► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe
qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
-Citoyens libres d’une République une, indivisible et solidaire.
- Vous ne nous faites pas peur. Nous n’avons pas peur. Vous ne nous diviserez pas. Nous sommes la France!
- À travers l'un de ses défenseurs, c'est la République qui a été frappée en plein cœur par le terrorisme islamiste. Solidaire de ses enseignants, l'État réagira avec la plus grande fermeté pour que vive la République et ses citoyens, libres ! Nous ne renoncerons jamais. Jamais.
- Dans nos écoles, collèges, lycées, partout, nos enseignants continueront à éveiller l’esprit critique des citoyens de la République, à les émanciper de tous les totalitarismes et de tous les obscurantismes. Et nous serons là, avec eux : je l'ai dit à leurs représentants.
- Aujourd’hui comme demain, je veux que les enseignants sachent que, face à cet acte ignoble, tout le pays est derrière eux. Le Président l’a dit vendredi soir : ce drame touche chacune et chacun d’entre nous car, à travers ce professeur, c’est la République qu’on a attaquée. Une nouvelle fois, ce sont la liberté d’expression, la liberté de conscience, la liberté d’enseigner, qui sont le socle de notre pacte républicain, qui ont été visées. Mais le terrorisme islamiste ne gagnera jamais car la liberté et la conscience seront toujours plus forts. J’ai rencontré samedi les représentants de la communauté éducative avec Jean-Michel Blanquer : ils font face à ce drame avec une immense dignité et un très grand sens des responsabilités. L’État sera à la hauteur de leur engagement en répondant avec la plus grande fermeté à tous les ennemis de la République. Nous ne céderons rien, nous ne renoncerons jamais à ce que nous sommes : des citoyens libres et éclairés, dans une république laïque et solidaire, une et indivisible.
-J’ai réuni samedi le ministre de l’Intérieur et la ministre déléguée, le ministre de l’Éducation nationale et le garde des Sceaux pour déterminer une stratégie de riposte encore plus ferme, plus rapide et plus efficace quand un enseignant subit des menaces, même insidieuses. Nous travaillons étroitement avec l’ensemble de la communauté éducative pour aboutir au plus vite à des actes concrets.
- Ces caricatures font désormais partie intégrante de notre Histoire. Qu’elles soient abordées en classe ou pas, c’est aux enseignants d’en décider et non au Premier ministre d’en juger. Mais ce qui est certain est que ceux qui transmettent le savoir à nos enfants doivent demeurer libres de le faire. Cette liberté-là n’est pas négociable.
C’est parce que nous sommes une démocratie vivante, parce que nous avons une presse indépendante que nous sommes visés par les esprits soumis aux idéologies obscurantistes et totalitaires. La liberté d’expression est une valeur cardinale de notre identité : tous nos journaux, tous nos médias, tous nos citoyens sont libres de les publier, de les diffuser ou de ne pas les partager. Et je vous le redis : je suis plus que jamais Charlie.
- Un hommage national sera rendu à cet enseignant, en concertation avec sa famille.
Nous sommes totalement mobilisés contre les risques terroristes, et la France peut se féliciter d’avoir un excellent système de renseignement. C’est un sujet sérieux, qui ne devrait souffrir d’aucune instrumentalisation politicienne. Je constate que les personnes qui tiennent ce genre de discours sont souvent les mêmes qui, à l’Assemblée nationale, au Sénat comme au Parlement européen, n’ont pas voté les lois qui permettent aujourd’hui de mieux protéger les Français. Je pense notamment à la loi Silt [loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme].
-La menace n’a jamais cessé de se situer à un niveau très élevé dans notre pays, mais elle a, comme vous le savez, changé de nature : nous sommes passés d’un risque avec des actions terroristes organisées et planifiées à l’extérieur du territoire national à un risque reposant davantage sur des actes perpétrés souvent par un seul individu, parfois sans aucune complicité, ce qui rend le travail de détection de nos services de renseignement d’autant plus délicat et difficile. Je sais qu’ils sont particulièrement sensibilisés à ce type de profil, et que nous nous dotons chaque jour de nouveaux outils pour les interpeller et les mettre en échec. Si le risque subsiste sur l’ensemble du territoire, le gouvernement est en alerte permanente sur le sujet. Pour faire face à ce type de risques, nous devons renforcer la détection de tous les signaux faibles qui sont autant d’alertes d’une dérive possible vers la radicalisation et la violence terroriste.
- Il faut admettre que ce virus est là pour quelque temps encore. Il faut être humble face à cette épidémie qui nous ramène à notre vulnérabilité devant la maladie. Pour autant, il n’y a pas de fatalité, la solution est entre nos mains : il est évident que l’État est en première ligne, que je suis en première ligne. Mais chacun d’entre nous doit prendre sa part de ce combat. Cette épidémie peut nous réapprendre collectivement à être attentifs les uns aux autres.
- Après le déconfinement, certains d’entre nous ont pu se dire "c’est fini". Ce n’était pas fini. Les scientifiques ont toujours dit qu’une deuxième vague était probable et nous n’avons cessé de le rappeler. Nous y sommes. L’enjeu est d’y faire face sans recourir à un confinement général, à l’échelle du pays entier et pour une longue durée. Je veux l’éviter. Si le virus tue, le confinement éprouve profondément nos sociétés. Il crée du chômage, de la pauvreté, des dommages psychologiques énormes. Aujourd’hui, nos efforts ont porté. Au travail, à l’école, dans les transports, nous sommes parvenus au bon point d’équilibre. Face à cette deuxième vague, nous avons les moyens d’agir de manière plus graduée et adaptée à chaque situation locale.
- Une épidémie progresse ou régresse. Comme tous nos voisins européens, nous voulons faire refluer la circulation virale jusqu’à l’arrivée d’un vaccin, en limitant cependant le niveau de contrainte sur nos concitoyens. Les mesures que nous avons prises visent à produire un vrai effet pour reprendre le contrôle de l’épidémie et protéger notre système de santé.
- Dès juillet, j’ai pris plusieurs décrets sur le port du masque obligatoire dans l’espace public, dans les commerces et dans les entreprises. Et cet été, je n’ai cessé de rappeler les consignes de prudence, en disant que le virus ne prenait pas de vacances! Agir est notre devoir. Mais nous sommes dans un État de droit : pour prendre des mesures qui restreignent les libertés publiques, il faut qu’elles soient justifiées par des indicateurs sanitaires suffisamment dégradés. Et il faut aussi que ces restrictions soient acceptées par nos concitoyens. Pour cela, ils doivent avoir conscience de la gravité de la situation. Je crois que nous y sommes : la prise de conscience est là.
- [Couvre-feu] Il est évidemment qu’il peut y avoir des inquiétudes, des incompréhensions, de la lassitude. Face à cela, il n’y a que deux solutions. La pédagogie, d’abord. Et, ensuite, que l’État veille à ce que ses décisions soient respectées. J’ai demandé au ministre de l’Intérieur de prendre des dispositions en ce sens. Mais je reste confiant dans la responsabilité de l’immense majorité de mes concitoyens. Chacun doit comprendre que nous ne nous en sortirons que par l’effort de tous, au quotidien, dans nos vies professionnelle et personnelle.
- Il serait irresponsable de notre part de ne pas prévoir toutes les hypothèses, mais nous ferons tout pour éviter ce reconfinement généralisé. Économiquement, et surtout socialement, ce serait dramatique. Car qui en seraient les premières victimes? Les plus jeunes et les plus précaires.
- Ce qui aura changé, je l’espère, c’est que nos concitoyens auront compris que le virus est toujours là. Et que, pour éviter le retour des mesures coercitives, il faudra maintenir une vigilance en toutes circonstances concernant les masques et les gestes barrière notamment. Surtout, nous aurons d’ici un mois environ de nouveaux tests rapides. Ils seront disponibles dans les cabinets médicaux et dans les pharmacies. Cela nous rendra beaucoup plus efficaces pour casser les chaînes de contamination.
- On ne peut plus vivre tout à fait comme avant. Oui, il nous faut adapter nos modes de vie. Moi aussi, j’aime boire un coup dans un bar et aller au restaurant. Mais je préfère me limiter un peu, respecter les gestes barrière et mettre mon masque plutôt que de finir en réanimation ou de contaminer mon père!
- Le choix du président de la République a été de revaloriser massivement la prime d’activité, en cohérence avec sa promesse initiale : favoriser l’insertion par le travail. Mais nous avons aussi pleinement conscience du fait que lorsque survient une crise économique, elle touche d’abord et de plein fouet les personnes précaires et les jeunes. De nouvelles mesures ont été prises après celles du printemps : une prime de 150 euros sera versée avant la fin de l’année à chaque personne bénéficiant du RSA et de l’ASS. À ces 150 euros s’ajouteront 100 euros par enfant, dont bénéficieront aussi les foyers qui perçoivent les APL. S’agissant des jeunes, je vous annonce aujourd’hui que nous leur étendons cette aide : 150 euros seront également versés aux 400.000 jeunes qui touchent les APL et aux étudiants boursiers. Au-delà des jeunes, l’acte II de la stratégie pauvreté sera présenté la semaine prochaine. Mais je peux d’ores et déjà vous dire que la campagne hivernale, qui commence habituellement le 1er novembre, commencera aujourd’hui même. Cela permettra l’ouverture de places d’hébergement afin d’assurer une mise à l’abri dès le début du couvre-feu.
- La «génération Covid19» ne sera pas sacrifiée. Nous serons à ses côtés, avec des mesures d'urgence, mais aussi dans la durée. Les 400 000 jeunes qui perçoivent les APL et les étudiants boursiers toucheront une prime de 150€.+
- J’ai parfaitement conscience des difficultés du moment, mais je suis aussi très serein. Je tiens à redire à Olivier Véran mon entier soutien. Il a admirablement piloté la crise sanitaire lors de la première vague et il continue de le faire aujourd’hui. C’est une chance de pouvoir compter sur son engagement et sa compétence.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Samuel Paty incarnait la République dans ce qu’elle a de plus noble: son école. Il a été lâchement assassiné par les ennemis de la liberté. Nous serons unis, fermes et résolus. La République est forte de ses valeurs. Notre unité est essentielle autour de notre devise: Liberté, Égalité Fraternité.
- La peur ne l’emportera pas! Notre rôle est de transmettre plus que jamais les valeurs de la République.
- Nous agissons. Sur les sujets de laïcité et de lutte contre le radicalisme islamiste, à l’éducation nationale depuis trois ans et demi, il s’est passé beaucoup de choses.
- Faire République c’est aussi ne pas avoir peur et afficher nos principes, notre unité, notre cohésion. Nous le devons à nos enfants, à nos élèves, pour leur transmettre savoirs et valeurs.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Depuis des années, je dis non à l’islam politique. La liberté d’expression et la liberté de caricaturer font partie de notre histoire depuis des siècles et nous n’y renoncerons jamais.
-Ce crime [de Samuel Paty] restera une blessure profonde pour notre nation et pour les enseignants. Comme l’a dit Emmanuel Macron, nous devons faire bloc contre ceux qui veulent détruire la nation et nos valeurs.
- Mon rôle en tant que ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance est de protéger les entreprises et les salariés. Et je continuerai à le faire tant que cette crise durera.
- Nous devons renforcer nos dispositifs de surveillance face au financement du terrorisme. Par exemple, les cryptomonnaies doivent être plus encadrées. Nous ferons des propositions en ce sens dans le cadre du projet de loi sur le séparatisme.
Florence Parly (ministre des Armées)
Nous sommes tous meurtris, choqués, révoltés par l’horreur absolue de l’assassinat d’un professeur. Cet acte de terrorisme est une épreuve, mais nous restons guidés par nos valeurs. Soyons solidaires et restons unis, j’adresse toutes mes condoléances aux proches de la victime.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
-Dans la période économique que nous vivons, notre réponse doit être double : faire repartir la machine économique et protéger ceux qui sont fragilisés par la crise.
- Dès le mois de juillet, nous nous sommes saisis de la question de l’emploi des jeunes, avec ce plan massif qui triple les moyens mis à disposition et couvre toutes les situations, du jeune diplômé peinant à trouver un emploi au décrocheur. Ce plan se déploie bien. Nous le suivons au quotidien avec les élus, les entreprises et les acteurs de l’emploi dans les territoires.
- Même si on ne peut pas crier victoire, dès le mois d’août, nous avions un premier signal positif avec une hausse de 9 % des embauches de jeunes en CDI et contrats de plus de 3 mois par rapport à août 2019. Nous avons également des remontées positives sur l’apprentissage. Si l’on craignait, avant l’été, une lourde chute des inscriptions, les entrées sont stables en cette rentrée dans beaucoup de métiers, voire en légère hausse comme dans le bâtiment, les métiers de l’artisanat ou du soin.
- La réponse est double : il faut faire repartir la machine économique – et c’est tout le sens du plan de relance – et rester attentif à ceux qui peuvent être fragilisés par la crise, d’où les annonces du Président sur les aides exceptionnelles versées aux bénéficiaires des minima sociaux. Nous avions effectivement eu une forte réduction des contrats en CDD et des missions en intérim durant le confinement, générant une forte hausse, plus d’un million, des demandeurs d’emploi en catégorie A. Là, l’économie repart même si on a encore des secteurs impactés par les restrictions. Nous avons réussi à résorber deux tiers de cette hausse de demandeurs d’emploi en catégorie A et reconstitué les trois quarts de missions d’intérim perdues pendant le confinement.
- La crise sanitaire va durer. Nous sommes amenés à prendre des mesures de couvre-feu, mais l’activité économique, l’activité culturelle, l’activité éducative… doivent se poursuivre. Quant aux secteurs touchés par la crise, nous allons continuer à les accompagner massivement avec le chômage partiel et l’activité partielle de longue durée, qui est un levier puissant pour permettre aux entreprises de se projeter dans un contexte de baisse d’activité durable tout en préservant les emplois. Cela permet de garder les compétences, de former les salariés… pour être plus performant en sortie de crise. (…) Forcément, il a fallu que les entreprises et les partenaires sociaux se l’approprient. Mais aujourd’hui, près de 1.700 entreprises ont signé des accords d’activité partielle de longue durée, ce qui couvre 160.000 salariés. Encore Airbus, cette semaine, signait un accord. 10.000 salariés sont concernés et cela permet de sauver 1.500 emplois. C’est vraiment un outil dont il faut se saisir. Cinq branches dont la métallurgie, le conseil et l’ingénierie, ont signé aussi un accord, une vingtaine discutent, dont la restauration, le transport aérien…
- Je ne suis pas là pour faire des prévisions mais pour soutenir nos entreprises et les protéger. Nous avons effectivement une augmentation du nombre de plans sociaux, 528 depuis mars, contre 295 l’an passé sur la même période, ce qui concerne plus de 70.000 emplois, contre 20.000 en 2019. Il faut que toutes les entreprises ayant un projet de restructuration se saisissent des mesures de soutien que nous mettons en place.
- On parle de 214 clusters en milieu professionnel alors qu’on a plus de 2 millions d’entreprises dans le pays. Le protocole sanitaire appliqué en entreprise est très strict, très largement respecté. Il permet de protéger la santé des salariés au travail.
Roselyne Bachelot (ministre de la Culture)
En assassinant odieusement Samuel Paty, professeur qui défendait la liberté d’expression, c’est aussi la culture française qui a été attaquée. Il enseignait que la caricature fait partie de notre culture. Nous poursuivrons ce combat.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- S'en prendre aux enseignants de la République, c'est s'attaquer à une nation toute entière. Face au terrorisme islamiste nous devons faire bloc et plus que jamais rester unis.
- Lutter contre contre la précarité étudiante est l’une des priorités du gouvernement: tickets U à 1€, gel des frais d’inscription, revalorisation des bourses sur critères sociaux... et aujourd’hui une prime de 150€ pour les étudiants boursiers et les jeunes percevant les APL.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Un professeur a été assassiné pour ce qu’il représentait, pour ce qui faisait la beauté de son métier : éduquer à la liberté. C’est toute la République qui est attaquée.
Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)
Le terrorisme islamiste a attaqué un agent public, un professeur, et il a attaqué notre République. Le service public fera rempart contre la barbarie.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
La France rend hommage à Samuel Paty, sauvagement assassiné pour avoir enseigné. L’éducation est et sera toujours le premier rempart de la République contre l’obscurantisme. Nous ne céderons pas devant l’islamisme et nous défendrons nos valeurs.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- 24h après le drame absolu de l’assassinat d’un professeur qui enseignait la liberté d’expression, on voit déjà resurgir les lâchetés habituelles : « maladresses », « provocations »... Cet attentat doit être condamné sans réserve et c’est tout.
- Les plus démunis et ceux qui leur viennent en aide ne doivent pas être pénalisés par le couvre-feu. Je confirme les annonces de Jean Castex: activation du plan hivernal dès aujourd'hui, poursuite des maraudes et des services d’aide aux sans-abri, pas de verbalisation.
- La journée mondiale de refus de la misère nous rappelle chaque année l'importance du combat quotidien en faveur des plus démunis. Le gouvernement est mobilisé et annoncera bientôt de nouvelles mesures pour leur venir en aide dans cette période de crise.
Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
Pour une publication massive et nationale des caricatures de tous ordres. Et un grand débat sur nos libertés, notamment celle de croire, de ne pas croire, de ne plus croire.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
Soyons fiers de la diversité de nos croyances, de notre liberté de croire ou de ne pas croire, d’exprimer nos opinions et de blasphémer. Les valeurs de la République nous protègent contre l’obscurantisme. Pour elles, nous avons le devoir de faire bloc.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Ce que les terroristes islamistes ne supportent pas, c’est qu’à l’école de la République, on éveille les consciences.
- Comme l’a dit Emmanuel Macron: nous ferons bloc. Ils ne passeront pas. Tous les services du ministère de l’Intérieur sont mobilisés. Ils ne passeront pas.
Marine Le Pen tient sur l’acte terroriste islamiste d’hier des propos lamentables et indécents. Ce sont des méthodes de charognards.
- Il y a une pression aujourd'hui quand des enseignants veulent très simplement parler de Charlie Hebdo, de caricatures.
- Je crois qu'il est inacceptable pour tout le monde qu'on puisse avoir cet acte de violence terrible de décapiter un enseignant parce qu'il a fait son travail.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- [Brexit] Nous sommes toujours prêts à négocier, mais pas à n’importe quel prix... Nous sommes fermes et unis à 27 sur ce point.
- [Brexit] Le problème du no-deal est plus grave pour le Royaume-Uni que pour l’Union européenne.
- [Brexit] Accord ou pas accord : la situation au 1er janvier 2021 va changer, pour nous et pour les Britanniques.
Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
La pire réponse que nous pourrions apporter c’est l’auto-censure. C'est ce que cherchent à faire ceux qui veulent ébranler nos valeurs. Nous ne céderons sur rien.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- Non à une génération covid19 sacrifiée. Le gouvernement annonce une prime de 150 euros pour : tous les jeunes de -25 ans qui ne sont pas étudiants et qui sont bénéficiaires des APL, tous les étudiants qui sont boursiers.
- Quand la République est attaquée, c'est dans l'unité que nous rendons hommage, c'est dans l'unité que nous défendons la Liberté d'expression, c'est dans l'unité que nous combattons le terrorisme islamiste.
- La France a été touchée dans ce qu'elle a de plus précieux : l'école. A tous les hussards qui font que nos savoirs sont instruits, c'est la nation entière qui est à vos côtés. Le terrorisme ne brisera pas la chaîne de transmission des valeurs de la République.
Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
On aurait pu croire qu’après l’assassinat de Samuel Paty il aurait eu un peu de pudeur compte tenu de ses positions schizophrènes au sujet de l’islamisme. On aurait pu. Mais non. Il ose tout. Sur les chaînes d’info toute la journée on a vu Mélenchon déclamer. La situation mérite tellement plus que vos sourires électoralistes sur les plateaux TV. Les écrits restent Mr Mélenchon. On a rien oublié de vos changements de pieds. Vous ne « vouliez pas mettre le doigt dedans » il y a encore un mois. Et pour finir vous entendre accuser la gauche la droite et En marche sur leur inaction contre l’islamisme radical... ça suffit. Stop. Vous avez démarré la politique en 1976. Qu’avez vous fait pour le combattre en 44 ans ?
Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
[Professeur assassiné] Les réseaux sociaux ont une responsabilité, on doit arriver à mieux les encadrer.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini (délégué général)
- Face à cette crise, personne ne doit rester sur le bord du chemin, et il n’y aura pas de génération sacrifiée.
- J’en appelle aux chefs de partis politiques pour que rassemblés à l’occasion de l’hommage national à Samuel Paty, chacun puisse dans nos communes, nos écoles afficher les couleurs de la République, dénoncer le terrorisme islamiste et rendre hommage à nos enseignants.
- Les personnes qui distillent des messages de haine [doivent être] repérées plus rapidement sur les réseaux sociaux.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- L'esprit Charlie n'a malheureusement jamais été partagé à 100% dans notre pays. Ce qui devrait nous alerter, c'est quand notre jeunesse s'en désolidarise. La jeunesse de notre pays devrait au contraire ns bousculer et revendiquer le droit au blasphème.
- Celles et ceux qui ont participé à ce lynchage ont armé l'assaillant et doivent être tenus responsables de ce qui s'est passé.
- Dans notre pays, il n'y a aucune lutte contre les Musulmans, il y a une lutte contre l'islamisme. Les terroristes cherchent à diviser et à créer de la confusion, il faut faire bloc face à ça.
- Lutter contre le séparatisme islamiste, c'est lutter contre le financement étranger de certaines structures et associations, c'est lutter contre la déscolarisation qui soustrait des milliers d'enfants à la Republique française. C'est ce que nous ferons.
Laetitia Avia (porte parole)
- Ensemble Place de la République. Chacun avec ses mots et son émotion mais dans une détermination commune à défendre nos valeurs républicaines. Un hommage fort à Samuel Paty, à l’ensemble du corps enseignant, à notre liberté d’expression, à l’éveil des consciences.
- Il nous faut redoubler d'efforts et de détermination pour lutter contre les dérives sur les réseaux sociaux et la prolifération de discours de haine qui sont, n'oublions pas, le premier pas dans le continuum de la violence.
- Soyons unis et rassemblés, élus de toutes sensibilités, partout sur nos territoires, pour rendre hommage à nos enseignants, hussards de la République et faire savoir au terrorisme islamiste que nous ne renoncerons pas.
●MoDem
La République a été prise pour cible par le terrorisme islamiste à travers l'un de ses plus beaux symboles : un enseignant, Samuel Paty, qui éveillait la conscience de ses élèves et leur enseignait l'esprit critique. Rassemblons-nous en sa mémoire.
Jean-Noël Barrot (secrétaire général)
Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J’écris ton nom Liberté. (Paul Eluard)