Comme l’année dernière, la covid19 sera donc l’invitée – plus vraiment surprise – au repas de Noël, s’asseyant à cette place réservée autrefois au pauvre mais, distanciation oblige, qui ne peut plus frapper à la porte pour demander à partager, dans la joie, la célébration de ce jour cher aux Chrétiens mais fêté dans le monde entier comme une fête de la fraternité et de la paix, un jour de joie pour les enfants.
Dans tous les pays du monde, la pandémie fait les gros titres et le nouveau variant, omicron, se répand comme une traînée de poudre pendant que son devancier et comparse, delta, continue à infecter les populations.
Avec des contaminations records un peu partout, nombre de réjouissances familiales ou entre amis ont été annulées ou ne pourront réunir tous les invités prévus.
Nous voilà donc avec un coronavirus qui s’est imposé dans dette époque déjà trouble où cette paix et cette fraternité que représente Noël ressemblent à des objets démodés, surannés, voire obsolètes.
Il n’a évidemment pas arrangé les choses, c’est le moins que l’on puisse dire, avec la multiplication des réactions populistes et séditieuses où les fake news et l’élucubrationisme tiennent le haut du pavé.
Sans parler de ses conséquences sanitaires et du nombre de décès qu’elle provoque, nous n’avions pas besoin de cette covid19 pour un peu plus précariser notre présent et brouiller notre futur.
Comme d’habitude, les oiseaux de mauvaise augure sont montés au créneau pour nous promettre la damnation dans une sorte d’apocalypse revisitée du Nouveau testament – attribuée sans doute à tort à l’apôtre Jean et dont nous devons nous demander si son auteur avait bien toute sa tête quand il a écrit ce texte – et nous vanter tous les aventuriers de la planète comme nos sauveurs.
Mais, en matière de sauveur, que nous soyons croyants ou non, nous préférons Jésus et, à l’apocalypse, son message de paix et de fraternité, son appel à l’amour universel.
Mais que sa parole, comme celle de tous les autres grands humanistes, est dure à entendre en ces temps où l’agressivité et la haine semblent à la mode.
Des temps que nous devons tous faire en sorte qu’ils ne deviennent pas apocalyptiques...
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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