Voici une sélection, ce 8 mai 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
- C'est une réalité de dire qu'il y a de la violence dans notre société et qu'elle enfle; et le rôle de nos policiers est rendu chaque jour plus difficile par cette violence. Il nous faut continuer d’avancer pour que la réponse pénale soit au rendez-vous de la réalité de la société et de son évolution.
- [Meurtre d’un policier à Avignon] Il est évident que c'est la nation toute entière qui est aux côtés de la famille de notre policier. Je leur apporte toute notre affection et tout soutien, et j'apporte aussi un soutien sans faille à toutes nos forces de l’ordre.
- [Propos de Marine Le Pen sur le meurtre d’un policier à Avignon] Ces sujets sont trop importants et la considération que j'ai à la fois pour monsieur Éric Masson, sa famille et ses collègues, font que je n'ai envie de ne tomber dans aucune forme d’instrumentalisation nauséabonde.
- Réunis à Porto pour renforcer l’ambition sociale de l’Europe. En 4 ans, nous avons avancé : congé parental, protection des travailleurs précaires, encadrement du travail détaché. Allons plus loin : pour des salaires décents, l’égalité femmes-hommes, la formation, la jeunesse.
- Nous sommes en train de bâtir en Européens la réponse à la crise que nous traversons : une réponse sociale, conforme à nos valeurs, qui a pu avancer au Sommet de Porto. Une Europe plus sociale, une Europe plus solidaire, une Europe plus forte. Le visage de l’Europe, notre Europe !
- Nous, les Européens, nous battons pour que le vaccin soit un bien public mondial depuis maintenant un an, et je suis heureux qu'on nous suive.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- Grâce à nos efforts et à l’accélération de notre campagne de vaccination, la pression sur notre système hospitalier poursuit sa diminution.
- C'est précisément parce que la situation sanitaire s'améliore que nous ne devons pas relâcher nos efforts. À quelques jours du week-end prolongé de l'ascension, pour ceux qui en bénéficieront, je lance un appel au civisme et à la prudence. L'objectif est à notre portée !
- Je l'ai dit aux policiers du commissariat de Sarcelles, et je veux le redire à l'ensemble de nos forces de sécurité intérieure : protéger celles et ceux qui nous protègent est une priorité absolue du Gouvernement.
Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
|Liban] Je termine un court séjour à Beyrouth et je vais
reprendre le chemin de Paris dans quelques instants, mais je voudrais faire le
point avec vous. D’abord pour vous rappeler que dans les périodes prospères
comme dans les moments douloureux, la France s’est toujours tenue aux côtés du
peuple libanais. Le 6 août dernier, le Président de la République en avait
renouvelé la promesse aux Libanaises et aux Libanais. J’étais à ses côtés. Je
suis venu le redire avec force : la France reste et restera mobilisée sur
la durée en soutien à la population libanaise.
Avant même le drame du 4 août, la France était auprès du Liban, pour faire face
à la crise qui, déjà, le frappait. Je suis bien placé pour le savoir car j’ai
moi-même réuni à Paris la communauté internationale autour du Liban dès
décembre 2019. Depuis, face à l’urgence de la situation, cette mobilisation de
notre part n’a pas faibli, bien au contraire. Cette mobilisation a bénéficié de
manière très concrète à l’ensemble des Libanais.
La France est au rendez-vous de ses engagements. Plus de 85 millions d’euros
ont déjà été engagés au Liban. Dans les quatre domaines prioritaires que nous
avions identifiés, nos promesses ont été tenues : en matière de reconstruction
et de préservation du patrimoine ; d’accès à l’alimentation ; de
soutien au secteur médical et sanitaire ; de soutien aux écoles et au
secteur éducatif. J’ai pu le constater lors de mes échanges avec les Libanais
hier, et en observant sur le terrain les résultats de nos actions de
soutien : à l’école des Saints-Cœurs Sioufi ; dans un centre de santé
situé dans le quartier de Bourj Hammoud ; à la Bibliothèque orientale de
l’université Saint-Joseph ; et naturellement sur le port de Beyrouth.
L’action de la France s’inscrit également dans le cadre plus large d’une
mobilisation collective. Le Président de la République a réuni la communauté
internationale à deux reprises, le 9 août puis le 2 décembre, avec les Nations
Unies. 250 millions d’euros de dons avaient été annoncés : ces annonces
ont été dépassées.
Mais après plus de huit mois de blocage, il est désormais évident que le Liban
a besoin d’un véritable renouveau de ses pratiques politiques et
institutionnelles. La société libanaise, dans sa richesse et dans sa diversité,
se mobilise en ce sens. Elle peut puiser pour cela dans la tradition de
pluralisme démocratique qui fait la force de ce pays.
C’est pourquoi nous nous tournons également vers l’avenir – c’est là mon
deuxième message. Face à l’obstruction des forces politiques, j’ai mesuré, une
nouvelle fois au cours de cette visite, la vitalité de la société civile
libanaise. Ce sont à ces Libanaises et à ces Libanais engagés que j’ai rendu
visite : à ceux qui se mobilisent pour préserver l’avenir du Liban, son
modèle de société, son unité dans sa diversité, la coexistence pacifique de ses
communautés et de ses cultures. C’est ce qui fait la force et l’unité
singulière du Liban. A ce titre, je considère que notre soutien aux écoles du
Liban est essentiel : c’est là où se forment les talents futurs de ce
pays. C’est là que prend racine la cohésion de ce pays. Nous avons, en 2020,
soutenu plus de 180 établissements et environ 90 000 élèves. Et nous avons
décidé de préserver et de renforcer le Fonds pour les Ecoles d’Orient, qui
devrait apporter de nouveau cette année une aide de près de 2 millions d’euros
aux écoles chrétiennes francophones du Liban.
Préparer l’avenir, c’est aussi miser sur la force et la vitalité de la
démocratie libanaise et la mobilisation de tous ses citoyens, notamment de sa
jeunesse, pour permettre la réaffirmation d’un Etat qui soit à même de répondre
aux besoins et aux aspirations légitimes de sa population. Les échéances
électorales de 2022 seront à cet égard d’une importance majeure. J’ai écouté
avec beaucoup d’intérêt plusieurs représentants de partis et de mouvements qui
entendent porter des projets de modèle politique différent. J’ai aussi
rencontré des femmes libanaises exceptionnelles hier soir, engagées dans des
initiatives citoyennes et solidaires formidables.
Et je dois vous dire ici que c’est aux Libanais et à eux seuls, en toute
indépendance et en toute souveraineté, de choisir ce qu’ils veulent pour leur
pays. Je note qu’il y a beaucoup d’idées, beaucoup de projets, un foisonnement.
L’échéance de 2022 doit être l’occasion d’un vrai débat démocratique sur
l’avenir du Liban.
Il est en effet urgent de sortir de l’impasse politique dans laquelle le pays
se trouve – et c’est mon troisième message. J’ai exprimé clairement cette nécessité
lors de mes entretiens avec le Président de la République, le Président du
Parlement et le Premier ministre désigné, puisqu’ils sont institutionnellement
chargés de s’accorder sur un gouvernement.
Jusqu’à ce jour, je constate que les acteurs politiques n’ont pas encore assumé
leurs responsabilités et ne se sont pas encore mis à travailler sérieusement au
redressement rapide du pays. S’ils n’agissent pas dès aujourd’hui dans un
sursaut responsable, ils devront assumer les conséquences de cet échec, et les
conséquences du reniement des engagements qu’ils avaient pris ici-même, le 1er
septembre dernier, devant le Président de la République.
En attendant, nous refusons pour notre part de rester inactifs face à
l’obstruction – je parle bien d’obstruction. Nous avons donc commencé à mettre
en œuvre des mesures restrictives en matière d’accès au territoire français à
l’encontre de personnalités responsables du blocage politique en cours ou de
personnalités impliquées dans la corruption. Ce n’est qu’un début : si le
blocage persiste, ces mesures pourront être durcies ou étendues. Elles pourront
aussi être complétées par les instruments de pression dont dispose l’Union
européenne, et sur lesquels la réflexion a déjà été engagée avec nos
partenaires européens. Chacun doit prendre ses responsabilités : nous prenons
les nôtres ; aux responsables libanais de décider s’ils veulent sortir du
blocage qu’ils ont organisé depuis plus de huit mois. Je suis convaincu que
c’est possible. C’est possible s’ils le veulent. Ils peuvent agir. C’est à eux
de le faire.
Je vous le redis en conclusion : si la France se mobilise, c’est pour les
Libanais, pour tous les Libanais : pour qu’ils ne perdent pas foi dans la
possibilité d’un Etat juste et d’une gouvernance efficace. C’est pour tous les
Libanais, pour les accompagner dans la construction d’un avenir dont ils
doivent eux-mêmes définir les contours. J’ai rencontré à plusieurs moments de
ma journée d’hier des citoyennes et des citoyens libanais qui ont décidé de
relever ce défi, à la fois avec courage, mais aussi avec beaucoup de dignité.
C’est à eux que je suis venu porter ce message essentiel : la France sera
à leur écoute et soutiendra leurs aspirations légitimes.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- [Nouveau plan santé environnement ] On met 90 millions d'euros pour comprendre les effets de l'environnement sur notre santé.
- Lumières bleues, pollution, produits ménagers toxiques... Notre environnement a un impact très direct sur notre santé. Avec le 4ème plan national santé environnement, nous protégeons la santé de tous.
- Je suis clairement pour que les tabous sautent sur le sujet du cannabis et des drogues en général.
- La loi climat et résilience c'est des menus végétariens ET des viandes de qualité. Le développement des uns permettra de financer l'achat des autres. Travaillons ensemble dans ce sens.
- Produire 1kg de protéines d'insectes requiert 98% de moins de terre que toute autre production agricole. Une alternative efficace et écologique au soja importé d'Amazonie pour nourrir nos animaux.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Aimer notre pays. Aimer la liberté Se battre pour les deux qui ne font qu’un jusqu’à donner sa vie. C’est ce que nous célébrons en ce 8 mai. Nous rendons hommage aux professeurs et personnels de l’éducation nationale morts pour la France.
- L’internat d’excellence pour l’égalité des chances, le mérite et la fraternité. Au moins un internat d’excellence par département, engagement d’Emmanuel Macron.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
France Relance se déploie vite et bien dans tous les territoires. Sur les 100 milliards d’euros, plus de 30 milliards ont ainsi déjà été engagés. Depuis le début de l’année, 250.000 Français bénéficient de MaPrimeRenov’ pour rénover leur logement, soit plus de demandes que sur l’année 2020 complète. Le soutien à la digitalisation des PME industrielles, à la décarbonation de l’industrie ou encore aux relocalisations fonctionne aussi à plein régime. Nous voulons accélérer et viser 70 milliards d’euros d’engagés d’ici la fin de l’année. C’est la priorité absolue.
- Les crédits européens arriveront au mieux dès cet été, au plus tard en septembre. En tout état de cause, sans attendre les financements européens qui viendront rembourser ensuite les décaissements français à hauteur de 40 milliards d’euros, nous accélérons la relance nationale. C’est notre choix stratégique, comme je vous le disais, décaisser le plus rapidement possible France Relance pour faire face à la plus grave crise économique depuis 1929. Notre ambition est d’avoir 5 % de croissance en 2021, soit le taux le plus élevé depuis un demi-siècle en France. C’est un objectif ambitieux mais nous allons y arriver.
- Le président de la République a défini la méthode et les objectifs sur la relance économique. Nous souhaitons la croissance la plus importante au service des Français et de l’emploi. D’abord, accélérons le décaissement des 100 milliards d’euros. Ensuite, cet été, nous ferons le point avec les partenaires sociaux et les élus locaux sur le déploiement de France Relance. Enfin, en septembre, en fonction de la situation économique, nous verrons si de nouveaux investissements sont nécessaires. Faisons les choses par étape.
- [Annonce par le Président d’une ouverture de la vaccination sans limite d’âge dès le 12 mai] Toutes les bonnes nouvelles sur le front sanitaire le sont aussi sur le front économique. De ce point de vue, je salue cette décision qui va accélérer la vaccination des Français et donc le redémarrage de notre économie.
- Notre taux de croissance de 0,4 % au premier trimestre est le chiffre le plus élevé des grands pays européens. Les entreprises prévoient d’embaucher 2,7 millions de Français en 2021. Le confinement d’avril a été moins pénalisant pour l’activité que celui de novembre et l’investissement industriel résiste très bien. Tout indique que la reprise économique a déjà commencé en France. Grâce à nos entreprises et aux Français, nous sortirons plus forts de cette crise.
Aucune aide ne sera retirée brutalement. Le fonds de solidarité sera maintenu dans son intégralité au mois de mai. Et à partir de juin, nous accompagnerons les entreprises vers la reprise en tenant compte des protocoles sanitaires. J’ai parfaitement conscience que nous avons aujourd’hui en France deux économies. La majorité des entreprises tournent à plein régime, investissent et se développent. Les autres, toujours impactées par les mesures de restrictions sanitaires vont simplement commencer à se relever. Dans la restauration-hôtellerie, dans le tourisme, pour les activités culturelles et sportives comme pour l’évènementiel, la situation reste fragile. Nous voulons les accompagner dans la reprise. Nous voulons aussi soutenir les entreprises viables mais très endettées. Je souhaite que la relance soit accessible à tous.
- La dette ne pèsera pas sur la relance mais elle devra être remboursée. Notre stratégie est très claire. Le premier temps était celui de la protection des salariés et des entreprises : il nous a permis d’éviter un désastre social, politique et économique. Le deuxième temps, qui a déjà commencé, est celui de la relance et de l’investissement. Viendra un troisième temps, celui du redressement des comptes publics. Mais faisons attention. Lors de la crise de 2008/2009, en voulant aller trop vite, nous avons cassé la croissance. Et je le répète : nous ne rembourserons pas la dette par une augmentation d’impôts, mais par le travail, la création de richesses, une évaluation des dépenses publiques et des réformes structurelles le moment venu, comme celle des retraites.
- Je rappelle à Marine Le Pen que nous faisons déjà plus et mieux pour la création d’entreprises et quel que soit l’âge du chef d’entreprise. Non seulement nous les exonérons de l’impôt sur les sociétés et les revenus, mais également de certains impôts locaux ou de cotisations sociales. Je pense en particulier au statut de « jeune entreprise innovante » avec lequel nous proposons en plus une exonération de CFE, CVAE (*) et de taxe foncière pendant 7 ans. Je rappelle également que ce sont les charges fixes qui pèsent le plus sur les entreprises et nous les réduisons de 10 milliards d’euros par an en baissant les impôts de production. Les résultats sont là : 850.000 entreprises ont été créées en 2020 soit 300.000 de plus qu’en 2017. Donc je le redis : nous faisons plus et mieux en faveur des jeunes entrepreneurs que ce que propose Marine Le Pen.
Florence Parly (ministre des Armées)
- Depuis 2019, le ministère des Armées conduit une loi de programmation militaire à hauteur d’homme avec un objectif : la remontée en puissance de nos armées.
- Tous les militaires déployés en opération extérieure seront désormais vaccinés. La santé de nos militaires est essentielle à l’accomplissement de leur mission. Merci à l’engagement du SSA pour nos forces armées. La mission est sacrée, la santé aussi.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Le trafic de drogue est la mère des batailles contre la délinquance. Nous ne baisserons pas les bras, nous allons continuer de donner les moyens aux policiers et aux gendarmes pour gagner cette guerre. Les trafiquants ne gagneront pas.
- Nous avons tous une responsabilité dans la guerre contre la drogue. C’est vrai pour les consommateurs, c’est vrai pour les entreprises. La vente par des grandes surfaces de produits à base de cannabidiol est un pas inacceptable vers la banalisation.
- Je veux d’abord redire à tous les policiers et gendarmes de France notre profonde et notre éternelle reconnaissance. Ces héros risquent leur vie pour protéger les Français. Les protéger et les défendre est au cœur de l’action que je mène sous l’autorité du président de la République: 10.000 créations de postes supplémentaires, hausse du budget de 1,7 milliard d’euros depuis le début du quinquennat… Malheureusement, ce n’est pas qu’une question de moyens. C’est la question de l’autorité, de l’éducation, du respect de l’uniforme, et donc de la République, qui est en jeu. À ceux qui attaquent nos institutions et qui agressent et tuent nos policiers, je veux leur dire que nous ne lâcherons rien!
- La drogue est au centre de toutes les délinquances. Agressions, cambriolages, règlements de compte, financement de l’islam radical… La guerre que nous menons contre les trafics est totale. C’est un combat difficile que nous menons, mais nous sommes en train de regagner du terrain face aux trafiquants. Pour la première fois, nous nous attaquons aux deux bouts de la chaîne. Aux dealers bien sûr, avec plus de 6000 trafiquants arrêtés depuis le début de l’année. Mais aussi en nous attaquant aux consommateurs, avec plus de 70.000 amendes forfaitaires délictuelles dressées depuis le 1er septembre. Il faut en finir avec ce que certains appellent, notamment dans les beaux quartiers, la consommation «récréative» de la drogue. Il n’y a qu’une consommation, une consommation criminelle qui encourage le deal. Il faut que ceux qui achètent de la drogue sachent qu’ils financent et arment des meurtriers.
- Cette tragédie montre bien qu’il n’y a pas de zone de non-droit, que les policiers et les gendarmes interviennent partout et tout le temps. Ce meurtre d’un policier montre malheureusement que, touchés au cœur de leur trafic, les dealers sont déstabilisés et tentent de nous impressionner. Chaque semaine, la police et la gendarmerie mènent des opérations antidrogue dans les quartiers pour déstabiliser les trafics. Plus de 1700 opérations de démantèlement de points de deal ont été conduites depuis le 1er janvier. De plus en plus souvent face à des dealers lourdement armés. Dans une affaire de drogue sur trois, des armes sont saisies. Ce n’était pas le cas il y a encore 6 ou 7 ans.
- Aujourd’hui, la France est l’un des pays d’Europe les plus fermes en matière de demande d’asile. Sur 100.000 entrées, nous acceptons 30.000 personnes, à la suite d’un examen rigoureux. Notre difficulté, comme celle de tous les pays, c’est d’expulser les personnes à qui nous refusons la protection. Cela s’explique par le grand nombre de recours qu’un étranger peut faire lorsque sa demande aboutit à un refus - jusqu’à cinq aujourd’hui. Nous devons aussi améliorer nos relations avec certains pays d’origine. Le président a clarifié les choses puisqu’il a diminué le nombre de visas pour ceux qui n’acceptent pas le retour de leurs citoyens. Au total, il y a 30 % d’éloignements forcés de plus que sous les deux quinquennats précédents. Dans le même temps, nous naturalisons 30 % de moins. Nous avons durci les conditions d’intégration et les entretiens d’assimilation qui comprennent désormais un examen du français, à l’écrit comme à l’oral. Nous sommes aussi très fermes sur les retraits et les refus de titres de séjour de personnes qui troublent l’ordre public. Nous avons retiré ou refusé 20.000 titres depuis le 29 septembre 2020. Et, fait inédit, nous avons demandé à l’OFPRA de retirer les protections d’asile pour ceux qui seraient en contradiction avec les valeurs de la République. Ces trois derniers mois, 147 décisions de retrait de protection ont été prises. C’est sans précédent. Notre politique est claire: juger les étrangers pour ce qu’ils font et pas pour ce qu’ils sont.
- Le problème n’est pas tant le nombre de recours que leur lenteur: certains étrangers doivent attendre jusqu’à quatre ans avant d’avoir une décision définitive. Nous sommes en train de considérablement réduire les délais d’instruction à l’OFPRA, qui sont désormais de 9 mois en moyenne. Il nous faut sans doute aussi travailler plus en amont, notamment avec les juridictions, puisque 60 % du contentieux administratif français est lié au droit des étrangers. Pour répondre à votre question, nous sommes passés à 30 % d’éloignements et nous progressons malgré le Covid.
- [Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSRPT)] À ce jour, 1083 étrangers en situation irrégulière y sont inscrits, mais ils ne sont pas forcément en France puisque, parmi eux, 587 ont déjà été expulsés du territoire national avec une interdiction de retour, dont 200 l’année dernière. Pour le reste, ils sont soit en prison, en hôpital psychiatrique, soit en attente de leur expulsion. Par ailleurs, je peux vous révéler que ce fichier, qui est un fichier de suivi et de renseignement et non de condamnation, composé de 20 % d’étrangers, abrite 4000 personnes non françaises en situation régulière, dont 25 % d’Algériens et 20 % de Marocains, 15 % de Tunisiens et 12 % de Russes. Pour ceux-là, je demande la dégradation de leur titre de séjour, et nous l’avons obtenue pour 200 d’entre eux ces six derniers mois, ce qui est un record. Par ailleurs, au titre des trafics de stupéfiants ou des délits de droit commun, 600 des 1200 étrangers sortis de prison depuis janvier ont été expulsés du territoire national. Ceux qui restent en France sont sous le coup d’une mesure de reconduite. Nul besoin d’une nouvelle loi d’immigration, il suffit juste d’appliquer les textes qui existent déjà. À la demande du président de la République, nous considérons qu’un étranger qui a commis un acte grave n’a plus sa place en France. C’est l’objet de notre instruction, claire et ferme, aux préfets le 29 septembre dernier.
- Quand les policiers et les gendarmes arrêtent quelqu’un, ils doivent désormais vérifier systématiquement son identité. Les préfets signifieront une ordonnance d’expulsion à toute personne surprise en irrégularité sur le territoire national. Enfin, nous avons trop souvent considéré que le clandestin était le seul responsable. Les employeurs qui embauchent des étrangers en situation irrégulière sont des délinquants et une partie du patronat y a une part de responsabilité. Dès cette semaine, j’ai donné instruction aux préfets de multiplier les opérations anti-fraude et de procéder à des fermetures administratives. Ces contrôles vont aussi concerner les plateformes de livraison. On doit aussi demander au capitalisme d’être patriote et on doit lutter contre ces exploiteurs.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Un plan #1jeune1solution de 9mds€ pour l'emploi des jeunes, 15mds€ investis pour la formation des demandeurs d'emploi, 516 000 apprentis en 2020, 16 millions d’utilisateurs du compte personnel de formation… Quatre ans d’action pour l'emploi !
- Hôtels, cafés, restaurants, commerces… à quelques jours des réouvertures, nous poursuivons les concertations. Deux priorités : préserver les emplois et réussir les réouvertures avec un protocole sanitaire adapté pour une reprise en toute sécurité.
Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
1000 bracelets anti-rapprochement destinés à éloigner les conjoints violents ont été distribués aux juridictions mais seuls 61 ont été posés. Ils n’ont pas vocation à rester au fond des tiroirs. Je vais le rappeler par voie de circulaire à nos magistrats.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
J’ai réuni les associations de patients pour continuer de bâtir ensemble notre modèle de prise en charge des syndromes longs de Covid en France: détecter les cas de Covid long, assurer le bon accompagnement et le bon traitement des patients, développer la recherche.
Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- Jamais le dépassement politique n’a été aussi nécessaire aux régionales2021. Il y a urgence à ne laisser aucun territoire au RN en laissant de côté les logiques partisanes.
- Depuis 4 ans le Président n’aurait rien fait de concret ni de courageux, Xavier Bertrand? Se battre pour le pouvoir d’achat en supprimant la taxe d’habitation, en augmentant la prime d’activité, en assumant pleinement le "quoi qu’il en coûte", je crois que ça l'est.
- Marine Le Pen ne sait qu'agiter des peurs sans propositions concrètes, et à présent nos oppositions politiques de gauche comme de droite semblent lui emboîter le pas ! Face à eux, nous nous battrons jusqu'au bout pour rétablir les faits auprès Français.
- Nous ne "lèverons pas le crayon" à 1 an de la présidentielle ! Notre action n’est pas un bilan figé, mais un travail en cours jusqu’au dernier quart d’heure.
- Face à ceux qui affirment sans preuve que nous aurions augmenté les impôts, l'épreuve des chiffres. La taxe d'habitation qui pesait lourdement et injustement sur les ménages, c'est fini pour déjà 23 millions de Français.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- Marine Le Pen, la politique politicienne ne justifie pas tout. La lutte contre les violences faites aux femmes n'a jamais constitué l'une de vos priorités. Désormais, c'est la dignité la plus élémentaire qui vous manque sur un sujet si grave.
- 8 Mai 1945. Hommage aujourd'hui à celles et ceux qui se sont battus, au péril de leur vie, pour la liberté et la paix. Une pensée particulière aux résistantes qui, dans l'ombre, ont tout risqué. Lucie Aubrac, Joséphine Baker, Berty Albrecht, Danielle Casanova et tant d'autres.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
Merci à tous les témoins de violences conjugales qui interviennent pour protéger les femmes et les enfants ; merci aux forces de l’ordre pour leurs 400 interventions hebdomadaires et merci aux associations qui accompagnent ces femmes.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Le 9 mai c’est la journée de l’Europe, c’est une journée d’espoir et d’engagement. Aujourd’hui, on doit réformer, améliorer notre Europe, sans vouloir la détruire.
- Le mode de vie européen, c’est un modèle unique au monde : égalité et liberté, solidarité et démocratie.
- Je ne crois pas qu’il y ait des pays qui aient rejoint l’Union européenne pour l’argent et d’autres pour les valeurs. Ce n’est pas l’Europe du tiroir-caisse.
- Il y a 4 ans. Nous étions seuls à défendre l’Europe, à vouloir la changer parce que nous aimons notre pays et notre continent. Nous sommes en train de réussir.
- Quand on n’a pas une coordination européenne sur le plan budgétaire ou sanitaire, on y arrive moins bien. Avoir plus d’Europe, c’est pragmatique.
- 8 mai 1945. Célébrer la victoire, honorer le courage, se souvenir du sang versé, des atrocités commises et endurées. Et de la réconciliation historique qui a suivi, dans notre Europe qui a tiré les leçons du passé. N’oublions jamais.
- L'Union européenne, c'est le type de 1m90 au fond de la cour de récré qui se met en boule car il pense qu'il va se faire taper par les autres. Un jour, il se lève et s'aperçoit qu'il peut se défendre.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Le 8 mai est une journée pour se souvenir. Comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va est impératif pour la construction de nos jeunes.
- 8 mai: Notre vécu partagé, notre histoire de France, doit aujourd’hui résonner davantage encore pour nos jeunes. C’est à nous, politiques, historiens, éducateurs, parents, professeurs, journalistes, de transmettre l’amour de notre histoire et de défendre sa mémoire. Comprendre d’où l’on vient pour savoir où l’on va est impératif pour la construction de nos jeunesses. Cette construction doit passer par le dialogue, par le partage de visions, par l’explication, par la connaissance, par l’acceptation du débat contradictoire, pour toujours mieux expliquer et trouver ce qui nous rassemble.
- 8 et 9 mai ? Mon rôle est d’être présente auprès de jeunes qui vont être impliqués, à l’occasion de ces journées, afin de les valoriser, de leur dire bravo. Cette reconnaissance est nécessaire afin de valoriser le parcours ou le choix d’un jeune qui s’est mobilisé un jour férié. Ma mission, en amont de ces journées, est de promouvoir de telles initiatives et faire en sorte que les jeunes soient nombreux à se saisir, de quelque façon que ce soit, de ces temps mémoriels. La mémoire est indispensable à l’appropriation par nous de notre roman national. A chacun de le faire vivre pour que notre jeunesse, demain, ait les outils pour défendre, en toute circonstance, nos valeurs de Liberté, Egalité et Fraternité.
- L’école est, avec la famille, le premier lieu où cette transmission [de la mémoire] doit avoir lieu, mais il ne peut pas être le seul et je crois beaucoup à l’apprentissage hors les murs pour cet héritage. La découverte doit également avoir lieu sur « le terrain », en visitant des monuments communaux, en parcourant les plages du débarquement, afin d’ancrer et de concrétiser les faits de l’histoire de France.
- Avant, l’engagement [des jeunes] se traduisait par le fait de défendre son pays. En 2021, l’enjeu de l’engagement est d’œuvrer pour le vivre ensemble. Qu’il soit associatif, qu’il soit dans le choix d’une carrière au service de l’Etat, pour notre jeunesse au travers d’un service civique, la réalisation de son Service National Universel (SNU) ou encore l’obtention d’un passeport du civisme, l’engagement de 2021 poursuit le même but qu’avant, celui de faire battre le cœur de la Nation, celui d’un engagement individuel au service de l’intérêt général, avec la nécessaire défense d’un idéal bien plus grand que soi ! Nous voulons que les jeunes retrouvent le goût de la transmission et du temps long.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- La paix en Europe est précieuse, ce 8 mai nous le rappelle chaque année. Transmettre cette mémoire est un combat de tous les jours.
- 4 ans d’action, 4 ans de réformes, 4 ans d’engagement, 4 ans de mobilisation. Il y a 4 ans nous avons fait le choix d’un projet positif, au service de la France et des Français. Nous n’avons jamais perdu cette boussole.
- Depuis 2017, nous avons mis des convictions sur la table. Nous croyons en l’Europe, en la liberté, en la valeur du travail, dans la relance économique. Et nous voyons qui se rassemble autour de ces idées-là. La clarté politique, ça paie !
- La majorité est cohérente et constante depuis le début. On pense que ça vaut le coup de mettre de côté les intérêts parisiens pour penser aux intérêts de la région.
- C'est au pays qu’il faut penser, et pas aux partis. Tout le contraire de ce qu’ont fait Les républicains. Je veux que nous puissions rassembler, être dans le dépassement des clivages, ce qui est notre l’ADN. La majorité présidentielle sera bien présente dans cette élection.
- Quand on voit que Christian Estrosi, maire de Nice, et Hubert Falco, maire de Toulon, quittent cette formation qui n'a de républicain que le nom : c'est un moment de clarification politique. Aujourd'hui, il y a bien deux droites irréconciliables dans notre pays.
- Les policiers sont des héros de la nation, ils mettent leur vie en danger pour nous protéger. Nous devons à notre tour les protéger. Nous augmentons les moyens, nous mettons plus de policiers sur le terrain et nous avons une ligne claire : ne pas baisser les bras face aux trafiquants
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Commémoration du 8 Mai 1945. Aux morts pour la France et aux anciens combattants, nous témoignons avec humilité notre reconnaissance éternelle. Souvenons-nous que la résilience a mené à la Victoire puis à l'espérance.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Il y a des femmes qui meurent. Trop de femmes qui meurent. Personne ne penserait à en plaisanter. Sauf le RN et Marine Le Pen.
- [8 mai] nous nous souvenons et nous honorons la France libre. Celle qui ne renonce jamais à défendre et porter ses valeurs. Celle qui se relève et doit continuer à nous inspirer.
● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Double erreur de LR. Croire que se rassembler, c’est se vendre = sectarisme. Prétendre qu’on n’est pas à vendre, alors que personne n’envisageait de vous acheter, même gratos = aveuglement.
● Mouvement radical
Laurent Hénart (président)
[Tribune: "Les élections régionales ne sont pas le premier tour de l'élection présidentielle"]
Le psychodrame qui s'est joué en région PACA cette semaine
est l'illustration de notre culture politique, trop centralisée et ancrée dans
l'esprit de clivage permanent. S'il faut faire barrage aux extrêmes de droite
et de gauche aussi bien au niveau local que national – conviction sur laquelle
les Radicaux ne transigeront pas – il ne faut pas répondre à une réalité locale
par des manœuvres nationales. Le rassemblement sur des projets communs au cas
par cas, oui, organiser la confusion des différents partis républicains, non!
L'heure est grave et nous devons aujourd'hui être capable de sortir des
réflexes partisans. Que les partis foutent la paix à Renaud Muselier! Le fait
que le Premier ministre annonce en personne un accord conclu au niveau local
porte à confusion. Les Radicaux sont partisans de la décentralisation, ce qui
implique aussi que les acteurs régionaux soient libres de s'accorder sur des
projets communs, sans récupération aucune au niveau national.
La politique nationale reprendra ses droits en son temps. Les enjeux ne sont
pas les mêmes. L'amalgame pourrait être fatal pour notre démocratie en laissant
à penser qu'entre les partis républicains, il n'y a aucune divergence de
projets. Comme toujours, vouloir instrumentaliser le Rassemblement national et
les extrêmes est irresponsable. Nous devons les combattre nous rassemblant
lorsque la situation l'exige autour des valeurs républicaines, nullement en
gommant nos identités et encore moins en donnant l'impression de mécanos
partisans.
Il faut par ailleurs cesser de voir comme une trahison des alliances conclues
aux niveaux régional et local et aller vers une culture du contrat. Je suis
moi-même président du Mouvement Radical, formation née du rassemblement entre
le Parti radical de gauche et le Parti radical valoisien. Je sais combien les
alliances sont difficiles, mais je sais aussi combien elles sont riches et
constructives, étonnantes et heureuses parfois. Le parti que je préside n'est
pas celui qui compte le plus d'adhérents, mais ayons tous l'humilité de
reconnaître que l'adhésion aux partis politiques a considérablement chuté. Et
tirons-en les conclusions qui s'imposent. Je suis profondément Radical dans le
sens où j'ai la conviction qu'il faut traiter le problème à sa racine.
Pour ne citer qu'un exemple proche de nous, en Allemagne, Angela Merkel
gouverne depuis 2013 avec les sociaux-démocrates et d'autres choix de coalition
ont été mis en place au niveau des Länder. Personne ne voit cela comme une
trahison. Chaque parti garde pour autant son identité, ses valeurs, ses
convictions et sa singularité. Nous devons évoluer en ce sens, en mettant en
place la proportionnelle que les Radicaux défendent depuis des années, et qui
mettra de fait fin aux oppositions stériles et destructrices qui enlisent notre
pays depuis des décennies, en obligeant les responsables politiques à
travailler ensemble. Ce serait un signe de maturité pour notre démocratie.
Si la défiance vis-à-vis des partis politiques est une réalité, il faut
également voir que de nombreux Français veulent s'engager en-dehors des partis,
au travers des réseaux sociaux, de pétitions, d'associations, etc. Ne
confisquons donc pas la démocratie aux citoyens et soyons des dignes
représentants des Français, qui attendent de nous de la hauteur et non des
querelles d'écuries. C'est à nous, responsables politiques, de convaincre les
Français que le rassemblement est parfois nécessaire autour d'un projet
républicain au service des citoyens. Arrêtons d'agiter des chiffons rouges qui
créent de nouvelles fractures dont notre pays se passerait bien.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Le pluralisme des médias est au cœur de la démocratie. Partout où il recule il y a lieu de s’inquiéter. En Hongrie hier, en Pologne aujourd’hui...
- Les Etats-Unis rejoignent l’appel de Christchurch en faveur du retrait des contenus terroristes en ligne. Je salue ce premier pas, mais il est insuffisant: s’en remettre à la bonne volonté des plateformes ne permet pas d’assurer que ce qui est illégal hors ligne le soit en ligne. L’Union européenne a franchi une étape supplémentaire en adoptant le règlement sur le retrait des contenus terroristes: juridiquement très encadré pour ne pas attenter aux libertés, il impose des contraintes aux plateformes et les expose à des sanctions. L’Europe montre le chemin.
- L’Europe sociale, en parler, oui, mais pour agir. Renaissance porte une ambition forte: salaires minimum décents, égalité salariale femmes-hommes, travailleurs des plateformes ...
- On continue, on ne lâche rien ! Travailleurs détachés, paquet mobilité, objectifs climat, plan de relance, fonds européen de défense, conférence sur l’avenir de l’Europe. Et bien plus encore. N’attendez pas une meilleure Europe, changez la!
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