Pendant que les partisans de Trump envahissaient le Capitole pour imposer l’annulation des élections et le maintien au pouvoir du populiste démagogue encore la Maison blanche dans ce qui est une insurrection en vue de provoquer un coup d’Etat qui a heureusement échouée, une bonne nouvelle pour le prochain président Joe Biden est presque passée inaperçue mais est pourtant fondamentale pour son mandat, son programme et pour la restauration d’une vraie démocratie aux Etats-Unis.
Ainsi, dans le deuxième tour des deux élections aux postes de sénateurs de Géorgie, ce sont les deux candidats démocrates qui l’ont emporté sur les sortants républicains et qui permettent donc au centriste Biden de disposer maintenant d’une majorité au Sénat des Etats-Unis qui ne pourra plus bloquer son action.
Avec l’arrivée à Washington de Jon Ossof, trente-trois ans et plus jeune membre de la haute assemblée, et celle de Raphael Warnock, un révérend, les démocrates ont désormais 50 sièges tout comme les républicains.
Mais, dans le cas d’une égalité des votes, la Constitution prévoit que la vice-présidente du pays, présidente du Sénat en droit, fait alors la différence par son vote, en l’occurrence Kamala Harris.
Celle-ci n’est évidemment pas obligée de voter pour tous les scrutins mais le fera en cas d’égalité et bien entendu dans le sens du programme et de l’action de Joe Biden.
La dernière fois que les centristes ont bénéficié d’un Président, d’une Chambre des représentants et d’un Sénat pour gouverner a été lors des deux premières années de la présidence de Barack Obama entre 2008 et 2010.
A noter qu’après le mouvement de foule de Washington, le Congrès a confirmé comme prévu les résultats de la présidentielle.
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