Voici une sélection, ce 9 octobre 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- L'abolition [de la peine de mort] est un progrès des droits de la
personne qui s'est incorporé à la tradition nationale. Notre responsabilité est
de le protéger et de le transmettre. [C'est un] combat de conquête aussi : 483,
c'est le nombre, certainement sous-évalué, d'exécutions perpétrées dans le
monde en 2020. 483 meurtres d'Etat administrés par 33 régimes politiques qui
ont, pour la plupart, un goût partagé le despotisme, le rejet de l'universalité
des droits de l'homme.
- Nous réunir ici aujourd'hui [au Panthéon] c'est choisir de mener ensemble un nouveau combat, un combat de la résistance. Car en France comme en Europe, des voix que l'on croyait étouffées ressortent des tréfonds de l'histoire pour appeler au rétablissement de la peine capitale
- La France a été le 35ème Etat à abolir la peine de mort en 1981. 106 Etats ont à ce jour emprunté cette voix quand 50 autres respectent un moratoire de droit ou de fait sur les exécutions.
- À chaque fois qu'une femme, un homme, est condamné à mort par d'autres femmes, d'autres hommes, ce sont bien les valeurs universelles portées par les Lumières qui se trouvent bafouées.
- Dans le cadre de la présidence française de l'Union Européenne, nous organiserons à Paris avec l'ONG Ensemble contre la peine de mort, une rencontre au plus haut niveau rassemblant les sociétés civiles des Etats appliquant encore la peine de mort ou un moratoire afin de convaincre leurs dirigeants de l'importance et de l'urgence de l'abolir.
- La France, avec ses partenaires de l’Union européenne, présentera à la prochaine session des Nations unies un projet de résolution pour que chaque année, les Etats n’ayant pas aboli la peine de mort communiquent à l’ONU le nombre de condamnations prononcées et le nombre d’exécutions.
En ce 9 octobre 2021, la France va relancer le combat pour l'abolition universelle de la peine de mort. Ce combat, nous le mènerons en Européens, encore et toujours.
- Depuis 4 ans, nous œuvrons pour une juste taxation des multinationales et des géants du numérique. L’accord fiscal trouvé à l’OCDE est historique. Toute entreprise multinationale devra payer au minimum 15% d’impôt. C’est une avancée majeure pour la justice fiscale.
- Le message que j’ai à l’égard des jeunes qui sont en recherche de première expérience, de premier emploi, c’est de voir cette période comme une formidable opportunité et de ne jamais se censurer eux-mêmes. C’est d’y croire, de taper à une, deux, trois, dix portes, de ne jamais lâcher. Et l’autocensure, c’est donner raison à ceux qui ne vous font pas confiance. Se dire cette formation, cet emploi n’est pas pour moi, c’est donner raison à des gens qui pensent que parce que vous êtes nés quelque part, vous n’avez pas le droit d’aller dans tel secteur ou d’embrasser tel ou tel projet. Et ça, c’est une trahison profonde du message de ce qu’est la république, plus largement de ce qu’est la France. Notre message est un message d’espoir mais non pas vain, évanescent. Non, quand on se donne les moyens, on peut gravir les marches. Et ce moment qui est un moment de reconquête économique, de réindustrialisation, c’est, je le crois très profondément, le temps où la France peut enfin retrouver ce dont elle a la nostalgie mais qui doit redevenir une espérance dans les mois et les années qui viennent, celle de la marche vers le progrès de chaque individu et de la possibilité de saisir des opportunités nouvelles.
- Tout seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin. Ce proverbe africain décrit bien l'esprit du Sommet de Montpellier. Merci à tous les participants du Nouveau Sommet Afrique-France ! Portons partout cet esprit de co-construction.
- L’avenir de l’Afrique et de la France appartient aux jeunes générations. De Ouagadougou à Montpellier, leurs voix portent un souffle d’espoir, une opportunité historique, celle de pouvoir écrire une nouvelle page de notre relation. Nous y sommes. Écrivons-la ensemble.
- [Sommet Afrique-France] J’ai entendu l’appel à mettre en place un fonds de soutien à la démocratie. Nous le doterons de 30 millions d’euros sur trois ans. La France n’en fixera pas les bénéficiaires : cette tâche reviendra à un conseil d’orientation composé de personnalités africaines et de la diaspora.
- [Traite des esclaves et colonisation] Oui la France a une responsabilité. Il faut la reconnaître. Il faut assumer de la porter. Car avec la question de la reconnaissance, il y a la politique de la promesse. Oui au discours de reconnaissance aujourd’hui et demain. Parce qu’une fois que je reconnais, je nomme tout ce qui va avec, je nomme tout ce que les historiens ont documenté, tout ce qui est établi en vérité et j’en prends ma part et je ne m’en débarrasse pas. (…) Ce qu’il y a derrière le pardon c’est pour le coup de passer à autre chose, de s’en débarrasser et je ne pense pas que nous nous débarrasserons de cette histoire. (…) Avec la question de la reconnaissance, il y a celle de la politique de la promesse. (…) Il n’y a pas de politique du pardon, il y a une politique de la reconnaissance, il y a une politique de la promesse.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
[Numérique éducatif] Si la crise du covid19 a souligné nos atouts,
elle a aussi révélé nos lacunes. Ensemble, nous allons y remédier. Quand un
dispositif fonctionne, il doit être élargi. Après le succès rencontré dans
l'Aisne et le Val-d'Oise, 10 nouveaux départements deviendront des Territoires
numériques éducatifs : ils s'appuieront sur les ressources du réseau canopé [réseau de
formation autour du numérique et d'accompagnement pédagogique]
Rien ne serait possible sans l'engagement des entrepreneurs de l'EdTech: nous
les soutiendrons sur le marché national et international. Développer des
solutions d’apprentissage à distance made in France est aussi un enjeu de
souveraineté.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Pologne - Déclaration conjointe de
avec M. Heiko Maas, ministre des Affaires étrangères de
l’Allemagne] Après avoir pris connaissance de la décision du Tribunal
constitutionnel polonais du 7 octobre, nous rappelons que l’appartenance à
l’Union européenne va de pair avec une adhésion entière et inconditionnelle à
des valeurs et à des règles communes. Le respect de ces dernières incombe à
chaque État membre et donc bien sûr aussi à la Pologne qui occupe une place
essentielle au sein de l’Union européenne. Ce n’est pas seulement un engagement
moral. C’est aussi un engagement juridique. Nous réitérons dans ce contexte
notre soutien à la Commission européenne pour que, en sa qualité de gardienne
des traités, elle assure le respect du droit européen.
- Appartenir à l’UE c’est adhérer à des valeurs et à des règles communes. C’est vrai pour chaque État européen et donc aussi pour la Pologne qui occupe une place essentielle dans l’UE. Plein soutien à Commission européenne pour que la gardienne des traités assure le respect du droit européen.
- [Attribution du Prix Nobel de la Paix à Maria Ressa et à
Dmitri Mouratov] Je tiens à féliciter Mme Maria Ressa, cofondatrice et
rédactrice en chef du site d’investigation "Rappler" et
M. Dmitri Mouratov, rédacteur en chef de "Novaïa Gazeta", pour
leur prix Nobel de la Paix. Ce prix récompense leur engagement constant pour la
liberté d’expression et la liberté de la presse. M. Mouratov a dédié son
prix à Anna Politkovskaïa, grande journaliste du journal "Novaïa
Gazeta" dont je tiens à saluer la mémoire. C’était une conscience qui
avait le courage de regarder la vérité en face.
Face aux restrictions croissantes à la liberté d’expression et à la liberté de
la presse, en ligne comme hors ligne, face aux infodémies et aux manipulations
de l’information, l’information est devenue un bien commun qu’il nous faut
défendre. La liberté de la presse ne se discute pas, elle est une condition
fondamentale de la liberté publique. Et la France continuera à défendre partout
cette liberté. C’est à cette fin que j’ai initié, avec Reporters sans
frontières, le partenariat pour l’information et la démocratie, dont le premier
sommet s’est réuni le 24 septembre 2021 à New York en présence de
Mme Maria Ressa.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- La crise climatique nous oblige (...) à opérer une
véritable révolution industrielle.
- Quelle place pour les renouvelables et le nucléaire dans notre futur mix électrique ? Lorsque Rte [gestionnaire du réseau de transport d’électricité en France] aura publié le 25 octobre ses scénarios pour 2050, nous pourrons décider sur des bases solides.
- Il faut développer toutes les énergies renouvelables dont l’éolien. Les Français le savent. Mais j’écoute les oppositions locales. Médiateur, fonds patrimoine-biodiv, consultation du maire, baisse du bruit & lumière : j’ai pris 10 mesures pour un déploiement maîtrisé de l’éolien.
- Pour booster l'énergie solaire en France, j'ai décidé de simplifier l'installation de panneaux sur les toitures. Désormais, pour les projets de moins de 500 kW, soit 5000m² de surface, il n'y aura plus besoin de passer par un appel d'offre. Simplifions l'écologie !
- Il n’y a pas de petits combats contre le sexisme. Qu’un député veuille absolument m’appeler madame le ministre contre mon gré, c’est du manque de respect. La féminisation des noms de fonctions et métiers ne devrait même plus être un débat.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- La transition numérique deu ministère de l’éducation s’accélère. À Poitiers,
capitale de l’éducation, pour annoncer l’élargissement du dispositif des
territoires numériques éducatifs à 10 nouveaux départements. Il bénéficiera
ainsi à 1,3 million d'élèves.
- Ouvrir les chemins à nos élèves par la connaissance des métiers et par des expériences de terrain. À Poitiers pour la 1ère édition de l’université École-Entreprise qui réunit des chefs d’entreprise et des acteurs du monde éducatif au service de l’insertion professionnelle.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Nous sommes enfin parvenus à un accord concret et
opérationnel sur la fiscalité internationale. C'est avec beaucoup d'émotions
que je vois se conclure 4 ans de négociations intenses. Cet accord est une
véritable révolution fiscale pour le 21e siècle.
- La France s'est relevée de cette crise grâce à nos entrepreneurs et leurs salariés.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Je veux redire que le projet du pacte migratoire
est indispensable pour le bon fonctionnement de l’Union européenne. Il
permettra de mieux protéger nos frontières et d’avoir plus de solidarité entre
états membres.
- Nous comptons sur le Royaume-Uni pour poursuivre notre coopération et contribuer au renforcement de nos moyens humains et matériels pour lutter contre l’immigration clandestine trans-Manche.
- Je veux souligner le courage et l’engagement des policiers et des gendarmes qui luttent contre l’immigration illégale et les réseaux criminels de passeurs dans des conditions extrêmement difficiles. Nous leur devons le plus grand respect.
- 50% des migrants qui arrivent dans le Nord et le Pas-de-Calais viennent de Belgique. Nous devons adapter nos dispositifs : c’est pourquoi nous avons renforcé les contrôles à la frontière et sur les axes routiers.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Si un prêtre reçoit en confession la connaissance
de faits qui se déroulent, alors il a l'impérieuse obligation de mettre un
terme à ces faits. S'il ne le fait pas il doit être condamné.
- [Crimes sexuels dans l’Église]: J’ai demandé aux procureurs de la République d’enquêter même sur les faits prescrits. En vertu de la loi du 21 avril que j’ai portée et qui crée un nouveau mécanisme de prescription.
- Éric Zemmour se revendique de Jacques Chirac, se dit l'héritier du RPR, et il n'y a pas un type aujourd'hui chez les LR pour se lever !? C'est extraordinaire cette époque.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
C’était attendu. C’est désormais possible : tous les
projets photovoltaïques de moins de 500 kW, soit 5.000 m² de surface, auront
directement droit à un tarif d'achat, sans passer par un appel d'offres.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- [Tribune: «Sommet Afrique-France: écrivons une page nouvelle»]
Une page nouvelle. Ce vendredi [8 octobre] se tient à Montpellier le Sommet
Afrique-France. Un Sommet d’un genre inédit, qui ne ressemblera à aucun de ceux
qui l’ont précédé puisque le président de la République a souhaité en faire un
moment d’écoute et de dialogue avec la jeunesse africaine ainsi que la jeunesse
et la société civile de nos diasporas en France. En ligne de mire : l’écriture
d’une nouvelle page des relations entre le continent africain et la France.
L’Afrique et la France sont étroitement liées par une histoire entrelacée, avec
ses pages sombres et ses heures glorieuses. En marge de la grande Histoire, il
y a surtout ces petites histoires, de femmes et d’hommes qui ont un jour
franchi la Méditerranée, qui sont passés d’une rive à l’autre. Des voyages
jamais anodins. Ces petites histoires individuelles participent à l’édification
de notre Histoire collective. Beaucoup d’entre nous portons ces petites
histoires. Beaucoup d’entre nous, sommes partis un jour, sans certitude de ce
que nous trouverions mais toujours avec l’espoir de jours meilleurs.
Résultat : la France et l’Afrique sont pluriels et s’enrichissent de ceux qui
s’y installent ou qui s’y réinstallent, qui y voyagent ou qui y investissent.
Parce que l’Afrique et la France ont un passé commun – aussi douloureuses qu’en
soient certaines pages, notre lien est unique et nos avenirs respectifs ne
peuvent se délier l’un de l’autre. Nous avons un destin commun. C’est ce destin
commun qui sera débattu, dessiné ce vendredi à Montpellier. Car l’avenir de la
France ne s’écrit pas uniquement à l’intérieur des frontières tricolores ; tout
comme celui de l’Afrique ne se joue pas seulement sur le continent.
Opportunité. Alors que le monde
traverse une époque troublée, il nous offre aussi l’opportunité d’une rupture
avec le passé pour inventer un monde nouveau. Et qui mieux que la jeunesse pour
en poser les fondations ?
Lors de son discours de Ouagadougou, le 28 novembre 2017, en s’adressant déjà à
la jeunesse, le président de la République a présenté sa vision et sa feuille
de route pour renouveler la relation entre la France et l’Afrique.
De Ouagadougou à Montpellier, beaucoup a été accompli. Les marqueurs posés en
2017 ont trouvé des traductions concrètes depuis lors. Dans le soutien à
l’entrepreneuriat africain via
notamment les programmes Choose Africa, Digital Africa et Meet Africa portés
par l’Agence française de Développement, Expertise France et Bpifrance, ainsi
que dans des dispositifs visant à encourager l’entrepreneuriat des femmes
africaines tels que l’initiative AFAWA renforcée par Jean-Yves Le Drian lors du
Forum Génération Égalité.
Une ambition qui s’est traduite aussi dans le domaine culturel, à travers la
saison Africa 2020 pour reconnecter nos imaginaires ainsi qu’à travers
l’engagement de la France de restituer le patrimoine africain. Un engagement
fort, concrétisé dès 2019 avec le Bénin et le Sénégal, et que nous
poursuivrons.
L’accès à une meilleure éducation et l’investissement dans la jeunesse
constituent également une priorité. Scolarisation des filles, meilleure
formation des maîtres, facilitation des mobilités croisées d’étudiants, en
augmentant le nombre de doubles diplômes entre universités françaises et
africaines, hausse substantielle de la contribution de la France au Partenariat
mondial pour l’éducation, autant d’engagements concrétisés depuis 2017.
Reconnexion. Les diasporas sont au
cœur de cette reconnexion. En tant que traits d’union entre les deux rives de
la Méditerranée, les diasporas – dotées d’une double culture, souvent jeunes,
porteuses de projets innovants – y jouent un rôle essentiel au quotidien et tissent
un fil qui nous relie les uns aux autres. Un fil qu’il nous appartient de
consolider. C’est aussi l’objet du Nouveau Sommet Afrique-France de Montpellier
et c’est également la mission qu’a confiée le Président de la République au
Conseil présidentiel pour l’Afrique ainsi qu’à Achille Mbembe qui, durant huit
mois, a interrogé les jeunesses de douze pays d’Afrique.
Cette refondation de la relation entre l’Afrique et la France passe par l’écoute,
par le dialogue et par des actes. Qui mieux que les diasporas incarnent cette
relation si particulière entre l’Afrique et la France ? Comme l’écrivit
l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ : « Si tu penses comme moi, tu es mon
frère. Si tu ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère, car tu
m’ouvres un autre monde ».
- [Sommet Afrique-France] Écoute et dialogue avec les jeunesses et les diasporas pour imaginer le nouveau chapitre de la relation entre l'Afrique et la France. Cette nouvelle relation sera fondée sur nos valeurs communes et intangibles de respect, de liberté, d'égalité et de dignité.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- [Taxation des multinationales] Une avancée
historique vers une mondialisation plus juste. Une fierté pour la France, qui
porte ce combat depuis 4 ans.
- [Sommet Afrique-France] 4 ans après le discours de Ouagadougou, l’ambition reste intacte : renforcer plus que jamais les liens entre l’Afrique et la France dans tous les domaines.
- Avec nos amis d'Agir, nous travaillerons en partenariat avec Edouard Philippe pour construire un socle de stabilité politique autour d’idées et de valeurs communes. Et avec pour «Horizons» le dépassement des clivages partisans et la réélection d’Emmanuel Macron.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Pour l'environnement, nous allons avoir besoin de
changer de modèle de consommation, de production. Changer de modèle agricole
aussi. Mais si possible en apportant des solutions avant d'imposer des
contraintes.
- Territoires de progrès, c'est la gauche qui n'a jamais renoncé : ni à gouverner, ni aux valeurs républicaines, ni à l'ouverture, ni à obtenir des résultats concrets pour la transition écologique et le progrès social. Cette gauche est dans la majorité présidentielle.
- Les discours qui divisent comptent moins que ceux qui rassemblent. La social-démocratie renaît partout Europe et dans le monde. Cette majorité a un meilleur bilan social que le gouvernement précédent. Nous sommes là pour démentir ceux qui prétendent le contraire.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- Nous avons une responsabilité : proposer une voie
utile pour les Français. Cette voie utile, elle a aujourd’hui une direction et
une incarnation : le Président de la République, Emmanuel
Macron. Et c’est derrière lui que nous devons
nous rassembler.
- Il y a une gauche d’hier sans vision. Nous sommes la gauche réformiste et progressiste, qui veut agir avec l’envie de construire ensemble.
- Notre parti [Territoires de progrès] porte deux promesses : celle du progrès, social, sociétal, humain, économique, et celle des territoires.
- J’assume ce qui a été fait par les gouvernements d’Edouard Philippe
et de Jean Castex: le dédoublement des classes de CP/CE1, de 100€ du minimum vieillesse et de l’allocation adulte handicapé, de 100€ de la prime d’activité, la PMA pour toutes!
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Taxation des multinationales] Un combat, mené
sans relâche depuis 2017 par la France en Europe puis dans le monde, devenu un
succès qui fera date.
- Non, la France ne cédera pas son siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. C’est un élément de souveraineté qui bénéficie à toute l’Europe.
- L’Irlande a décidé de rompre progressivement avec un modèle de dumping fiscal. C’est un choix très courageux, qui montre qu’en Europe, on peut avoir ce sens de l’action commune.
- Concernant la loi homophobe votée à la mi-juin, il peut et il doit y avoir des sanctions, juridiques voire financières. Mais ça n’empêche pas de dialoguer avec la Hongrie sur d’autres sujets.
- La Pologne qui ne reconnaît plus la primauté du droit européen, c’est gravissime.
- Emmanuel Macron n’a jamais prétendu abolir les débats ou les clivages. Il les a repositionnés sur des sujets où les partis politiques traditionnels s’étaient fracturés. L’Europe en est le meilleur exemple. L’autre erreur serait de croire que dépasser et rassembler revient à nier les cultures, les histoires politiques, les sensibilités ou les parcours différents. On peut venir de la droite ou de la gauche, ce qui compte, c’est travailler ensemble derrière le président de la République. Pour cela, la maison commune me semble être le bon chapeau, ou le bon socle.
- Quand on regarde un certain nombre de mesures sociales ou européennes, moi qui assume pleinement d’être aujourd’hui dans le dépassement et toujours de gauche et social-démocrate, je trouve qu’il n’y a pas le déséquilibre qu’on décrit. Après, il ne faut pas d’autocensure si on veut corriger cette mauvaise perception. Il faut que les personnes venues de la gauche aient la même fierté, la même expression publique et politique que celles venues de la droite. Nous le faisons sans doute davantage aujourd’hui, on monte le son du haut-parleur et c’est tant mieux. Je ne fais pas de la politique depuis longtemps, mais je sais qu’il faut avoir une certaine audace dans l’expression pour mener ses combats, tout en jouant collectif et loyal.
- Il y en a deux [mesures dont je suis fier] la PMA, d’une part. On dit parfois qu’il n’y a pas de marqueur, pas d’avancée sociale visible qui restera dans le temps, mais je crois que celle-là en est une très importante. Et un sujet plus européen, de l’autre: c’est le plan de relance. Nous avons fait bouger l’Europe, nous avons montré que nous étions capables de protéger, de réagir et d’être solidaires dans les crises. Pour moi, c’est une avancée aussi importante que l’euro. [Et j’ai un regret] la réforme institutionnelle. Nous avons essayé de la faire avancer, mais les choses ont coincé au Sénat. C’est un des sujets sur lequel nous devons encore plus nous engager dans les années qui viennent. À titre personnel, une réforme comme la proportionnelle me paraît très importante.
- On peut avoir des nuances, cela me paraît normal. La question est de savoir si vous avez des états d’âme, si vous êtes en désaccord avec une ligne au point de ne pas être à l’aise... et ça ne m’est jamais arrivé [depuis 2017]. C’est ça la vie politique. En venant de la gauche, on est à l’aise dans ce gouvernement et avec ce bilan.
- Le combat contre l’extrême droite, contre les projets politiques violents, haineux, à la fois dans les mots, dans les propositions, dans la stigmatisation de certaines catégories, est malheureusement une tendance de fond dans nos démocraties. Nous le menons et nous avons remporté une victoire importante en 2017, puisque le succès d’Emmanuel Macron a été un rempart positif contre l’extrême droite. Depuis, on a fait reculer cette idéologie sur un certain nombre de sujets, comme l’Europe. Cela ne veut pas dire que le combat est gagné pour autant, on ne résout pas le problème en quatre ou cinq ans de réformes et d’actions. Mais je constate, aujourd’hui, que l’extrême droite prends surtout la place des partis politiques traditionnels, qui ont renoncé à mener le combat, ou se laissent entrainer par elle.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
La jeunesse de France est notre avenir à tous! Elle
pourra pleinement prendre sa place si et seulement si elle sait d'où elle vient
et pour cela : la mémoire et l'histoire en sont les clefs !
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
Plus qu’une géographie, une culture ou des
religions, la France est une idée - un songe dirait le Général de Gaulle. Celle
d’une foi dans le progrès qui a fait sa grandeur. Ce songe, à nous de le
prolonger.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
Mieux protéger les mineurs de l'exposition à la pornographie: un décret paru
aujourd'hui permet désormais au président du CSA de mettre en demeure ces sites
et de demander leur blocage en cas d'inaction.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- 40 ans après l’abolition de la peine de mort, la
France réaffirme son engagement en faveur de l’abolition universelle, avec le
Président de la République et Robert Badinter. Ce sera l’un des combats de la
présidence française de l’UE en 2022.
- Député, ce n'est ni un métier, ni une fonction, c'est un mandat. Chaque député l'exerce fort de son expérience socio-professionnelle. Entre parcours de la circonscription et écriture de la loi, la diversité de leurs actions fait la force de la représentation nationale.
- Près d'un an après l'assassinat de Samuel Paty, je forme le vœu que la flamme de la connaissance historique, chère à Jaurès, illumine notre présent, nous guide dans l’avenir et nous aide à faire avancer la belle cause de l’humanisme.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- Aucune règle n'est
au-dessus des lois de la République. C'est un principe absolu, celui-même de la
laïcité.
- Le pouvoir d’achat des Français a augmenté durant ce quinquennat, davantage que sous les quinquennats de François Hollande et de Nicolas Sarkozy réunis, et ce malgré la crise.
- Le Premier ministre a annoncé la mise en place du bouclier tarifaire, une mesure forte de justice sociale pour protéger les Français des hausses des prix de l’énergie.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- L’abolition de la peine de mort est plus
qu’un acquis à défendre : c’est un combat qui reste à mener dans de nombreux
pays. Ce sont ces valeurs universalistes que nous porterons durant la
présidence Française de l’Union européenne !
- Plus nombreux, on est toujours plus forts. Ravi d'avoir représenté ce matin les députés LaREM pour le lancement de Horizons
par Edouard Philippe. Nous partageons la même ambition : la réussite de la France et, pour cela, la réélection du président de la République.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Il
faut assumer de se confronter projet politique contre projet politique. Nous ne
pouvons pas être dans le commentaire permanent de l'outrance. Nous devons
remettre de la raison dans le débat public.
- Ensemble pour la réélection du président de la République. Ensemble parce que nous aimons la France et refusons l'idée qu'elle serait condamnée au déclin. Merci Edouard Philippe.
● MoDem
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
[Taxation des multinationales] Accord sur un taux
minimum d'impôt sur les sociétés: une avancée historique, poussée par la
France, pour une plus grande justice fiscale.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Dans l'Eglise à laquelle je crois et j'appartiens,
il faut savoir porter un regard de vérité sur ce qui se passe.
- Les déclarations disant que la foi est au-dessus de la loi c'est juste faux.
- Eric Zemmour ne peut pas ignorer qu'une part de l'Histoire de France s'est jouée en Afrique. Il y a une part d'Afrique en France et une part de France en Afrique.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- A quoi sert la parole si elle n’est pas entendue ?
Quel est le rôle d’un adulte si ce n’est de protéger un enfant ? Comment
l’Eglise compte-t-elle changer pour mettre fin à ce naufrage ? 200000 victimes.
- Ceux qui applaudissent la Pologne lorsqu’elle veut se soustraire au droit européen appellent en réalité au Frexit sans avoir le courage de leurs opinions. Zemmour et l’Europe : un Frexit qui ne dit pas son nom.
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