Joe Biden a invité 110 pays au Sommet de la démocratie qu’il organise les 9 et 10 décembre prochains virtuellement (la deuxième édition en 2022 aura lieu en présentiel).
La liste des pays invités a été révélée et dit évidemment quelque chose sur ceux qui sont considérés par le président américain comme des démocraties et ceux qui ne le sont pas.
Ainsi, la Turquie d’Erdogan n’a pas été invitée, tout comme la Hongrie d’Orban.
Et si l’on y retrouve l’Inde et le Brésil actuellement dirigés par des populistes, la Russie et la Chine n’ont pas été conviées, ce qui ne surprendra personne.
En revanche, Taïwan l’est ce qui a provoqué immédiatement la fureur des autocrates au pouvoir à Pékin.
Mais, bien sûr Taïwan a sa place à ce sommet et tous les défenseurs de la démocratie doivent remercier Joe Biden de l’avoir invitée comme l’ont d’ailleurs fait les autorités de l’île.
Parce que la quarantaine imposée à Taïwan, décidée pour ne pas froisser le Parti communiste chinois n’a plus lieu d’être.
D’une part parce que le pays est devenu une démocratie exemplaire, prouvant aux imbéciles qui prétendent que l’âme et la culture chinoises ne sont pas faites pour la liberté la vacuité de leurs propos.
D’autre part, parce que cette mesure était sensée amadouer un pouvoir chinois en espérant qu’il se libéraliserait.
A la place, il est devenu une dictature!
Dès lors, il est plus que normal de réintégrer pleinement Taïwan dans la communauté internationale comme le fait Joe Bien et surtout de la faire membre de l’«internationale» des démocraties.
Et cette invitation ne doit pas être un «one shot» mais doit être suivie de beaucoup d’autres et de l’établissement de relations au grand jour entre toutes les autres démocraties et leur sœur chinoise qui résiste avec vaillance aux pressions des communistes.
C’est le moins que l’on puisse faire pour ces Taïwanais constamment menacés par Xi et sa clique d’une intervention armée au seul motif qu’ils sont libres et qu’ils entendent le demeurer.
Et l'exemple hongkongais où Pékin a foulé au pied les accords qu'elle avait signés pour préserver la liberté de l'ancienne enclave britannique, devrait nous inciter à nous porter, nous les démocraties, garantes de leur liberté.
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