous devons agir: sanctionner les pourvoyeurs de haine, réguler les plateformes numériques, protéger chacune et chacun, y compris dans l’espace numérique.
- [Projet de loi sur les principes républicains] Un texte de libertés et d’autorité pour renforcer l’application de nos principes et valeurs pour toutes et tous, en tous lieux. Liberté, égalité, fraternité – laïcité.
● Mouvement radical
Bertrand Pancher (député)
Proposition de loi sur la parité Hommes/ Femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises? C’est bien , mais le vrai sujet c’est celui du pantouflage , du cumul et de l’absence de représentants des salariés dans les CA...