Il y a des gouvernements de pays démocratiques qui jouent contre leur camp dans l’espoir d’un bénéfice électoraliste à court terme qui hypothétique grandement leurs intérêts vitaux à moyen et long terme tout cela parce qu’ils ont à leur tête des politiciens plus ou moins populistes, plus ou moins véreux, plus ou moins incompétents, plus ou moins racistes et xénophobes, plus ou moins narcissiques.
C’est le cas en Europe, certains de ces pays étant même membres de l’Union européenne.
On trouve évidemment en tête de liste le Royaume-Uni, la Pologne et la Hongrie, tous trois dans l’actualité pour le comportement anti-européen de leurs gouvernements et leur volonté de profiter des bienfaits de l’Europe sans aucune réciprocité.
C’est ainsi que leurs dirigeants flattent éhontément leurs électeurs en leur faisant croire que leurs pays respectifs peuvent s’en sortir seuls – tout en grugeant l’Union européenne.
C’est la technique peu ragoûtante de Boris Johnson, de Viktor Orban et de Jarosław Kaczyński.
Si ce dernier est un véritable idéologue – et à n’être pas le premier ministre en poste tout en étant le véritable chef de la majorité qui gouverne – de la droite radicale et d’une vision catholique intégriste, les deux autres sont de vulgaires manipulateurs et opportunistes dont le seul but est d’exacerber les penchants les plus sombres de leurs peuples pour conquérir le pouvoir et s’y maintenir.
Mais la dure réalité, c’est que ces trois pays n’ont aucune chance de réussir seuls parce qu’ils ne sont pas une grande puissance ou n’ont pas la capacité de monnayer une richesse particulière comme des matières premières rares et stratégiques (le pétrole et le gaz de la Mer du Nord du Royaume-Uni sont essentiellement destinés à la consommation intérieur et ne suffisent plus, loin de là, à couvrir les besoins de la population).
Dès lors, leur seule manière de construire un avenir favorable est dans l’union et la coopération avec leurs voisins, il n’y a pas d’autres voies.
Le problème est que ces dirigeants vont à l’opposé de ce qui est bon pour leurs pays et, qu’en même temps, ils fragilisent également tous les autres pays européens même si ces derniers ont les ressources pour ne pas être les otages de ces politiques désastreuses.
Néanmoins, ces ennemis «intérieurs» nous montrent une nouvelle fois que certains n’apprennent et n’apprendront jamais rien de l’Histoire et qu’ils jouent avec le devenir de l’Humanité d’une manière irresponsable, presque criminelle.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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