Voici une sélection, ce 30 mai 2021, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- On a réussi à bâtir un axe Europe-Afrique qui est au cœur
aujourd'hui de tous nos combats multilatéraux. Quand je lance en 2018 le
partenariat mondial pour l'éducation au Sénégal, au côté du président Macky Sall,
avec des fonds européens, quand j'invite les leaders africains au One Planet
Summit comme à Nairobi en 2019, quand on les associe à notre présidence du G7
en 2019 puis au Forum Génération Égalité des Nations unies cette année, nous
inscrivons tout cela dans cet axe euro-africain en construction. C'est ce qui
m'a permis, dès le début de la pandémie, de m'inviter à une réunion du bureau
de l'Union africaine pour les convaincre de travailler avec nous, pour qu'à mon
tour je puisse convaincre mes partenaires européens et du G20 de lancer
l'initiative Act A, un concept inédit de coordination solidaire pour faire face
à la crise.
Il faut que notre génération soit plus décomplexée vis-à-vis
de ce continent plein de promesses, le plus jeune du monde, le plus vibrant et
où tout est possible. Mais il faut y investir massivement au sortir de cette
pandémie avec l'équivalent d'un plan Marshall. Il faut que la communauté
internationale ait la générosité de dire qu'on efface une partie de la dette
pour aider les Africains à bâtir leur avenir. À condition aussi qu'on laisse sa
société civile accéder aux responsabilités, qu'elle ne se laisse pas entraîner
dans les réseaux de corruption et de gouvernance fermée. C'est cela mon pari.
C'est un pari pour l'Afrique, qui regroupera en 2050 un quart de la population
mondiale et la moitié de la jeunesse vivant sur la planète.
-[Sommet France-Afrique à Montpellier] Après le New Deal
économique africain qui vient de s'amorcer à Paris, nous ferons en octobre à
Montpellier un autre sommet avec les sociétés civiles, les entrepreneurs, les
relèves politiques et artistiques du continent. Il faut permettre de voir
émerger cette nouvelle génération partout où elle est étouffée par le pouvoir
en place.
- La vaccination contre le COVID19 est un bien public
mondial !
Nous devons relever deux défis en même temps. La première est la réponse
immédiate à la crise. La deuxième consiste à préparer, à partir d'aujourd'hui,
à l'avenir, et à s'assurer que, ensemble, nous serons prêts à affronter des pandémies
similaires à l'avenir.
L’accès universel aux vaccins contre le Covid n'est pas seulement un impératif
moral. C'est une nécessité pour la sécurité sanitaire mondiale. Avec l'OMS, nos
partenaires européens, le président Cyril Ramaphosa, nous avons lancé
l'ACT-accélérateur l'année dernière, coprésidé aujourd'hui par l'Afrique du
Sud.
Nous avons établi le COVAX pour nous assurer que les pays les plus vulnérables
aient accès aux vaccins. Mais ce n'est pas suffisant. La bataille est loin
d'être terminée. La fracture mondiale de la vaccination reste inacceptable, et
l'écart doit être comblé.
La France a décidé de partager plus de 30 millions de doses avec le COVAX pour
accélérer la vaccination dans les pays à faibles revenus, dans le cadre d'une
initiative européenne. Nous sommes heureux de voir que d'autres pays suivent.
L'Afrique exige 20 % de tous les vaccins, mais ne produit que 1% des vaccins
actuels à l'échelle mondiale. Cette situation n'est ni juste ni durable. Nous
devons renforcer nos capacités de production. C’est le sens de l'initiative sur
la fabrication de vaccins que nous lançons aujourd'hui.
J'appelle les producteurs mondiaux de vaccins, de thérapeutiques et de tests à
conclure des accords de licence afin de déployer leurs innovations dans le monde
entier. Faisons-le ensemble!
- [Covid19] En Europe, pour protéger des vies, nous avons eu
la possibilité de choisir l'humain face à l'économie. Beaucoup de pays n'ont
pas pu faire ce choix. C'est ensemble que nous devons agir pour résoudre cette
injustice.
- [Covid19] Plus on tarde à vacciner
dans le monde, plus on laisse le virus faire des mutations et revenir. Notre
plus grande force est notre solidarité.
- L’Afrique du Sud est le berceau de
l’humanité. Elle porte en elle un héritage et des leçons universelles. Elle est
la Nation aux quatre prix Nobel ! C’est aussi notre voisin, celui de nos
territoires d’outre-mer. Heureux de cette première visite. Nous allons
renforcer nos liens.
- J'ai de l'admiration pour ce qu'a su faire l'Afrique du
Sud après les années d'apartheid avec les comités Vérité et Réconciliation.
- « Hapo » en Khoï-San
signifie q’un rêve n’est pas un rêve tant qu’il n’est pas partagé par
l’ensemble de la communauté. Ce mot résume à lui seul cette aspiration au
vivre-ensemble des Sud-africains. L'Europe et l'Afrique c’est bien cela
aujourd’hui. Hapo !
- Une vie d’engagement, de
sacrifices, de combats. Et une consécration, celle de l’égalité et de la
liberté. Le legs de Nelson Mandela à l’humanité est immense.
- C’est tous ensemble que nous
relèverons le défi climatique. Et cela passe par une économie bas-carbone.
Aujourd’hui nous nous associons pour créer la première émission d’obligations
vertes en Afrique du Sud à hauteur de 200 millions d’euros.
- [Politique africaine] On ne change pas la perception de
notre pays en trois quatre ans. Cet aggiornamento que j'ai décidé quand j'ai
été élu, il faut du temps pour qu'il imprègne. Mais si les choses ne sont pas
visibles du jour au lendemain, je plaide également en faveur de mon bilan. Tout
ce que j'ai dit vouloir faire, je l'ai fait. La restitution du patrimoine
africain? Nous avons passé les premières lois qui permettent ces restitutions
et nous allons continuer. C'est inédit et on a été leader de cette réflexion
partout dans le monde.
- Je ne crois pas à une cancel culture par rapport à
l'Afrique qui consisterait à dire que l'art béninois n'a plus sa place à Paris.
En revanche, ce qui est fondateur de l'histoire du royaume béninois, les jeunes
Béninois doivent le voir chez eux, c'est légitime. Tout comme ils doivent avoir
accès à l'universel avec des œuvres d'art européennes. Tout comme les jeunes
Européens doivent avoir accès à des œuvres d'art africaines. C'est plus subtil
que beaucoup de raccourcis qu'on entend et qui veulent à nouveau fracturer le
monde.
- La fin du franc CFA? On l'a fait. C'est une réforme qui
supprime les marqueurs symboliques qui concentraient toutes les critiques et
les fantasmes.
- Il y a eu parfois de la lâcheté ou du cynisme chez certains
dirigeants. Ceux-là mêmes qui nous demandent d'intervenir militairement
n'assument pas le discours sur leur besoin de France. Parce qu'ils se sont
habitués à dire que leurs problèmes d'aujourd'hui sont dus aux vieux colons
d'hier. Certes, la colonisation a laissé une forte empreinte. Mais j'ai dit
aussi aux jeunes de Ouagadougou que leurs problèmes d'aujourd'hui ne sont pas
liés au colonialisme, ils sont davantage causés par la mauvaise gouvernance des
uns et la corruption des autres. Ce sont des sujets africains, et le rapport à
la France ne doit pas exonérer ces dirigeants de leurs propres responsabilités.
- Il faut aussi arrêter d'être naïfs. Car dans notre débat
public, dans nos journaux lorsqu'on évoque l'Afrique, soyons lucides, nous
sommes très anti-Français. Et les réseaux turcs et russes en Afrique en jouent
à merveille. Leur système de désinformation est très bien fait. Il alimente le
recours aux mercenaires russes en Afrique. Le meilleur exemple en est donné par
la République centrafricaine, où ce discours anti-Français a permis de
légitimer une présence de mercenaires prédateurs russes au sommet de l'État
avec un président Touadéra qui est aujourd'hui l'otage du groupe Wagner. Ce
groupe s'empare des mines, et par là même du système politique. C'est cela, la
réalité. Et donc, quand je voyais ces pancartes 'La France, dehors!', je disais
au président malien Ibrahim Boubacar Keïta : 'Je n'ai aucun problème avec ça,
mais je ne peux pas laisser tuer de jeunes soldats français sur un théâtre
d'opérations où ils se font insulter.
- Au Tchad, les choses sont claires. Nous venons au secours
et en soutien d'un État souverain pour qu'il ne soit pas déstabilisé ou envahi
par des groupements rebelles et armés. Mais nous demandons la transition et
l'inclusivité politique. Quand je vais aux obsèques de Déby pour dire qu'on ne
laissera pas le Tchad être menacé, c'est parce que je crains une libyanisation
du pays - car c'était vraiment ce qui était en train de se jouer avec des
groupes descendant de la Libye vers le Tchad. Mais je parle aussi d'une
transition qui puisse être inclusive sur le plan politique. J'ai eu un long
échange avec Mahamat Déby [actuel président du Tchad] à la veille du G5 Sahel.
Le lendemain matin, avec les autres chefs d'État, nous sommes allés le voir
pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l'Union
africaine. Et quand j'ai reçu le président congolais Félix Tshisekedi quelques
jours après à Paris, alors que les manifestations étaient réprimées à
N'Djamena, j'ai été très clair en affirmant qu'une transition ne pouvait pas
être une succession.
- Lorsque je vais en Mauritanie pour le sommet du G5 Sahel
de 2018, le président Mohamed Ould Abdel Aziz me montre des vidéos qui
circulent et qui témoignent de choses que nous n'avions pas vues. Il s'agit
d'exactions à l'égard des Peuls. Dans cette guerre au Sahel, il y a un
phénomène djihadiste qui est établi, avec la volonté d'établir un califat pour
imposer la charia tout en recherchant l'effondrement des États de la région et
la mort des infidèles. Mais se mêlent à cela des composantes ethniques et des
positions anti-Peuls. Je n'ai donc cessé, ces deux dernières années, de dire
très clairement à notre armée de rester à l'écart de ces conflits, d'être
vigilante à l'égard des armées africaines avec lesquelles nous travaillons au
sein du G5 Sahel et de désigner l'ennemi.
- Je ne resterais pas aux côtés d'un pays où il n'y a plus
de légitimité démocratique ni de transition. Au président malien Bah N'Daw, qui
était très rigoureux sur l'étanchéité entre le pouvoir et les djihadistes,
j'avais dit : 'L'islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place? Jamais
de la vie!' Il y a aujourd'hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce
sens, je me retirerai. Depuis trois ans, j'ai dit au sein de plusieurs conseils
de défense que nous devions penser à la sortie. Au sommet de Pau, j'ai préparé
un chemin de sortie. Je suis resté à la demande des États, parce que je pensais
que la sortie était un point de déstabilisation. Mais la question se pose, et
nous n'avons pas vocation à rester éternellement là-bas.
- Je le dis avec lucidité, si on est complices de l'échec de
l'Afrique, on aura des comptes à rendre mais on le paiera cher aussi, notamment
sur le plan migratoire. Ce sera un face-à-face, avec la Méditerranée pour théâtre.
Peu de gens imaginent ce à quoi ça ressemblera. Si cette jeunesse africaine n'a
pas d'opportunité économique, si on ne la forme pas, si on n'a pas de bons
systèmes de santé en Afrique, alors elle émigrera. Le fait migratoire est donc
un signal d'échec de nos politiques d'aide publique au développement. Il faut
tout revoir, sinon on ne s'en sortira pas.
- L'Europe n'arrive pas à maîtriser le flux migratoire
depuis cinq ans parce qu'il y a une confusion dans le champ politique français
et européen sur ce que l'on entend par droit d'asile. Quand les migrants
venaient du Soudan, de l'Érythrée ou d'Afghanistan, ils y avaient naturellement
droit. Mais la plupart ne viennent plus de pays éligibles à l'asile. Il faut
donc accélérer le développement de l'activité économique dans ces pays, car
c'est ce que veulent ces jeunes. Aucun d'eux ne veut prendre tous les risques,
traverser la Méditerranée dans des conditions atroces pour venir travailler
chez nous. Il faut arrêter de faire croire cela aux gens. Lors de ma campagne
présidentielle en 2017, j'avais souligné l'esprit de responsabilité de la
chancelière allemande pour sa politique d'accueil des réfugiés syriens. Leur
modèle a été assez efficace. Mais ce qui est passé sous le radar, c'est que
tous les migrants non éligibles au droit d'asile en Allemagne sont arrivés en
France. Même chose avec ceux qui arrivent en Italie ou en Espagne. Ils ne s'y
enregistrent pas toujours et viennent en France parce que beaucoup sont
francophones. Moi, je n'accepte plus ce système. Je considère les flux
supplémentaires qui arrivent chez nous comme un détournement.
- La politique ne consiste pas à réagir à des émotions et à
leur entrechoc. La réponse à la question migratoire prendra du temps parce
qu'elle est exigeante, elle nous impose un investissement solidaire assumé avec
une aide publique au développement qui va passer de 0,55 à 0,7% de notre PIB.
Cela ne m'empêchera pas de continuer à protéger des femmes et des hommes qui
sont menacés de mort dans leur pays en raison de ce qu'ils sont ou des idées
qu'ils défendent. C'est le droit d'asile constitutionnel fondamental. Et cela
ne nous empêchera pas non plus d'avoir recours à une immigration légale dont
nous avons besoin pour notre économie. Notre pays vit ainsi sur quelques
ambiguïtés et de petites lâchetés. Ceux qui dénoncent parfois notre politique
migratoire sont parfois ceux qui dépendent de ces travailleurs précaires. Nous
sommes à un moment de clarification et c'est tant mieux.
- Il y avait une attente considérable que j'avais à cœur de
ne pas décevoir, nous a-t‑il confié le soir même. J'ai essayé de ciseler ce qui
était notre responsabilité. Je ne pense pas avoir été injuste avec la
responsabilité de la France, qui est différente de la responsabilité
collective. Mais ce qui est très dur, c'est de rendre justice à ceux qui sont
morts dans le silence. Je ne voulais pas donner le sentiment aux Rwandais que
je jouais. J'ai donc pesé chaque mot. J'ai été sincère, pour dire la vérité.
- [Evocation du génocide au Rwanda] C'était important pour
moi mais surtout pour notre pays, pour notre génération. La réaction de Paul
Kagame m'a surpris. Il ne m'avait pas mis dans la confidence sur la façon dont
il allait réagir. Il a dit exactement ce que je pense, mais le fait qu'il le
dise, lui, a infiniment plus de poids et de valeur.
- Rwanda] Nous parlons d'un pays qui, il y a vingt-sept ans,
a vécu l'indicible. La génération au pouvoir et ses enfants le vivent encore.
Dans une telle situation extrême, dans cet absolu, comme disait le philosophe
Vladimir Jankélévitch, je ne donnerai de leçon à personne pour savoir comment
il faut vivre avec cela. Cette génération a ses parts de silence, de tabous,
mais aussi de réconciliations. Je crois que notre démarche de vérité sur le
Rwanda doit être fondatrice de la manière dont nos démocraties doivent aborder
ces sujets pour nous rendre plus forts. Sinon, le risque est d'utiliser
l'Histoire comme le fait la Russie ou la Chine, avec une forme de
négationnisme, de révisionnisme historique, comme si le patriotisme consistait
à cacher sa propre histoire ou à l'améliorer.
- [Discours du Vél' d'Hiv de Jacques Chirac, en 1995 sur la
responsabilité de la France dans la déportation des juifs] Il a fallu qu'arrive
Jacques Chirac, le premier président qui n'avait pas vécu cette histoire de
façon directe. Regardez le temps qu'il nous faut pour venir à bout de notre
traumatisme sur la guerre d'Algérie, et nous n'y sommes toujours pas.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Soutenir nos agriculteurs face à
l’urgence mais aussi tout mettre en œuvre pour rendre leurs exploitations plus
résilientes face au changement climatique, voilà notre objectif. Ce travail,
nous le poursuivons dans un dialogue permanent avec le monde agricole et ses
représentants.
- Pour que nos forces de l'ordre
soient respectées, l'exemple doit aussi venir de l'État qui doit leur donner
les moyens de leur action. Avec un budget en constante hausse depuis 2017 et le
recrutement de 10 000 policiers et gendarmes, nous avons augmenté effectifs et
moyens.
- Pour gagner la
bataille contre les trafics, la mobilisation de tous n’est pas simplement
nécessaire, elle est indispensable. J’y veille personnellement et je fais ce
matin le point, sur le terrain, sur les actions engagées. Première étape au
nouveau commissariat de Saint-Denis. Oui, nous pouvons combattre et
mettre en échec, durablement, les trafics de stupéfiants. Ici, ils ont diminué
de moitié en quelques années, grâce à l'action exemplaire de nos policiers. Nous allons leur donner les moyens d'agir encore plus
vite et mieux.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Je salue la décision de la Croatie de se doter d’avions
Rafale. Une nouvelle avancée d’une défense européenne crédible et forte. Un
nouveau jalon dans notre coopération bilatérale,
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- Nous avons besoin de refonder le
pacte qui unit la société civile et les gouvernants. Nous avons besoin
d’amplifier, de répondre à ce besoin citoyen si légitime de s’impliquer, de
peser dans les décisions qui font l’avenir du pays.
- Nous
essayons de provoquer un changement de culture pour les Français - nous voulons
que l'environnement soit un réflexe pour les gens. Chaque personne en France peut jouer un rôle dans la protection
de l'environnement. Il s’agit de la vie quotidienne des gens.
- L’écologie, comme le reste, ne
s’apprend pas seul! [D’où] le rôle essentiel de l'école pour faire de l’enfant
un citoyen éclairé sur les enjeux du développement durable, que nous gravons
dans le marbre avec la loi.
- Nous
n'aurons une transition environnementale réussie que si tout le monde est
d'accord. Il y a de la résistance et du recul… il est assez difficile de se
déplacer dans les zones rurales sans voiture. Beaucoup de gens dans les zones rurales se sentent sacrifiés. Nous devons être très attentifs à leurs besoins, veiller à les
écouter et les soutenir.
- Développer
une offre de menu végétarien est autant une question de liberté que d'écologie. Les végétariens doivent pouvoir trouver des menus qui répondent à
leurs besoins dans leurs cantines. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes, parmi lesquels la
proportion de végétariens est deux fois plus élevée que le reste de la
population. (...) [Environ] 15% des émissions mondiales de gaz à effet de
serre et 91% de la déforestation dans la forêt amazonienne sont liés à
l’élevage. Développer une offre végétarienne, c'est donc agir pour le
climat, contre la déforestation, tout en donnant aux cantines plus d'espace
pour acheter de la viande de qualité, produite localement et meilleure pour
l'environnement. Tout le monde y gagne.
- L'éolien terrestre, c'est
une énergie :décarbonée , compétitive : les coûts de production ont baissé de
25% en 5 ans pour devenir inférieurs à 60€/MWh , créatrice d'emplois puisque la
filière représente déjà plus de 20 000 emplois.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Vive l’internat! 307 Internats
d’excellence sont désormais labellisés et programmés dans toute la France. Pour
la réussite et l’épanouissement des élèves.
- La lutte contre le harcèlement est
une cause essentielle pour le bien-être de tous nos élèves. Avec Brigitte
Macron au collège le Saussay de Ballancourt pour lancer la nouvelle phase de
notre plan. De bonnes pratiques comme celles qui créent un bon climat dans ce
collège.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
Avec France
relance, nous accélérons la digitalisation de nos
entreprises pour les aider à gagner en compétitivité et à améliorer leur
activité.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- La solidarité et l’égalité des
chances sont au cœur de mes combats.
- Contrairement à la crise de 2008,
on a fait le maximum pour protéger les entreprises, les emplois et les Français
dans la crise. Ces aides massives ont porté leurs fruits.
- La protection des jeunes et des
demandeurs d’emploi a été massive tout au long de la crise : 800 000 demandeurs
d’emploi ont vu leurs allocations prolongées depuis le mois de novembre.
- Certains demandent un RSA jeunes en
faisant croire qu'on réglerait les problèmes des jeunes avec une allocation. Ça
n’est pas vrai, ça ne suffit pas. Il faut leur proposer un accompagnement vers
l'emploi en plus de l’allocation, et c’est ce que nous faisons.
- Il n'y a pas un demandeur d'emploi
dont l'allocation va baisser au 1er juillet, la réforme n'est pas rétroactive.
(...) Le montant global ne changera pas. Si l'allocation mensuelle peut
baisser, vous serez indemnisés plus longtemps.
- Je suis très attentive à ce qu'on
ajuste la prise en charge de l'activité partielle de façon progressive et qu'on
ne prenne pas le risque de mettre en difficulté des entreprises dont on a
protégé les salariés.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
Dès le 1er juin prochain la PrEP
contre le VIH pourra être prescrite par tous les médecins, à commencer par les
médecins généralistes, que ce soit en renouvèlement d’ordonnance ou en
primo-prescription. Ne baissons jamais la garde contre le VIH.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- [Parcoursup] Un million cinq cent trente mille
propositions d’admissions sont envoyées depuis ce jeudi soir aux 931 000
candidats. Soit 100 000 de plus que l’an dernier. Certains lycéens en recevront
donc plusieurs. Ils en choisissent une, et libèrent ainsi des places qui seront
ensuite adressées à d’autres. Au total, 11,5 millions de vœux ont été formulés
sur Parcoursup: chaque lycéen a fait une douzaine de vœux. Là encore, c’est
deux de plus, en moyenne, que l’an dernier. (…) Si l’on reçoit un « oui, si »
pour un vœu, on peut accepter d’être accompagné de manière spécifique pour
augmenter ses chances de réussite dans la formation. Deux autres cas existent :
un « en attente », si la formation n’est pas sélective, ou encore un « non »,
si elle l’est. Pour les lycéens qui n’ont essuyé que des refus en formations
sélectives, une phase complémentaire démarre le 16 juin. À partir de là, au fur
et à mesure que les établissements arrivent au bout de leur liste d’appel, ils remettent
des places à disposition des étudiants, et ceux-ci pourront candidater à
nouveau.
- En réalité, les candidats continuent d’être accompagnés pour
trouver une place dans le supérieur, et ce, jusqu’à mi-octobre. Au final, très
peu restent sans solution. Le but est que tout le monde ait une formation.
- On ne donnera pas de diplôme au rabais, nous y tenons.
Mais la crise a tout de même été prise en compte. Si, pour la première fois,
environ 50 % des examens ont lieu en présentiel via des épreuves écrites
classiques, 50 % sont organisés via des modalités plus souples - comme des
mémoires, du contrôle continu, ou des oraux.
- L’objectif, c’est une rentrée à 100 % en présentiel.
Certains chefs d’établissement ont indiqué qu’ils pourraient en partie
continuer à utiliser des outils numériques. Il faudra garder le meilleur de
cette année compliquée. On a mis à la disposition des enseignants et des
établissements des autotests pendant cette période d’examens, on continuera. On
imagine aussi que la majorité des étudiants sera vaccinée.
- Il n’y aura pas d’obligation de vaccination [des
étudiants]. En France, nous avons la chance d’avoir des capacités qui
permettent à tout Français qui le souhaite d’être vacciné à la fin de l’été.
Dans les établissements supérieurs, on accueille aussi des étudiants
internationaux, on organisera des prérentrées vaccinales pour eux. Nous partons
du principe qu’ils seront soumis aux règles d’entrée au sein de l’Union
européenne. Mais nous travaillons aussi à un protocole qui permette d’inclure
les étudiants internationaux dans la campagne.
- [30 000 étudiants supplémentaires sont attendus] Le
système est robuste. Près de 500 millions d’euros ont été ajoutés depuis 2018
aux besoins des établissements pour accueillir cette vague démographique. Mais
il y a une difficulté : nous sommes parfois confrontés à des problèmes de
locaux. En tout cas, cette année, comme les précédentes, on finance les
établissements pour qu’ils puissent accueillir 25 000 étudiants supplémentaires
dans le public. On a notamment ajouté plusieurs milliers de places dans les
formations les plus demandées sur Parcoursup, comme les instituts de formation
en soins infirmiers (Ifsi), ou dans les licences, on a aussi tenu compte des
besoins liés à la réforme des études de médecine avec des places
supplémentaires en deuxième année. Nous avons par ailleurs une réserve de 10
000 places qui nous permet d’accompagner les établissements dans les formations
les plus demandées.
- On va geler les droits d’inscriptions [à l’université], ou
encore reconduire le dispositif des tuteurs étudiants à la rentrée dans les
établissements pour accueillir tous les néobacheliers. Nous avons aussi recruté
80 psychologues et 60 assistantes sociales supplémentaires dans les
universités. Tout cela va perdurer.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Adapter notre agriculture au
changement climatique est essentiel pour la reconquête de notre souveraineté
alimentaire.
- Si nous voulons assurer notre
souveraineté alimentaire, il faut donner à nos agriculteurs les moyens
d'accroître leur résilience face au changement climatique. C’est tout le sens
de ce Varenne agricole de l’eau et de l’adaptation au changement climatique.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
Artisan de la paix et de la
réconciliation d'une Nation, Nelson Mandela n'a jamais délié sa vie de ses
engagements. Ses combats sont une source d'inspiration pour toutes les
générations, au-delà des frontières. Honorer sa mémoire, c'est faire vivre la
liberté.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Jacques Chirac disait que
« tout dans l’âme de la France dit non à l’extrémisme ». Cette
conviction, que certains à droite ont oubliée, elle est au coeur des valeurs d’Agir.
- Ces candidats, présidents sortants,
qui prennent en otage ces élections régionales pour leurs ambitions
présidentielles, alors que l'on devrait travailler ensemble au redressement du
pays, ça me chagrine, ça m'énerve.
- Le RN à la tête des régions, ce serait, notamment sur mes sujets,
une très mauvaise chose (...) Il joue sur les divisions des Français plutôt que
de les rassembler.
- En 2019 la France était le pays
européen le plus attractif pour les investisseurs étrangers, devant
l'Allemagne. Les réformes entreprises depuis 2017 portent leurs fruits. Il faut
poursuivre cet effort de baisse de la fiscalité.
- Les langues régionales sont une
richesse pour notre pays. Elles ne sont pas un obstacle à la langue française,
au contraire. L'unité de la République, ce n'est pas l'uniformité.
- Le rôle des polices municipales est
absolument clé dans la lutte contre la délinquance. Pour avoir été longtemps
maire, je sais à quel point leur rôle de proximité est essentiel en lien avec
la police nationale ou la gendarmerie.
- Nous l’avons dit clairement : il
n’y aura pas de hausses d’impôts pour rembourser la dette. Nous tenons le cap
que nous avons engagé sur la baisse de la fiscalité.
- Nous devons absolument continuer à
baisser la fiscalité, donc surement pas augmenter les impôts. C'est la
croissance, sur le long terme, qui permettra à notre pays de rembourser la
dette.
- Avec nos partenaires
européen, nous voulons construire une politique
commerciale qui réponde aux préoccupations de nos entreprises et de nos concitoyens
: moins naïve, plus durable, plus responsable.
- Il y a un momentum favorable à
l’amélioration du climat du commerce international. La France est aux avant-postes pour apaiser
les tensions, au service de nos exportateurs.
- Nous devons utiliser la politique
commerciale pour faire en sorte que nos préoccupations environnementales soient
mieux prises en compte.
- Il faut assumer qu'on ne peut pas
accepter qu'un pays comme la Biélorussie fasse des actes de piraterie sur
l'espace aérien européen sans réaction.
- [Russie] Russie : Il y a des
conséquences, parfois économiques, aux prises de position diplomatiques qui
sont les nôtres. Il faut les assumer quand on a un partenaire comme celui-là,
avec des dérives autoritaires intérieures.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Nous allons mieux indemniser les propriétaires dont les
locataires ne sont pas expulsés immédiatement, ce que l’on faisait
insuffisamment avant », assure-t-elle. « Ce fonds d’aide, dédié aux
propriétaires victimes d’impayés, va être doté de 10 millions d’euros
supplémentaires en juillet et atteindra 37 millions d’euros. Ce montant pourra
de nouveau être augmenté si le besoin se fait sentir dans l’année.
- [Hébergement temporaire de SDF] Personne ne sera mis à la
rue, nous allons conserver ce niveau historique de 200 000 places d’accueil
grâce au maintien de ces 43 000 places jusqu’en mars prochain.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
[Fin progressive des aides] Nous
irons beaucoup moins vite pour les secteurs qui connaissent encore des
difficultés (...) Tant qu'il y a des contraintes qui pèsent sur les
entreprises, nous répondons présent.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Industrie bas carbone : Nous
annonçons aujourd’hui l’élargissement du périmètre du guichet de subvention
destiné à aider les entreprises industrielles à s’équiper pour améliorer leur
efficacité énergétique.
- L’excellence de l’aéronautique française reconnue avec
cette nouvelle commande de rafales ! La France réussit à vendre 60 appareils en
moins de 6 mois, c’est 5 ans de production pour l'usine Dassault de Mérignac.
Fierté !
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
Celles qui se demandent si elles font
bien, celles qui travaillent, celles au foyer, celles qui sont solo, celles qui
sont deux mamans, celles qui galèrent, celles qui allaitent, celles qui donnent
des biberons, celles qui rêvent de le devenir... Bonne fête des mères à toutes.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Oui la coéducation est la clé pour
raccrocher les décrocheurs et accompagner nos élèves vers la réussite! Les
alliances éducatives et l’approche personnalisée du lien famille /école partout
sur le territoire donnent déjà des résultats...
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Nous avons dans notre pays des jeunesses, rurale, urbaine,
périurbaine… mais pour autant ce n’est pas cela qui les caractérise. Certaines
difficultés vont toutes les toucher. Le numérique, par exemple, ne concerne pas
uniquement la jeunesse rurale, mais aussi celle des villes. Avec cette crise
sanitaire, les contraintes et les confinements successifs pour protéger la
santé des Français, les jeunes et les moins jeunes des villes se sont découvert
une envie de vivre autrement, en se projetant dans les territoires.
- Le Gouvernement a investi près de 10 milliards d’euros
pour la jeunesse via le plan 1 jeune, 1 solution. Il s’agit de l’investissement
le plus massif de ces quinze dernières années. L’État se veut à la fois
protecteur et acteur. L’accès à
l’information est le drame de notre pays. Nous avons donc lancé La boussole des
jeunes. En remplissant un rapide questionnaire, ils pourront connaître
l’ensemble des dispositifs auxquels ils peuvent prétendre. Le dispositif Un
jeune un mentor lancé par le président de la République vise à casser les
plafonds de verre, à lutter contre l’autocensure en permettant à des jeunes et
à des mentors de se retrouver autour d’une plateforme pour échanger. Je crois
beaucoup en la force du témoignage. Le dispositif Nouveaux lieux, nouveaux
liens permet de lutter contre
l’isolement en donnant l’opportunité aux jeunes d’échanger sur des thématiques
variées telles que la culture, le numérique et l’entrepreneuriat entre autres.
La jeunesse qui a souffert plus durement de la crise et qui a besoin d’une aide
santé peut bénéficier des « chèques psy ». La Garantie jeune
universelle permet, en plus d’un accompagnement humain, de recevoir une aide
financière de 497€ par mois pour tous ceux qui ont moins de 25 ans.
Je rappelle que l’État a aussi mis de gros moyens sur l’apprentissage en
versant une aide de 8 000 € à chaque entreprise qui recrutait un jeune de
moins de 26 ans. On a ainsi battu en 2020, année du Covid, le record de 2019,
avec plus de 500 000 apprentis. Il faut savoir que chaque année, près de
700 000 jeunes rentrent sur le marché du travail.
- Nous avons aujourd’hui des jeunesses qui ne se croisent
plus, et qui par conséquent ne se parlent plus et ne se comprennent plus. En découlent
de nombreuses caricatures, stéréotypes. L’objectif du SNU est de bâtir un
creuset républicain, de construire du commun, de l’unité au sein d’une même
génération. Cette aventure a vocation à faire vivre les valeurs de la
République. Tous les matins, on lève le drapeau, on chante la Marseillaise.
Le SNU est réservé aux jeunes Français qui ont entre 15 et 17 ans, et se
décompose en deux temps obligatoires : d’abord un séjour de cohésion qui
dure 15 jours, et dans l’année qui suit, une mission d’intérêt général de la
même durée. Puis, sur volontariat, un troisième temps d’engagement dans la
société pourra suivre.
Le séjour de cohésion doit se faire obligatoirement en dehors de son
département d’origine. L’objectif est de faire connaître la beauté des territoires.
Il se réalise dans des internats, des centres de vacances. D’ailleurs, beaucoup
de lycées agricoles accueillent des SNU. On y apprend les gestes de premier
secours, à s’orienter avec une carte et une boussole, les différentes formes
d’engagement possibles, etc.
Les 15 jours d’engagement se déroulent dans l’année qui suit le séjour de
cohésion. Les jeunes peuvent rejoindre une association qui milite par exemple
pour la protection de la biodiversité, lutte contre l’isolement et la
précarité. Ils peuvent également choisir de rejoindre les cadets de la
Gendarmerie, recevoir une préparation militaire, ou de s’investir dans une
chambre d’agriculture ou une collectivité locale.
La première phase d’expérimentation lancée en 2019 a accueilli 2 000 jeunes. Il
y a eu de grandes mixités de territoire. En 2020, à cause de la crise, aucun
séjour de cohésion n’a pu se faire en France métropolitaine. En 2021,
25 000 jeunes vont pouvoir effectuer le SNU. L’objectif à terme est qu’il
devienne obligatoire, soit environ pour 800 000 jeunes par an qui auront entre
15 et17 ans.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
Ce sont près de 300 millions d'euros qui
permettent le financement de nos festivals partout en France ou des aides
sociales d'urgence aux auteurs et artistes particulièrement mobilisées pendant
la crise. Nous soutiendrons évidemment le maintien de la taxe sur la copie privée.
Laetitia Avia (porte-parole)
Il devient impossible de générer de
la discussion et du débat sur les réseaux sociaux. Propos haineux et invectives
en quelques caractères... doit on se résigner à cela ? Non! Nous ne renoncerons
pas à restaurer le respect sur internet.
● MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
La responsabilité revient à
l’ensemble des pouvoirs publics, sécurité, renseignement, justice, éducation,
santé, d’oeuvrer avec force pour empêcher le cancer islamiste de s’installer
dans notre quotidien. Il s’agit de l’un des grands combats de notre temps.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe
Lagarde (président)
- Merci pour la confiance que me
porte les adhérents de l’UDI. Mon énergie est toute dédiée à faire avancer nos idées,
notre projet et notre vision de l'Europe et de la France.
- Je souhaite que nous ayons un candidat en 2022. (…) En
tout cas, je le souhaite et nous déciderons à l'automne. (…) La présidentielle
va commencer à l'automne. Comme nous ne sommes pas un parti de godillots, c'est
à l'automne que je réunirai les militants de l'UDI et que nous déciderons
comment nous portons un projet présidentiel. En tout cas, je souhaite que ce
soit avec un candidat."
- [Présidentielle] Nous aurons à l'automne un RDV qui nous permettra de décider
tous ensemble comment nous porterons ce projet. Comme nous l'avons fait en
2019, je souhaite que nous fassions le même choix pour l'année 2022.
- Nous devons sortir du débat factice
entre souverainistes et fédéralistes, entre jacobins et girondins, entre
écologie décroissante et scientifique. C'est le chemin que nous voulons faire
entendre aux Français.
- Le jacobinisme est l'illusion de
l'efficacité. Lors de la gestion de la crise sanitaire, on a vu la différence
entre un pays très décentralisé, l'Allemagne, et un pays trop centralisé, la
France.
- Nous avons un modèle européen à défendre.
Et c'est par la construction de ces indépendances partagées - face aux grandes
puissances continentales et économiques - que nous pourrons protéger ce modèle.
- A l'UDI, nous sommes des écologistes de la science et de la raison ;
ceux qui pensent que ce n'est pas par le déclin mais par la science et le
progrès que nous règlerons les défis écologiques auxquels nous sommes
confrontés.
- Face à ces partis déboussolés, à l'UDI, nous sommes les seuls à
avoir conservé un cap, une histoire et des valeurs.
- A vouloir tout faire, l’État finit
par faire tout mal. Il doit s'occuper de la défense, de la justice, de la
sécurité, de la diplomatie et de l'éducation. Et il doit laisser faire les élus
locaux tout le reste ; y compris la santé.
- Cynisme mitterrandien d'Emmanuel Macron aux Régionales qui souffle sur les
braises de l'extrême droite en prétendant la combattre. On devait voir un
nouveau monde. On retrouve les pires travers de l'ancien monde.
- Chez les macronistes, la boussole est doublement aimantée.
Elle indique "en même temps" le nord et le sud !
- Lorsqu’elle a le choix entre une
liste de la droite et du centre accueillant une poignée de candidats de la
majorité et une liste de l’extrême droite, la droite n’a pas le droit
d’hésiter.
- Une partie de la droite a perdu sa boussole républicaine
et le fil de sa propre histoire lorsqu'elle refuse de choisir entre l'extrême
droite et le parti présidentiel.
- La gauche était une famille
politique qui avait pour boussole l'universalisme. Elle a perdu cette boussole.
- [Souveraineté sanitaire] Nous avons
martelé durant toute la campagne européenne que l'Europe devait assurer son
indépendance. La pandémie a démontré que nous avions raison. Nous ne pouvons
pas plus dépendre de l'Asie pour 70% de nos médicaments.
● Mouvement radical
Bernard Fialaire
(sénateur)
- Gestion de la sortie de la crise sanitaire. Il est temps
de quitter ce régime, comme en juillet dernier, avec l’espoir, cette fois,
qu’il ne faille pas à nouveau revenir en arrière.
- Aucune personne ne peut faire
l'objet de discrimination en raison de son état de santé! La proposition de loi
présentée au Sénat
vise à ouvrir le marché du travail aux personnes atteintes de maladies chroniques.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- Au RN, il y a les discours et puis
il y a les actes. Sur le terrorisme, saluer Bachar qui, dès 2011, libérait les
jihadistes et le Grand Mufti de Syrie, qui appelait à commettre des attentats
en Europe, ils ne l’ont pas dit, mais ils l’ont fait.
- Apologie d’un boucher par Thierry
Mariani : 300 000 morts, des millions de Syriens réfugiés à l’étranger, un pays
livré à la Turquie, à la Russie et à l’Iran, où les jihadistes sont toujours
présents, voilà le bilan de Bachar Al Assad, l’homme que Thierry Mariani
courtise. Honte.
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
C’est toujours le risque de la
proportionnelle intégrale : Susciter plus les fronts du refus que les
coalitions de projet.