Voici une sélection, ce 23 octobre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Contester l'État de droit, c'est remettre en cause
les fondements du projet européen. Le dialogue se poursuivra avec le
gouvernement polonais pour résoudre les problèmes d'indépendance de la justice.
- Au Conseil européen, le constat a été fait et partagé de la nécessité de diversifier les sources d'énergies. Jamais un soutien aussi clair et aussi large sur la nécessité de recourir à l'énergie nucléaire pour atteindre nos objectifs climatiques n'avait été exprimé.
- La hausse des prix du gaz et de l’électricité comme la hausse du prix de l’essence est un défi social et économique majeur. Nous avons tous [Européens] au niveau national apportés des solutions d’urgence et d’accompagnement. En France, les mesures apportées par le gouvernement pour protéger nos citoyens les plus vulnérables et nos entreprises notamment les plus petites de cette hausse rapide des prix est à la fois urgente et juste. Mais, pour protéger durablement nos concitoyens les plus vulnérables et nos entreprises de la hausse des prix de l’énergie, il nous faut accélérer la décarbonation et renforcer notre indépendance énergétique. Nous le ferons. En Européens. (…) Sur les prix de l’énergie, la clé pour nous c’est, au-delà des réponses de court-termisme nationales, comment, à la fois, accélérer notre transition environnementale, comment le faire en prenant en compte nos besoins de souveraineté, et comment véritablement avoir un marché plus efficace et donnant de la visibilité et protégeant nos citoyens et nos entreprises.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Le pouvoir d'achat a augmenté deux fois plus
durant ce quinquennat que sur les précédents : nous le devons à la politique
menée par Emmanuel Macron.
- Face à la hausse des prix, le Gouvernement a fait le choix du dispositif le plus juste et le plus efficace. 38 millions de Français qui gagnent moins de 2000 € net par mois recevront une « indemnité inflation » de 100 € par personne. Aucune démarche ne sera nécessaire.
- [Prix du carburant] Si effectivement les baisses liées aux cours mondiaux ne se produisent pas, alors nous devrons (...) prendre des mesures complémentaires qui pourraient effectivement être des mesures de baisse de taxes.
- Jamais un Gouvernement n'aura autant investi dans le ferroviaire. Nous relançons des lignes de voyageurs et des lignes de fret, comme le Perpignan-Rungis, mais nous modernisons également nos infrastructures : avec France relance, nous avons doublé les financements de l'État. (…) L'écologie en actes: grâce à l'autoroute ferroviaire que nous relançons aujourd'hui, nous éviterons chaque année le passage de 26 000 camions sur les routes qui relient Perpignan à l'Île-de-France.
- L'économie sociale et solidaire permet de réconcilier la valeur et les valeurs.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
[Intervention lors de la Conférence de soutien à la stabilité de la Libye /
Tripoli]
Nous sommes aujourd’hui réunis à Tripoli pour constater le chemin parcouru au
cours des derniers mois et pour poursuivre sur cette voie, qui est celle de la
stabilité de la Libye.
Depuis ma dernière visite à Tripoli il y a plus de 6 mois avec mon homologue
italien, Luigi di Maio qui est à nos côtés aujourd’hui, et avec notre collègue
allemand, les progrès réalisés sur les plans politique et sécuritaire sont
remarquables. Les autorités de transition du gouvernement d’unité nationale y
ont joué tout leur rôle, et la poursuite de leur action en ce sens sera
déterminante pour la suite. Pour notre part, il nous revient d’aider les
Libyens à atteindre les objectifs qu’ils se sont eux-mêmes donnés dans le cadre
de l’accord de cessez-le-feu d’octobre 2020 et du Forum de dialogue politique.
Avec notre appui, les Libyens pourront saisir l’opportunité historique qui
existe aujourd’hui de retrouver la paix, la souveraineté et une prospérité
partagée.
Sur le plan politique, la tenue des élections présidentielles et législatives
le 24 décembre est désormais à portée de main après l’adoption de la base
juridique nécessaire à leur organisation, et à la suite des déclarations des
autorités libyennes aujourd’hui que nous apprécions leur juste mesure. La
mobilisation de la communauté internationale est entière à ce sujet, comme nous
l’avons rappelé à New York lors de la réunion ministérielle co-présidée le mois
dernier par la France, l’Allemagne et l’Italie. Nous apportons notamment tout
notre soutien à la Haute commission nationale électorale, qui finalise
désormais le calendrier qui déterminera la suite du processus politique. Je
salue à cet égard l’action de son président, M.Emad Sayeh, qui travaille depuis
des mois, conformément à la feuille de route libyenne endossée par le Conseil
de sécurité des Nations unies, à l’organisation de scrutins inclusifs,
crédibles et transparents. Il peut compter sur le soutien de l’Union
européenne, qui se tient prête à apporter son appui aux opérations électorales
à la demande des autorités libyennes. Il peut aussi compter, comme cela a été
rappelé par la Secrétaire générale adjointe, sur celui de la Mission
d’assistance des Nations unies pour la Libye. Manifestation évidente de la
volonté des Libyens de mener à son terme la transition politique de leur pays,
près de 3 millions d’entre eux se sont inscrits sur les listes électorales. Il
est donc désormais impératif que les scrutins législatif et présidentiel
puissent se tenir selon le calendrier prévu et que le choix du peuple, quand il
se sera exprimé, soit respecté.
Sur le plan sécuritaire, les Libyens, réunis au sein du comité militaire
conjoint 5+5, se sont accordés sur un plan de départ de toutes les forces et
les mercenaires étrangers. Ce plan témoigne, une fois de plus, de la volonté
claire des Libyens de retrouver la maîtrise de leur destin, à distance de
toutes les ingérences étrangères. Je salue cet engagement et réaffirme le plein
soutien de la France. Les aspirations des Libyens à la souveraineté sont
convergentes avec les intérêts de sécurité de l’ensemble de la région, du Sahel
à l’Europe en passant par l’Afrique du Nord.
Après les progrès que je viens d’évoquer, un certain nombre d’étapes restent à
franchir pour que la transition libyenne aboutisse. Tous les acteurs libyens
qui sont engagés en faveur de la transition politique doivent savoir qu’ils
peuvent compter sur le soutien des partenaires internationaux de la Libye, et
sur leur unité. J’y veillerai constamment, en lien notamment avec mes collègues
européens.
Dans cet esprit, le Président de la République accueillera à Paris le 12
novembre prochain une conférence internationale pour la Libye. La conférence de
Paris réunira, avec les autorités libyennes de transition, les chefs d’État et
de gouvernement des pays invités aux conférences de Berlin, dans un format qui
sera pour la première fois élargi à l’ensemble des pays du voisinage de la
Libye. La conférence de Paris, qui sera organisée en lien étroit avec les
Nations unies et sera co-présidée par la France, l’Italie et l’Allemagne permettra
de donner la dernière impulsion internationale nécessaire en soutien aux
élections de la fin de l’année, et de contribuer à ce que les conditions
favorables à la tenue de ces élections et au respect de leur résultat soient
réunies. Elle endossera le plan libyen de départ des forces et mercenaires
étrangers et accompagnera sa mise en œuvre, pour mettre un terme aux ingérences
étrangères. Enfin, elle prendra pleinement en compte, en présence des pays
concernés, la dimension régionale de la crise libyenne et ses conséquences pour
le voisinage de la Libye.
Dans cette perspective et pour permettre de tourner enfin la page de la crise
libyenne après une décennie d’instabilité, nous comptons sur l’engagement des
autorités intérimaires et de tous les acteurs libyens, ainsi que sur
l’engagement et l’unité des partenaires de la Libye. La France sera au
rendez-vous comme, j’en suis convaincu, chacun d’entre vous.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- [Indemnité inflation] On voulait quelque chose de
simple et efficace.
- Agir face à l’urgence sociale ne change rien à notre trajectoire écologique. En janvier, nous maintiendrons au même niveau les aides pour acheter des voitures moins polluantes : 6000€ pour le bonus écologique et jusqu’à 5000€ pour la prime à la conversion.
- Pour une infirmière libérale qui doit rouler 80kms 5 jours par semaine, la hausse actuelle des prix des carburants peut représenter jusqu’à 90€ sur un an. Nous compensons ce surcoût avec l’indemnité inflation de 100€.
- [La hausse du prix de l’électricité] sera compensée par l’investissement massif dans les énergies renouvelables. Les seules dont on peut maîtriser le coût.
- Grande fierté de voir la création d’un nouveau service public dédié à la rénovation. «France renov» c’est la transition écologique au cœur de notre modèle, dans tous les territoires, auprès des Français.
- [Voiture électrique] Heureuse d’inaugurer la première borne ultra-rapide couplée à une solution de stockage sur batterie. Une innovation française pour développer la mobilité électrique partout et adapter notre réseau au développement des énergies renouvelables. (…) La dépendance au pétrole nous met droit dans le mur. Pour beaucoup de Français, la question du passage à l’électrique suscitait des inquiétudes de ne pas trouver une borne de recharge. Il faut qu’on leur montre qu’il y en aura partout. Pas seulement sur les aires d’autoroutes ou dans les villes, mais aussi en zone rurale ;
- Le Parlement vient de faire avancer la cause animale de manière décisive. Les décisions du Gouvernement de mettre fin à la présence d'animaux sauvages dans les cirques itinérants, dans les delphinariums et aux élevages de visons seront gravées dans le marbre dans la loi !
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
[Tribune co-écrite avec le ministre québécois de l’Education, Jean-François
Roberge: «En France comme au Québec, sauvons l’école de la “cancel culture”»]
Comme l’ont rappelé récemment plusieurs médias à travers le monde, des livres
pour la jeunesse, notamment Tintin
et Lucky Luke,
ont été brûlés puis enterrés en Ontario, au Canada, au cours d’une «cérémonie de purification par la
flamme» parce qu’ils véhiculaient une image jugée négative et
erronée des peuples autochtones.
Nous assistons depuis trop longtemps aux dérives liées à la «culture de
l’annulation» (cancel culture), une idéologie et des méthodes directement
importées de certains campus universitaires américains et qui sont à mille
lieues des valeurs de respect et de tolérance sur lesquelles se fondent nos
démocraties. Le bannissement de personnalités, de spectacles et de conférences,
le harcèlement sur les médias sociaux, la censure, l’assujettissement de la
science à l’idéologie, l’effacement de l’Histoire jusqu’à l’autodafé de livres
constituent autant d’assauts portés contre la liberté d’expression et le sens
civique, qui nous ramènent aux temps les plus obscurantistes de nos sociétés
occidentales.
Par ses excès et ses outrances, cette mouvance constitue un terreau fertile
pour tous les extrêmes qui menacent la cohésion de nos sociétés.
Le refus de questionner ses croyances et ses certitudes, d’être confronté ou
même seulement exposé à des points de vue opposés, témoigne d’un recul
inquiétant de l’esprit démocratique. De quoi résulte cette perte de repères qui
abandonne nos concitoyens dans un état de vulnérabilité face à des courants
radicaux issus d’un militantisme délétère et déconnecté de nos réalités?
Ce phénomène frappe autant la France que le Québec.
Face à ce constat, il est plus que jamais nécessaire de réfléchir au rôle de
l’éducation en démocratie. Nous avons le devoir de préparer notre jeunesse à
l’exercice d’une citoyenneté active, respectueuse et éclairée. Une citoyenneté
qui laisse place au débat, aux opinions d’autrui, à la confrontation des idées
et à la remise en question de toutes nos croyances.
Sans contrepoids à l’influence pernicieuse de la culture de l’intolérance et de
l’effacement, les valeurs démocratiques - liberté d’expression, égalité, laïcité
- qui nous unissent risquent inévitablement de s’affaiblir. L’effritement du
pacte qui unit la communauté nationale est en jeu.
En tant que ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports de
la France et ministre de l’Éducation du Québec, nous souhaitons garantir aux
jeunes un socle commun de connaissances, de compétences et de principes fondés
sur des valeurs universelles. Nous voulons préserver ce socle sur lequel sont
érigées nos sociétés démocratiques.
C’est pourquoi nous affirmons avec force et conviction que l’école, rempart
primordial contre l’ignorance et l’obscurantisme, doit être le lieu privilégié
de la construction d’un projet civique commun partagé.
Le Québec et la France organiseront une rencontre de jeunes pour débattre de
ces questions aux côtés d’intellectuels. Nous devons à tout prix lutter contre
la radicalisation des prises de position ainsi que la culture de l’intolérance
et de l’«effacement».
Nous devons continuer à nous battre pour défendre le dialogue démocratique,
comme une forme de conversation civique apaisée qui ne saurait exister sans la
liberté d’opinion et d’expression.
Ce n’est pas en renonçant à être qui nous sommes ni en ignorant d’où nous
venons, comme le professent les «assassins de la mémoire», que nous pourrons
célébrer le progrès et nous projeter vers l’avenir.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Réunion de travail avec mon homologue américain
Lloyd Austin en marge de la réunion ministérielle
OTAN pour avancer sur de nombreux sujets de discussion : Sahel, Levant,
Indopacifique, soutien à la défense européenne. La reconstruction méthodique de
la confiance passe par là.
- Bruxelles - Entretiens en marge de la ministérielle OTAN avec mes homologues tchèque, portugais, polonais, norvégien, suédois et belge. 'ai évoqué avec eux la situation au Sahel. Les Européens continuent à se mobiliser dans Takuba, EUTM et la MINUSMA pour lutter contre le terrorisme et soutenir la stabilisation de la région. Ce n'est qu'ensemble et unis que nous serons à même de relever ces défis déterminants pour la sécurité de l'Europe.
- La lutte contre la pandémie continue. 39 militaires vont être déployés en Nouvelle-Calédonie pour soutenir le personnel soignant. Dès la fin du mois, ils pourront faire fonctionner 5 lits de réanimation.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Comme je l’ai rappelé aux préfets, le traitement
des violences conjugales et sexuelles dans les commissariats de police et dans
les brigades de gendarmerie doit être une priorité.
- Heureux de présider la cérémonie de sortie de la 260ème promotion de gardiens de la Paix à l’école nationale de police de Sens. Gardiennes et gardiens de la Paix, vous avez choisi une des missions les plus exigeantes et les plus belles qui soit : protéger nos concitoyens.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- La protection du pouvoir d’achat
des Français est notre priorité depuis le début du quinquennat. L’ensemble des
mesures prises depuis 2017, c’est un 13ème voire une 14ème mois pour un salarié
au SMIC. L’indemnité de 100€ qui sera versée à 38 millions de Français le
montre.
- C'est le «quoi qu'il en coûte» qui a permis de protéger les entreprises et les emplois. Avec la reprise économique, on créé de nombreux emplois et on ramène les français vers le travail.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
Très heureux de la Commission mixte paritaire
conclusive sur mon projet de loi visant à redonner confiance en la justice.
Grâce aux députés et sénateurs, la justice pourra être filmée pour être mieux
connue, le secret professionnel des avocats sera restauré, les enquêtes
préliminaires encadrées... Les crédits de réduction de peine donnés à l’effort,
les rappels à la loi supprimés, le travail en détention encouragé, les modes
alternatifs de règlement des litiges favorisés, la déontologie des professions
du droit renforcée… Le socle du retour de la confiance.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
- [Covid19] Le pass sanitaire est parfaitement
calibré et c'est un facteur de sécurité.
- Je salue l’accord conclu entre les éditeurs de presse et Facebook qui met en œuvre concrètement le droit voisin des éditeurs de presse. C’est une étape importante par laquelle Facebook reconnaît la valeur créée par les éditeurs de presse. Cette 1ère étape en appelle d’autres.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- La reprise économique est là. Si nous voulons
qu’elle soit durable, nous devons protéger le pouvoir d’achat des Français.
L’indemnité annoncée par Jean Castex c’est une réaction rapide contre la hausse des prix pour les
plus modestes & les classes moyennes.
- [Covid19] Nous entrons dans des mois plus humides, plus froids, propices à la propagation des virus. J’appelle toutes les personnes éligibles à faire leur dose de rappel contre le Covid19 dès maintenant. C’est le meilleur moyen d’éviter une reprise épidémique.
- La campagne de vaccination contre la grippe démarre dès aujourd’hui en France. 10 millions de doses sont déjà disponibles en pharmacie pour vacciner en priorité les personnes les plus fragiles. Cette vaccination peut se faire en même temps que celle contre le Covid.19.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Les étudiants vont déjà bénéficier du bouclier
énergie avec le gel du prix du gaz et de l'électricité. 1,7 million d'entre eux
vont aussi bénéficier par cette Indemnité inflation:
tous les étudiants boursiers et tous ceux qui ont
un foyer fiscal indépendant..
- Lutter contre les violences sexistes et sexuelles demande l'extrême vigilance de l'ensemble de la communauté de l'enseignement supérieur. Le plan national nous avons porté doit permettre une formation massive et une prise de conscience collective.
- 100% d'étudiants de retour sur les campus : c'est ainsi que s'est déroulée la rentrée 2021. C'est une réussite collective.
- 1€ : c'est le prix des repas dans les restaurants universaitaires pour tous les étudiants boursiers, tous les étudiants qui bénéficient d’aides spécifique.
- Avec France 2030 nous prenons toute notre part à la nouvelle aventure spatiale. Création de lanceurs réutilisables, micro-satellites, lancement d'Ariane 6,... La France possède tous les atouts pour réussir grâce à l'excellence de notre R&D.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Les territoires de montagne sont une part de notre
identité. Des alpages aux forêts, ce gouvernement est et restera aux côtés des acteurs de la montagne et de ses
élus pour en défendre les spécificités qui font sa richesse.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- [Indemnité inflation de 100 euros] C’est une
mesure d’urgence qui répond à un choc soudain. C’est ce qu’il faut faire pour
que nous puissions réagir précisément à une donnée économique.
- La première mesure de pouvoir d’achat que nous défendons c’est le travail, quand vous baissez le chômage vous redonnez du pouvoir d’achat aux Français.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Construire un commerce international plus juste,
plus durable, plus solide : c’est l’un des défis du 21e siècle. Travail très
prometteur en ce sens avec mes homologues du Commerce au G7 à Londres.
- Échanges fructueux ce matin avec mes homologues du G7 Commerce, notamment pour : éliminer le travail forcé de nos chaînes de valeur et renforcer l'efficacité de notre engagement pour le climat et la biodiversité.
- Bonne nouvelle pour la cosmétique & maroquinerie françaises! Nous avons obtenu des Etats-Unis qu’ils retirent leurs menaces de sanctions commerciales. Notre détermination est entière pour éviter partout l’escalade tarifaire, comme sur l’acier & l’aluminium européen.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L'indemnité inflation va s'ajouter à toutes les mesures que nous prenons depuis
2017 pour que les Français vivent mieux, et vivent mieux de leur travail : leur
pouvoir d'achat a augmenté 2 fois plus vite avec ce gouvernement qu'avec les
précédents.
- Indemnité inflation: pour un couple dont chaque personne gagne moins de 2000€/mois, ce sera 200€ d'aide. Cela s'ajoute à l'augmentation du chèque énergie et à toutes les mesures prises depuis 2017 par Emmanuel Macron en faveur du pouvoir d'achat des Français.
- pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles, nous aurons besoin de produire massivement de l'électricité. Pour cela, il faut des énergies renouvelables et du nucléaire.
- Le programme Territoires d’industrie de France relance a permis de soutenir 60 projets dans les Outre-mer : il renforce ainsi la compétitivité des territoires ultra-marins dans l'industrie agro-alimentaire, du bois, ou des nouveaux systèmes énergétiques.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
L’aidance doit être valorisée et accompagnée c’est
une question de justice sociale et de solidarité. Désormais le périmètre du
congé de proche aidant est élargi et l’indemnisation revalorisée.
Olivia Grégoire (secrétaire
d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- On crée l’indemnité inflation pour accompagner la hausse
du coût de la vie, pas uniquement de l’essence. C’est
une mesure juste au regard de la hausse des prix
(+1,3% pour l’alimentaire, +4,6% pour l’habillement en 1 an) et automatique
pour 38 millions de citoyens. (…) C'est une
réponse pragmatique, elle est simple, juste, elle est efficace.
- [indemnité inflation] Cette indemnité est une dépense d’« investissement », le mot est important. Ce n’est ni un chèque en bois ni un chèque en blanc : un tiers sera financé par les taxes sur les énergies, une autre partie par notre croissance (+6%).
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
- [Indemnité inflation] Les étudiants boursiers ou
autonomes fiscalement toucheront l'indemnité inflation. Ces 100 € ne seront pas
imposables. (…) Le seuil de 2000 € par personne et non pas par foyer permet de
couvrir la moitié des Français qui travaillent et 70% des retraités.
- [Coût de l’indemnité inflation: 3.8 milliards €] C'est parce que l'on a été rigoureux que l'on peut être généreux.
- [Covid19] Il y a une légère reprise de l'épidémie due aux conditions hivernales donc on a décidé de rester prudent et il semble peu probable que le Pass sanitaire puisse être levé au 15 novembre.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- Sur le fond nous combattrons
toujours l’idéologie d’extrême droite. Aujourd’hui dans le monde il y a un courant
de pensée conservateur, décliniste auquel nous opposons notre projet
progressiste et positif.
- Je crois en deux choses pour le pouvoir d’achat : baisser les impôts et créer des emplois. Et nous sommes en train de faire les deux. C’est comme ça qu’on crée de la richesse dans le pays.
- [Indemnité inflation] La mesure annoncée par Jean Castex est à la fois juste et puissante et elle dépasse la question du carburant. C’est 38 millions de Français, les classes moyennes, qui vont directement toucher cette aide. Ce geste supplémentaire correspond aux besoins de nos concitoyens.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
[Indemnité inflation] Une mesure rapide et
efficace pour préserver le pouvoir d'achat des Français. Ce sont 38 millions de
concernés : les Français qui gagnent moins de 2000 euros par mois. Les députés LaREM seront mobilisés pour
concrétiser cet engagement !
Laetitia Avia (porte-parole)
la Commission mixte paritaire s’est mise d’accord
sur la loi Confiance en la justice pour renforcer la confiance des citoyens dans la justice. Pour
rappel, cette loi introduit :
- la diffusion des audiences afin de permettre aux citoyens de connaitre et de
comprendre le processus d’une décision judiciaire
- l’encadrement des enquêtes préliminaires et le renforcement du contradictoire
dans certaines circonstances
- le renforcement de la protection du secret professionnel, dans le conseil et
la défense, et de la présomption d’innocence
- des avocats honoraires dans les cours criminelles pour rendre une justice
efficiente, renforcée par la coopération de ses principaux acteurs
- la généralisation dès janvier 2023, après une période d’évaluation, des cours
criminelles départementales pour permettre que les viols soient jugés comme des
crimes et non des délits
la suppression du rappel à la loi au profit d’une procédure de mise à l’épreuve
- la réintroduction de la minorité de faveur : le renforcement du vote du jury
populaire aux assises
- la limitation du recours à la détention provisoire: avec notamment
l’assignation à résidence ou au mobile anti rapprochement, applicable en cas de
violences conjugales
- la suppression des réductions de peine automatique pour conditionner les
réductions de peines aux efforts de réinsertion
- un contrat d’emploi pénitentiaire encadrant le travail des détenus tout en
leur permettant notamment de bénéficier de droits sociaux
- le renforcement de la déontologie des professionnels du droit et des
possibilités pour les justiciables de saisir directement une instance
disciplinaire.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
L'«Indemnité inflation» de 100€ pour plus de la
moitié des Français: une excellente décision du Premier ministre qui les
protégera efficacement contre la hausse du coût de la vie.
Brahim Hammouche
(député)
[Politique concernant la santé mentale] La santé mentale est au cœur de la
vie quotidienne de 13 millions de Français soit une personne sur cinq
dans notre pays. Nous sommes une personne sur trois à avoir dans notre
entourage proche une personne en souffrance psychique. Souffrance psychique
ressentie par deux tiers de nos compatriotes.
Les tentatives de suicide restent très élevées dans notre pays, une des plus
élevée de l’Union Européenne. Enfin, les dépenses publiques de
remboursement s'élèvent à plus de 23 milliards d’euros par an, devant les
pathologies cardiovasculaires et les cancers. Par ailleurs, la Covid-19, les
phases de confinement, les fermetures de classes ont été révélatrices que la
santé est globale, physique et mentale, individuelle et collective, sociale et
environnementale, professionnelle et privée dans sa dimension au travail ou en
famille. N’oublions pas que 75% des maladies psychiatriques débutent avant
25 ans !
Pourtant, il persiste dans nos représentations de la maladie psychiatrique, des
détresses psychiques, beaucoup de préjugés négatifs renforçant la perte
d'estime de soi. Il y a une véritable perte de chance pour le patient en lien
avec le retard diagnostique pouvant aller jusqu’à 10 ans pour les troubles
bipolaires de l’humeur et 2 ans pour la durée de la psychose non traitée. Les
maladies psychiatriques sont invalidantes physiquement et psychiquement et
constituent la première cause mondiale d’invalidité. L’espérance de vie
réduite de près de 16 ans soit des taux de mortalité 2 à 5 fois plus nombreuse
qu’en population générale quel que soit la cause de décès et un taux prématurée
de mortalité quadruplée.
Le Président de la République rappelait qu'en 40 ans le nombre de lits a
chuté de 120000 à 40000. L'urgence en psychiatrie n'a pas attendu la crise
sanitaire qui nous a révélé les failles de notre système de santé. Les
annonces viennent poursuivre les mesures engagées dans « Ma Santé 2022 »
avec 1,9 milliards d'euros investis sur 5 ans pour sortir la
psychiatrie de son sous-investissement chronique et redonner aux
professionnels la considération dont ils avaient tant manqué ces dernières
années.
Trois axes prioritaires sont annoncés : considération, l'information
et prévention; l'organisation claire des soins et enfin, la
recherche.
Cela va contribuer à corriger la trajectoire pour restaurer « la dimension
humaine de la folie » et rétablir durablement l’organisation en santé
mentale des territoires dans le sens attendu par les patients, leurs familles
et les professionnels.
Concrètement, ces mesures vont améliorer les pratiques, l'accueil,
l'aide, l’accompagnement ainsi que la la recherche qui n’est
pas oubliée.
- Au niveau de la prévention : un numéro national gratuit de prévention du suicide pour un montant de 246 millions d’euros, un financement des premiers secours en santé mentale pour passer de 10.000 répondants à 60.000 en 2023 et 150.000 en 2025 pour un montant de 800.000 €.
- L’enfance et l'adolescence : la mise en œuvre de la stratégie des 1000 premiers jours véritable enjeux de santé publique notamment en périnatalité pour un montant de 10 millions d'euros ; les équipes mobiles : 15 à 20 seront dédiées pour un montant de 5 millions d’euros ; unités de consultation et d’hospitalisation parents-bébé : 5 à 10 unités pour un montant de 5 millions d’euros ; une « maison adolescent » par département pour un montant de 5 millions d’euros en 2022, 10,5 millions d'euros en 2023 ; 100 places en accueil familial thérapeutique sur 2 ans à créer pour un montant de 2,5 millions d'euros en 2022 et 5 millions d’euros en 2023 ; 400 équivalents temps plein sur 3 ans dans les centres médicaux psychologiques de l’enfant et de l’adolescent pour un montant de 8 millions d’euros dès 2022, 16 millions d’euros en 2023 et 24 millions d'euros en 2024.
- Les adultes : 400 postes équivalents temps plein sur 3 ans seront créés dans les Centres Médicaux Psychologiques adultes pour un montant de 8 millions d’euros ; 20 équipes mobiles de prise en charge de la psychiatrie du sujet âgé en EHPAD et dans le médico-social pour un montant de 5 millions d’euros.
- Pour terminer la recherche, le lancement de projets hospitaliers de recherches cliniques « Santé Mentale et Psychique » pour un montant de 80 millions d’euros correspondants à : 12 postes supplémentaires d’enseignants chercheurs ; création de l’institut de simulation cérébrale pour les prises en charge et la recherche des épisodes dépressifs résistants et des hallucinations chroniques création de Care pour la prise en charge de la recherche sur la psychiatrie de l’enfant.
Au niveau des besoins populationnels et des fragilités de
notre organisation en santé mentale, il est nécessaire de consolider les
premières lignes, de créer les conditions pour qu’un même panier de soins soit
proposé sur l’ensemble du territoire. Pour les populations précaires, la
prévalence de troubles psychiques sévères est dix fois plus importante qu’en
population générale et la majorité d’entre-elles ne sont pas
suivies. La prévention est insuffisante et ses conséquences
sont tragiques pour les populations les plus vulnérables. L’esprit
de transdisciplinarité et de l’expérience créative des patients et de leurs
familles issues du terrain clinique devraient garantir à chacun l’égal
accès à des soins de qualité et de proximité tant dans les soins primaires,
d’expertises ponctuelles et de recours spécialisés.
(…) Il nous faut pour l’avenir tenir bon en terme d’attractivité des métiers à
renforcer et assurer à tous une prise en charge la plus précoce possible en
terme de réhabilitation psychosociale dans ses dimensions de
remédiation cognitive, des habiletés sociales, de psycho-éducation, de
réduction des risques somatiques et psychiques et de prévention de la
qualité relationnelle au quotidien pour promouvoir la bientraitance,notamment
dans les soins sous contrainte.
Un regard de bienveillance et d’aidance sur la souffrance psychique, sur
« le temps long du prendre soin » relationnel et expérientiel au cœur
de la souffrance psychique, au cœur de la reconnaissance de la valeur humaine
de la folie, au cœur des parcours de reconnaissance de l’homme dans son humaine
condition. Reconnaissance qui porte en elle-même la définition de l’homme, de
son parcours de soin, de son parcours de vie.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Le droit européen, ce sont les droits des
Européens. Le protéger contre la dérive de la justice polonaise, c’est protéger
les Européens contre l’oppression. On ne fait pas de compromis quand la
démocratie est en danger.
- Au moment où toute l’Europe s’inquiète de voir le pouvoir polonais mettre les juges à sa botte et faire reculer les droits, alors que les Polonais manifestent leur inquiétude dans la rue, qui Marine Le Pen choisit-elle de rencontrer? Le chef d’un gouvernement en pleine dérive.
- 23 octobre 1983: victimes d’un attentat, 58 parachutistes français meurent à Beyrouth dans l’immeuble Drakkar. Ils sont morts pour la France, pour la paix au Liban, un pays que nous n’abandonnerons pas. Souvenons-nous d’eux.
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