En Allemagne, les centristes sont disséminés dans au moins quatre des principales formations (CDU, SPD; FDP, Grünen), celles qui sont actuellement en tête dans les sondages dans cet ordre (même si le SPD social-démocrate est arrivé en tête dans une enquête récente et qu’il est donné dans trois autres à égalité avec les chrétiens-démocrates de la CDU).
Autant dire qu’ils seront donc au pouvoir à l’issu des législatives du 26 septembre prochain.
Surtout, ce sont les personnalités centristes qui animent la campagne tant à la CDU avec Armin Laschet – l’«héritier» d’Angela Market qui ne se représente pas – qu’au SPD avec Olaf Scholz – actuel ministre des finances et vice-chancelier dans la «Grande coalition regroupant CDU et SPD – et chez les Verts (Grünen) avec Annalena Bearbock – un temps favorite – ou chez les libéraux du FDP, même si Christian Lindner serait plutôt un libéral de droite.
Les derniers sondages donnent le SPD et la CDU à égalité (avec 22%) suivis des Grünen (avec 17 ou 18%), le FDP (avec 12 ou 13%), l’AfD (extrême-droite, avec 11%) et Die Linke (gauche radicale avec 7%), les autres formations se partageant les 6% restant.
Une des particularités de cette élection au vu du resserrement des scores, serait que la formation d’un nouveau gouvernement nécessite une coalition de trois partis, ce qui ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’Allemagne moderne depuis 1949.
A noter qu’une dynamique semble s’être créée autour du SPD et de son candidat, Olaf Scholz puisque le parti social-démocrate avait un retard qui pouvait aller jusqu’à quinze points encore en juillet face à la CDU et se retrouvait même derrière les Verts.
Cette dynamique, selon les observateurs serait autant due à une bonne campagne de Scholz qu’à une mauvaise de Laschet qui a du mal à prendre la succession de Merkel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.