Voici une sélection, ce 3 janvier 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
2021 commence avec (notamment) 7
bonnes nouvelles.
1) À partir d'aujourd'hui, vous avez désormais accès à un panier de soins
optiques, dentaires et auditifs pris en charge à 100 %.
2) Une nouvelle aide entre en vigueur pour aider les quelques 17 000 parents en
situation de handicap à s'occuper de leurs enfants.
3) Les entreprises le réclamaient depuis longtemps : les impôts de production
baissent de 10 milliards d’euros cette année. Une mesure indispensable pour
revenir dans la moyenne européenne et relancer notre industrie !
4) De nouveaux produits plastiques à usage unique sont désormais interdits :
pailles, couverts, bouteilles d’eau dans les entreprises …
5) Il est mis fin à la publicité papier sur les véhicules.
6) C’était l'une des mesures de la loi anti-gaspillage : un « indice
de réparabilité » sera désormais affiché sur certains produits
électroniques comme les smartphones ou les télévisions.
7) La réforme des aides au logement (APL) en « temps réel » entre en
application : elle permet de calculer vos droits sur vos revenus actuels et non
plus avec un décalage de 2 ans. Une avancée importante pour s’adapter aux
changements de situation!
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
C’est en combattant le terrorisme et l’obscurantisme que le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser sont morts pour la patrie. Mes pensées accompagnent leurs proches et leurs frères d’armes. La Nation n’oubliera jamais le sacrifice de ses enfants tombés pour la protéger.
Florence Parly (ministre des Armées)
La France a perdu deux de ses enfants. Je rends hommage à la force de l’engagement du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser, du 2e régiment de hussards de Haguenau. Ils incarnent l'honneur et la bravoure des hussards de Chamborant. Mes pensées vont à leurs familles.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
Je salue l’action des services de l’Etat et de la gendarmerie depuis 48h sur la rave illégale de Lieuron. Plus de 1600 verbalisations, garde-à-vues, des saisies de matériels et groupe électrogène. Les enquêtes se poursuivent sous la direction du procureur de la République. (…) Merci aux services de l’Etat et à la gendarmerie qui ont empêché la tentative d’installation d’une rave-party à Pavant dans l’Aisne. Le matériel a été saisi et plus de 40 verbalisations ont été dressées par les forces de l’ordre.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- L'épidémie et les mesures sanitaires percutent les modes de vie de tout le monde, mais c'est encore plus vrai pour les jeunes, pour qui les rencontres sont extrêmement précieuses. Ils sont aussi toujours les plus pénalisés par les crises économiques. Il faut donc une réponse extrêmement forte pour qu'ils ne soient pas les sacrifiés de la crise. C'est pour ça que nous avons présenté notre plan "1 jeune, 1 solution" dès le mois de juillet, avec des aides à l'embauche, des formations vers les secteurs qui vont recruter demain, un accompagnement pour ceux qui n'ont pas encore trouvé leur voie, des dispositifs spécifiques pour ceux plus éloignés de l'emploi, qui ont parfois décroché de leur scolarité.
- La situation sanitaire va rester difficile dans les prochaines semaines et va nous conduire à prolonger ces aides : la prime de 4.000 euros pour l'embauche, en CDD [contrat à durée déterminée] de plus de trois mois ou en CDI [contrat à durée indéterminée], d'un jeune de moins de 26 ans et les 5.000 ou 8.000 euros d'aides pour un contrat d'apprentissage ou de professionnalisation. J'en proposerai les modalités au Premier ministre après concertation avec les partenaires sociaux.
- [Chômage] L'augmentation reste contenue, même si les chiffres risquent de ne pas être bons en décembre en raison du confinement et qu'il faut rester prudent pour le premier trimestre 2021. Mais notre plan a déjà permis de quasiment effacer l'écart qu'on constate, en période de crise, entre la hausse du chômage des jeunes et celle du chômage des autres classes d'âge. Les chiffres montrent que notre plan porte ses fruits. Nous allons doubler le nombre de bénéficiaires du dispositif Garantie jeunes Entre août et fin novembre, 1,052 million de jeunes ont été recrutés en CDD d'au moins trois mois ou en CDI. C'est presque autant qu'en 2019. Plus de 220.000 primes ont déjà été distribuées (les entreprises ont quatre mois pour les demander). Alors que beaucoup prédisaient un effondrement de l'apprentissage, 440.000 contrats ont été signés en 2020, contre 353 000 en 2019. C'est un record historique ! On dénombre aussi 560 000 jeunes entrés dans un parcours d'insertion vers l'emploi. Mais nous complétons encore notre plan, comme le Président l'avait souhaité en novembre. (…) Les décrets ont été publiés jeudi : nous allons doubler le nombre de bénéficiaires du dispositif Garantie jeunes, qui propose un accompagnement vers l'emploi et une rémunération mensuelle de 500 euros. Il passera de 100.000 à 200.000. Désormais, la totalité des jeunes majeurs en formation professionnelle bénéficiera aussi d'une rémunération mensuelle de 500 euros. Il passera de 100.000 à 200.000. Désormais, la totalité des jeunes majeurs en formation professionnelle bénéficiera aussi d'une rémunération de 500 euros par mois. Ceux qui ont un accompagnement intensif à Pôle emploi ou à l'Association pour l'emploi des cadres [Apec] auront un soutien financier, comme c'est déjà le cas pour ceux qui sont suivis par les missions locales. Les jeunes diplômés ex-boursiers et inscrits à Pôle emploi pourront aussi obtenir un soutien jusqu'à 500 euros par mois pendant quatre mois. Ces différentes mesures représentent un coût supplémentaire de 400 millions d'euros. Le but avec cette Garantie jeunes universelle, c'est de s'assurer qu'aucun jeune ne renonce à un parcours vers l'emploi à cause de difficultés financières.
- Nous avons finalisé avec les Régions en fin d'année les pactes [régionaux d'investissement] qui mettent en place des formations vers les métiers du soin, de la transition écologique et du numérique. Ce sont 100 000 offres en plus, et 700 millions d'euros supplémentaires dans le cadre du plan de relance. Nous lançons aussi un dispositif spécifique d'accompagnement des décrocheurs scolaires mi-janvier. (..) Il y a une mobilisation générale pour ne laisser aucun jeune sur le bord de la route. Elles sont déjà 1.000 entreprises à avoir pris des engagements sur le site 1 jeune, 1 solution, et notre ambition est que d'autres les rejoignent.
- [Mesures contre les discriminations à l'embauche] Nous présenterons des mesures dans les premières semaines de 2021. Nous avons déployé en octobre les "emplois francs +" pour encourager l'embauche des jeunes des quartiers prioritaires. Nous allons prolonger ce dispositif et le compléter avec un système de mentorat. Je ne peux pas accepter qu'un jeune ne puisse pas accéder à l'emploi parce qu'il n'a pas la bonne adresse ou les bons codes. C'est pourquoi nous voulons muscler nos dispositifs pour aller chercher ces jeunes qui ne viennent pas spontanément dans leur mission locale ou à Pôle emploi. (…) C'est un enjeu de cohésion nationale. Il est essentiel que les jeunes sachent que nous faisons tout pour permettre à chacun de trouver sa place dans la société.
- Les perspectives de la Banque de France sont pessimistes, mais il faut aussi avoir confiance dans la capacité de rebond de notre pays. Selon la Banque de France, l'épargne supplémentaire des Français pourrait atteindre 200 milliards d'euros fin 2021. C'est deux fois le montant du plan de relance. Chacun de nous détient donc aussi une partie de la réponse. Il faut que les Français croient en l'avenir et ne recourent pas à une épargne de précaution, ce sera fondamental pour la croissance de 2021. C'est pourquoi nous serons aux côtés des entreprises pour protéger les emplois, des salariés pour les accompagner si nécessaire dans des reconversions, et des jeunes pour les aider à entrer dans la vie professionnelle.
- [Assouplissement du télétravail à partir du 7 janvier] Oui, parce que c'est aussi un enjeu de santé publique. Nos études montrent que plus de six salariés sur dix en télétravail à 100% depuis novembre souhaitent revenir dans l'entreprise au moins une journée par semaine. Plus de la moitié disent souffrir d'isolement. Nous devons l'entendre. J'évoquerai lundi avec les partenaires sociaux la façon dont nous allons adapter le protocole sanitaire à partir du 7 janvier. Il s'agira de continuer à recourir fortement au télétravail pour lutter contre l'épidémie tout en permettant à ceux qui en expriment le besoin de revenir une journée par semaine en entreprise.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- J'ai demandé aux hôpitaux d'ouvrir sans délai la vaccination aux professionnels de santé libéraux de plus de 50 ans. Le Président du Conseil National de l'Ordre des médecins l'a fait aujourd'hui à l'Hôtel-Dieu (Paris). La semaine prochaine, dans près de 100 centres sur tout le territoire.
- En France, on ne doit pas renoncer à une paire de lunettes, à des soins auditifs ou dentaires pour des raisons financières. C’est à la fois une question de solidarité et de santé publique. Ces soins sont désormais 100% remboursés par votre complémentaire et l’assurance maladie.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Il ne faut pas confondre recherche française pour trouver un vaccin efficace et la campagne de vaccination en cours. La course au vaccin a débuté dès janvier 2020, y compris en France où nous avons été parmi les pionniers du séquençage du virus rendant possibles plusieurs voies de développement. Il y a aujourd’hui près de 60 vaccins en phase d’essais cliniques et + de 200 en phase préclinique. Les premiers vaccins ont été mis au point en un temps record grâce au travail exceptionnel des chercheurs du monde entier. La France travaille aussi à des vaccins très innovants mais qui nécessitent plus de temps de mise au point. Nous nous préparons depuis plusieurs mois à l’échéance de la vaccination et avons fait en sorte de garantir que la France ait suffisamment de vaccins une fois le feu vert de la Haute Autorité de Santé. Des contrats d’approvisionnement ont été signés en ce sens afin de disposer d’un potentiel de 200 millions de doses pour vacciner 100 millions de personnes. Notre stratégie vaccinale se fera par étapes afin de prioriser les personnes les plus vulnérables. Aucun achat n’a été bloqué. La campagne de vaccination qui en cours depuis le 28 décembre bénéficie bien des commandes européennes de vaccins développés par des laboratoires y compris non français. Le vaccin est un bien universel, il doit nous permettre de retrouver la maîtrise de nos vies, c’est la seule véritable porte de sortie de cette crise sanitaire.
- [Covid19] Tous les étudiants ne vivent pas cette situation de la même manière. Les plus fragiles pourront revenir en présentiel de manière très progressive et encadrée dès lundi. Notre objectif est de construire le chemin d’un retour à la normale. La prochaine étape, si les conditions sanitaires le permettent, est de faire revenir les L1 pour les travaux dirigés. Nous voulons que les étudiants retrouvent leurs enseignants, et inversement. Il y a une souffrance psychologique chez les étudiants d'après les remontées des services de santé universitaire avec une hausse du nombre de consultations en psychologie jusqu’à 30%. Nous avons donc doublé les capacités d’accompagnement par établissement. L’une de mes priorités depuis le début de la crise sanitaire est aussi de garantir la qualité des diplômes pour qu’il n’y ait pas le moindre doute sur la qualité des étudiants qui seront diplômés en 2020 ou 2021.
- Le Conseil constitutionnel a validé la Loi Recherche, sauf deux points dont le délit d’entrave. Je ne le conteste pas, il avait été introduit par voie d’amendement au Sénat. Des dispositifs existent déjà dans le Code pénal pour protéger les établissements. La Loi Recherche c’est 25mds€ sur 10 ans pour la recherche : augmentation du budget de l’ANR, mais aussi augmentation des salaires des chercheurs, création de 2500 emplois sous plafond, etc... Dès 2021, chaque budget de chaque laboratoire augmentera de 10% et de 25% à l’horizon 2023.
- [Le retour partiel des étudiants à l'université commence lundi 4 janvier] Un accueil par petits groupes de dix maximum, sur convocation, entre le 4 et le 11 janvier selon les universités. Cela concernera les étudiants les plus fragiles, les décrocheurs, ceux qui ont besoin d'une attention particulière, et notamment ceux nouvellement arrivés dans le supérieur, en situation de handicap, de précarité numérique ou internationaux. Les établissements déterminent les contours précis de ceux qui reviendront en priorité. (…) Il y aura à la fois des cours assurés par des enseignants et du soutien scolaire encadré par les tuteurs étudiants que les établissements sont en train de recruter. (…) Ce retour se fera dans des conditions très particulières. Il y aura évidemment le port du masque, le respect des gestes barrières, la distanciation sociale. Avec 10 étudiants dans des salles conçues pour en accueillir jusqu'à 50, on peut les espacer très largement. Et les établissements feront en sorte qu'il n'y ait pas de déjeuner sur place. L'idée sera de les réunir sur des demi-journées, par exemple trois heures le matin, plutôt que de les faire venir de 10h à 12h puis de 13h à 15h. S'il n'y a pas de brassage, il suffira de tester le groupe de dix si un jeune se révèle positif. (…) Nous avons donné les grandes lignes définies en accord avec les établissements. Mais ces derniers sont extrêmement différents. Entre l'université de Pau, une école de commerce comme l'Edhec et la Sorbonne, il faut ensuite laisser à chacun la possibilité de s'organiser. Le principe, c'est qu'on ne dépasse jamais 20% des effectifs étudiants sur une tranche horaire. C'est vraiment la limite haute. L'idée est de renouer le contact avec les enseignants et entre étudiants, quelques heures par semaine. Pas de faire revenir tout le monde pour suivre 100% des cours en présentiel. Cela s'apparente davantage au retour à l'école le 11 mai, à la sortie du premier confinement. (…) C'est une première étape. Et cela concernera toutes les formations. Durant le deuxième confinement, les universités n'ont pas fermé, certaines disciplines, comme les sciences expérimentales, les STAPS (sports) ou la santé, ont continué d'assurer des travaux pratiques. Près de 40% des étudiants ont ainsi continué à voir quelques enseignants. Les 60% restants ont basculé dans le tout à distance au retour de la Toussaint, il est donc important que ces jeunes puissent progressivement revenir en présentiel.
- La question est vraiment de savoir si on va avoir un rebond de l'épidémie avec les fêtes de fin d'année. Nous aurons une visibilité par rapport au réveillon de Noël vers le 4 janvier. Et nous ferons le point le 7 janvier pour décider de la suite. L'idéal serait de pouvoir faire revenir progressivement plus d'étudiants, en priorité les débuts de cycle, en passant à des jauges plus élevées. Malheureusement, les indicateurs ne sont pas au vert. On surveille ça de très près, avec les rectorats, les préfets et les agences régionales de santé.
- L'idée était de faire revenir en fonction de l'évolution de la situation sanitaire, davantage les primo-arrivants au cours de la semaine du 20 janvier et plus précisément les premières années post-bac et les étudiants internationaux en master, dans le cadre des travaux dirigés.
- En fin de cursus, c'est souvent des formation pratiques ou des stages. Il faudra donc être attentifs à ce qu'il y en ait, que les étudiants puissent s'y rendre et exercent éventuellement en télétravail quelques jours par semaine. Pour le reste, les étudiants en dernière année sont habitués à travailler de façon plus autonome. Nous veillons évidemment à ce que le diplôme conserve toute sa valeur. Les établissements sont mobilisés pour accompagner les jeunes vers leurs premières embauches. Grâce aux mesures prises, elles se sont faites à 70% en CDI pour la promo 2020. Dans les proportions habituelles. Le gouvernement a quand même investi 6,5 milliards d'euros dans le dispositif « un jeune, une solution » pour inciter les entreprises à recruter des nouveaux diplômés.
- On observe classiquement un décrochage durant l'année d'entrée dans l'enseignement supérieur : de l'ordre de 25% à la fin du premier semestre. Pour savoir s'il y a eu plus d'abandon avec ce second confinement, il faudra attendre la fin des examens. On saura alors le nombre d'absents, de copies blanches. Mais certains signaux nous alertent déjà : les enseignants suivent attentivement leurs étudiants et voient bien qui rend ses devoirs, qui se connecte, qui est actif. C'est ce qui nous a poussé à recruter 20.000 tuteurs supplémentaires, ce qui porte leur nombre à 50.000. Cela devrait théoriquement permettre d'accompagner tous ceux qui le souhaitent parmi les 500.000 première année en licence.
- [Jeunes victimes de la fracture numérique] Une enquête menée pendant le premier confinement évaluait à 2% les étudiants qui rencontraient des problèmes de connexion et à 1,5% ceux qui n'avaient pas d'ordinateur. Les universités ont alors mis en place des prêts d'ordinateurs (5000) ou des dons (2000) et distribué plus de 5000 cartes SIM ou clés 4G pour télécharger des cours et des data. Au niveau national, nous avons passé des conventions avec la fondation SFR et Emmaüs Connect pour fournir des gigas et des équipements aux étudiants.
- [Suicides parmi les étudiants] Nous disposons essentiellement de données concernant la santé mentale des étudiants, avec des remontées provenant des services de santé universitaires, qui constatent une hausse du nombre de consultations. Jusqu'à 30% de plus dans certains secteurs. C'est d'ailleurs pour cette raison que le premier ministre a décidé de doubler le nombre de psychologues dans les établissements et de recruter 60 assistantes sociales. En plus de ces postes de titulaires de la fonction publique, il y a aussi des psychologues de ville qui assurent des heures dans nos permanences. J'ajoute que 1.600 référents étudiants travaillent également dans les CROUS depuis quelques semaines pour accompagner les jeunes qui le souhaitent.
- Le gouvernement est déjà extrêmement mobilisé. Nous avons créé 20.000 emplois étudiants supplémentaires, doublé les fonds d'aides d'urgence permettant de soutenir l'ensemble des étudiants, et débloqué une aide spécifique de 50 millions d'euros pour 2021 pour éviter que ceux qui sont à la limite de la bourse, en général aidés par leurs parents ou exerçant des petits jobs, se retrouvent aujourd'hui trop fragilisés.
- [Déroulement des examens] Ça dépend du type d'examen, de la taille de la promo, du niveau d'études. Il y a de tout. Beaucoup d'établissements ont opté pour le contrôle continu de manière à avoir un maximum de notes et une meilleure assiduité de la part des étudiants. Dans ce cas, ça se passe en général en ligne, avec une dernière épreuve en présentiel, et des protocoles sanitaires extrêmement stricts.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser ont perdu la vie dans le cadre de l'opération Barkhane. Ils sont morts pour la France et pour la liberté face à l'islamisme. Pensées émues à leurs familles, à leurs proches et à nos soldats.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Nous hébergeons près de 200 000 personnes chaque soir, un engagement sans précédent pour répondre à la crise de la covid19. Nous devons répondre par des solutions de long terme en relançant la construction durable de logements et de logements sociaux : ce sera mon combat en 2021.
- La rénovation énergétique des logements avec MaPrimeRenov, ça a très bien marché en 2020 : plus de 190 000 primes demandées. Désormais accessible à tous les Français, cette aide va encore s'intensifier en 2021!
Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
- Vous êtes nombreux à avoir envie de trains de nuit. Je veux qu’on les relance, mais pas à l’identique. Plusieurs classes : des petits prix, mais aussi une offre premium. Des wagons sécurisés, avec clés électroniques, comme en Autriche ou en Russie
- Sur le vaccin, il y a les réticents et les impatients. Sur le couvre-feu à 18h, c’est un peu pareil : il y a ceux qui disent que ce n’est pas assez et ceux qui disent que c’est beaucoup trop. En Guyane, ça a limité la circulation du virus.
- Vous êtes nombreux à ne pas oser acheter de vélo de peur de vous le faire voler. À partir d’aujourd’hui, tout vélo neuf aura un numéro d’identifiant, associé à vos coordonnées. Plus facile pour vous de porter plainte, plus facile pour les forces de l’ordre de vous le restituer
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
Je m'incline devant la mémoire du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser dont nous avons appris hier soir, avec une grande tristesse, la mort pour la France. J'apporte tout mon soutien à leurs proches, leur camarade blessé et leurs frères d'armes.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Être pro-européen, oui, c’est assumer la puissance, la souveraineté et les frontières. A l’échelon qui nous protège vraiment.
- Une situation humanitaire dramatique au camp de migrants de Lipa en Bosnie-Herzégovine. L’Europe est mobilisée, prête à aider davantage sur place, immédiatement. Les autorités locales doivent rendre possible cette aide urgente et vitale.
Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Ils appellent à une mobilisation collective pour la jeunesse française. Merci aux 35 chefs d’entreprise qui s’engagent et soutiennent l’emploi des jeunes, fragilisés par la crise sanitaire et économique.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Merci à ces chefs d’entreprises qui lancent un appel à la mobilisation pour proposer à nos jeunes 100 000 emplois supplémentaires sur la plateforme en janvier. L’engagement de chacun est essentiel!
- Je m'incline devant l'engagement ultime de deux de nos soldats et pense à leurs familles et leur frère blessé. Pour notre liberté ils se battent. Honneurs et reconnaissance à tous leurs camarades de l'opération Barkhane.
Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- En 2021, l'ESS va massivement bénéficier des crédits de France relance pour la transition écologique et solidaire de notre économie: économie circulaire, rénovation des EHPAD, tiers-lieux, et bien d'autres !
- J’ai lancé le fonds Urgenc’ESS de 30 millions d'euros, qui sera activé dès janvier 2021: il permettra de renforcer la trésorerie des petites associations avec des aides de 5000 à 8000€.
- Pour garantir le développement économique des associations, j’ai travaillé à renforcer leur accompagnement et mieux les préparer à profiter de la relance à travers une hausse de 30% du DLA, le dispositif local d'accompagnement.
- Le plan France relance présenté en septembre comprend à date pour l’ESS 1,3 milliard € dont 600 millions pour les emplois des jeunes, 530 millions pour les opérateurs, 100 millions pour les associations de soutien aux précaires.
Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
- 2021 sera placée sous le signe du « protéger » : investir tôt pour combler les inégalités et prévenir les échecs. C’est tout l’enjeu des réformes sociales et sociétales que nous menons, consacrées à la santé, l’enfance et la précarité.
- La mise en place, à partir du 1er juillet, de l'allongement du congé paternité qui permettra aux deux parents d'être plus disponibles pour leur nouveau-né, est une autre raison d'être optimiste en 2021.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
Nos pensées endeuillées vont vers les familles et frères d'armes du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser.
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Pensées émues aux familles du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser ; ainsi qu’à leurs frères d’armes. Honorons la mémoire de ceux qui, sans jamais faillir ni faiblir, nous défendent contre le terrorisme, en France comme à l’étranger.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
L’Opération Barkhane est à nouveau endeuillée et c’est la France toute entière qui se tient au côté des proches et des frères d’armes des deux militaires tombés au front. Tristesse et respect pour leur courage et pour leur sacrifice.
Fabienne Keller
L'asile, une autre plaie du Brexit. L'accord de divorce laisse un vide inquiétant dans la coordination entre l'UE et le Royaume-Uni en matière migratoire. D'urgence, négocions un nouveau partenariat pour assurer un partage des responsabilités équitable