Ainsi que nous le disions dès 2016, il existe un axe central qui regroupe des partis et des personnalités politiques situées dans une sphère libérale, progressiste et réformatrice dont les bases sont constituées des valeurs humanistes ainsi que des principes et règles de la démocratie républicaine.
En France, cet axe central regroupe les libéraux progressistes de droite, les libéraux sociaux du Centre et les sociaux-libéraux réformistes de gauche dont les figures emblématiques d’aujourd’hui sont Emmanuel Macron, Alain Juppé, François Bayrou, Manuel Valls et quelques autres.
Bien entendu cet axe central s’appuie sur un électorat central que l’on retrouve dans les urnes et que les sondages font apparaitre.
C’est le cas, par exemple, de celui que vient de réaliser l’IFOP pour le JDD qui a tenté de cerner plus précisément ces électeurs.
Un des principaux enseignements est qu’ils adhèrent toujours au projet politique proposé par Emmanuel Macron où progrès, émancipation, responsabilité, juste équilibre et le «en même temps» sont les principes sur lesquels repose l’action entreprise depuis 2017.
Ce qui est important également, c’est que ces électeurs centraux adhèrent avant tout aux idées et aux mesures du programme du président de la république actuel plus qu’à la personne (même s’ils sont majoritaires à penser qu’il est le meilleur pour l’appliquer et réformer le pays), ce qui montre que cet axe central n’est absolument pas contingent à un individu mais représente bien un courant majeur de ce début de XXI° siècle face notamment aux populismes et extrémismes de gauche et de droite.
Cela signifie que cet électorat n’est pas «macroniste» dans le sens où il se fédèrerait uniquement à cause d’un homme mais que cet homme a su capter majoritairement mais pas exclusivement – certains ont voté en 2017 pour d’autres candidats à la présidentielle – les citoyens qui avaient un même corpus politique où les différences avaient moins d’importance face à la montée des extrêmes et des populismes que les similitudes.
Ce qui ne veut pas dire pour autant, donc, qu’ils voteront toujours ensemble pour le même parti ou le même candidat mais qu’ils peuvent le faire et qu’ils ont pris conscience qu’ils représentent le noyau même des défenseurs de la démocratie républicaine libérale et progressiste, ce qui est d’une importance majeure.
Ainsi, si le sondage indique que 43% des électeurs ont déjà voté Macron, l’estimation selon d’autres études est que l’électorat central tourne autour des 50%-55% comme d’ailleurs le montrent les scores obtenus pas les potentiels candidats pour la présidentielle de 2022 dont une partie plus ou moins importante de leurs électeurs sont centraux (Hidalgo-Jadot-Macron-Bertrand ou Pécresse).
Le sondage montre également que la majorité des électeurs d’Emmanuel Macron (60%) se positionnent au centre (du centre-droit au centre-gauche).
Quant à leur trois principales priorités pour l’après-présidentielle
de 2022:
- la lutte contre le changement climatique (65%);
- la réforme des retraites (60%) ;
- la réforme de la fonction publique (40%)
Du côté de leurs souhaits, les trois principaux sont:
- Une Europe fédéraliste (85%);
- Une réforme des retraites (82%;
- Une réduction de la dette (78%);
(Sondage réalisé par internet du 5 au 8 juillet 2021 auprès d’un échantillon de
1218 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
/ Méthode des quotas / Marge d’erreur non-indiquée)
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