Nous nous sommes fait l’écho des dérapages de plus en plus nombreux de Jean-Christophe Lagarde pour ne pas être surpris plus que cela de sa dernière déclaration scandaleuse et inadmissible pour quelqu’un qui prétend représenter le courant centriste et est à la tête d’une formation politique qui se revendique du Centre.
Menacer un opposant, fut-il un dangereux extrémiste populiste démagogue, en proposant de lui «filer une balle dans la tête» est indigne de toutes les valeurs humanistes que défendent le Centre et le Centrisme.
Ce genre de propos inqualifiables, c’est dans la bouche de ces personnages comme Zemmour, puisque c’est lui qui était visé par la diatribe de Lagarde, qu’on les trouve.
Un Zemmour qui n’a pas tardé à réagir en attaquant le Centre…
On se rappelle cette phrase devenue emblématique de l’ignominie de Donald Trump, expliquant qu’il pourrait abattre n’importe qui sur la Cinquième avenue de New York sans être inquiété.
La phrase de Lagarde est du même acabit, voire encore plus grave parce qu’elle vise nommément une personne particulière.
Bien sûr, et c’était le minimum du minimum, le président de l’UDI s’est excusé de ce qu’il a dit.
Mais il l’a dit et rien ne l’effacera parce qu’il n’est pas un particulier qui a éructé ce propos lors d’un dîner familial particulièrement arrosé mais il est un homme public qui les a prononcé sur un média national, un politique qui est sensé défendre la loi et l’ordre républicain.
Et l’on ne peut s’empêcher de se rappeler qu’il a été le protagoniste d’un événement récent qui demeure nébuleux, sa garde à vue après avoir été interpelé une arme à feu à la main.
Nous nous demandions récemment ce que faisait encore monsieur Lagarde à la tête d’un parti centriste.
Nous nous le demandons encore plus maintenant.
L’Equipe du CREC
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