Comme on pouvait s’y attendre, le Brexit et les mensonges sur lequel il s’est bâti, sont la cause de nombre de problèmes que connait actuellement le Royaume-Uni.
En revanche, pour l’instant, il n’a pas eu les conséquences négatives que quelques cassandres prédisaient à l’Union européenne.
Sauf bien sûr, le non-respect des accords signés par le gouvernement du populiste Boris Johnson.
Mais pouvait-on s’attendre à un autre comportement de la part de celui qui a menti effrontément à son peuple pour sortir son pays de l’UE afin de devenir Premier ministre au risque d’affaiblir son pays?
En réalité, le Brexit a permis ce qui aurait sans doute était impossible si les Britanniques étaient restés dans l’Union, le plan de relance européen.
Grâce à celui-ci, de nombreux pays, dont la France en particulier, n’ont pas connu de grave crise économique et sociale due à la crise sanitaire de la covid19.
Nous faisons partie, comme beaucoup de centristes, qui estiment que le départ du Royaume Uni est une chance pour la construction européenne même s’il demeure au sein de l’UE des régimes eurosceptiques et qui se servent d’elle comme le faisaient les Britanniques, tels ceux en place en Hongrie et en Pologne mais aussi en Slovaquie et en République tchèque.
Il est à espérer que dans les mois qui viennent, notamment lors de la présidence française qui débute en janvier prochain, l’Union européenne avance vers une plus grande intégration.
Une intégration, par exemple, en matière de défense commune où l’Europe doit absolument être en capacité de se défendre contre les périls extérieurs qui n’ont fait que progresser depuis le début de ce troisième millénaire.
D’autant qu’il semble se confirmer que le continent européen n’est plus la priorité de l’allié américain comme l’a prouvé l’affaire des sous-marins où les Etats-Unis n’ont pas hésité une seconde à créer une crise diplomatique avec leur soi-disant «plus vieil allié», la France, pour vendre leurs submersibles à la place des nôtres et à faire une alliance Indo-Pacifique d’où l’Europe est exclue.
Le retrait américain d’Afghanistan en est un autre exemple puisqu’il s’est fait de manière unilatérale.
Désormais les autorités étasuniennes expliquent qu’il y a eu une «erreur stratégique» avec une estimation totalement erronée de la capacité de combat de l’armée afghane…
Reste que la décision du centriste Biden de quitter le pays a du sens parce qu’une guerre éternelle n’est pas possible surtout quand ceux que vous aidez ne s’aident pas eux-mêmes.
Bien sûr, demeure la question d’une résurgence du terrorisme à partir de l’Afghanistan où la vigilance est de mise.
En parlant de défense européenne, on ne peut que se féliciter du nouveau contrat entre la France et la Grèce avec l’achat par cette dernière de trois frégates construites à Lorient.
Après l’acquisition d’avions Rafale, les Grecs montrent que l’on peut avoir une réelle coopération dans l’Union européenne au niveau des armements comme le démontre également le projet d’avion de combat entre la France, l’Allemagne et l’Espagne.
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