Voici une sélection, ce 30 avril 2021, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
- [Covid19 et déconfinement] L’étape zéro, c’était la réouverture des écoles le 26 avril. Nous avons assumé cette priorité éducative et cette stratégie de vivre avec le virus, y compris face à un haut niveau d’incidence, supérieur à celui de nos voisins. Nous ouvrirons ensuite en quatre étapes. Le 3 mai, fin des attestations et des restrictions de déplacement. Le 19 mai, couvre-feu repoussé à 21 heures et réouverture des commerces, des terrasses et des musées, salles de cinémas et théâtres avec des jauges limitées. Dès le 19 mai, il nous faut retrouver notre art de vivre à la française, en restant prudents et responsables : notre convivialité, notre culture, le sport… Le 9 juin, couvre-feu à 23 heures et ouverture des cafés, restaurants et salles de sport. Enfin le 30 juin, fin du couvre-feu. (…) J’ai bon espoir que la France entière pourra passer à l’étape du 19 mai. Les mesures seront nationales, mais nous pourrons actionner des « freins d’urgence » sanitaires dans les territoires où le virus circulerait trop. A l’heure actuelle, il y a dix départements dans lesquels l’incidence dépasse 400 cas pour 100 000 habitants. [Ces freins] s’appliqueront dans une métropole ou un département en fonction de trois critères : le taux d’incidence qui dépasserait à nouveau 400 infections pour 100 000 habitants, une augmentation très brutale de ce taux et une menace de saturation des services de réanimation. Si cela se produit, le gouvernement, en concertation avec les préfets et les collectivités locales, bloquera les réouvertures.
- Je n’ai jamais fait de pari sur la santé et la sécurité de nos concitoyens. J’assume d’avoir fait des choix, mais ce ne sont pas des paris. Cela sous-entendrait que ce serait aventureux. Non. Nous avons été éclairés par la science et nous avons fait le choix de mettre l’humain avant tout. Dans l’humain, il n’y a pas que la gestion sanitaire mais aussi tout ce qui fait la vie des femmes et des hommes. La vie de la Nation ne se réduit pas à l’évolution des courbes. Je suis obligé de regarder la conséquence de la fermeture d’une école, quand un enfant n’aura pas un repas par jour ; ou encore la conséquence quand on demande à un commerce de fermer plusieurs semaines. Je sais leur détresse aujourd’hui. Nous devons prendre tout cela en compte.
- La grande différence avec le mois d’octobre, c’est qu’aujourd’hui, nous avons un vaccin qui donne une perspective de sortie durable de la crise. Nous avons vu l’efficacité du couvre-feu, croisée avec l’arrivée du vaccin en janvier. C’est un vrai changement dans la gestion de l’épidémie.
- Le télétravail sera assoupli à partir du 9 juin, en lien avec les partenaires sociaux au niveau des entreprises. De manière plus large, ce que je vous ai présenté aujourd’hui est un projet qui fera l’objet, à partir de lundi, d’une grande phase de concertation à trois niveaux : avec les parlementaires, avec l’ensemble des partenaires sociaux et des professionnels et avec les élus des territoires. A l’issue, le plan sera présenté en détail par le Premier ministre au cours de la semaine du 10 mai.
- Je tiens beaucoup à l’unité de la nation. Sur le plan sanitaire, chaque innovation a été accessible à tous. Les tests sont gratuits en France. Très peu de pays sont dans ce cas. Nous n’avons laissé personne au bord de la route. La république et l’Etat providence ont été au rendez-vous. Le « quoi qu’il en coûte », c’est aussi ça. Le pass sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français. Il ne saurait être obligatoire pour accéder aux lieux de la vie de tous les jours comme les restaurants, théâtres et cinémas, ou pour aller chez des amis. Par contre, dans des lieux où se brassent les foules, comme les stades, festivals, foires ou expositions, il serait absurde de ne pas l’utiliser. Comme il en va de nos libertés publiques, le Parlement se saisira de la question. Le débat doit être ouvert. Ce pass, qui sera papier ou numérique, via l’application TousAntiCovid, permettra de montrer qu’on est vacciné ou testé négatif dans les deux jours qui précèdent. C’est juste et ça ne fracturera pas le pays. Ce sera un outil supplémentaire pour assurer la protection des Français.
- Est-ce que je peux vous dire, les yeux dans les yeux, qu’on ne sera plus jamais débordé par ce virus? C’est impossible. Il semble que les vaccins dont nous disposons sont efficaces face aux variants, mais vous voyez bien que nous en découvrons de nouvelles formes chaque semaine. Il faut donc rester vigilant. Maintenant, notre combat, c’est de vacciner le plus vite possible pour augmenter notre immunité collective. Il faut le faire évidemment en Europe, mais également en aidant l’Afrique et les pays les plus pauvres. Ce n’est pas simplement de la solidarité, c’est aussi de l’efficacité. Le seul moyen d’éviter que de nouveaux variants émergent, c’est de permettre à tous les pays du monde d’aller vers une stratégie d’éradication du virus. C’est pour cela que nous sommes en train de devenir, nous, Européens, le continent leader de la production de vaccins. On est parti moins vite que nos amis américains, mais nous sommes en train de rattraper ce retard à marche forcée. Nous allons produire 250 millions de doses sur notre sol cette année. Nous, Européens, nous en avons d’ores et déjà commandé 2,5 milliards pour cette année. Nous en produirons plus de 2 milliards sur 2022-2023 pour faire les éventuels rappels de vaccination dont on aura peut-être besoin, mais aussi aider tous nos partenaires à vacciner leurs populations et écraser le virus dans leur pays.
- [Fin de la crise sanitaire en 2021] Je ne sais pas. S’il n’y a pas de nouveaux variants non maîtrisés, oui. Là où je suis plus optimiste, c’est que nos meilleurs scientifiques et industriels disent que nous serions en capacité, en 80 à 100 jours, de fournir un vaccin permettant d’y répondre. Mais peut-être aurons-nous à vivre avec le virus pendant des années et à nous refaire vacciner chaque année.
- En aucun cas, nous n’aurons des examens et des diplômes au rabais. Qu’il s’agisse du baccalauréat, des bac pro, des BTS ou des examens dans nos universités. Mais nous devons nous adapter. Pour le baccalauréat, certaines épreuves qui devaient se tenir en mars sont passées en contrôle continu du fait de l’épidémie. En revanche, les deux épreuves qui ont des examens terminaux, la philosophie et le grand oral, seront maintenues. Pour le bac pro, les épreuves terminales prévues pour juin seront maintenues. Idem pour les BTS, en juin, avec la part de stage et de contrôle continu prévue, mais nous mettrons en place une session exceptionnelle de rattrapage en juillet. Pour tout le reste du supérieur, les examens prévus se tiendront mais à chaque fois qu’il y aura des élèves malades, nous leur permettrons d’avoir des sessions de rattrapage.
- J’assume totalement le « quoi qu’il en coûte ». Nous avons eu raison de le faire. Durant la crise 2008-2010, la France a eu une récession deux fois moins forte qu’en Allemagne, mais a détruit 7 fois plus d’emplois. Là, nous n’en détruisons pas plus, car on a protégé les emplois existants. Le chômage n’a pas explosé, ni les faillites. Les semaines à venir, il faut être très vigilant pour accompagner le redémarrage sans créer de fragilités économiques. Le dispositif d’activité partielle sera maintenu à l’identique en mai et en juin. En mai, pour ceux qui commencent à rouvrir, il y aura les mêmes aides économiques qu’en avril. A partir du 1er juin, l’accompagnement se fera au prorata de la reprise d’activité. On aura une réponse adaptée par secteur. Ce sera du cousu main. Là encore, nous le ferons dans un cadre concerté avec les partenaires sociaux.
- [Les 750 milliards d’euros promis par l’Europe n’arriveront pas avant septembre] Nos procédures sont trop lentes et trop bureaucratiques. Il y aura au cœur de la présidence française la volonté de réformer nos institutions pour les rendre plus efficaces et plus rapides. Mon travail dans les prochains mois, c’est aussi de tout faire pour simplifier les procédures en France. Dès le début du mois de juin grâce au retour à une vie aussi normale que possible, je veux reprendre mon bâton de pèlerin et aller dans les territoires pour prendre le pouls du pays. Je veux, en lien avec les maires et forces vives de la nation, inventer un deuxième temps de la relance. Il devra passer par une simplification drastique et une accélération des investissements.
- [Désindustrialisation] Nous avons tenu pendant des décennies un discours patriotique, sans les moyens. S’il n’y a pas de recherche, s’il n’y a pas d’investissement pour créer des usines, il n’y a plus d’industrie. Depuis quatre ans, nous avons baissé le coût du capital et la fiscalité sur l’investissement productif. Heureusement que nous avons réduit les impôts, y compris en supprimant la part antiproduction de l’ISF! Notre pays dissuadait l’investissement. Il dissuadait aussi le travail et c’est pour cela que j’ai baissé l’impôt sur le revenu, augmenté la prime d’activité. Ah, j’en ai entendu sur ces sujets de la part des patriotes aux petits pieds ! Ceux qui vous disent : « il faut faire des usines en France », mais vous expliquent que les gens qui réussissent doivent être taxés, alors que la France est déjà l’un des pays d’Europe où la fiscalité est la plus élevée. On a eu raison de stopper cette aberration qui conduisait nos entrepreneurs à s’installer à l’étranger ; on aurait dû faire 10 ou 15 ans plus tôt. Nous avons malheureusement vécu à plein l’absurdité d’un modèle économique qui n’existait plus. On va mettre une décennie pour rebâtir le tissu industriel.
- Il faut aussi, quand on se compare avec le plan Biden, prendre en compte tout notre modèle social, à commencer par les minima sociaux et l’activité partielle. Quand on y ajoute le plan de relance, la France consacre 20 % du PIB à la crise. Les mêmes proportions qu’aux Etats-Unis, qui n’ont pas notre système de solidarité.
- La dette Covid19, il faudra la rembourser et nous devrons aussi assumer des investissements d’avenir et équilibrer le fonctionnement courant du pays. Mais tant je serai là, il n’y aura pas de hausses d’impôts en sortie de crise. Nous sommes déjà l’un des pays les plus taxés au monde. Il ne peut y avoir de souveraineté industrielle sans une baisse des impôts de production. Depuis quatre ans, nous avons baissé la contribution des classes populaires et moyennes (100 euros de gain de pouvoir d’achat pour un salarié au smic). La nation doit reprendre le cours des réformes de modernisation. Ce processus ne peut pas s’arrêter. [Je vais réformer] jusqu’au dernier quart d’heure. Ces vingt dernières années, nous avons pris trop de retard. Réformer, transformer, investir, ce sont les conditions pour défendre notre modèle social, ce que nous sommes nous, Français.
- Je me couche avec mes doutes et je me réveille avec des convictions reforgées. Je serai bien intempestif à vous parler de mes ambitions personnelles. Dans la gestion d’un pays, il ne faut pas commettre de faute de temps. Nous avons une nouvelle décennie française à bâtir, qui sera la décennie de notre jeunesse. Si j’ai une ambition, c’est ça. C’est qu’on puisse ensemble, par cette grande concertation que je veux faire à l’été, tourner la page de ce moment de la vie de la nation. Mon destin individuel n’existe pas si nous n’y arrivons pas, aucun destin individuel ne vaut en dehors d’un projet collectif.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- À Stéphanie Monfermé, victime du terrorisme islamique, dans l'accomplissement de son devoir. C’est à cette vie simple et droite que je suis venu rendre hommage.
- Voltaire écrivait, déjà, en 1769 : « Le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la Religion. » Le terrorisme islamiste n’est rien d’autre qu’un fanatisme sanguinaire. Ce fanatisme nous a déclaré la guerre mais c’est une guerre de lâches.
- L'affaire des « généraux en retraite » pourrait être insignifiante, s'il n'y avait pas eu une récupération politique tout à fait inacceptable de cette tribune contraire aux principes républicains.
Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- Notre ambition pour la présidence française de l’Union intégrera évidemment la stabilité en Méditerranée.
- Il y a une importante négociation européenne en cours pour faire aboutir le prochain pacte asile-migration et la France est déterminée à contribuer à faire aboutir ces discussions. Elle partage l’objectif d’une solidarité vis-à-vis des pays de première entrée ; elle partage aussi la politique d’une responsabilité collective des personnes. Il faut donc que nous avancions dans cette direction et nous pensons que notre rôle dans ce dialogue va être tout à fait utile. (…) Il faut que nous structurions davantage tout cela et dans le cadre du prochain pacte asile-migration que l’Europe doit permettre d’aboutir à ce nouveau pacte parce qu’elle ne peut pas se permettre d’échouer sur ce sujet, parce que cela dépendra de la crédibilité politique de l’Union européenne.
- [Liban] les responsables du blocage doivent comprendre que nous ne resterons pas inactifs. Nous avons engagé une réflexion avec nos partenaires européens sur les instruments dont nous disposons pour accroitre la pression sur les acteurs du système politique qui font obstruction à une sortie de crise. Et nous avons à titre national commencé à mettre en œuvre des mesures restrictives en matière d’accès au territoire français à l’encontre de personnalités impliquées dans le blocage politique en cours, ou impliquées dans la corruption. Et nous nous réservons la possibilité d’adopter des mesures supplémentaires à l’encontre de tous ceux qui entravent la sortie de crise et nous le ferons en coordination avec nos partenaires internationaux.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- [Loi climat et résilience] Nous avons eu des problèmes sociaux mais avec cette loi sur laquelle nous votons maintenant, nous montrons que vous pouvez continuer à réformer votre économie et transformer le pays d'un point de vue écologique tout en maintenant un soutien essentiel pour ceux qui sont touchés et le maintien de notre système social.
- [Loi climat et résilience ] Nous apprenons de nos erreurs. Avec la loi, nous marchons sur une ligne fine, apportant de grands changements tout en la gardant économiquement et socialement acceptable.
- [Loi climat et résilience] Il y a un ingrédient supplémentaire en France et en Europe. Nous misons sur les nouvelles technologies comme l’hydrogène mais nous allons plus loin parce que nous prenons aussi en compte nos modes de vie. Nous parlons vraiment d’un changement de modèle.
- [Taxation du carbone] La question est maintenant exactement cela - comment faire converger tout le monde. Un groupe de travail entre la France et les États-Unis [dirigé par le ministre français des Finances Bruno Le Maire et Kerry] a été créé pour y travailler. . . Vous ne pouvez pas prendre le mécanisme d’ajustement de la frontière du carbone à lui seul. Il doit évidemment s’accompagner de discussions sur la tarification du carbone plus largement.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
[Tribune: A quoi ressemblera l’école en 2025] La classe de 3e
que je rencontre aujourd’hui évoque son orientation pour l’année prochaine. En
quatre ans, l’école que connaissent ces élèves a déjà beaucoup changé. Alors
qu’ils étaient à l’école primaire, ils ont bénéficié d’un renforcement des
enseignements fondamentaux, en particulier en français et en mathématiques.
Nombre d’entre eux, dans cette classe, ont eu l’expérience des dédoublements en
CP et en CE1 dès l’année 2017. En cette année 2025, je vois la qualité de leur
niveau en lecture, qui reflète aussi la remontée de notre pays dans les
classements internationaux.
Leurs professeurs et l’ensemble des personnels qui les entourent ont, eux
aussi, connu des améliorations dans le cadre de leur métier : mieux reconnus,
avec davantage de projets en équipe et entre établissements, une utilisation
quotidienne et facilitée du numérique, une ouverture sur leur environnement et
leur territoire. Leur rémunération a elle aussi connu, progressivement, des
revalorisations. Ainsi remotivés, leur confiance en l’avenir transparaît dans
la confiance que je perçois chez leurs élèves.
Espoir. La crise sanitaire, qui
avait commencé il y a cinq ans, laissait pourtant présager de tristes horizons
: un retard accumulé dans les apprentissages, des conséquences sociales et
psychologiques dramatiques, une jeunesse qu’on disait sacrifiée. Le choix d’avoir
gardé les écoles ouvertes le plus longtemps possible avait permis de juguler
ces conséquences, bien plus graves dans d’autres pays du monde. Mais des lueurs
d’espoir apparaissaient déjà, comme les évaluations nationales de janvier 2021,
où les élèves de CP avaient déjà rattrapé leur retard en lecture et en
écriture.
Aujourd’hui, je leur parle de leur avenir et de leur orientation, car l’année
prochaine ils entreront dans un lycée réformé, où ils choisiront leur voie vers
des études et vers leur métier. Ancrés dans la réalité, mais pleins
d’optimisme, ils veulent s’engager, protéger l’environnement, défendre
l’égalité des chances. Ils aiment leur pays et sont ouverts sur le monde, et
pleins de leurs savoirs, ils se préparent à un avenir de créativité et de
fraternité.
Florence Parly (ministre des Armées)
L’armée au cœur des territoires. L’installation de la légion étrangère sur le plateau du Larzac en 2016 a redonné un nouveau souffle en local. En 2019, 1 649 emplois ont été générés. Construction d’un collège, mise à disposition d’une crèche, création d’une maison de santé : Le visage du territoire a changé. Le lien armée-nation s’incarne ici pleinement.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
Notre objectif est clair : donner le plus d'armes possible à l'État pour lutter contre la menace terroriste, sans limiter les libertés et droits de nos concitoyens.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Cela n'avait pas été fait depuis + de 30 ans. Grâce au plan 1jeune1solution la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle est enfin revalorisée. Les difficultés financières ne doivent pas être un frein qui empêche les jeunes de se former.
- À partir du 9 juin, on modifiera le protocole national pour permettre aux employeurs et aux salariés de discuter au sein de l'entreprise d'un nombre minimum de jours de télé-travail à mettre en œuvre.
- Une Europe plus sociale, plus protectrice. Nous avons partagé avec les partenaires sociaux l'ambition que la France portera au Sommet social de Porto.
Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
Nous lançons le recrutement et déploiement des Conseillers numériques France services pour accompagner les citoyens dans l'utilisation des outils numériques au quotidien.
Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
- Les fonds de garantie des tournages, contre le risque covid-19, sont prolongés jusqu’au 31 août 2021. Le Gouvernement poursuit son soutien à la création audiovisuelle et cinématographique sous toutes ses formes !
- Echanges avec les dirigeants de l’audiovisuel public à l’occasion de la signature des contrats d'objectifs et de moyens (COM) qui accéléreront la transformation du secteur et les coopérations, indispensables pour le futur du service public audiovisuel.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- La maîtrise de l'épidémie se poursuit (-20%), la pression hospitalière, très haute, commence à reculer. Nous ne relâchons ni nos efforts, ni notre vigilance, mais nous pouvons retrouver progressivement plus de libertés.
- En 24h, 545 000 vaccinations ont été faites, soit 6 Français protégés chaque seconde. Désormais la vaccination est ouverte aux plus de 18 ans présentant des co-morbidités, notamment une obésité.
- La crise épidémique a bousculé notre quotidien et fait peser sur le moral des Français un lourd poids. La question de la santé mentale doit plus que jamais tous nous mobiliser.
- [Variant indien] En France, les trois personnes contaminées n'ont pas de lien entre elles (...) Toutes les précautions ont été prises.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Partager la science avec la société pour qu'elle redevienne un bien commun : c'est l'ambition forte de la Loi recherche.
- L’université est le lieu où se déconstruisent les préjugés sexistes. Lutter contre toutes formes de discriminations et de violences est le devoir de tous.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Le Bon Diagnostic Carbone est lancé ! Trop peu le savent, mais sur la Terre, on capte plus de carbone dans le sol que dans les forêts ! C’est une opportunité environnementale mais aussi économique !
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- [Violences conjugales] Nous avons annoncé ce matin la création de 1000 places d'hébergement supplémentaires pour les femmes victimes de violences.
- Échange avec des associations engagées pour lutter contre la précarité menstruelle, un fléau qui touche près de deux millions de femmes et de personnes menstruées en France. Longtemps tabou, ce combat est aujourd'hui une priorité du gouvernement.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
La Nation toute entière rend aujourd’hui hommage à Stéphanie Monfermé, fonctionnaire de police victime d’un acte terroriste dans l’exercice de ses fonctions. Nous n’oublierons pas son engagement exemplaire au service de notre sécurité. Nous sommes aux côtés des forces de l’ordre.
Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
Le transport fluvial, c’est l’avenir : ce bateau peut transporter autant que 20 camions et émet 5 fois moins de CO2.
Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- [Croissance en légère hausse] Ces chiffres, encourageants, sont la démonstration de la résistance de notre économie face à la crise et de l'efficacité de nos mesures de soutien et de relance.
- Je vous garantie qu’il n’y aura pas de hausse des impôts, nous allons même continuer à les baisser. À la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron les impôts auront baissé de 50 milliards d’€.
- Depuis le début de l’année les recettes de l’impôt sur le revenu sont un peu supérieures à ce que nous avions prévu. C’est une bonne nouvelle. Cela signifie que le niveau de revenu des Français résiste bien.
- Nous sommes un des seuls pays au monde à faire une gratuité totale pour les tests, comme pour la vaccination. La campagne de vaccination est estimée à 5,2 milliards d’€. C’est le meilleur investissement qui soit pour la santé et pour l’économie.
- La priorité c’est de protéger la santé des Français. Nous essayons aussi de protéger l’économie. Les efforts qui sont faits par le gouvernement sont reconnus par les entreprises.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- J’ai travaillé dans l’industrie. En France, nous avons des pépites industrielles, des savoir-faire industriels de grande qualité, et l'on doit se mobiliser pour pousser cette industrie, en être fier. Le Président de la République a fait de la reconquête industrielle un enjeu majeur.
- En France nous réalisons déjà les étapes de formulation et de conditionnement des doses de vaccins, et nous produirons également la substance active des vaccins.
- Beaucoup de Français se sont détournés des métiers industriels parce qu'ils pensent que ce sont des métiers pas attractifs (...) bien au contraire.
- Visite au sein de la Garde républicaine qui veille sur les Français et protège les institutions de notre démocratie. Respect et admiration pour ces femmes et ces hommes au service de la nation. Merci à eux pour leur accueil chaleureux, ils font la fierté des Français. La Garde républicaine, c'est une institution qui représente l’excellence française, au travers de ses missions d’honneur, de sa musique et de ses métiers d'art, mais également de son innovation constante pour répondre aux nouvelles menaces.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- [Régionales] Notre projet est d’aller rechercher l’électorat macroniste. Que les gens qui ont voté Emmanuel Macron, qui disent dans les repas de famille "quand même, je l’aime bien Macron, il est courageux", viennent voter pour nos listes.
- Beaucoup de sympathisants de gauche nous disent qu’ils ne se retrouvent pas dans une fusion LFI - EELV - PS. Ceux qui ont voté Macron en 2017 et Hidalgo en 2020 peuvent se retrouver pleinement sur les valeurs républicaines dans notre candidature.
- J’invite tous les boomers de France à voter pour les listes de la majorité présidentielle La génération des boomers est très présente dans le bénévolat, ce sont les grands-parents engagés, ils vivent aussi parfois des difficultés : ne caricaturons pas !
- Protéger les malades et les plus fragiles du charlatanisme des sectes : c’est notre objectif commun avec le Président de l’Ordre des Médecins! Échanges constructifs pour agir ensemble dans la lutte contre les dérives sectaires.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Le plan de relance européen, ce sont plus de 40 milliards d’euros d’investissements en France. Plus de 45 milliards en y ajoutant les fonds de relance directement affectés aux régions.
- C’était une zone «sans idéologie LGBT» : en Pologne, la ville de Krasnik a retiré sa résolution contre les droits LGBT. Un vrai symbole, une vraie avancée ! Le combat continue.
- Faire avancer l’Europe sociale, avec les partenaires sociaux: face à la crise de la COVID19, notre modèle social a été une force. Nous devons le renforcer. Réforme du travail détaché, directives sur les salaires minimum ou sur l’égalité salariale... Déjà des avancées essentielles que la France a portées, encore des combats difficiles à mener. Nous y arriverons, car nous sommes fiers du modèle social européen.
- Dans la dynastie Le Pen, la honte à chaque génération, à chaque occasion. Ayez la décence de respecter le Général de Gaulle, que les factieux d’extrême-droite ont voulu assassiner.
- Il y a ceux qui parlent - et divisent - et ceux qui agissent : le Parlement européen vient de voter l’obligation de retrait en 1h des contenus terroristes en ligne.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- C’est la première fois que le SNU [Service national universel] devient généralisé au plan national. 25 000 places étaient disponibles cette année pour les jeunes de 15 à 17 ans et l’objectif est atteint. Entre le 21 juin et le 2 juillet, il y aura un séjour de cohésion dans chaque département de France. Plusieurs milliers de jeunes sont donc attendus contre 2 000 en 2019. On passe du format XS expérimental à un modèle XXL. Ce changement de dimension donne tout son sens à la promesse d’Emmanuel Macron.
- Le constat fait en 2017 par le président de la République se vérifie. La jeunesse est très diverse mais toutes ses formes ne se croisent pas assez. La crise sanitaire accélère ce phénomène. On a plus que jamais besoin de mixité sociale et territoriale. Un jeune sur cinq ne se sent pas Charlie. Le SNU doit permettre de faire vivre aux jeunes les principes et les valeurs de la République avec un temps de levée de drapeau, en chantant La Marseillaise, avec des temps d’échanges sur la démocratie. Je crois en la force de l’échange entre un engagé chez les jeunes sapeurs-pompiers et un jeune qui se questionne sur nos symboles républicains. Le SNU, c’est la République en actes pour que nos jeunesses ne vivent plus l’une à côté de l’autre. C’est un temps fort contre cette défiance et cette fragmentation que l’on peut ressentir.
- La promesse du SNU, c’est de sortir de son cadre géographique, social, familial, culturel. En 2019, plus de la moitié des inscrits au SNU n’avaient jamais pris le train. Pour cause de crise sanitaire, les déplacements seront principalement intrarégionaux cette année. Mais ces jeunesses qui ne se croisent pas d’habitude vont vivre ensemble en parité dans des maisonnées, manger ensemble, porter une tenue commune, évoquer la transition environnementale et rencontrer des acteurs du territoire, faire du sport ensemble et discuter de leur avenir. Surtout, ils vont casser les stéréotypes et le hasard. C’est aussi un temps pour accélérer l’égalité des chances, pour corriger la ligne de départ, pour parfois repérer une difficulté de santé qu’on ignorait avoir. En 2019, une jeune fille ne voyait pas de loin. Il a fallu le parcours de santé du SNU pour qu’elle l’apprenne. Les encadrants ont des parcours différents. Ils viennent de l’Éducation nationale, de corps en uniforme, de l’éducation populaire et du monde des associations. Le SNU, ce n’est ni la colo ni l’armée ni l’école, c’est le meilleur des trois.
- L’objectif, c’est que toute une génération vive ce temps. C’est le projet du président de la République. Ça arrivera, notamment avec un débat au Parlement, mais il faut d’abord faire progresser le SNU par étapes.
Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Le projet de pass sanitaire est un projet européen, coordonné par les équipes de Thierry Breton, qui doit nous permettre de voyager cet été. Les seuls vaccins reconnus sont ceux validés par les autorités sanitaires.
- Vert ou rouge. C'est tout ce que les autorités et agents de sécurité à l'entrée d'un festival ou salon professionnel pourront voir lorsqu'ils contrôleront votre pass sanitaire. Il n'y a aucun nouveau fichier. Les données personnelles sont protégées.
- Déjà près de 1700 Conseillers Numériques France services sont en cours de recrutement dans 89 départements, dont près de la moitié dans les quartiers de la politique de la ville. Au total, ce sont 4000 conseillers qui seront déployés dans toute la France,
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Axe fort du plan France relance, la cohésion s’incarne notamment par les missions de solidarité menées par les associations et leurs bénévoles. L’État les soutient.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Hommage ce matin à Stéphanie Monfermé. Une vie volée par un terroriste venu s’attaquer à la France. Notre tristesse est immense, notre détermination combattre ceux qui veulent détruire la France aussi.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Stéphanie était au service de l'Etat et des Français. Elle a reçu à Rambouillet l'hommage de toute la nation rassemblée face au terrorisme islamiste. Nous ne cèderons rien. Nous ne lâcherons rien quant au respect des principes républicains.
- Nous croyons à l'émancipation par l’école, à l’émancipation par la culture. Notre région ne peut plus longtemps rester la plus riche et la plus inégalitaire de France.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Pour que la vaccination gagne en importance, il faut deux conditions : ouvrir plus de centres de vaccination et mettre en place des moyens mobiles pour aller vers les personnes isolées ; vacciner tout le monde en ouvrant les créneaux à tous.
- Pour éviter de mettre l’été des Français en danger avec un déconfinement national, je propose que ce déconfinement soit territorialisé en se basant sur le niveau de circulation du virus et de la tension hospitalière. Il faut que l’on s’adapte à la situation.
- La France n’est pas prête aujourd’hui à vacciner 3 millions de personnes par semaine parce qu’il faut ouvrir plus de centre de vaccination et avoir des moyens mobiles pour accéder aux Français qui sont isolés de ces centres, (…) la France doit ouvrir la vaccination à tout public.
- [Tribune de militaires factieux dans Valeurs Actuelles] Depuis quand en démocratie, l’armée fait appel à ses proches pour régler les problèmes civils. Le plus scandaleux est que Mme Le Pen, qui prétend être présidente de la République l’an prochain, fait appel à ces gens-là.
- Je pense que les Français veulent un autre président de la République mais la question ils se la poseront en octobre, novembre, janvier ou février et c’est à ce moment-là qu’il faudra en parler. D’ici là, il y a une crise sanitaire à gérer, des élections régionales et une crise économique et sociale à éviter au maximum .
- La vie politique, elle est faite de combats, mais elle est aussi faite d'humanité et je veux remercier mes soutiens. Après j'ai des responsabilités politiques, je les assume. J'ai aussi des responsabilités familiales. Celles-là ne regardent que moi !
● Mouvement radical
Laurent Hénart (président)
[Covid19] Enfin du bon sens. Avec le pass sanitaire, nous allons pouvoir progressivement reprendre une vie plus normale et avoir une stratégie de long terme. Je propose cette solution depuis 5 mois, il faut étendre son usage au maximum.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
- [Pour le député LR Ciotti, la seule différence «globale» entre LR et le RN c’est la capacité à gouverner de la première formation,] Entre Éric Ciotti et le RN, on savait qu’il y avait moins qu’une feuille de papier à cigarette. Merci pour la confirmation mais elle était inutile.
- Preuve que la lutte contre le terrorisme ne peut se passer d’une coopération européenne forte et qu’il était temps d’exiger le retrait des contenus terroristes en ligne en une heure ? Trois personnes arrêtées en Espagne pour «menaces» contre la France.
- On attend des autorités pakistanaises qu’elles protègent des citoyens européens dont le seul crime est de venir d’un pays, le pays des Lumières qui tiendra bon, continuera de lutter contre l’obscurantisme et pour la défense de nos valeurs européennes.
- Ce qui est illégal hors ligne doit être banni en ligne. La France en a fait la douloureuse expérience, les terroristes se sont souvent radicalisés sur Internet. Lutter contre ce fléau tout en protégeant nos libertés, c’est ce que nous faisons, en France comme en Europe.
- La souveraineté européenne se construit dans les actes et plus seulement dans les mots. Parce que l’Europe est un projet de paix, nous ne devons pas hésiter à nous doter des moyens de la défendre et de la faire respecter.
- Alors que notre pays a encore été victime du terrorisme, avec des individus radicalisés en ligne, le Parlement européen adopte 2 dispositions essentielles pour notre protection : le retrait des contenus terroristes sur internet en 1h et le fonds européen de défense.