► Emmanuel Macron
(Président de la République)
La liberté, nous la chérissons ;
l’égalité, nous la garantissons ; la fraternité, nous la vivons avec intensité.
Rien ne nous fera reculer, jamais. Nous continuerons. Nous respectons toutes
les différences dans un esprit de paix. Nous n’acceptons jamais les discours de
haine et défendons le débat raisonnable. Nous continuerons. Nous nous tiendrons
toujours du côté de la dignité humaine et des valeurs universelles.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Dans ce contexte de crise, plus que
jamais, le dialogue, l'écoute, le travail collectif sont indispensables. C'est
la méthode que nous avons retenue en confiance avec les partenaires sociaux :
j'ai ouvert ce matin à Matignon la seconde conférence du dialogue social.
- Alors que la France et la Roumanie
célèbrent le 140e anniversaire de leurs relations diplomatiques, nous
approfondissons notre partenariat stratégique. Nos pays renforceront leur
coopération, notamment dans le domaine de la défense et du nucléaire civil.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Le virus tue mais la crise
économique fait aussi des victimes. La responsabilité de l'État est de
conjuguer lutte contre le virus et maintien de l’activité économique pour
protéger les plus fragiles.
- France relance est sur de bons rails: 700 000 jeunes embauchés entre août et
septembre, près de 3600 dossiers déposés pour les appels à projets pour la
relocalisation industrielle, plus de 4000 projets déposés pour la rénovation
énergétique des bâtiments publics de l’État.
- Je mesure la détresse des salariés
qui ont perdu leur travail, des entrepreneurs qui ont vu s’effondrer le fruit
de de leur travail, des indépendants qui ne trouvent plus de contrats. À chacun
d’eux je veux dire l’État a toujours répondu présent et continuera de répondre
présent.
- Depuis le début, notre stratégie
est de protéger les salariés et les entreprises. Notre méthode, consulter
régulièrement les partenaires sociaux et travailler main dans la main avec les
Régions. Notre ambition, retrouver en 2022 notre niveau d’activité économique
d'avant-crise.
- Combien d’attentats faudra-t-il
encore pour que certains se réveillent et voient qu’il y a manifestement un
ennemi de l’intérieur qu’il faut combattre?
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Le combat que nous menons est
contre une idéologie mortifère, l’islamisme radical, et pas contre une
religion. Les musulmans dans leur très grande majorité respectent parfaitement
les lois de la République.
- La menace terroriste en France est
aujourd’hui très élevée.
- Le Président de la République
affirme la souveraineté du pays. Cela devrait choquer chacun d’entre nous de
considérer que des puissances étrangères pensent que les musulmans de France
leur appartiennent.
- Je pense que ça devrait choquer
chacun d’entre nous de voir que des puissances étrangères pensent que les
musulmans de France leur appartiennent. De quel droit des puissances étrangères
se mêlent de nos affaires intérieures?
- [Assassinat de
Samuel Paty] Cet attentat comporte plusieurs particularités. C’est la première
fois depuis 2016 que deux attentats se succèdent en moins de trois
semaines. Ces deux attaques ont été commises par des individus qui ne sont pas
fichés au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à
caractère terroriste (FSPRT) pour des antécédents quelconques. Cela nous
interpelle, bien évidemment. Autre particularité, il s’agit du premier
attentat dont l’arme n’est pas seulement un couteau, mais une arme idéologique
qui est celle des officines islamistes «françaises».
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- En ces temps de crise, le dialogue
social est primordial. Gouvernement, partenaires sociaux : nous sommes tous
mobilisés pour protéger les emplois et les entreprises.
- [Appels au boycott des produits
français] Ces amalgames sont déplorables. On ne va pas échanger nos valeurs
pour obtenir un renoncement à ces appels au boycott.
- [Réforme de l'assurance chômage] La
réforme ne sera pas la même que la première. On sait écouter les partenaires
sociaux.
- [Covid19] La situation est grave,
elle va nous amener rapidement à prendre de nouvelles mesures. A ce stade, on
ne peut rien exclure.
- [Plan pour l'emploi des jeunes] Je
ne vais pas crier victoire, mais il y a des signaux positifs pour août et
septembre, avec près de 700 000 embauches de jeunes en CDD de plus de trois
mois ou en CDI.
- [Emplois sont menacés] L'Etat va
prendre en charge la rémunération et la formation du salarié qui veut bien
changer de métier.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
[Covid19] Face au nombre élevé
d’admissions en réanimation, je suis venu à la rencontre des soignants
mobilisés jour et nuit. Dans cette clinique francilienne, malgré une
augmentation de 50% des capacités, la situation se tend. Plus que jamais,
protégeons-nous, pour protéger nos soignants.
Annick Girardin
(ministre de la Mer)
La France soutiendra prochainement
une résolution à l'ONU, visant à améliorer la sécurité des relèves des équipages, de
leurs déplacements, ainsi que les droits des gens de mer et leur accès aux
soins. Collectivement, défendons un transport maritime durable et responsable !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Examen et adoption des crédits de
la mission Enseignement Supérieur et Recherche du budget 2021. Une place prépondérante de
la recherche: 600M€
sur les crédits du ministère, 400M€ pour la première marche de la Loi Recherche.
- Troisième budget de l’Etat, celui
de l’enseignement supérieur et de la recherche s’articule
autour de 3 axes : le soutien à la recherche française avec la première étape
de la Loi Recherche,
l’enseignement supérieur pour étudier dans de meilleures conditions face à la
crise, a lutte contre la précarité étudiante.
- La lutte contre la précarité
étudiante est une priorité du gouvernement.
- [Tribune: «L’université n’est pas un lieu d’encouragement
ou d’expression du fanatisme»]
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, je
suis d’abord professeur des universités.
Comme universitaire, jamais je n’ai eu de difficultés à enseigner la théorie de
l’évolution, la sélection naturelle ou le dernier état de la recherche
scientifique à mes étudiants. L’université m’a rendue libre de le faire et
précisément, cette liberté est l’un des biens les plus précieux de notre
République. Elle est la condition indispensable de l’émancipation de notre
jeunesse, elle est le meilleur rempart face au fanatisme islamiste et à toutes
ces forces qui travaillent à défaire notre société dans la violence, la terreur
et la haine de l’autre.
L’université est un héritage précieux. Elle est la liberté institutionnalisée,
dans nos territoires et dans les esprits.
« Parce que la liberté d’expression et les libertés académiques sont
indissociables, l’université questionne et irrite parfois, tous ceux qui
confondent préjugés et certitudes, tous ceux qui rejettent l’altérité, le doute
et l’esprit critique »
Héritage. Liberté face à l’église
dès le Moyen-Âge, lieu des franchises face aux pouvoirs qui se sont succédé
dans notre pays depuis plus d’un millénaire, l’université a noué un pacte avec
la République. C’est la République qui, la première, a reconnu la liberté
académique comme le corollaire indispensable de la liberté d’expression. C’est
la République qui garantit à chaque professeur, à chaque maître de conférences,
à chaque enseignant de pouvoir librement enseigner le produit de ses
recherches, de transmettre une connaissance scientifiquement établie avec
méthode, esprit critique et raison. Dans le même sens, nos savants, nos
professeurs ont toujours répondu à l’appel pour accompagner des générations
d’étudiants, contribuer à leur émancipation par la connaissance et faire
rayonner notre pays.
Si la France est le pays des Lumières, l’institution universitaire est bien la
torche de l’éclaireur devant l’obscurité de l’ignorance. C’est à l’université
que sont formés nos enseignants et c’est en ce lieu qu’ils reçoivent comme un
héritage à transmettre aux plus jeunes, à l’école, les valeurs et les principes
de la République : la liberté d’expression naturellement comme la tolérance et
le respect qui sont au cœur de notre conception de la laïcité. Samuel Paty
était l’un des milliers d’enseignants dépositaires de cet héritage et
l’ensemble du monde universitaire et de la recherche s’est associé à l’hommage
que le président de la République, et à travers lui toute la France, lui a
rendu pour rappeler le lien indéfectible qui nous rattache à la République, à
ses valeurs, son histoire et la promesse d’émancipation qu’elle porte pour
notre jeunesse.
Parce que la liberté d’expression et les libertés académiques sont
indissociables, l’université questionne et irrite parfois, tous ceux qui
confondent préjugés et certitudes, tous ceux qui rejettent l’altérité, le doute
et l’esprit critique. Le débat démocratique appuyé sur des faits établis par la
science n’est jamais acquis, il s’apprend, il se transmet. Souvent avec
bonheur, parfois dans la difficulté.
Confrontation d’idées. A cet
égard, les derniers mois avant le confinement ont été marqués par des
conférences perturbées ou annulées au nom de telle ou telle cause. A chaque
fois, avec l’appui de leurs enseignants-chercheurs, les présidents d’université
les ont reprogrammés. A chaque fois, ils ont trouvé le soutien de leur
communauté scientifique comme celle de mon ministère. La tolérance et l’écoute
entre les étudiants s’apprennent à l’université. Chaque jour, des milliers
d’événements dans les universités et les établissements d’enseignement
supérieur font vivre ensemble liberté d’expression et liberté d’enseigner.
C’est cela, la tradition universitaire française, n’en déplaise à tous ceux qui
espèrent instrumentaliser les étudiants ou les enseignants-chercheurs au
service d’une ambition politique.
La tradition universitaire française, c’est aussi la confrontation d’idées
venant de tous les continents analysées au prisme de la controverse
scientifique. Notre culture scientifique s’enrichit de ces apports et des
débats qu’ils suscitent, comme notre recherche française enrichit d’autres pays
car la science ne connaît pas de frontières. Ce qui est certain, c’est que
l’extrémisme y est étranger par essence et qu’en dernière analyse, toutes nos
forces de recherche se retrouvent toujours autour du respect des valeurs de la
République qui rendent possible le déploiement, dans notre pays de la méthode
scientifique. La liberté des universités, c’est d’être affranchie de toute
idéologie ou de représentation de la vérité qui ne soit pas scientifiquement
démontrée et étayée par les faits.
L’université n’est ni la matrice de l’extrémisme, ni un lieu où l’on
confondrait émancipation et endoctrinement. L’université n’est pas un lieu
d’encouragement ou d’expression du fanatisme. Elle est, au contraire, le lieu
où s’apprennent le doute comme la modération ainsi que la seule de nos
institutions capable d’éclairer l’ensemble de la société, de l’école aux
médias, par une connaissance scientifiquement établie, discutée et critiquée
collégialement. Elle est le lieu dans lequel les étudiants apprennent à
questionner et dépasser leurs préjugés par la raison scientifique. Démocratiser
l’accès à cette connaissance est l’une de nos meilleures armes pour faire
reculer l’obscurantisme islamiste comme toutes les formes de radicalités qui
travaillent à saper notre société.
Fleuron national. Chacun le sait,
la recherche n’est pas responsable des maux de la société, elle les questionne,
elle les analyse, elle déplie leurs causes sous-jacentes pour nous permettre
d’y faire face. L’université a des choses à nous apprendre sur les radicalités
qui s’expriment dans notre société. Elle a des choses à nous dire pour
combattre le fanatisme islamiste. C’est tout le sens du discours du président
de la République s’agissant de la lutte contre les séparatismes. Notre pays
dispose de forces de recherches internationalement reconnues en sciences
humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’islamologie qui est un
fleuron national, au moins depuis la Révolution française. Nous irons plus loin
en ce sens avec l’aide des historiens, des sociologues, des politistes, des
géographes, des juristes, des économistes, bref de tous ceux qui travaillent à
nous permettre de comprendre notre société, notre pays, le monde qui nous
entoure et les interactions qui en découlent.
Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons, pour la première fois, créé un pont
entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire à travers la
transformation du premier cycle. Nous pouvons aller plus loin et rapprocher
davantage l’université de l’école pour venir en appui aux enseignants. Les
spécialistes des humanités, de toutes les disciplines, qui permettent d’ouvrir
le dialogue autour du sens, peuvent apporter des outils concrets à nos
enseignants pour les aider à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent pour
enseigner et faire vivre la liberté d’expression dans leurs classes.
Notre tradition universitaire est une force face à la menace islamiste qui a
trop de fois frappé notre pays. Nos enseignants-chercheurs et nos chercheurs
sont en première ligne pour comprendre ce qui est à l’œuvre et comment le
combattre, justement parce qu’ils sont libres et qu’ils ne réduisent pas leurs
travaux à des formules convenues.
La République est plus forte lorsque l’université est reconnue et écoutée pour
ce qu’elle est, c’est-à-dire le cœur battant de notre liberté, telle qu’elle
s’est construite pendant des siècles dans notre pays.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
- J'appelle tous les agents publics à
signaler les menaces en ligne dont ils font l'objet. Le "pas de
vagues", c'est terminé. Je m'assurerai que les hiérarchies fassent
remonter les plaintes.
- Je souhaite déployer dans le
maximum d'administrations des brigades sur les valeurs de la République. Nous
devons soutenir les agents publics sur leur lieu de travail.
- Quand on attaque un agent public,
on attaque la République. J'ai décidé de prendre une mesure d'application
immédiate pour que les menaces en ligne soient considérées et nos
fonctionnaires protégés : l'administration portera plainte avec l'agent et le soutiendra.
- Depuis 20 ans, le nombre de candidats aux concours de la
fonction publique a été divisé par 2 par le "fonctionnaire-bashing"
et le manque d'informations sur les carrières. - Nos métiers répondent aux
aspirations d'engagement des jeunes et je veux les faire connaitre!
- 40 000 jeunes étaient en
apprentissage dans le secteur public en 2019. Il en faut beaucoup plus. Nous
attribuons aux collectivités locales une aide exceptionnelle de 3000 euros par
apprenti.
- Il y a une place pour chaque jeune
dans la fonction publique, quel que soit son niveau de formation. En 2021, il y
a 100 000 offres d'emploi pour eux : par concours, par contrat, en
apprentissage ou en service civique.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- Création de 16 centres de prise en charge des auteurs de
violences conjugales: ma création de ces 16 centres dès cette année est une
avancée significative et concrète dans la prévention du passage à l'acte et de
la récidive.
- [Violences conjugales] L'une des raisons pour lesquelles nous mettons autant
d'efforts dans la réalisation des 46 mesures, c'est parce qu'elles vont nous
permettre, sensiblement, de réduire le chiffre des féminicides.
- J'ai grandi dans un pays où toutes
les religions se fréquentaient, dans une cité de la région parisienne. La
République laïque nous offre de vivre ensemble.
- [Samuel Paty] Je ne peux pas comprendre. J'ai été comme tous les Français
extrêmement choquée par ce drame, totalement inhumain.
- Dans le contexte de crise que nous
traversons, nous souhaitons agir pour la protection et l’émancipation
économique des femmes et des plus vulnérables.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Nous sommes déterminés à lutter
contre le terrorisme et l'islamisme radical, et garantir les libertés de tous les citoyens, à
commencer par nos concitoyens de confession musulmane. Ne cédons pas aux
amalgames de nos adversaires.
- Nous ne nous laisserons pas
intimider par ces appels au boycott [des produits
français par les islamistes]. (…) A ce stade, l'impact
économique des appels au boycott est limité. J'ai mis en place une cellule de suivi pour
assurer un contact permanent entre le réseau diplomatique & les
entreprises, et évaluer en temps réel les risques pour nos ressortissants.
- Le choc a été dur pour nos
exportateurs, en particulier pour les PME et ETI. Mais la volonté de se déployer à l'export reste forte chez
nos entreprises. Avec le volet export de France relance, nous les soutenons et nous les accompagnons.
- [Turquie] Je condamne les propos indécents et indignes de Recep Tayyip
Erdogan à l'égard du Président Emmanuel Macron. La comparaison avec la situation des Juifs d'Europe dans les
1930 est intolérable.
- L’Europe est une puissance
politique et commerciale. Elle doit agir en conséquence pour rééquilibrer le
rapport de force face à ses concurrents, américains ou chinois notamment.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
- La République, ce n’est pas à la
carte. Ce n’est pas « je prends la liberté et je laisse la laïcité. Si vous
voulez vivre dans un État autoritaire, dans une république islamique, dans une
monarchie parlementaire : il y a d’autres pays pour ça. Quand vous êtes en
France, vous acceptez la République, et vous la faites vivre.
- Les propos d’Erdogan sont
inacceptables mais peu surprenants. Il veut reconstruire l’Empire ottoman et
n’a pas eu un mot de condamnation pour l’assassinat de Samuel Paty. Des
clarifications sont nécessaires.
- Qui que vous soyez, vous n'avez pas
à vous faire insulter sur les réseaux sociaux. Signalez, signalez, signalez.
- Une contre-culture s’est installée
dans certains quartiers. La mixité sociale n’existe plus, remplacée par la
discrimination et les inégalités de chance. Prospèrent les théories du complot,
les discours politiques faciles, l’islam rigoriste. Les reconquérir prendra du
temps. Ça passera par l’école, par le service national universel, par une
politique d’urbanisme et de mixité beaucoup plus volontaire. lI y a un déni de
la gauche, qui n’a pas voulu voir l'existence d’un islam politique qui veut
prendre le pouvoir et qui essaye, partout où c’est possible, de pousser les
individus fragiles hors du champ républicain. Il y a Marine Le Pen, qui essaye
de faire prospérer l’idée que « islam = islamisme », qui appauvrit le débat, le
simplifie, et fait du rejet la solution à tous les problèmes. Face à eux, il y
a un discours rationnel qui n’a pas assez prospéré. Il faut reconquérir par
l’école, la mixité sociale, le creuset républicain.
- Avertissement, puis sanction, puis
licenciement : tolérance zéro à la RATP sur la radicalisation.
- Les nouvelles technologies peuvent
aider à détecter les comportements suspects dans les transports. Tant qu’on les
concilie avec les libertés individuelles, j’y suis favorable.
- 100 000 véhicules électriques
vendus en 2020. Notre politique de transition énergétique marche !
- Je ne suis pas fataliste, je suis
lucide : il y aura une recomposition du transport aérien.
- [Covid19] Lors de la 1ᵉ vague, le
virus était localisé. Aujourd’hui, il est partout. On a tous un rôle à jouer
pour se protéger, éviter les contaminations, appliquer les gestes barrières.
- [Covid19] Aucun pays n’est capable
de dire : « j’ai eu la stratégie parfaite face au Covid».
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- Un objectif pour tout le gouvernement: soutenir notre
économie face à la crise autour de la transition écologique, de la
compétitivité, de la cohésion sociale et territoriale.
- [Budget 2021] Nous avions retenu
une hypothèse de récession de -10%, nous avons été prudents
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- La relocalisation est un pilier
majeur de la relance
de l'industrie. Avec
France relance, nous
allons soutenir l'investissement dans de nouveaux sites de production sur les
secteurs stratégiques.
- Le plan France relance c'est un plan de
transformation et de modernisation de notre économie. (…) C'est
maintenant que l'on construit la France de 2030.
- L’industrie c’est 20% des émissions carbone mais c’est 100% des
solutions, car c’est dans l'industrie que nous inventerons les solutions pour
réussir la transition environnementale.
Geneviève
Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
Le SMV [Service Militaire Volontaire]
est une réussite collective des régiments et de leurs partenaires. Nous nous
engageons à augmenter de 25% le nombre de jeunes recrutés d’ici 2022.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- 358 lieux on l’on prêche la haine
ont été faits fermés en 3 ans. C’est ça l’action efficace et de terrain contre
l’islamisme radical. Notre objectif : entraver tous ceux qui veulent
s’organiser en dehors des lois de la République et l’attaquer.
- [Propos de Recep Tayyip Erdogan] On
est dans l'outrance et la grossièreté, on n'est plus dans la diplomatie.
- Les gens qui ont envie de manger
halal mangent halal, les gens qui veulent manger casher mangent casher (...) ni
Gérald Darmanin, ni moi ni personne au gouvernement ne veut empêcher ces
personnes de manger ce qu'elles veulent manger.
- [Appels au boycott de produits
français] Il y a une série de provocations et le but est de nous faire répondre
et de nous faire perdre nos nerfs.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- L’islamisme politique à visage
humain, ça n’existe pas.
- [Appels au boycott de produits
français] Nous ne renoncerons pas, nous ne reculerons pas. On ne doit pas céder
à ce type d'intimidations lamentables.
- Le risque des démocraties, c'est la
faiblesse. Nous devons défendre la Liberté. Dans les années 1930, nous n'avons
pas vu les dangers, nous pensions que nous pouvions nous accommoder. Cela a un
nom dans l'histoire : c'est l'esprit de Munich.
- [Erdogan injurie la France] C’est une injure scandaleuse, une de plus. Il faut
réagir avec la plus grande fermeté.
- [Pologne] C’est très grave. Un recul majeur des droits des femmes, de
nos valeurs. A terme on doit avoir un socle de droits sans le respect desquels
on ne pourrait pas être dans l’UE. Il faudrait inscrire à terme le droit à
avortement dans ces droits.
- Au Parlement Européen, les députés
du RN ont voté contre le texte sur la haine en ligne en disant que c'était
liberticide. Je ne fais pas de lien entre immigration et terrorisme comme
Marine Le Pen, c'est faux et cela ne résout rien.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
[Samuel Paty] Notre volonté: ne pas céder à l'auto-censure, mieux outiller
et former les enseignants, mieux contrôler les établissements hors contrat et
l'instruction à domicile.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- L'école, le périscolaire, les associations, le SNU: c'est une chaîne de
transmission qui accompagne le jeune dans sa construction et qui doit lui
expliquer la République, la laïcité. Afin d'en faire des citoyens éclairés, unis autour de
valeurs communes.
- Emmanuel Macron compte sur les Français "pour faire Nation". C'est
ce que nous faisons : notre pays fait bloc contre les discours de haine. Il
défend ses essentiels, sa République. Certains tentent de nous affaiblir, nous répondons par
l'unité.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
Certains cherchent à nous diviser, à
nous dresser les uns contre les autres. À ceux-là, nous répondons par l’unité
autour des valeurs universelles, la lutte contre les tyrannies et la défense de
la dignité humaine. Rien ne nous fera reculer.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
Continuer jour après jour à lutter
contre le fanatisme et l’obscurantisme. Faire de nos différences une force, ce
sera toujours notre conception de la démocratie.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Zig-zag insoumis, nouvel épisode: Mélenchon refuse de prendre le
parti de la France et de condamner la complaisance abjecte d’Erdogan avec les
islamistes. Nouvelle illustration de la fascination de LFI pour l’autoritarisme
et d’une défense à géométrie variable de la République.
Laetitia Avia (porte
parole)
- Réguler les plateformes est aussi
un enjeu de souveraineté. C’est là que l’on s’exprime le plus aujourd’hui. Il
est important de les contrôler pour s’assurer du respect de nos lois et de
notre ordre républicain sur ces outils.
- Emmanuel Macron a fait reposer la lutte contre les séparatismes sur 5 piliers
dont la protection de la dignité humaine et de nos valeurs républicaines.
C’était aussi le cœur de la proposition de loi
Cyberhaine. Lutter contre ces atteintes pour
protéger la dignité de chacun et nos valeurs.
- Nous devons mieux protéger la
liberté d’expression. Mais l'apologie du terrorisme, les injures racistes,
homophobes et antisémites ce n’est pas de la liberté d'expression. Ce sont des
abus et nous devons les condamner.
- [Samuel Paty] Les réseaux sociaux ne sont pas les responsables. Le
responsable, c'est le terrorisme islamiste. Mais les réseaux sociaux ont joué
un rôle, qu'il nous revient d'interroger.
Laurent Saint-Martin
(député)
La relance c'est maintenant et c'est
surtout pour tous. Entreprises, ménages, associations, collectivités
territoriales, administrations...tout le monde doit trouver une solution dans
le plan France relance. Nous en vérifierons l'exécution dans les territoires.
●MoDem
Bruno Millienne
(député)
A part monter les français les uns
contre les autres, appeler sans cesse à l'insurrection et à la révolution,
faire de la récupération politique en permanence, que faites vous d'utile JeanLuc
Mélenchon? Rien,
nada.
Erwan Balanant
(député)
Mélenchon se rallie au «en même
temps» Il critique et vote contre tous les textes permettant l’anticipation à
l’Assemblée et en
même temps demande l’application plus rapide des mesures que le gouvernement
prend pour lutter contre le COVID19. Bref de la «politicaillerie».
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas
retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Face à la volonté de puissance agressive d’Erdogan (annexion
en Méditerranée, envoi de Djihadistes syriens en Lybie et Azerbaïdjan,
insultes, etc) l’Europe et la France devraient menacer de suspendre toute
importation turque et offrir l’asile aux chrétiens et juifs turc! Les Européens
devraient aussi exiger des USA le retrait de la Turquie de l’OTAN car ils ne
sont plus nos alliés depuis 5 ans! Aux USA de choisir entre eux et nous! Quand
une puissance déterminée fait face à des faibles, ces derniers auront droit aux
humiliations et à la guerre! Cela montre la grande fragilité de ce dictateur
aux petits pieds qui veut islamiser l’Europe. Son attitude agressive et
guerrière sert surtout à cacher son dramatique échec économique et sa défaite
aux municipales récentes. Si nous, européen, ne sommes pas faibles, sa chute ne
tardera pas
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste
Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
Vous ne pensez pas vraiment que
musulmans et terroristes islamistes se confondent. Alors pourquoi accuser la
France de cibler les musulmans ? Dans l’actualité récente, je connais une cible
de la haine, il est mort, je connais son nom. Il s’appelait Samuel Paty.
Fabienne Keller
Face aux outrances et provocations d’Erdoğan, il est important que
l’Europe soit unie pour défendre ses valeurs et adopter une réponse commune
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
La seule réponse ferme au Président
Erdogan c’est l’unité des Français derrière leur Président Nous ne demandons
pas à l’étranger de participer à notre démocratie ( nous savons faire!) mais de
respecter les institutions qui incarnent la France.