Voici une sélection, ce 9 novembre 2020, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
Résilience et volonté. Cet esprit fut
incarné par Charles de Gaulle, engagé pour la France dans les moments de
douleurs comme dans ceux de gloires. Cet esprit est un héritage, celui de la
France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- Je félicite chaleureusement Joe Bidenet Kamala Harris,
choisis par le peuple américain après une grande mobilisation démocratique.
Nous travaillerons ensemble, avec une Europe renforcée, pour fonder
une nouvelle relation transatlantique et faire face aux
défis globaux. Nous aurons beaucoup à faire ensemble dans cette relation
rééquilibrée : sécurité collective, lutte contre le terrorisme, santé
publique, climat, commerce, régulation numérique. Nous y défendrons nos
valeurs, nos intérêts, la recherche de solutions communes et le multilatéralisme.
Mais la donne ne sera, de toute façon, plus la même. Nous sommes passés à une
autre période. Le monde a beaucoup bougé depuis quatre ans, on ne retrouvera
pas la relation transatlantique du bon vieux temps, c’est fini. C’est un autre
monde qui est en train de se dessiner. Il faut que dans cette nouvelle donne
les Européens prennent toute leur place pour la redéfinition de l’agenda
stratégique transatlantique.
- Les Etats-Unis sont une démocratie
robuste, vivante, qui doit donner une forme d'exemple. Il y avait des troubles,
des inquiétudes et aujourd'hui on est dans une logique plus clarifiée.
- Cette élection américaine devrait
nous permettre de refonder la relation transatlantique (...) mais elle doit
changer de nature.
- L'une des premières missions que
s'est fixé Joe Biden
c'est de pacifier le pays et de le rassembler.
- Joe Biden a annoncé qu'il voulait revenir dans l'accord de Paris et la
neutralité carbone aux Etats-Unis en 2035.
- [Elections américaines] On peut dire que ce sont des
élections historiques, c’est la première fois qu’il y a une telle participation
électorale des Américains. Jamais un président élu n’aura eu autant de
suffrages. Cela montre la vitalité de la démocratie américaine.
- Les quatre dernières années [présidence de Trump]
n’étaient pas juste une parenthèse. Les Européens doivent affirmer aussi la
défense de leurs propres intérêts, leur propre responsabilité et souveraineté,
par exemple dans le domaine numérique : pas seulement pour être porteur de
normes comme le règlement général de la protection des données, mais aussi pour
être moteur en matière d’innovation et de maîtrise technologique. C’est une
condition de notre souveraineté européenne. Ce ne sera pas simple et nous
aurons des désaccords avec les États-Unis mais je suis confiant car nous avons
une longue histoire et des valeurs communes. (…) Il va y avoir des sujets qui
permettront des ouvertures, un nouvel état d’esprit. Sur le multilatéralisme,
on peut imaginer des ouvertures, des synergies : je pense au climat bien sûr
mais aussi à la refondation de l’organisation mondiale du commerce par exemple.
Tout cela sera positif, mais cela ne marchera que s’il y a une refondation
profonde de cette alliance, qui reste indispensable.
- [Brexit] Je ne suis pas certain que la victoire de Joe
Biden soit une excellente nouvelle pour le Royaume-Uni, mais le plus important,
c’est surtout que Londres décide enfin de négocier sérieusement avec l’Union
européenne, d’autant que l’heure presse.
- J’observe que dans la relation avec la Chine, les
Européens ont cessé de faire preuve de naïveté. La communication de la
Commission européenne en 2019 a bien défini les fondamentaux. Elle a souligné
que la Chine était à la fois un partenaire, un concurrent et un rival
systémique. Et depuis, nous avons adopté des positions beaucoup plus fermes à
l’égard de la Chine. Nous devons poursuivre cette logique, et dans la relation
concurrentielle, tendue, entre les États-Unis et la Chine, il faut que l’Europe
fasse entendre sa propre voix. Elle n’a pas à être l’adjointe des États-Unis.
Il faut que les Américains se rendent compte qu’une Europe effacée n’est pas
dans leur intérêt, et qu’un rééquilibrage de la relation transatlantique est
indispensable.
- Nous vivons des moments de grande violence, en France,
mais aussi en Europe. Ce qui est particulier, c’est le mélange d’une menace
terroriste et d’un environnement de haine attisé par le radicalisme religieux.
Cet ensemble a une seule cible : les libertés fondamentales, l’état de droit.
Ce sont des attaques contre ce que nous sommes. Et quand je dis « nous », je
pense aux Européens car la France n’est pas seule concernée. C’est le modèle
européen qui est ciblé. Ceci étant dit, il faut bien décrire et nommer les
différents aspects de cette situation de violence.
- [Quatre niveaux d’analyse, complémentaires] Il y a d’abord
la menace terroriste en tant que telle. Celle-ci est double. Elle provient
toujours des organisations terroristes comme Daech et al-Qaïda, même si le
califat territorial qu’elles voulaient mettre en place n’existe plus comme en
2015. Il n’empêche que ces organisations continuent à exister de façon
clandestine, souterraine, et poursuivent leurs actions terroristes au Moyen
Orient et en Afrique notamment. Cette force-là n’est pas morte et continue à
faire de la propagande. Mais nous sommes aussi confrontés à un terrorisme
individuel, une menace inspirée par cette logique. Le deuxième niveau, c’est le
développement en même temps de campagnes d’injures, de calomnies,
d’instrumentalisation, de haine, de la part de dirigeants de certains pays et
de certains groupes. Je pense au Pakistan, à l’Iran, à la Turquie, qui ont
manipulé, attisé de véritables campagnes de haine contre nous. Nous devons
répondre avec force à de tels discours. Troisièmement, et c’est nouveau avec
une telle ampleur, nous faisons face à une amplification de ces désinformations
et de certains malentendus sur les réseaux sociaux, avec une viralité de la
haine qui est stimulée, provoquée, organisée par un certain nombre d’acteurs et
qui est fortement favorisée par les mécanismes mêmes des grandes plateformes
numériques. Le dernier point, ce sont les opinions publiques avec deux éléments qui se conjuguent. D’une
part les opinions publiques peuvent être instrumentalisées par certains qui
cherchent à faire croire que la France et l’Europe rejettent l’islam. Mais
parallèlement, ces opinions publiques ont pu aussi être parfois sincèrement
choquées dans leur foi, notamment par certaines phrases tronquées ou déformées
par exemple. Ces quatre dimensions se mêlent et attisent des rebondissements,
une forme d’engrenage de la haine. Face à cela, il faut répondre en évitant
pour notre part les confusions et les amalgames : on ne peut répondre de
manière identique à chacun de ces quatre facteurs, il faut une stratégie
différente selon les sujets. D’abord, notre détermination à combattre les groupes
terroristes, leurs capacités, leur propagande ne doit pas faiblir. C’est le
sens de l’action militaire engagée depuis plusieurs années et que nous
poursuivons avec nos partenaires au Sahel ou au Levant, mais aussi des efforts
de nos services de renseignement et de nos forces de sécurité. La vigilance sur
le territoire national et les actions de protection sont essentielles. Sur le
deuxième point, une vraie solidarité européenne s’est manifestée pour rejeter
les campagnes de haine et de manipulation de l’information contre nous, et tous
nos partenaires européens ont par exemple rejeté clairement le comportement
turc. Sur le troisième point, nous devons faire plus et mieux pour empêcher la
diffusion en ligne des appels à la violence, à la haine et au soutien du
terrorisme. Les plateformes ont une grande responsabilité, nous avons un
dialogue exigeant avec elles pour permettre le retrait dans les plus brefs
délais des contenus terroristes et stopper la diffusion virale des appels à la
haine. L’Union européenne a en la matière un grand rôle à jouer pour fixer des
règles claires aux acteurs du numérique. Et puis, avec les opinions publiques
musulmanes, nous devons avoir un dialogue serein, un message de paix et
d’apaisement, pour leur expliquer qu’en France les Musulmans font partie
intégrante de notre histoire, de notre société, de notre république, depuis
très longtemps. Nous ne sommes pas de ceux qui rejettent l’islam, nous
respectons l’islam, comme les autres religions, quand elles s’exercent dans le
cadre des lois de la République. Il faut faire comprendre que la France protège
la liberté de religion, de culte et la liberté d’expression. C’est le travail
que le président de la république a entrepris, notamment dans son interview à
Al Jazeera, et c’est ce que je fais auprès de nombreux responsables de pays
musulmans ou de grands responsables religieux.
- Il faut clarifier l'alliance
atlantique avec les Etats-Unis et y compris clarifier la place de la Turquie dans cette alliance.
- D’abord, nous avons avec la Turquie, même si elle fait
partie de l’Alliance atlantique, des désaccords majeurs de politique étrangère.
Nous faisons face, en Europe, à un comportement belliqueux, agressif de la
Turquie sur tout notre environnement, que ce soit en Libye, en Méditerranée
orientale, au Haut Karabakh, ou même en Syrie. Cela commence à faire beaucoup.Il
faut qu’il y ait des clarifications sur tous ces sujets, et d’abord entre
l’Europe et la Turquie. Mais je voudrais souligner que ces derniers jours nous
avons assisté à un véritable changement de nature dans la posture de la Turquie
à l’égard de la France et de l’Europe. Les provocations, les insultes, la
campagne organisée de manipulation de l’information de la Turquie ont visé la
France non pas pour ce qu’elle était accusée de faire mais pour ce qu’elle
était censée être : ces attaques visant les fondements mêmes des valeurs
européennes sont intervenues au moment en plus où nous étions nous-mêmes
attaqués dans notre chair par des attentats odieux. Ce n’est tout simplement
pas acceptable et c’est irresponsable. Pensez même que la Turquie a appelé
publiquement au boycott contre nous. C’est inadmissible. Nous l’avons dit, nous
avons rappelé notre ambassadeur et je le dis fortement à nouveau. J’observe
cependant depuis quelques jours que des déclarations de condamnation ont eu
lieu, à l’égard de ce qui s’est passé à Nice et à Vienne. C’est nouveau. Nous
n’avions pas vu de telles déclarations au lendemain de l’attentat de Conflans.
C’est nouveau mais cela ne suffit pas ni ne règle pas tout. Comme je l’ai dit,
d’autres actes, d’autres clarifications sont nécessaires. Voilà ce que je peux
dire. Il y aura un Conseil européen à la mi-décembre qui traitera de toutes ces
questions. Nous verrons alors si une évolution des positions turques sur
l’ensemble de ces sujets aura pu être constatée et en tirerons toutes les
conséquences. Mais nous avons à ce stade des attentes lourdes et non
satisfaites dans la relation avec ce pays. Il y a sur la table toute une
panoplie d’actions possibles, y compris des sanctions, si le comportement turc
ne change pas. Tout est sur la table.Les positions se sont très sensiblement
rapprochées [avec l’Allemange] . Ils ont une relation spécifique et historique
avec la Turquie, mais l’accumulation des désaccords sur l’ensemble du pourtour
européen, et le comportement du président Erdogan à l’égard de la France, plus
globalement à l’égard de l’Europe, ont entraîné un mouvement d’unité
européenne. Notre relation avec l’Allemagne sur ce sujet s’est très
sensiblement renforcée.
- Nous attendons de la Turquie qu’elle respecte ce que nous
sommes, nos principes, nos valeurs, notre souveraineté. La mission de notre
ambassadeur est aussi de s’adresser à la société civile, d’être présent en
Turquie et dire ce que la France pense. Pour éviter la manipulation. Nous ne
confondons pas le gouvernement turc et le peuple turc.
- Ce qui a changé, c’est que nous ne sommes pas dans un
affrontement franco-turc, c’est devenu une question entre l’ensemble de l’Europe
et la Turquie. Ce sont des enjeux et des principes fondamentaux, la sécurité,
l’intégrité territoriale, les principes fondamentaux de l’Europe qui sont remis
en cause. Nous assistons à une certaine fuite en avant de la Turquie, devant
laquelle il faut resserrer les rangs européens. Certains sujets, comme la
situation en Méditerranée orientale par exemple, sont essentiels. Quand deux
membres de l’Union européenne sont agressés dans leur souveraineté et leur
stabilité territoriale, c’est la souveraineté de toute l’Europe qui est
attaquée. C’est donc grave pour toute l’Europe. La solidarité de sécurité
commune existe.
- Le message que la France veut
donner est très clair: nous respectons l'islam (...) mais ne vous laissez pas
instrumentaliser car les propos du président de la République ont été déformés.
- Contrairement à ce que certains veulent faire croire, nous
sommes dans une attitude de respect à l’égard de la religion musulmane, mais
que nous luttons contre le terrorisme et l’extrémisme radical, menés au nom
d’une vision dévoyée de cette religion. Nous ne sommes d’ailleurs pas seuls
dans cette lutte et nombre de nos partenaires dans le monde musulman sont
confrontés aux mêmes défis.
- La menace a toujours été là depuis 2015, et j’ai toujours
dit que le combat serait long. Ce qui rend la situation plus perturbante
aujourd’hui, c’est la conjonction des quatre éléments que je vous ai indiqués.
Ce qui a changé, c’est qu’il y a moins d’actions terroristes projetées depuis
des territoires contrôlés par des groupes terroristes, et plus d’actions
inspirées. Mais ce qui me frappe, c’est que par rapport à 2015, nous voyons
beaucoup plus de campagnes de haine, violentes et agressives, de la part d’un
certain nombre d’États et d’organisations, avec de puissants relais en ligne et
une viralité de la haine qui n’existait pas à ce point.
- La menace [terroriste] est partout. Partout. Des appels à
la vigilance maximale ont été passés dans tous les pays, nous avons demandé un
renforcement de la sécurité des sites, des établissements, y compris scolaires,
des communautés. Il faut être vigilant partout.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- [Questions de laïcité et de religion à l’école] Nous avons
pris ces mesures il y a trois ans maintenant. Elles ont eu de premiers effets,
pour montrer que l'on n’était pas du tout dans l'approche du "pas de
vagues", que c'était même le contraire : regarder les problèmes en
face et réagir. Mais bien entendu, les problèmes ne se règlent pas du jour au
lendemain.
- La laïcité est une loi de liberté. C'est le génie et
l'esprit de la République, c'est-à-dire une liberté qui ne doit pas peser sur
celle d'autrui. La neutralité vis-à-vis des cultes est bénéfique pour les
cultes… sous réserve qu'ils la respectent aussi. (...) Certains veulent
ringarder la laïcité, comme si c'était un concept de barbichu de la 3ème
République. (...) Au contraire, la laïcité est très moderne.
- [Covid19] Je me suis beaucoup battu en mai/juin pour le
retour à l'école. Ce n'est pas une variable d'ajustement, donc c'est mon rôle
de faire en sorte qu'elle soit un maximum ouverte.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Nous devons protéger nos forces de
l’ordre jetées en pâture sur les réseaux sociaux. La démagogie anti-flic a une
limite qui est celle de la décence.
- Il est prévu d’interdire la vente
de mortiers au grand public. Le fait de vendre de tels produits à des non
professionnels sera sanctionné de 6 mois de prison et 7500 euros d’amende.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Une pionnière pour tant de jeunes
filles qui, partout dans le monde, pourront se dire que oui, c’est possible.
Félicitations à Joe Biden et à Kamala Harris qui devient la première femme élue Vice-présidente des
États-Unis.
- Pendant le confinement, la formation
professionnelle se poursuit. Que vous soyez demandeurs d’emploi, salariés,
jeunes, vous pouvez vous former à distance ou en CFA si nécessaire. Face à la
crise, se former est plus que jamais indispensable pour préparer l’avenir.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- Nous pouvons être fiers d'avoir un modèle de protection
sociale qui ne laisse personne sur le bord de la route.
- Ministre des Solidarités, nous
partageons avec les associations le même constat : la crise de la Covid19 frappe durement les plus
pauvres. Depuis le printemps, 3 milliards d'€ sont venus soutenir les familles
et les jeunes précaires, l'aide alimentaire ... Et nous continuerons.
- La prise en charge des patients Covid19 est lourde. Elle implique
des soins déprogrammés, des personnels mobilisés et des évacuations sanitaires.
Tout notre système de santé, hôpitaux comme médecine de ville, privé comme
public, fait face à la vague épidémique.
- Les tests sont une arme précieuse
pour lutter contre la Covid19. Nous réalisons plus de 2 millions de tests par semaine, 89%
des tests ont un résultat en moins de 48h et les tests antigéniques rapides
vont encore accélérer ce mouvement.
- Le confinement généralisé est une
solution de dernier recours quand la situation devient critique à l'échelle de
notre pays. La seule solution, c'est que nous fassions chacun attention en
respectant les gestes barrières et en s'isolant quand on est malade.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Mettre en avant les produits frais
et les produits locaux dans les rayons de nos supermarchés, c'est le sens de la
charte "Engagement, provenance et fraîcheur : plus près de vous et de vos
goûts" que les acteurs de la distribution signent aujourd'hui.
- Chaque acte d’achat compte!
Privilégions les produits frais et les produits locaux. C’est meilleur pour
notre santé, pour l’environnement et, le plus souvent, pour notre portefeuille.
C’est pourquoi nous lançons une nouvelle charte d’engagement avec la grande
distribution.
- [Il faut stopper] la guerre des
prix dans les supermarchés et mettre en place la transparence des marges. Pour
mieux rémunérer les agriculteurs.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- [Egalité hommes femmes dans la Fonction publique] Les
ministères doivent m’expliquer comment ils favorisent un égal accès des femmes
aux postes à responsabilités. Attention, je ne veux pas que l’on me pose un
diagnostic descriptif, j’attends un plan d’action. (…) Si cela ne correspond
pas à l’ambition nécessaire, le montant financier de l’amende pourra s’élever
jusqu’à 1 % de la rémunération brute annuelle globale de l’ensemble des
personnels. Soit une sanction tellement élevée que personne ne se mettra en
position de devoir payer. (…) Le ministère de la Fonction publique a élaboré un
outil de calcul de ces écarts de salaire que toutes les administrations doivent
utiliser. Ainsi, tout le monde calcule désormais de la même manière, en
utilisant le même indicateur. Il faut arrêter de trifouiller les chiffres,
arrêter avec les fausses excuses.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Il y a 50 ans, Charles de Gaulle,
géant de notre histoire, nous quittait.
- [Brexit] Nous n’avons pas l’intention de brader l’acquis
communautaire, et nos amis britanniques le savent.
- La Chine doit comprendre que l’Europe
est unie et que nous voulons rééquilibrer par le haut nos relations commerciales et d’investissement. Nous avons
renforcé notre arsenal de défense pour protéger nos entreprises et nos emplois.
- Il faut que la Chine se plie aux règles du jeu et renonce
à ses pratiques de subventions publiques, de dumping ou de transfert forcé de
technologie.
- Le retour des Etats-Unis dans
l’accord de Paris est un signal très positif d’une donne qui change. Mais
l’Europe a l’obligation d’assumer pleinement son rôle de puissance politique et
commerciale.
- Si l’Europe souhaite éviter
l’escalade avec son partenaire américain, nous sommes déterminés à défendre nos
intérêts, en matière commerciale, dans le cas du différend entre Airbus
et Boeing, à l’OMC.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
- [Covid19] Je n’ai pas entendu de
stratégies sanitaires différentes de la part de l’opposition. Ils critiquent
beaucoup mais proposent peu.
- Le show médiatique de M. Mélenchon continue. Il y a peu,
il nous disait que "sa gloire est déjà assurée par ses actes".
Maintenant il annonce sa candidature. Il a visiblement un sens des priorités
différent des Français. Le sien consiste à s’occuper beaucoup de sa propre
personne.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Tous mes vœux de réussite à Joe Biden, nouveau président des
Etats-Unis et Kamala Harris, première femme élue vice-présidente. D’immenses défis vous
attendent ; nous comptons sur vous pour écrire ensemble une nouvelle page pour
la démocratie, pour la paix, pour le climat.
- Avec 15 milliards d’euros, nous
mettons le paquet pour soutenir les commerçants et les artisans. Nous ne
pouvons accepter qu’ils mettent la clé sous la porte.
- Au ministère de l’Economie, fermer
un commerce c’est la
pire des décisions que vous pouvez prendre. Mais c’est une décision que nous
prenons en responsabilité dans le contexte sanitaire.
- [Filière agro-alimentaire] En cette fin d'année, notre
priorité est de permettre à toute la filière et ses acteurs de continuer à
fonctionner en sécurité, et de les aider à passer le cap de la crise.
Nadia Hai (ministre
chargée de la Ville)
[Conséquences de l’épidémie et du reconfinement dans les
quartiers prioritaires de la ville] Nous faisons face à plusieurs niveaux de
difficultés. Il y a tout d’abord la crise sanitaire, comme sur le reste du
territoire national, même si je tiens à souligner que les mesures ne sont pas
moins respectées dans les quartiers qu’ailleurs. La crise économique ensuite.
Ces quartiers ont une concentration de contrats précaires, intérimaires et CDD.
Les entreprises décident aujourd’hui de ne pas les renouveler et cela nous
conduit vers une crise sociale. Les entrepreneurs et les indépendants font eux
aussi face à des difficultés à cause des coups de rabot dans les dépenses des
entreprises qui ont de graves conséquences sur leur activité et leurs revenus.
Face à cette situation, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures. Mais le
confinement n’est pas une punition, contrairement à ce que peuvent dire
certaines oppositions qui n’ont d’ailleurs pas de solutions à offrir. C’est une
mesure obligatoire qui s’impose.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Turquie] C’est la France qui a sifflé la fin de la
récréation. La fin de la naïveté européenne.
- Il ne faut surtout pas tomber dans
l’amalgame entre l’immigration et le terrorisme. Il n’y a pas de signe égal
entre les deux.
- [Schengen] La condition de la libre-circulation dans cet espace, ce
sont des frontières extérieures bien protégées. Renforcer les frontières
extérieures, avec une police des frontières et des contrôles ciblés aux
frontières intérieures, qui doivent rester ouvertes
- On ne va pas reculer ou s’excuser
sur notre modèle de laïcité. Il doit être notre fierté. Il faut continuer à le
défendre et à l’expliquer.
- L’attentat de Vienne a ouvert les
yeux de beaucoup d’Européens. Ils pensaient que c’était la France qui était
visée, la laïcité qui était attaquée. Mais c’est un mode de vie européen qui
est attaqué.
- Ce qui est important pour les
Européens, c’est qu’ils n’attendent pas leur avenir des États-Unis.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
- Félicitations à Joe Biden et Kamala Harris! Avec une pensée
émue pour mes amis américains et beaucoup de joie à imaginer pouvoir bientôt
retrouver l’engagement et la mobilisation commune si nécessaire face aux défis
auxquels nous sommes tous confrontés.
- L’opposition entre écologie et économie est une caricature
qui a vécu. La biodiversité est nécessaire à notre qualité de vie et à notre
subsistance-même, elle est source de croissance et d’emplois. Le monde
économique le comprend, comme en témoigne le dispositif piloté par l’OFB
«Entreprises engagées pour la nature-Act4Nature France» qui représente un
véritable levier pour les entreprises qui souhaitent s’engager concrètement
dans des actions en faveur de la biodiversité. Le plan de relance va dans ce
sens, en prônant une relance verte qui doit se faire au plus près des
territoires.
- La préservation de la biodiversité constitue un enjeu
majeur, elle est l’affaire de tous. Nos politiques publiques doivent donc
impliquer et concerner tous les Français : élus, collectivités, associations,
acteurs économiques, protecteurs et défenseurs de la nature...Avec la création
de l’OFB, le Gouvernement a souhaité faire émerger un opérateur réunissant les
missions essentielles de protection de la biodiversité. En tant que secrétaire
d’Etat chargée de la Biodiversité, je compte sur la mobilisation et l’expertise
de l’OFB et de ses 2800 agents, pour accompagner au mieux les acteurs impliqués
dans cette dynamique nouvelle et engager les actions nécessaires à la
transition écologique.
- Du local au global, nous faisons le choix d’une action au
plus près des territoires, de leurs spécificités et de leur «écosystème», tout
en défendant une vision et un cadre à l’échelle internationale et européenne.
Au niveau national, toutes les collectivités territoriales sont des échelons de
mise en œuvre de nos politiques biodiversité. Avec l’OFB, nous accompagnons les
régions dans la mise en place des Agences régionales de la biodiversité. Nous
travaillons également, via les agences de l’eau, avec les départements, les
communes et leurs groupements, à favoriser un usage raisonné des ressources et
à limiter l’impact des activités humaines sur l’environnement, en développant
par exemple les espaces et aires protégées, la nature en ville ou en
encourageant la conciliation des usages avec les agriculteurs ou les chasseurs.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Une certaine idée de la France,
libre, moderne et conquérante. C’était De Gaulle. En ces temps si troublés,
plus que jamais résonne l’esprit de résistance, l’esprit de la République,
l’esprit de la nation du Général.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
Militaire, résistant, artisan de la Libération de la France,
Père de la Vème République, le Général de Gaulle était de ceux qui s’engagent
pour leur patrie. 50 ans après son départ, nous nous souvenons.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
À l’heure où le numérique fait partie
intégrante de notre quotidien, former tous les Français est indispensable.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
- Si notre pays est aujourd’hui
capable d’affronter les crises que nous vivons, c’est précisément parce
qu’Emmanuel Macron a porté des réformes et transformé le pays depuis 3 ans.
- La France est l’un des pays qui
accompagne le plus ses commerçants, ses PME et ses TPE face à la crise.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Le peuple des États-Unis d’Amérique
s’est choisi Joe Biden pour Président. Pour le monde, pour son pays, pour les
relations avec l’Europe et pour relever les grands défis de notre époque, je
lui adresse tous mes vœux de succès!
► Haut Commissariat au
Plan
François Bayrou
(Commissaire, président du Mouvement démocrate)
Le Parti Démocrate Européen et le
Mouvement démocrate félicitent chaleureusement le Parti Démocrate américain,
Joe Biden, le nouveau président élu, et Kamala Harris pour cette élection
historique. C’est un grand rendez-vous pour les États-Unis et pour le monde!
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué
général)
On pouvait croire à une fake news,
mais non... Jean-Luc Mélenchon a bien annoncé sa candidature à l'élection présidentielle
ce soir, à 1 an et demi du scrutin, alors que nous luttons contre la plus grave
crise depuis des décennies. Indigne déconnexion.