► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Les besoins exprimés par le peuple libanais restent très importants. Il nous reste à faire. Avec la société civile libanaise avec qui nous agissons pour distribuer l’aide, avec les États et l'ensemble des acteurs mobilisés, nous tenons une conférence de suivi des engagements.
- La Belgique et la France partagent une même volonté : agir en Européens. Face au virus avec une étroite coordination, face au terrorisme avec une très forte solidarité, sur le climat en plaidant pour une plus grande ambition lors du prochain Conseil européen.
- Un grand pas en avant ! À l’initiative de la France, plus de 75 leaders de la tech reconnaissent leur impact social, sociétal et environnemental.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- [Covid19] La France est aujourd’hui le pays d’Europe où la baisse de la pression épidémique a été la plus forte et la plus rapide. C’est le fruit des efforts de chacune et chacun. C’est aussi le résultat de notre stratégie de freinage, avec le couvre-feu d’abord, puis le confinement.
- La vaccination sera gratuite pour tous.
- Notre premier objectif a été de garantir que la France aura suffisamment de vaccins le moment venu. La France disposera d’un potentiel de 200 millions de doses ce qui permettrait de vacciner 100 millions de personnes puisque le vaccin nécessite à ce jour 2 injections. Notre deuxième objectif est de vacciner en priorité les personnes pour lesquelles le virus est la plus dangereux. C’est un impératif de santé publique. La Haute autorité de Santé a établi un ordre très précis des populations à vacciner. Notre troisième objectif est de construire une logistique adaptée au défi majeur qui s'ouvre. Acheminer des millions de vaccins est une opération d’une très grande complexité. Nous serons prêts pour les premières vaccinations à partir de début janvier.
- Là où l'activité avait chuté de 30% au premier confinement, elle a diminué d'environ 10% sur ces dernières semaines. Cet équilibre entre la santé des Français, priorité absolue, et l'indispensable sauvegarde de notre économie, nous essayons tous les jours de l'atteindre.
- L'épidémie a reculé. Son rythme de régression nous place même, en Europe, dans les pays où la situation est la moins préoccupante. Nous le devons aux efforts des Français et aux décisions difficiles mais nécessaires que nous avons prises.
- Nous expérimenterons dans les prochaines semaines dans 3 territoires des campagnes de dépistage massif de la covid19. Objectif: mieux connaître le virus, mieux identifier les lieux de contamination, les populations les plus à risque et ainsi prévenir la reprise de l'épidémie.
- Notre intention était claire : protéger nos forces de sécurité mais en aucun cas de porter atteinte à la liberté d'informer. Malgré les clarifications apportées, l'ambiguïté n'a pas été levée : l'article 24 sera retravaillé et le Parlement ira au bout de ses prérogatives.
- Nos policiers et gendarmes nous protègent au péril de leur vie : quatre d'entre eux sont décédés, en service, depuis mon arrivée à Matignon. Je leur apporte un soutien total mais nous devons aussi être intraitables sur le respect des lois de la République et de la déontologie.
- Nous assumons totalement notre objectif de protéger les forces de sécurité intérieure mais nous entendons les interrogations autour de la liberté d’expression et de la liberté de la presse auxquelles nous sommes profondément attachés. Toute ambiguïté sera levée.
Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- Valéry Giscard d'Estaing ne fut pas seulement un Président pleinement de son temps. Il incarna, aux côtés d’Helmut Schmidt, l'idéal européen dans le concret de nos vies. Reconnaissant d’avoir pu compter sur son intelligence et son expérience à l’heure des grands choix pour l’UE.
- [Communiqué conjoint avec Heiko Maas, ministre fédéral des
Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne sur l’OTAN]
Aujourd’hui, les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance atlantique se
sont réunis pour prendre connaissance et discuter du rapport présenté par le
groupe d’experts mandaté lors du dernier Sommet de l’OTAN à Londres. L’objectif
de ce processus de réflexion était de renforcer la dimension politique de
l’Alliance en émettant des recommandations sur le renforcement de l’unité, de
la solidarité et de la cohésion des Alliés. Nous sommes attachés à cette idée
qui est un investissement dans l’avenir du partenariat transatlantique.
Le groupe a accompli un travail remarquable et formulé des recommandations
importantes et équilibrées. Nous remercions le groupe pour son excellent
travail dans des circonstances difficiles.
En abordant de front les défis actuels et futurs, le rapport fournit une
analyse qui donne à réfléchir sur notre environnement de sécurité à venir et il
définit une perspective équilibrée pour l’Alliance. Le rapport et ses
recommandations nous permettront d’œuvrer afin de consolider l’Alliance et
notamment son rôle d’enceinte transatlantique centrale pour la coordination de
nos politiques de défense et de sécurité.
Nous avons, au cours des dernières années, fait des pas importants dans la
construction de notre souveraineté européenne. Aujourd’hui, les Européens ne se
demandent plus seulement ce que l’Amérique peut faire pour eux, mais nous nous
demandons surtout ce que nous devons faire nous-mêmes afin de défendre notre
propre sécurité et forger un partenariat transatlantique plus équilibré, si
bien que ces deux dimensions sont désormais indissociables.
Le rapport a également permis des discussions utiles et opportunes sur la
nécessité de renouveler le partenariat transatlantique d’une manière qui
reflète la proximité de nos liens, de nos valeurs communes et de nos intérêts
partagés. Notre objectif commun est de faire en sorte que l’OTAN reste capable
de relever les défis actuels et futurs en matière de sécurité. Car notre
sécurité au 21e siècle dépend également de notre capacité à relever ensemble
ces défis. À cette fin, la cohésion entre les Alliés est essentielle, comme le
souligne le groupe d’experts.
Dans cet esprit, nous soutenons pleinement les recommandations concernant
l’actualisation du concept stratégique de 2010 et la nécessité de réaffirmer
les valeurs et les principes du Traité de Washington. Il nous faut redynamiser
le lien transatlantique, notamment en reconnaissant que le renforcement des
efforts de défense des Européens renforce l’Alliance et le partenariat
transatlantique.
Nous aurons l’occasion d’évoquer et d’agréer lors de notre prochaine réunion
ministérielle qui se tiendra avant le Sommet des chefs d’État ou de
gouvernement, les recommandations qui leur seront soumises sur la base de ce
rapport et de nos discussions lors de la réunion ministérielle des 1er et 2
décembre.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Pour que la lutte pour le climat fonctionne, tous les pays doivent respecter les mêmes règles du jeu. C’est le sens de l’Accord de Paris.
- La révolution vélo, ce n'est pas qu'un phénomène urbain! Un tiers du Coup de pouce vélo a bénéficié aux habitants de petites et moyennes communes.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
Adieu Monsieur le Président. Valéry Giscard d’Estaing était un grand réformateur, un grand européen, un homme d’État. J’ai pu voir aussi dans nos échanges qu’il avait une vision des enjeux de civilisation qu’il y a derrière les grandes questions d’éducation.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- J’ai mal à ma France quand je vois un citoyen injustement frappé par la police. J’ai aussi mal à ma France quand je vois un policier à terre roué de coups. Notre société a besoin de calme et d’apaisement. Cette violence blesse tout le monde.
- Sur la réponse à la crise, la France a été l'un des pays d'Europe qui a le mieux protégé ses entreprises et ses salariés grâce à des dispositifs simples et efficaces : fonds de solidarité, exonérations de charges, prêts garantis par l’État et activité partielle.
- Tout au long de cette crise, nous continuerons d’accompagner les entreprises en difficulté et les salariés. Ce serait une erreur stratégique de retirer ces aides brutalement. Nous continuerons d'adapter et maintenir ces dispositifs tant qu’il y aura des restrictions sanitaires.
- Le Fonds de solidarité, une aide efficace: depuis le 16 mars, 7,6 Mrds € d'aides distribuées à 1,8 million d'entreprises et pour octobre, 920 M€ d'aides à 380 000 entreprises.
- Les Français, les entreprises et les salariés traversent des moments difficiles. J'espère que les mois à venir seront meilleurs car nous arrivons à mieux maitriser l’épidémie et à mieux conjuguer vie économique et lutte contre la circulation du virus. C’est notre succès à tous.
Florence Parly (ministre des Armées)
Entretien bilatéral hier avec Hassan Omar Mohamed Bourhan, mon homologue djiboutien en déplacement à Paris. La coopération de défense entre nos deux pays est extrêmement solide. Les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj), 1500 militaires, rassemblent des capacités aériennes, maritimes et terrestres. Je salue l’engagement de nos militaires en poste à Djibouti et l’accueil des autorités djiboutiennes.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Il ne faut pas avoir l’indignité sélective. Si les actes commis par 3 policiers dans le 17ème arrondissement de Paris nous ont tous choqués, les 98 forces de l’ordre blessées samedi lors des manifestations sont également une tâche sur les uniformes de la République.
- Sur les 231 étrangers en situation irrégulière fichés pour radicalisation : 66 ont été expulsés, 46 sont en centre de rétention administrative, 30 sont assignés à résidence, 5 sont incarcérés.
- 76 mosquées sont aujourd’hui soupçonnées de séparatisme. Dans les prochains jours, des contrôles vont être menés sur ces lieux de culte. Si jamais ces doutes sont confirmés, je demanderai leur fermeture.
- Conformément aux instructions du Président de la République, le CCIF a été dissous en Conseil des ministres. Depuis plusieurs années, le CCIF conduit avec constance une action de propagande islamiste, comme le détaille le décret que j’ai présenté en conseil des ministres.
- L’attaque barbare contre deux policiers à Herblay avait été un choc pour toute la Nation. Je me félicite que l’enquête avance pour en punir les responsables.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- J'ai annoncé aux professionnels les plus impactés par la crise, comme les hôteliers et les restaurateurs, que l'Etat prendrait en charge 10 jours de congés payés de leurs salariés. C'est une nouvelle aide inédite pour les aider à affronter la crise.
- Retarder l'ouverture des pistes de ski n'est pas une décision prise de gaieté de cœur. Mais il faut tenir compte de la situation sanitaire et des risques des sports d'hiver. Pour protéger les emplois, nous ouvrons l'activité partielle aux saisonniers des stations.
- [Pauvreté] Le gouvernement est totalement mobilisé pour limiter les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire.
Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
Face au danger séparatiste qui nous menace, l’heure n’est pas à l’incantation mais à l’action. Nous présenterons en conseil des ministres la semaine prochaine un texte pour nous doter d’outils concrets et opérationnels. Une modification de la constitution n’apporterait rien.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- La France solidaire fait le choix de protéger les plus fragiles face à une épidémie aux lourdes conséquences sociales. 3,4 milliards d’€ sont venus en aide directement aux plus modestes touchés par la crise. Rares sont les pays à en avoir fait autant. C’est notre choix.
- Séminaire des commissaires régionaux chargés de la lutte contre la pauvreté. Accompagnement et investissement social, insertion dans l’emploi, lutte contre les inégalités en santé, les mesures de la stratégie pauvreté sont plus indispensables que jamais.
- Les fêtes de fin d’années approchent. Malgré des circonstances inédites, cette période est toujours propice à la générosité et à l’entraide. Cette solidarité est au cœur de notre pacte social. Elle n’est le privilège de personne. Elle se construit ensemble.
- Le VIH est toujours là et la lutte continue.
Annick Girardin (ministre de la Mer)
- [France en retard sur l’offshore éolien] Il y a des raisons géographiques bien sûr. La mer du Nord est le terrain de jeu idéal pour l'éolien en mer posé, ce qui explique en partie la rapidité de déploiement, du Danemark à la Belgique. En France, la zone Manche centre/est s'y prêterait bien. Mais c'est un lieu extrêmement dense d'usages en mer. C'est ici que se concentre la plus forte densité de trafic maritime au monde ! Et la pêche y est très développée. Il est donc nécessaire de commencer par coordonner les usages. Mais le retard français a surtout des raisons politiques. En 2011, le cadre d'attribution des premiers parcs a contribué au retard accumulé, tout en permettant paradoxalement l'implantation de la filière industrielle dont nous pouvons être fiers aujourd'hui. Les premiers parcs entament la phase de construction. A Fécamp (Seine-Maritime), les travaux d'aménagement du port débutent. Les commandes de turbines et de pâles ont été renforcées ou sont en passe de l'être pour Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Courseulles-sur-Mer (Calvados), Fécamp et Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), afin de sécuriser le plan de charge d'usines à Saint-Nazaire, à Cherbourg (Manche) et bientôt au Havre (Seine-Maritime). Dans les vingt prochains mois, plus de dix milliards d'euros vont être investis par les opérateurs des six premiers parcs (EDF, Engie et Iberdrola). Nous avons mis beaucoup de temps pour passer d'une approche très libérale - les études préalables étaient menées par les consortiums concurrents pour l'attribution d'un parc - à une approche plus organisée, planifiée, mettant l'État et l'intérêt général au centre des préoccupations. Mais le système actuel n'est pas encore satisfaisant, il reste trop centré sur la seule politique de l'énergie. La mer est un bien commun de notre nation et de toute l'humanité. Développer l'éolien en mer ne doit pas se faire par l'appropriation de la mer, ni contre ses usagers. C'est mon rôle de proposer au président de la République et au Premier ministre une manière de planifier le développement de l'éolien en mer qui tienne compte de ces spécificités. J'espère pouvoir annoncer des avancées importantes dans les semaines à venir.
- [Parcs éoliens maritimes] L'idée est de privilégier la technologie adaptée au bon moment, au bon endroit. Le moment détermine cette technologie. Le ministère en charge de l'Energie est responsable de ce choix, en cohérence avec la programmation pluriannuelle de l'énergie, en cherchant à équilibrer le développement d'une énergie verte bon marché et celui d'une filière industrielle de cette énergie. Aujourd'hui, les parcs éoliens posés que l'on va attribuer devraient être compétitifs en nécessitant un soutien public limité. C'est la technologie à privilégier pour les parcs de 1 gigawatt par exemple. La technologie éolienne flottante est moins mature et le ministère de la Transition écologique avance logiquement plus prudemment avec des premiers parcs commerciaux de taille limitée (250 mégawatts), après les fermes pilotes en cours de développement. Cette filière représente une opportunité pour les industriels français qui développent des technologies différentes de flotteurs, comme Naval Energies, Eiffage Metal, IDEOL ou encore Bouygues. En tant que ministre de la Mer, mon rôle est de planifier l'espace maritime. Pour le dire plus simplement, il s'agit de préparer les bons endroits. À l'horizon 2050, 25% de notre électricité pourrait venir de la mer. Cela signifie à peu près 50 gigawatts installés. D'ailleurs, un potentiel de 16 gigawatts d'éolien posé et 33 gigawatts d'éolien flottant sont mentionnés dans la programmation pluriannuelle de l'énergie. Mais compte tenu de l'historique de planification de l'éolien en mer, je crois que le potentiel posé maximal atteindra plutôt 12 à 14 gigawatts. Pour l'éolien flottant, l'ordre de grandeur semble le bon mais attention aux anticipations qui ne tiennent pas compte de l'acceptabilité des zones visées. Mon ambition, c'est que d'ici 2022, on soit au clair pour la Normandie et pour la Méditerranée occidentale. Il s'agit de préparer les lieux propices, de se donner une lisibilité à l'horizon 2050 pour anticiper les besoins de connaissances sur les milieux et les conditions d'usages partagés, ou sur les transitions nécessaires pour les usages actuels qui seront impactés. Sur le long terme, ces deux zones pourraient contribuer pour près de la moitié du potentiel français, éolien posé en Normandie, éolien flottant en Méditerranée.
- [Parcs éoliens maritimes] Mon ambition est claire : considérer les acteurs de l'éolien en mer au même que titre qu'un usager de service public, avec une logique de guichet unique qui délivre toutes les autorisations nécessaires en un paquet unique. Cela prendra du temps mais c'est fondamental. J'ai demandé de lancer deux missions sur ces points. L'objectif est une adaptation législative dès le printemps 2021 afin de clarifier le cadre réglementaire du développement de l'éolien en mer en ZEE. Sans cela, comment attribuer un nouveau parc en Normandie en 2022 ?
- [Parcs éoliens maritimes] Il y a des risques, comme toute activité humaine. Par exemple sur les habitats sous-marins pendant les travaux et leur reconstitution, sans doute modifiée ; sur les oiseaux avec des risques de collision et nous allons mettre en place les dispositifs nécessaires pour éviter ces collisions ; sur la faune sous-marine avec le bruit, surtout en période de construction, et les vibrations, avec les câbles électriques et les émissions électromagnétiques. Pris un à un, sur la base des retours d'expériences étrangers, ces risques sont minimes. Mais j'entends ceux qui soulignent la faiblesse des connaissances françaises ou les zones d'ombre, en particulier pour les impacts cumulés. Il est fondamental d'amplifier les travaux de suivi et d'évaluation de ces impacts. Rappelons tout de même que l'éolien en mer, c'est moins de 15g de CO2 par kWh, contre environ 400g pour le gaz ou 50g pour le photovoltaïque par exemple. L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie a développé des travaux très intéressants sur le cycle de vie : l'énergie utilisée pour construire, exploiter et démanteler une éolienne en mer est amortie en 14 mois. En amont de l'attribution des parcs, nous avons un retard de connaissance des zones sur lesquelles nous souhaitons développer l'éolien, sur la connaissance des milieux, des usages et donc des enjeux de biodiversité. C'est aussi pour cela que je veux accélérer la planification, pour nous donner le temps d'étudier les zones à enjeux. Il n'est pas admissible d'attribuer une zone sans avoir auparavant évalué tous les enjeux de biodiversité, et sans avoir trouvé des solutions pour éviter les impacts, ouvert des pistes pour les réduire ou avoir une idée de ce qu'il faudra compenser. Mais, à condition de bien traiter les risques environnementaux et l'articulation de ses usages, l'éolien en mer a un bel avenir devant lui.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
En visite ce matin à la cité universitaire F. de Croisset dans le 18e arr. de Paris. J’y ai rencontré les premiers référents étudiants annoncés par le Premier ministre : leur présence, appréciée de tous, est indispensable pour maintenir un lien social entre les étudiants.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- J’ai présenté ce matin la stratégie nationale à 10 ans pour les protéines végétales, et dotée de 100m€ pour son amorçage. Voici pourquoi elle est si importante. D’abord parce que c’est une question de souveraineté. Alors même que la France est la 1ère puissance agricole européenne, notre dépendance aux importations reste trop importante. Regagner en souveraineté ne va pas sans le développement d’une production de protéines végétales. Relocaliser la production présente un double bénéfice environnemental, car importer du soja sud-américain revient à importer de la déforestation. Dans le même temps, la culture de légumineuses participe à la durabilité en fixant l’azote de l’air. Le développement de protéines végétales sur notre territoire assurera une rémunération supplémentaire aux agriculteurs en leur permettant, notamment, de réduire leur exposition à la fluctuation des cours mondiaux du soja. C’est donc une question aussi de compétitivité. 3 priorités à 2 ans, financées par le plan France relance.
- Merci Olivier Damaisin pour ce rapport sur le mal-être chez les agriculteurs. Tout repose sur l’accompagnement et l’identification de solutions pour chacun. Le Gouvernement proposera un plan d’action concret suite à ce travail. C’est essentiel pour les agriculteurs qui font notre fierté.
- [Vente de viande artificielle] Est-ce vraiment cela, la société que nous voulons pour nos enfants ? Moi, non. Je le dis clairement : la viande vient du vivant, pas des laboratoires. Comptez sur moi pour qu’en France, la viande reste naturelle et jamais artificielle!
Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
Devant le succès des labs d'innovation publique territoriale, j'ai décidé de leur donner plus de moyens. Soutenir les projets communs collectivités-Etat-acteurs locaux, c'est essentiel pour rapprocher la décision du citoyen!
Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
«J’aime les gens qui doutent les gens qui trop écoutent leur cœur se balancer ». Évidemment. La force incroyable de « Douce maison » aussi. Son engagement féministe, la poésie, l’enfance. L’humanité profonde. « Merci d’avoir vécu » Anne Sylvestre.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- Un enjeu important de notre société : la présomption de contrainte pour les actes sexuels avec des mineurs de moins de 13 ans. Notre société se doit de les protéger.
- En cette journée internationale pour l'abolition de l'esclavage [2 décembre], rappelons-nous ces femmes et ces hommes aux vies brisées. Et n'oublions jamais. L'esclavage demeure un fléau contemporain. Poursuivons nos actions pour l'éradiquer.
- En période de confinement plus que jamais, il est important de combattre les violences envers les personnes LGBT+.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- La French Tech compte déjà des leaders mondiaux. Avec France relance, nous voulons aller plus loin, plus vite et plus fort, en encourageant nos startups, pépites et licornes à se projeter davantage à l’international.
- Malgré la crise, les entreprises françaises ont envie de se déployer à l’international, et nous avons vraiment la volonté d’en accompagner un maximum.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- Sa disparition est celle d'un président réformateur, européen convaincu, défenseur des droits des femmes. Mon père fut son conseiller puis son ministre, son compagnon politique. Il saluait toujours son intelligence et son attention à tous les Français.
- Adieu Anne Sylvestre, icône musicale et femme engagée qui chantait le droit à l’avortement dans "Non, tu n’as pas de nom" (1974). Sa disparition est celle d'une véritable poète de notre temps.
Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
- La France, c’est une appartenance, une volonté, un engagement communs.
- « Je suis sûr que la postérité ne gardera aucune image de moi » avait un jour dit Valéry Giscard d’Estaing. Nous pouvons aujourd’hui attester du contraire.
- Je suis né en 1982 : je fais partie d’une génération qui, sur le moment, n’aurait pas aimé faire le service militaire mais qui, a posteriori, pense que ça aurait été utile. Il faut des moments qui redonnent du sens, de l’appartenance à la République.
- Moins de monde dans les manifestations, mais plus de violences en fin de cortège. Nous devons mieux protéger - aussi bien ceux qui manifestent que ceux qui assurent le maintien de l’ordre.
- Ce n’est pas aux compagnies aériennes ou ferroviaires de décider si un vaccin est obligatoire ou non. C’est aux autorités sanitaires et aux gouvernements. En France, il ne sera pas obligatoire.
- Il y a 30 ans jour pour jour [1er décembre], le dernier coup de pioche était donné dans le tunnel sous la Manche, gravant dans la pierre le lien qui unit nos deux pays. Ce lien ne s’éteindra pas avec le Brexit. Le tunnel restera. Nos échanges continueront. Notre amitié demeurera.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L'Etat est aux côtés des régions et de leur tissu économique pour préserver les emplois d'aujourd'hui et faire naître ceux de demain.
- [France relance] La relance est en marche dans l’industrie! 520 projets, pour près de 500 millions d'euros d'aides, sont d’ores et déjà soutenus par l’Etat. Ils représentent 2,3 milliards d'euros d'investissements industriels.
- 40 ans après, le virus du Sida est toujours là et nous continuons de mener le combat de la recherche, de la prévention, du soin et de la solidarité. Restons mobilisés pour faire reculer le VIH et pour améliorer le quotidien des malades !
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
Réserve héréditaire, lutte contre les mariages forcés et certificats de virginité... Au travail avec Eric Dupond Moretti, pour mieux protéger les femmes et conforter les valeurs de la République.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Il y a 40 ans disparaissait Romain Gary, cet immense Européen. « L’Europe a toujours eu les meilleures Universités du monde. C’est là que sont nées nos plus belles idées, celles qui ont inspiré nos plus grandes œuvres : les notions de liberté, de dignité humaine, de fraternité. »
- Au Conseil des ministres européens, j’ai rappelé notre engagement pour : l’état de droit partout en Europe, le lancement rapide de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, une coordination sanitaire plus forte, en matière de tests et de vaccin.
Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Clôture du colloque scientifique "Quels professeurs au XXIe siècle ?". Les grands défis de notre temps : réduction des inégalités, enseignement à distance, fracture numérique, formation des enseignants, culture collaborative.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
Echange ce matin avec des jeunes en Service civique, notamment au sein d'EHPAD. Ils en sont la preuve: tout le monde, jeunes volontaires comme personnes âgées à leur contact, sort grandi et transformé. Nous ouvrons 10 000 missions supplémentaires auprès des personnes vulnérables.
Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- La lutte contre la pauvreté nous concerne tous. Avec les commissaires régionaux en charge de ce sujet majeur, nous travaillons pour que les dispositifs de France relance en faveur de l’accompagnement à l'accès au numérique puissent être accessibles aux publics les plus fragiles.
- Le Digital markets act, présenté la semaine prochaine par la Commission européenne, peut être une étape très importante dans l’histoire de la régulation éco. Nous devons mieux réguler géants du numérique, dont la taille est un défi pour nos économies mais aussi nos démocraties.
Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
- En dessous de 13 ans, un enfant n'a pas la maturité cognitive et affective pour accepter en connaissance de cause une relation sexuelle avec un adulte. Notre société doit clairement poser l'interdit de tout acte sexuel avec un enfant. Merci au HCEfh [Le Haut Conseil à l'Égalité femmes-hommes] pour la remise de son rapport intitulé "Protéger efficacement les enfants victimes de violences sexuelles et lutter contre l'impunité des agresseurs. J'annoncerai d'ici la fin de l'année la présidence, le calendrier et la feuille de route de la Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants.
- Favoriser l'adoption en améliorant les garanties qui l'entourent. Avec pour seule boussole : l’intérêt de l'enfant.
- Il faut expliquer aux Français que chacun d'entre nous doit être une vigie de la protection de nos enfants. Chacun d'entre nous doit être une vigie de la protection de nos enfants en étant attentif à ce qui se passe de l'autre côté du mur. Dans le doute mieux vaut se tromper, car si ce n'est pas une erreur on peut sauver la vie d'un enfant.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- Point sur la situation économique dans la crise sanitaire avec le Medef et perspectives de reprise pour 2021. Accord quasi unanime sur le télétravail, avancées de l’agenda social notamment sur la santé au travail: des partenaires sociaux actifs et agiles.
- Si l'année 2020 est marquée par une pandémie qui déstabilise notre économie, 2019 aura vu la plus forte progression de l'emploi depuis 2007, et ce, sur l'ensemble du territoire. Ensemble, nous parviendrons à renouer avec la reprise d'avant la crise !
- Les députés de la majorité sont déterminés et mobilisés pour œuvrer à la relance du pays et à sa réussite collective.
► Haut Commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
- [Le Centre existe?] Aujourd'hui, si vous regardez le paysage politique, la majorité des Français s'est retrouvée autour de l'élection du Président de la République, Emmanuel Macron, et c'était, au fond, le vœu de Valéry Giscard d'Estaing, en son temps, mais c'est le même courant, ce sont les mêmes valeurs. Il y a beaucoup de ressemblances.
- [Macronisme, un giscardisme contemporain?] Non, dire les choses ainsi serait une simplification que je ne veux pas. Il ne faut pas le dire ainsi. Vous voyez bien qu'au fond, il existe deux visions de la politique. Il y a ceux qui croient, depuis longtemps et pendant longtemps, que la politique est l'affrontement d'un bloc contre un autre. Et il y a la vision que nous avons eue avec Valéry Giscard d'Estaing, avec le Président de la République aujourd'hui, une autre vision que j'ai portée pendant longtemps et cette vision est que ce n'est pas l'affrontement de deux blocs irréconciliables, c'est le dépassement des deux blocs pour créer une majorité centrale, qui réussisse à capter le meilleur des valeurs de ces camps opposés et, en même temps, à les dépasser dans une dynamique, en particulier une dynamique sociale et européenne.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Le rapport Ciotti suite à la mission d’information coid19 est partial et partiel. Dommage après 130h d’auditions! Les députés LaREM se sont abstenus et n’ont pas voté contre, afin que le rapport soit tout de même publié. La transparence, oui; l’instrumentalisation, non.
Stanislas Guerini (délégué général)
La crise de la covid19 ne doit pas nous faire oublier les autres épidémies, qui continuent de sévir. Le sida touche particulièrement les pays les plus pauvres et les populations les plus vulnérables. En 2020, restons mobilisés!
Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Nous portons deux messages simples : Il nous faut protéger ceux qui nous protègent, leurs femmes et leurs enfants, notamment dans leur vie privée. Nous voulons préserver la liberté de la presse. Et si notre action crée un doute, à nous de le lever.
- L’épidémie n’est pas derrière nous. Certaines activités, dont le ski alpin, ne seront donc pas possible pendant la période des fêtes. Ça ne fait plaisir à personne, mais il en va de notre santé à tous!
- [Loi Sécurité globale] Jamais nous ne jouerons avec les libertés individuelles. Et si certains ont pu le penser en lisant l'article24, il est de notre devoir d'en proposer une nouvelle écriture. C'est ce que nous ferons, avec les députés LaREM, d'ici la fin de l'année.
- Nous l’oublions trop souvent, mais le risque du Sida existe toujours. C’est important, restons mobilisés.
Laetitia Avia (porte parole)
[Haut Karabakh] J’ai voté pour la proposition de résolution de protection du peuple arménien. Un symbole fort de soutien, voté par l’Assemblée à une très large majorité transpartisane.
Anne Genetet (députée)
Sur les vaccins, nous allons très vite, pour répondre à l'urgence, mais aucune des règles de validation n'ont été outrepassées.
Marie Lebec (députée)
Toutes les institutions fonctionnent durant cette crise et en premier lieu le Parlement. Qui adopte les 100 milliards du Plan de relance, les aides d’urgence aux entreprises, l’activité partielle ? C’est le Parlement.
Roland Lescure (député)
Il y a cinq semaines Les républicains voulaient ouvrir les boîtes de nuit, il y a quatre semaines ils votaient contre le confinement, il y a trois semaines ils voulaient ouvrir les commerces, maintenant ils veulent ouvrir les stations de ski. Soyez responsables!
Coralie Dubost (députée)
Que vous soyez mariés, divorcés, célibataires, en union libre tous les parents ont les mêmes droits et les mêmes devoirs envers un enfant. Nous voulons que les enfants qui attendent un foyer puissent trouver les parents les plus aptes à les accompagner tout au long de leur vie. Grâce à cette proposition de loi nous députés LaREM mettons fin à une injustice entre les familles : c’est votre engagement dans le temps de la relation avec l’enfant qui fait de vous un parent, pas votre statut matrimonial
Pieyre-Alexandre Anglade (député)
Défendre les libertés individuelles et la démocratie libérale est un pilier de notre famille politique. C’est notre identité. Mais aussi assurer la protection de nos forces de l’ordre. C’est une exigence avec laquelle nous ne transigerons pas. Nous le leur devons.
Laurent Saint-Martin (député)
La force de France relance c'est la rapidité de mise en œuvre de ses projets pour la rénovation énergétique, le soutien à l'emploi, à l'activité des jeunes, aux collectivités.
● MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Nous devons protéger nos forces de l'ordre pour exiger leur irréprochabilité.
Garder l’objectif de la protection des Forces de l’Ordre dans leur vie privée, lever toute ambiguïté sur la liberté d’informer.
- [Article 24 de la loi Sécurité globale ] Quand on n'est pas compris, il faut savoir humblement se dire on 'reset', on réinitialise le processus.
- Congés payés: décision majeure pour la santé des entreprises et la protection des salariés. Nous luttons à leurs côtés.
- « Les principaux lieux de contamination ont été dans les grandes métropoles » [selon Laurent Wauquiez]. Hum! la Savoie était le département le plus touché. 400 000 habitants, 300 communes dont la plus grande fait 60 000 hab. Battons nous ensemble pour soutenir la montagne mais disons des choses justes!
Bruno Millienne (député)
- Sur 9 millions d'interventions des forces de l’ordre, seules 0,03% font l'objet de dérapages. Je condamne avec la plus grande fermeté les violences policières, autant que celles portées à leur encontre. Nous devons laisser l'IGPN et la justice faire leur travail, et arrêter les amalgames.
- [Un nouvel appel national à manifester contre la loi Sécurité globale ce samedi] Quel sens des priorités et des responsabilités en pleine pandémie alors que ce texte de loi part au Sénat et sera réécrit par les sénateurs et que les députés s'y attelent également afin que tout doute soit levé quant aux libertés d'expression et d'informer.
● UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Absurdité de la fermeture des remontées mécaniques des stations de ski. Nécessité d’associer les maires pour définir avec eux le protocole pour ouvrir les lieux de culte. Pédagogie avec les médecins et les’ professionnels de santé sur l’utilité du vaccin.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
Présentation par la Commission européenne du plan d’action européen pour la démocratie. Un constat lucide: la démocratie est aujourd’hui en danger. Des propositions intéressantes et innovantes, que nous renforcerons : responsabilité des plateformes, lutte contre la désinformation, réglementation de la publicité politique en ligne et des financements étrangers, nous devons travailler à plus de transparence et plus de comptes à rendre par tous les acteurs qui participent à l’exercice de la démocratie en Europe. Renaissance sera pleinement mobilisée.