Voici une sélection, ce 26 octobre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union européenne
Renew Europe (groupe
centriste et libéral au Parlement européen)
La démocratie est précieuse. Nous le défendrons. En Pologne, Hongrie et ailleurs. Honte aux nationalistes et
populistes qui ont refusé de soutenir notre résolution au Parlement européen
sur la crise de l'État de droit en Pologne.
Malik Azmani
- Les autorités polonaises ne sont pas honnêtes envers leurs citoyens et
elles le savent. Malgré leurs dénégations, la vérité est que leurs actions sont
une manière sournoise de conduire les citoyens polonais hors de l'Union. Elles
devraient commencer à être honnêtes et expliquer à leurs start-ups qu'elles
vont perdre des fonds de développement, à leurs agriculteurs qu'ils vont
manquer de subventions, à leurs étudiants qu'ils ne pourront peut-être pas
ajouter leur nom à la liste des deux cent mille étudiants polonais qui ont
participé à Erasmus jusqu'à présent.
- Protéger la liberté de religion, les droits des individus, la liberté de la presse ou l'indépendance de la justice. Premier ministre Morawiecki, permettez-moi de vous rappeler que la Pologne a rejoint l'UE précisément pour protéger ces valeurs.
Michal Šimečka
- Notre groupe continue d'exiger une action immédiate et audacieuse de la part
de la Commission européenne et du Conseil afin de défendre l'ordre juridique de
l'UE. Nous ne permettrons pas au Conseil de continuer à ignorer ce problème et
d'espérer qu'il disparaîtra. Aux côtés de la Commission, il doit garantir que
le gouvernement polonais respecte le traité d'adhésion signé en avril 2003 ou
en assumer les conséquences juridiques.
- Pour que l'UE réussisse, nous comptons sur l'intégrité de l'État de droit. Mais maintenant, la Pologne, l'un de nos partenaires les plus proches en Europe centrale, une nation dont nous avons désespérément besoin du leadership en Europe, a décidé de tout mettre en doute.
Guy Verhofstadt
[Navalny lauréat du Prix Sakharov] Je suis fier d'avoir proposé Alexey
Navalny pour le Prix Sakharov. Sa bravoure pour la liberté de pensée et
d'expression montre à quel point elles sont la condition préalable à une
politique démocratique, à la dignité humaine et à la paix... en Russie et dans
le monde entier.
Nicolae Ştefănuță
[Budget européen] 2022 sera-t-elle la première année post-pandémie ? Nous
le voulons et espérons tous revenir à nos vies antérieures. Mais pour
l'instant, nous sommes toujours en crise, nos concitoyens sont confrontés à de
très graves problèmes et ils s'inquiètent non seulement pour leur avenir
lointain, mais pour demain, pour leur santé, pour la façon dont ils paieront
leurs factures d'énergie et de gaz en augmentation. Les crises sont multiples,
de la pandémie, à l'énergie, à l'économie, aux crises liées à l'état de droit
et à la désinformation. C'est pourquoi il est important en cette période que
les citoyens voient dans l'Union européenne un gilet de sauvetage. Le budget
que le Parlement européen propose est un budget réaliste, qui reflète les
besoins des citoyens d'aujourd'hui. Il n'y a jamais assez d'argent, mais nous
voulons que l'argent de l'UE soit vert, propre et efficace pour les citoyens.
Olivier Chastel
[Budget européen] Face à la crise sanitaire et socio-économique que nous traversons,
nos citoyens qui durant de long mois ont fait preuve de courage, de résilience
et de solidarité, ont les yeux rivés sur l’Union européenne. Nous ne pouvons
pas les décevoir, alors que la Conférence sur l’avenir de l’Europe les place au
centre d’un débat transnational, innovant en matière de pratique démocratique !
L’Union veut être une boussole stratégique faisant face à tout type de menaces
à l'horizon 2030. Elle en a les moyens, si le Conseil adopte une attitude
responsable et revoit la lecture horizontale et aveugle de ses coupes
budgétaires, si l’union se dote d’une politique efficace contre la fraude
fiscale, l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent, si l’argent est investi
dans des programmes d’avenir assure une transition verte et numérique juste et
solidaire. L’Europe veut être forte de l’intérieur et reconnue sur la scène
internationale. Pour y arriver, elle devra avoir la volonté politique d’agir
collectivement et conformément aux valeurs que nous défendons ».
Vlad Gheorghe
[Covid19] L'approvisionnement médical commun de l'UE demeure toujours le
principal outil afin de donner accès à la vaccination à tout le monde. C'est
pourquoi, dans la résolution, nous demandons à la Commission de divulguer les
détails des marchés publics et de permettre aux membres du Parlement européen
d'exercer leur devoir de contrôle budgétaire. La transparence et la discipline
budgétaire sont primordiales lorsqu'il s'agit du développement, de l'achat et
de la distribution du vaccin covid19. La divulgation des contrats de vaccins
est une question d'intérêt public primordial, ainsi qu'un moyen de contrer la
désinformation et la propagande anti-vaccins.
Martin
Hojsik
Nous voulons que les fruits mûrs de la protection du climat soient cueillis
maintenant, sinon ils vont gâcher toute la récolte. Le méthane fait partie d’un
de ces fruits mûrs. La Commission doit en prendre conscience, ainsi que du
potentiel de réduction des émissions de méthane dans tous les secteurs
émetteurs, et pas seulement dans celui de l'énergie. La réduction du méthane
représente un moyen sûr de ralentir le réchauffement de la planète de notre
vivant. Le monde est en train d'agir afin d’atténuer les effets du méthane et
l'UE doit être le moteur, pas un observateur.
Karen Melchior
L'interdiction de facto de l'avortement en Pologne l'année dernière a
représenté un énorme revers pour les droits et l'égalité des femmes. Le droit
de disposer de notre propre corps doit être protégé dans toute l'Europe. Nous
ne pourrons combattre l'attaque coordonnée contre nos droits fondamentaux qu'en
travaillant activement ensemble. Toute l'Europe doit être solidaire des femmes
polonaises. Aujourd'hui et toujours.
Ulrike Müller
Pour atteindre les objectifs de la stratégie de la ferme à la table, des
pratiques plus durables doivent devenir une opportunité commerciale pour tous
les agriculteurs. Les agriculteurs veulent jouer leur rôle pour rendre le
système alimentaire européen plus durable. Mais nous devons nous assurer qu'ils
peuvent le faire tout en gagnant un revenu équitable. À cette fin, nous devons
créer un cadre cohérent et responsabilisant. La stratégie de la ferme à la
table est un bon point de départ, mais il reste encore beaucoup de travail à
faire pour développer des solutions crédibles.
Asger Christensen
La stratégie de la ferme à la table est une feuille de route à long terme
qui contribuera à atteindre nos objectifs climatiques communs. Il trace les
pistes de la future politique agricole, qui nous conduiront vers une production
alimentaire plus durable et plus compétitive. Renew Europe a travaillé dur pour
souligner le rôle important des agriculteurs dans la transition verte.
IzaskunBilbao
Une stratégie de la ferme à la table européenne
ne doit pas se passer de fruits de mer. Nous parlons de protéines de haute qualité à faible empreinte
carbone produites dans le cadre de la législation sociale et environnementale
la plus exigeante au monde. Ils
ont besoin de protection et de reconnaissance sur le marché.
Nicola Danti
[Lutte contre l’extrême-droite] Face à la recrudescence
des violences d'extrême droite, l'intransigeance s'impose. Il faut s'attaquer aux problèmes à leur
racine & mener une profonde opération culturelle de mémoire, notamment pour
les jeunes.
Ilhan
Kyuchyuk
Le paquet élargissement 21' pour les Balkans occidentaux est une étape cruciale
dans le processus d'adhésion. Il évalue objectivement les progrès accomplis par chaque pays en
termes de critères politiques et économiques et de capacité à assumer les
obligations liées à l'adhésion à l'UE.
Luis
Garicano
Créer des sociétés offshore est trop facile, trop bon marché et, dans de
nombreux cas, même légal. Les paradis fiscaux protègent l'identité des
propriétaires. Ils rendent la vie misérable aux forces de l'ordre et aux
enquêteurs. La piste de l'argent se refroidit et les produits du crime sont
blanchis en toute impunité. La Commission a répondu à ces révélations par la
plus grande refonte de notre cadre de lutte contre le blanchiment d'argent.
Cela a été annoncé il y a à peine quelques mois et cela ne suffit toujours pas.
Ramona
Strugariu
Je salue le fait que la résolution souligne le rôle du journalisme
d'investigation international et des lanceurs d'alerte dans la dénonciation de
la corruption, du crime organisé et du blanchiment d'argent. Sans eux, nos
démocraties mourraient et nous devons les protéger. J'appelle chaque État
membre à répondre de manière proactive à ces révélations, à analyser et à
enquêter en profondeur sur les ensembles de données révélés dans les documents
des «Pandora papers» et à lancer des procédures d'audit sur toutes les
personnes mentionnées.
● Allemagne
FDP
Christian Lindner (président)
- Nous avons décidé à l'unanimité d'entamer des
pourparlers de coalition avec le SPD et les Verts. Nous voyons des opportunités, mais aussi des défis dans la
constellation. Au départ, la coalition feu tricolore ne serait qu’une alliance
de convenance. La question de savoir s'il en résultera davantage dépend de
toutes les personnes impliquées.
- La constitution du Bundestag est la haute fonction de la démocratie. Un moment de renouveau pacifique et de passation de pouvoir. C'est toujours un honneur.
- Nous regrettons la démission de Jens Weidmann. Il défendait une politique monétaire axée sur la stabilité, dont l'importance grandit face aux risques d'inflation. Avec lui, la Deutsche Bundesbank était une voix importante en Europe. Le FDP recommande la continuité de l'Allemagne.
- Il ne faut pas l'oublier: Alexej Navalny est en détention depuis 281 jours. Libérer Navalny.
● Belgique
cdH
Maxime Prévot (président)
La Vivaldi [coalition gouvernementale] débat de la
fin du certificat médical obligatoire pour 1 à 3 jours d’absence. Faire des
économies [de sécurité sociale] c’est bien, mais comment favoriser une société
de l’effort ainsi? Bonjour les «maladies du lundi matin»! Ça va complètement
déstructurer les TPE et déresponsabiliser.
Une concertation avec les représentants des employeurs est indispensable. Je
comprends le souhait des médecins d’alléger leurs charges administratives, mais
pas sûr que ce soit un bon signal sociétal. L’impact sur le terrain pour les
indépendants va être catastrophique à gérer.
DéFI
François de Smet (président)
- Bien sûr que le nucléaire présente des défauts
sérieux. Mais existe-t-il un avis du CSS concernant l'effet sur la santé de
l'ouverture des centrales au gaz qui devront suppléer nos besoins en cas
d'arrêt du nucléaire dès 2025? Le vrai débat ne peut être que comparatif.
- [Covid19] « Un tiers de jeunes vaccinés à Bruxelles, ce n’est pas grave ! », selon la ministre Bénédicte Linard. En pleine montée de quatrième vague, alors que la vaccination patine dans la capitale, ce genre de message dévastateur est l'exact inverse de ce qu'il nous faut.
- [Tribune: «Oui, Zemmour est un
idéologue raciste, xénophobe et dangereux»]
La présence d'Éric Zemmour dans le débat présidentiel français constitue
une menace démocratique sérieuse. Son score additionné à Marine Le Pen place
l'extrême droite à 30% des voix dans un premier tour. Du jamais vu. La menace
est réelle: s'il se maintient - et on ne voit guère, à ce stade, ce qui
enrayerait la dynamique - un scénario de second tour pour le polémiste est
plausible.
La responsabilité des médias est écrasante: désormais prisonniers de la
créature qu'ils ont contribué à créer, ils font vivre cette aventure inédite
comme un film d'horreur devant lequel on se réjouit de frissonner et de faire
frissonner, audimat à l'appui. Sans se rendre compte que le film est bien réel.
Mais le poids des médias ne serait rien si le message et celui qui le porte ne
faisaient pas irruption dans une époque qui est à point pour les recevoir. Il
devient urgent de tenter de comprendre de quoi Zemmour est le nom.
Je n'ai jamais lu un livre d'Éric Zemmour. Par contre - chose amusante - Zemmour
a lu l'un des miens. Mieux: il en a fait une critique pour le Figaro.
C'était début 2019, dans un temps pourtant récent où ni lui ni moi ne faisions
de politique. L'éditorialiste prend alors la plume lors de la parution de mon
livre «Eros Capital». Cet ouvrage proposait d'envisager que l'amour et le sexe
avaient toujours constitué, dans l'histoire de l'humanité, un marché qui n'a jamais
osé assumer son nom. De tous mes livres, c'est celui qui a été le moins bien
reçu, et le plus souvent réduit à une caricature par ceux qui ne l'ont pas lu.
Sa thèse principale a offert à ce livre une réputation un brin sulfureuse qu'il
ne méritait pas. Or, Zemmour fut le premier à en rédiger une critique, le jour
même de sa parution. Louant les qualités du livre, il me dézingue néanmoins
pour mon attachement irraisonné au principe d'égalité entre hommes et femmes: «François
de (sic) Smet n'a nulle envie d'être écartelé et exécuté, même symboliquement.
Notre philosophe est courageux mais pas téméraire. Smet agit comme ces
courtisans qui osaient dire la vérité au roi mais introduisaient leur propos de
multiples révérences et compliments. Il sait où sont les puissants et va donc
s'agenouiller devant le dieu de l'époque.»
Autrement dit: Zemmour fut déçu car il a cru - à tort, en effet - trouver un
allié. Lui s'appuie sur des considérations biologiques pour décrédibiliser les
sciences sociales et considérer que le féminisme est d'essence totalitaire; moi
j'estime qu'il n'y a pas de contradiction entre la mise au jour des réalités
biologiques qui ont façonné l'espèce humaine, en ce compris certaines
différences genrées, et la nécessaire et indispensable égalité entre hommes et
femmes. Ceux et celles qui s'intéressent à ce débat peuvent lire l'intégralité
de la critique ou mieux encore le livre lui-même.
Mon propos ici est de montrer que le raisonnement de Zemmour dans le cas
d'espèce reflète exactement la nature du danger qu'il pose et du piège dans
lequel la France - à commencer par les médias, les instituts de sondage et la
droite républicaine - sont en train de tomber à pieds joints. S'il donne
l'impression de parler à une frange croissante de l'électorat, c'est parce
qu'il n'a jamais changé de ton ni d'idéologie dans un environnement qui, par
peur, lui laisse les coudées franches dans l'appréhension d'une série de sujets
- au point qu'il en apparaisse un spécialiste légitime car non contredit.
Mais c'est surtout parce qu'il va chercher dans les faits - scientifiques,
historiques - parfois vrais mais le plus souvent revisités, de quoi proposer un
récit cohérent sur la manière dont le monde va et doit aller. Autrement dit, Zemmour
est un pur mécaniste : telles causes ne peuvent que nous emmener vers telles
conséquences. C'est un grand classique du populisme: nous sommes entraînés par
le sens de l'Histoire, tirez-en les peurs et les conséquences utiles. Pour que
cela marche, il faut procéder par essentialisme: "la France",
"les musulmans", "les femmes" sont des réalités fixes et
non négociables, qui n'évolueront pas dans le temps, et dont l'affrontement
mutuel constituerait dès lors la seule issue, en mode huntingtonien du
"clash des civilisations". C'est simple, ça élude la complexité du
monde et des identités, et ça flatte ce qui chez l'être humain, et chez
l'électeur, aime les binômes entre cause et effet qui nourrissent une
conception du monde facile, où l'on est constamment victime, où nos problèmes
sont de la faute des autres - par exemple les politiques, les étrangers,
l'Europe - et où la destruction de cet autre, d'une manière ou d'une autre
serait la seule issue, à l'issue d'un combat de civilisations.
Tout ceci serait aisément considéré comme grotesque et ne tiendrait pas dix
minutes dans un débat académique de moyenne facture. Hélas, nous sommes en
politique, et en l'occurrence dans une époque politique ouvrant de manière
sidérante ses flancs au populisme le plus facile. Et ce populisme trouve sa
place, c'est parce qu'on l'a lui a laissée, depuis des années. C'est l'autre
volet du problème, et il n'a pas attendu le célèbre polémiste pour exister.
Zemmour est là parce qu'il remplit un vide: celui, béant, laissé par un
politiquement correct qui interdit, sous peine de disqualification immédiate, de
traiter de sujets identitaires.
Trop longtemps, droite et gauche classiques ont considéré que l'ensemble des
problèmes politiques étaient de nature exclusivement socio-économique, et que
les questions identitaires (qui sommes-nous, le genre, la diversité, la
migration, la laïcité...) devaient être laissées aux extrêmes, et que le fait même
d'en parler était dangereux. Antienne qui a la vie dure: lorsque surgit dans le
débat public, par exemple, la question des signes religieux ostentatoires,
généralement non par la volonté d'un acteur politique mais par le biais d'une
décision de justice sanctionnant le flou et l'inaction des pouvoirs publics,
ceux qui osent traiter de la neutralité des services publics ou de la
prépondérance de la laïcité sur les convictions se voient rapidement renvoyer
dans les cordes sur le thème "il y a a des sujets plus importants"
ou, s'ils persistent, courent un risque sérieux de se voir traiter de
promouvoir la discrimination, le racisme ou l'islamophobie. Je parle, hélas, en
connaissance de cause.
Le problème est qu'à force de démonétiser toute prise de position démocratique
sur l'identité comme flirtant avec les extrêmes, on en fait de facto un sujet
traité par les seuls extrêmes. Et lorsqu'arrive un Zemmour décomplexé à la
parole entièrement libre, lorsqu'arrive un acteur réellement raciste et
xénophobe, qui distribue les horreurs tels des missiles, il peut déployer sa
haine dans un environnement prêt à l'accueillir. Un environnement si tétanisé
par les questions identitaires que même Marine Le Pen apparaît à présent comme
molle face au nouveau parangon de l'identité. Au point que, chose inimaginable
en Belgique, les médias - par pur opportunisme commercial et non par idéologie,
certes - lui déroulent un tapis rouge sous la forme contemporaine des
bordereaux des chaînes d'information en continu.
La menace est d'autant plus redoutable que les saillies xénophobes et les purs
mensonges sont entrecoupés de quelques vérités, ce qui rend difficile le
travail de contre-argumentation. Ainsi, quand Zemmour explique que l'Islam est
une religion, une civilisation et aussi un code juridique, pénal comme civil,
et qu'il déduit de cette assertion - vraie - que l'islam serait insoluble dans
la République, il oublie de rappeler que toutes les religions, en vérité,
constituent des codes de comportement sanctionnés par des textes sacrés.
Nos démocraties modernes ont dû s'établir contre ces corpus religieux pour
imposer la loi civile; mais le christianisme n'était a priori pas davantage
soluble dans "la République" que l'Islam. Il n'en reste pas moins que
les démocraties modernes ont montré qu'elles pouvaient, par leur dynamique
d'intégration, s'imposer sur tous les systèmes religieux, tout en protégeant la
faculté de chacun de croire et d'exercer son culte. A dire vrai, les démocraties
modernes se sont précisément construites contre les religions instituées, en
reléguant leur pratique dans la sphère privée et en les privant de pouvoir
politique. Pourquoi ce qui a été possible avec le Christianisme ne le serait
pas avec l'islam ? En stigmatisant l'islam comme impossible à fondre dans la
République, Éric Zemmour essentialise une religion en postulant que tous les
musulmans, par définition, feront toujours prévaloir leur identité religieuse
sur leur identité civile. Ce qui est un postulat insultant et gratuit.
Au fond, il y a ici deux écoles: d'une part ceux, plutôt à gauche, qui
considéreront que c'est en parlant de ces sujets que finissent par surgir des
Zemmour ou des extrêmes, avec la complaisance des médias; et ceux qui, comme
moi, pensent que c'est en ne parlant pas de ces sujets que l'on se retrouve
avec des Trump, un Brexit ou un Vlaams Belang. En effet, qu'on le veuille ou
non, les questions identitaires vivent dans la population. S'il est vrai qu'il
ne s'agit pas de la préoccupation première des électeurs (dans les sondages
thématiques, la santé ou le climat arrivent toujours en amont), ce sont des
sujets qui irriguent tous les autres, qui travaillent les esprits et qui
peuvent faire basculer une élection. Tout simplement parce que, en politique, l'émotion
peut toujours l'emporter sur la raison, et que la nature de ces thèmes fait
qu'ils prennent aux tripes les citoyens animés d'une peur universelle: celle de
la disparition. La disparition par le recul d'une langue, d'une culture, d'une
identité. C'est une peur universelle et légitime, et qui est présente
d'ailleurs chez tout le monde: à la fois chez les populations d'origine
étrangère qui craignent de disparaître par assimilation, et chez les
populations présentes depuis longtemps, qui voient leur quotidien changer,
leurs normes fondamentales bousculées, et qui craignent que leur pays, leur
ville change au point qu'ils n'y aient plus leur place. Lorsque cette peur
s'impose, le syndrome des agendas cachés n'est jamais loin.
Oui, Zemmour est un idéologue raciste, xénophobe et dangereux. Oui, il doit
être combattu d'urgence et sans ménagement.
D'une part, il faut combattre Zemmour et ses arguments en pleine lumière, pied
à pied. En ce compris sur l'Histoire et les sciences. Cela concerne la droite
républicaine, en premier lieu, bien trop modérée face à cette menace, et qui se
perdra si elle s'en fait le simple écho. Elle doit réagir beaucoup plus
durement et ne pas laisser confisquer son camp par les diatribes populistes.
Cela veut dire démontrer son racisme et sa xénophobie de manière implacable. Et
ne rien laisser passer.
D'autre part, il faut oser investir les questions identitaires et le faire de
manière démocratique. Le meilleur moyen de défendre la laïcité, c'est de ne pas
la laisser une seconde aux extrémistes, et de rappeler qu'elle est la condition
du vivre-ensemble et la meilleure protection de toutes les convictions. Le
meilleur moyen d'apaiser les questions identitaires, c'est de montrer que la
diversité a toujours existé, qu'aucune identité n'a jamais été monochrome, et
que les valeurs universelles qui sont les nôtres ne sont pas en contradiction
avec la revendications de certaines racines; que l'enjeu est simplement de
faire prévaloir, dans nos normes et nos valeurs, l'universel contre les particularismes.
Nous avons la diversité; mais nous n'avons pas le mélange.
Si nous n'y parvenons pas, la vague qui a porté Trump, le Brexit, Salvini et
Zemmour, quand bien même serait-elle contrée en 2022, reviendra de plus en plus
forte, jusqu'à nous emporter tous.
Sophie Rohonyi (députée)
Je salue le courage de toutes les victimes de viol qui osent aujourd’hui sortir du silence qui les rongeait jusqu’ici. Nous leur devons d’agir pour qu’elles reprennent confiance dans notre Justice et notre police, mais aussi pour qu’elles puissent sortir en toute sécurité!
Mouvement réformateur
Georges-Louis Bouchez (président)
- Le libéralisme est la seule philosophie politique
qui amène plus de richesse, de bien-être et de liberté! Soyez fiers d'être des
libéraux!
- Les défis environnementaux, technologiques doivent nous enthousiasmer. Comme seuls les libéraux peuvent le faire : en faisant confiance en l'individu.
- La sécurité est la première des libertés. Nous voulons une différence très claire entre ceux qui respectent les règles et ceux qui ne les respectent pas.
- Il faut réhabiliter l'ambition, le mérite et l'effort. Il faut récompenser ceux qui travaillent et les remercier de construire chaque jour notre pays!
- Je suis devenu libéral le jour où des syndicalistes sont entrés dans le magasin de ma maman pour l'obliger à fermer. Depuis ce jour, je réalise à quel point nos libertés sont fragiles. Aujourd'hui, cette liberté est menacée par l'illibéralisme et le populisme. Les libéraux sont le seul rempart contre les dangers du populisme et la prison du communautarisme
- Plus que jamais pour le bicentenaire de notre pays, nous avons besoin d'un new deal. Contre ceux qui nous désenchantent par la décroissance. Notre famille politique avec doit être la première famille politique en 2024 !
- L’avis du CSS sur le nucléaire ne compare
pas cette énergie au gaz. Personne n’a indiqué que le nucléaire était sans
contrainte mais on peut indiquer qu’aujourd’hui, face au défi climatique, c’est
certainement une solution utile du mix pour réduire les émissions de CO2.
Par ailleurs, l’avis du CSS repose sur des erreurs d’analyse, comme en ce qui
concerne la part de l’électricité dans notre production énergétique, en
ignorant son accroissement dans les prochaines années, entre autre, par
l’électrification de notre parc automobile.
Ce rapport du CSS n’objective
rien du tout. Et ce serait une faute politique de le croire et de décider sur
cette base. Le niveau d’émissions de CO2 doit rester notre première
préoccupation. La COP26 doit réellement servir à quelque chose.
● Espagne
Ciudadanos
- Cs soumettra un avenant à l'intégralité du Budget 2022
car :
- Il augmente les impôts
- Ses prévisions sont fictives
- Il augmente les dépenses sans rediriger la dette
- Ils génère des inégalités.
- Cs demande depuis des années un
consensus pour réformer le système électoral :
- Supprimer le vote «demandé» [forme de suffrage dans laquelle l'électeur
potentiel est contraint de demander obtenir le droit de vote en général, à une
autorité électorale]
- Améliorer la qualité démocratique
- Empêcher les fugitifs de se présenter aux élections
- Des conseils plus représentatifs
- Une personne, une voix.
● Italie
Italia Viva
Matteo Renzi (président)
- Les résultats des scrutins pour les candidats que nous
avons soutenus étaient vraiment excellents. Félicitations aux nouveaux maires :
ils feront le meilleur travail du monde. Meilleurs vœux!
Une bonne chance spéciale à Roberto Gualtieri à Rome. Comme on le sait, après
avoir soutenu Carlo Calenda au premier tour, au deuxième tour, nous nous sommes
rangés du côté de Gualtieri, comme je l'ai dit dans cette initiative avec
Francesca Leoncini et Valerio Casini.
Et nous sommes heureux que la saison de Virginia Raggi et des Cinq Étoiles soit
enfin terminée. Rome a besoin d'une capitale. La capitale a besoin d'un maire.
A partir de ce soir, nous pouvons recommencer.
Le temps des cinq étoiles s'achève aussi partout, à commencer par Turin, où
Stefano Lo Russo prend la place de Chiara Appendino. Défaite retentissante des
candidats de la droite souveraine, qui aura fort à faire.
La débâcle de la droite, dans ces bureaux administratifs, a été objectivement
aidée par l'abstention. Mais je pense que l'attitude schizophrène sur les
vaccins et les laissez-passer verts a beaucoup influencé. La souveraineté ne
paie pas, Grillino et le populisme droitier peuvent être vaincus.
- [Covid19] Le Green Pass c'est bien, mais il faut se dépêcher sur les troisièmes doses. Pas de tour du pot les amis: si on veut s'en sortir, le vaccin est notre allié le plus précieux. Et, comme cela s'est produit en Israël, avouons-le : la troisième dose doit être donnée à tout le monde ! Vous verrez que cette prédiction se réalisera bientôt. Ne perdons pas une minute, jetons-nous sur la troisième dose en partant du personnel social et sanitaire.
► Monde
● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)
- Le Canada s'est engagé à soutenir la
relance économique mondiale, à renforcer le commerce et créer des emplois, à
favoriser l'autonomisation économique des femmes et à diriger la lutte mondiale
contre les changements climatiques. Les Canadiens comprennent que la prospérité
économique du pays repose sur la garantie d’un avenir plus propre pour nos
enfants et nos petits-enfants. Je suis impatient de travailler avec les
dirigeants au cours du Sommet des dirigeants du G20 et de la COP26 afin que
nous puissions, ensemble, bâtir un avenir plus propre et plus prospère pour
tous.
- Depuis des décennies, l’ONU réunit des pays pour qu’ils règlent ensemble des crises mondiales. Maintenant, devant des défis comme la COVID-19 et le climat, le Canada reste déterminé à travailler avec ses partenaires du monde entier et à agir.
- La double crise des changements
climatiques et de la dégradation de la nature affecte notre environnement,
notre santé et notre gagne-pain. On doit tous s’attaquer à ces enjeux de
manière plus ambitieuse et rapide. Notre gouvernement s’engage à le faire.
On a déjà trouvé de vraies solutions: protéger 30% de nos terres et océans
d’ici 2030, tarifier la pollution, éliminer progressivement l’électricité
produite à partir du charbon et planter 2 milliards d’arbres. On va bâtir un
avenir plus propre pour nos enfants et petits-enfants.
- Il nous revient à tous et non pas seulement à la communauté juive de lutter contre l’antisémitisme. Au Forum de Malmö, le Canada s’est engagé à renforcer les efforts pour préserver la mémoire de l’Holocauste et combattre l’antisémitisme.
- Les vaccins fonctionnent. La Journée mondiale de lutte contre la polio que l’on souligne aujourd’hui nous rappelle cela. Et aussi ce qu’on peut accomplir quand on se protège mutuellement. Alors, continuons comme ça. Éradiquons la polio partout et assurons la sécurité de tous.
- Pour fournir aux propriétaires d’entreprise et aux travailleurs ce qu’il leur faut pendant qu’on finit la lutte contre la covid19, on prolonge certains programmes d’aide et on fournit une aide ciblée à ceux qui en ont le plus besoin
Chrystia Freeland (Vice-première ministre et ministre des finances)
Alors que l'économie redémarre et que des emplois sont créés, que nous nous faisons vacciner et que les restrictions sont soigneusement assouplies dans nos communautés, le moment est venu d'adapter nos mesures de soutien aux revenus et aux entreprises.
● Etats-Unis
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
- Lorsque je me suis présenté à la présidence, j'ai dit
que je me présentais pour trois raisons: restaurer l'âme et la décence dans le
pays, reconstruire la classe moyenne et la classe ouvrière à partir du milieu
et pour unir réellement le pays. À ceux qui disent que nous ne pouvons pas le
faire: je sais que nous le pouvons.
- Nous devons à nouveau construire l'Amérique du bas et le milieu vers le haut – pas du haut vers le bas.
- Si vous avez dépensé 3 $ pour votre café ce matin, c'est plus que ce que 55 grandes entreprises ont payé en impôts ces dernières années. C'est mal - et ça doit changer.
- C'est simple : un enseignant ne devrait pas avoir un taux d'imposition plus élevé qu'une compagnie pétrolière. C'est ce que j'essaye de changer.
- Lorsque nous investirons dans mon plan de reconstruction en mieux et mon accord bipartite sur les infrastructures, personne ne pourra arrêter l'Amérique. Nous gagnerons l'avenir.
- La menace existentielle pour l'humanité est le changement climatique. Dans quelques jours, je me rends à la COP26 de Glasgow pour démontrer un engagement envers le monde que nous atteindrons une économie nette à zéro émission au plus tard en 2050.
- Je l'ai déjà dit - quand je pense au climat, je pense aux emplois. Nous pouvons rencontrer le moment sur le changement climatique et créer des emplois syndiqués bien rémunérés avec mes plans.
- Des études montrent que plus tôt nos enfants commencent à apprendre à l'école, mieux c'est. C'est pourquoi nous allons offrir à chaque enfant deux ans d'école maternelle de haute qualité.
- À l'heure actuelle, dans le cadre de Medicaid, 800000 personnes ont droit aux soins à domicile et n'en ont pas. Mes plans fourniront le financement de Medicaid afin que les personnes âgées et les personnes handicapées puissent recevoir des soins professionnels à domicile. Cela fera une énorme différence pour les familles.
- J'ai aimé parler avec le président français Macron aujourd'hui. J'ai hâte de le rencontrer à Rome plus tard ce mois-ci pour poursuivre la conversation, faire le point sur les nombreux domaines de la coopération américano-française et renforcer nos intérêts communs et nos valeurs communes.
- Nous sommes l'un des rares pays industriels au monde à ne pas avoir de congés payés. Mon régime de congés payés comprend quatre semaines de congé financé par le gouvernement fédéral. C'est bon pour les entreprises et c'est bon pour les familles.
- Pour concrétiser la pleine promesse de l'Amérique, nous devons protéger le droit fondamental duquel découlent tous les droits : le droit sacré de voter. C'est le seuil de liberté de la démocratie. Avec lui, tout est possible. Sans cela, rien n'existe.
- Jim Crow [statut raciste des noirs dans les Etats du Sud après la Guerre de sécession] au 21e siècle c’est désormais la sinistre combinaison de la suppression des électeurs et de la subversion électorale. C'est la chose la plus anti-américaine que chacun d'entre nous puisse imaginer.
- Le plan covid19 que j'ai élaboré en septembre fonctionne. Nous allons dans la bonne direction. Mais nous avons un travail essentiel à faire et nous ne pouvons pas lâcher prise.
Kamala Harris
(vice-présidente des Etats-Unis)
- Nous devons défendre et renforcer le droit qui
libère tous les autres droits : le droit de vote.
- Dans notre grand pays, il y a trop de gens qui travaillent dur chaque jour et qui luttent encore pour s'en sortir. Ça ne doit pas forcément être comme ça. Adoptons cette loi historique et reconstruisons notre pays en mieux.
- Regardez le crédit d'impôt pour enfants. Ça marche. Il aide les parents à couvrir les frais de garde d'enfants afin qu'ils puissent reprendre le travail.
Janet Yellen
(secrétaire au Trésor)
- Le changement climatique est une menace émergente et
croissante pour le système financier américain qui nécessite une action. Le rapport et les recommandations du FSOC [Financial Stability
Oversight Council] représentent une première étape importante pour rendre notre
système financier plus résilient face à la menace du changement climatique.
- La proposition de conformité fiscale du Congrès d'aujourd'hui reflète la ferme conviction de l'administration que nous devrions nous concentrer sur ceux au sommet de l'échelle des revenus qui ne paient pas les impôts qu'ils doivent, tout en protégeant les travailleurs américains qui le font.
● Parti démocrate
Nancy Pelosi (speaker de la Chambre des représentants)
- La semaine dernière, la quatrième série de paiements
du crédit d'impôt pour enfants du président Biden a été versée à des millions
de familles à travers le pays. La réduction d'impôt historique a aidé les parents à mettre de la
nourriture sur la table, à acheter des vêtements, à payer leur hypothèque ou
leur loyer et à réduire de près de moitié la pauvreté des enfants.
- Nous avons le devoir envers la Constitution et le pays de trouver la vérité sur l'attaque du Capitole le 6 janvier dernier.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
le programme Reconstruire en mieux sera le plus grand
investissement dans le peuple américain, dans notre économie et dans la lutte
contre le changement climatique que nous ayons vu depuis très, très longtemps.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
- Lorsque vous regardez l'histoire des grands mouvements
sociaux, ils sont généralement lancés et soutenus par des jeunes qui ont
travaillé pour que cela se produise. Alors que nous nous tournons vers la COP26, je suis inspiré par
les jeunes qui font entendre leur voix dans la lutte contre le changement
climatique.
- Partout dans le pays, les démocrates tentent de faciliter le vote, pas de le rendre plus difficile, et repoussent les républicains qui tentent d'empêcher systématiquement les citoyens ordinaires de faire entendre leur voix. Vous devez vous demander pourquoi les républicains ne veulent-ils pas que vous votiez?
- À une époque où les droits de vote sont attaqués, la loi sur la liberté de vote renforcerait notre démocratie et donnerait la parole à plus d'Américains. C'est pourquoi le Sénat devrait faire ce qu'il faut et protéger ce que tant de générations se sont battues pour obtenir.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
- Facebook a privilégié les mensonges, endommagé notre
démocratie et aggravé les divisions dans notre société... sciemment, pour le
profit.
- Dix-neuf États ont adopté de nouvelles lois supprimant le droit de vote des citoyens. Des centaines d'autres sont en attente dans tout le pays. Mais il est encore temps de protéger nos droits.
● Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
- À 6 jours de la COP26, le rapport de la CCNUCC
[Commission des Nations Unies sur le changement climatique] selon lequel le
monde pourrait se réchauffer de 2,7C d'ici 2100 est un rappel brutal de la
tâche urgente qui nous attend. Il s'agit d'un moment où tous les intervenants sont sur le pont
pour se réunir et agir comme si nos vies en dépendaient – parce que c’est le
cas.
- Les villes sont la clé de la lutte contre le changement climatique. En les soutenant et en les aidant à travailler ensemble, nous pouvons faire beaucoup pour accélérer le progrès mondial.
- Plus les dirigeants locaux peuvent avoir un impact important, plus nous progressons tous. C'est pourquoi les villes ouvrent la voie pour relever les plus grands défis auxquels nous sommes confrontés, de la reprise économique au changement climatique.
● Royaume Uni
Liberal democrats
- Les conservateurs ont rompu leur promesse manifeste de
protéger les pensions d'État, alors même que les factures des ménages montent
en flèche. Les retraités méritent une juste augmentation de leur pension de
la part de l'État, afin qu'elle corresponde à l'augmentation du coût de la vie
au lieu de les laisser de côté.
- Les petites entreprises ont fait les frais de la pandémie et de l'accord bâclé du gouvernement sur le Brexit. Ces chiffres montrent que les conservateurs laissent honteusement les petites entreprises au sec.
- Quatre espèces britanniques sur dix sont en déclin et le Royaume-Uni n'atteint pas 17 de ses 20 objectifs de biodiversité. Les Lib Dems veulent restaurer l'environnement naturel du Royaume-Uni en nettoyant nos cours d'eau, en restaurant les tourbières et en plantant 60 millions d'arbres chaque année.
- Les entreprises de combustibles fossiles s'en donnent à cœur joie dans cette crise du gaz. Il est temps qu'une taxe exceptionnelle sur les producteurs de gaz aide à financer la transition vers une économie verte et soutienne davantage les familles aux prises avec des factures de carburant.
Ed Davey (leader)
- Nos enfants ont tellement manqué de tout. Notre pays et notre économie future dépendent du plein potentiel
de nos jeunes. C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas les
aider à rattraper leur retard. (…) Nos enfants ont tellement
perdu que cela risque de nuire à leurs chances dans la vie. Ils doivent être la priorité.
- Je crains que nous ne soyons de retour là où nous étions en 2020, un gouvernement paralysé par l'incompétence et l'indifférence, entraînant le pays dans un verrouillage inévitable. Nous avons besoin d'un rapport approprié pour savoir si d'autres mesures d'urgence sont nécessaires maintenant.
Suisse
Parti libéral-radical
Alors que l’offensive vaccinale a enfin débuté, le Conseil fédéral a décidé
aujourd’hui de faciliter l’accès au certificat covid19 pour les personnes
présentant un test sérologique positif. Cette mesure, revendiquée il y a plus
d’un mois déjà par le PLR, est à saluer. Il est toutefois incompréhensible que
le Conseil fédéral n’ait pas présenté une stratégie de sortie de crise fondée
sur des critères clairs. Avec un plan, comprenant différents scénarios
d’assouplissement en fonction de la situation épidémiologique, le Conseil
fédéral offrirait à la population et aux secteurs concernés des perspectives et
une sécurité dans la planification. Une telle stratégie de sortie devrait
inclure des assouplissements par étape de l’obligation de certificat actuelle.
À ce titre, la décision de la commission de l’économie et des redevances du
Conseil national (CER-N) de soutenir les revendications du PLR en faveur d'une
stratégie de sortie, est à saluer.
Le PLR est le seul parti qui s’engage en faveur de la vaccination depuis de
nombreux mois afin de revenir à la normale le plus rapidement possible.
L’offensive vaccinale de la Confédération et des cantons doit maintenant être
mise en œuvre de façon efficace. N’oublions pas que seuls le maintien du
certificat Covid et l'augmentation du taux de vaccination permettent d’éviter
des mesures liberticides qui frapperaient l’ensemble de la population.
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