► Emmanuel Macron
(Président de la République)
Je voulais ce soir, accompagné des Ministres, de monsieur le
Maire, de monsieur le Président du Conseil départemental, de nos Préfets, de
nos fonctionnaires ici, dire quelques mots.
Un de nos concitoyens, dont je ne dirai pas de manière officielle le nom ce
soir car notre Procureur s'exprimera dans les prochaines heures et il lui
appartient de dévoiler l'ensemble des identités comme des faits, et donc je ne
parlerai pas des détails de ce qui s'est passé ce soir à Conflans, mais un de
nos concitoyens a été assassiné, aujourd'hui, parce qu'il enseignait, parce
qu'il apprenait à des élèves la liberté d'expression, la liberté de croire et
de ne pas croire. Notre compatriote a été lâchement attaqué, a été la victime
d'un attentat terroriste islamiste caractérisé.
Ce soir, je veux avant toute chose avoir une pensée pour l'ensemble de ses
proches, sa famille, avoir une pensée pour ses collègues ici, au collège. Nous
avons vu madame la Proviseure qui, avec un courage remarquable ces dernières
semaines, a tenu face à toutes les pressions, a exercé son métier, fait son
devoir avec un dévouement remarquable. Je veux avoir un mot de soutien pour
elle, l'ensemble des enseignants, l'ensemble de l'équipe de ce collège. Mais
plus largement, je veux dire ce soir à tous les enseignants de France que nous
sommes avec eux, que la Nation toute entière sera là à leurs côtés aujourd'hui
et demain pour les protéger, les défendre, leur permettre de faire leur métier,
qui est le plus beau qui soit, faire des citoyens libres.
Il n'y a pas de hasard si ce soir, c'est un enseignant que ce terroriste a
abattu, parce qu'il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les
Lumières, la possibilité de faire de nos enfants d'où qu'ils viennent, qu'ils
croient ou qu'ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, d'en faire des
citoyens libres. Cette bataille, c'est la nôtre, et elle est existentielle.
Ce soir, je veux aussi remercier l'ensemble des forces de l'ordre qui, avec un
courage exemplaire, sont intervenues avec une rapidité exceptionnelle pour
mettre fin à la course mortelle de ce terroriste ; à la police municipale,
merci monsieur le Maire et merci à vos agents, et à notre police nationale qui,
avec courage, a fait son devoir. Beaucoup de choses ont été dites. monsieur le
Procureur de la République reviendra dans les heures qui viennent, je le
disais, sur cette affaire, et détaillera ce qu'il sait et ce qui sera établi de
cet acte terroriste islamiste. Mais je veux dire ce soir de manière très claire
: ils ne passeront pas.
Nos policiers, nos gendarmes, l'ensemble de nos forces de sécurité intérieure,
nos forces de renseignement, mais au-delà de cela, toutes celles et ceux qui
tiennent la République, et à leurs côtés, magistrats, élus, enseignants, tous
et toutes, nous feront bloc. Ils ne passeront pas. L'obscurantisme et la
violence qui l'accompagne ne gagneront pas. Ils ne nous diviseront pas. C'est
ce qu'ils cherchent, et nous devons nous tenir tous ensemble, citoyennes et
citoyens. Et j’appelle l'ensemble de nos compatriotes, dans ce moment, à faire
bloc, à être unis sans aucune distinction quelle qu'elle soit car nous sommes
d'abord et avant tout des citoyens unis par des mêmes valeurs, une histoire, un
destin. Cette unité est indispensable. Beaucoup de choses ont été dites et je
n'en rajouterai pas ce soir. Les actes sont là et seront là, avec fermeté,
rapides.
Vous pouvez compter sur ma détermination et celle du Gouvernement.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
Assassinat atroce d'un enseignant
parce qu'il avait fait son travail d'éveil des consciences. Une mécanique
monstrueuse que nous devons combattre de toutes nos forces. Je pense ce soir à
la victime, à ses proches et à l'ensemble du corps enseignant.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Ce soir, c’est la République qui
est attaquée avec l’assassinat ignoble de l’un de ses serviteurs, un
professeur. Je pense ce soir à lui, à sa famille. Notre unité et notre fermeté
sont les seules réponses face à la monstruosité du terrorisme islamiste. Nous
ferons face.
- Je recevrai les représentants des
personnels et des parents d’élèves. Je m’adresserai par vidéo à tous les
professeurs, à tous les personnels et aux familles. Pour une réaction de
solidarité absolue et de solidité de toute notre institution. La République ne
cède pas.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
Aucun mot n’est assez fort pour
exprimer ce que nous ressentons. Que les proches de cet enseignant soient
assurés que la Nation entière est avec eux. Ne cédons rien de nos valeurs.
Jamais. L’obscurantisme ne gagnera pas.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
Ce soir je pense à ce professeur
assassiné pour avoir enseigné la liberté d’expression. Ils veulent nous diviser
et cultiver la haine, restons unis. Ils veulent bâillonner nos libertés,
exerçons les. Ils attaquent notre modèle défendons le. Et ainsi ils ne
passeront jamais.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
Peu de mots pour décrire l'effroi et
la tristesse que nous ressentons tous face à l'assassinat de ce professeur
d'histoire, victime du terrorisme islamiste pour avoir voulu enseigner la
liberté d'expression. Nous pensons à sa famille. La République, unie, est à leur
chevet.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Un assassinat ignoble. Nous devons
faire front face à la barbarie islamiste. Toutes mes pensées pour les proches
de la victime, ses élèves, les personnels du collège et pour les professeurs de
France, éveilleurs de conscience de nos enfants.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
Un hussard de la République est
tombé, emmené par la haine d'un fanatique, d'un terroriste islamiste, d'un
ennemi de nos valeurs de liberté. Je pense à sa famille, à ses proches, ses
collègues et ses élèves. Pour lui, et pour les autres, nous ne céderons pas.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
Décapité pour avoir voulu ouvrir les
consciences. Mes pensées vont ce soir à ses proches, ses élèves et au corps
enseignant. L’école est un phare dans la nuit. Nous ne céderons pas à ceux qui
bafouent la République.
Geneviève
Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)
Ce soir, un nouveau seuil a été franchi
dans l’horreur. Toutes mes pensées à la famille de ce professeur sauvagement
assassiné et tout mon soutien à la communauté éducative. La République est et
restera debout. Ses valeurs doivent nous rassembler. Plus que jamais.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- C’est l’obscurantisme contre les
lumières, La terreur contre l’éveil, La violence contre l’éducation.
- Enseignant, c’est le plus beau
métier du monde. L’école de la République forme des consciences libres, des
citoyens éclairés. C’est ce que ne supportent pas les islamistes qui prospèrent
sur la bêtise, l’ignorance, l’endoctrinement, la haine.
- Je rends hommage aux policiers
municipaux & nationaux qui ont mis fin à la course meurtrière du
terroriste. Sans eux, qui sait? Ils ont été exemplaires et admirables dans leur
courage et dans leur coordination. Ce sont des héros. Merci. Merci.
Brigitte Klinkert
(ministre chargée de l'Insertion)
L’effroyable attentat de Conflans-Sainte-Honorine est le signe que la
barbarie tente d’abattre la République par le plus beau de ses symboles:
l’école. Nous devons faire bloc pour éviter à la société de se fracturer et
réaffirmer que rien n’est au dessus de la République. J’adresse mes pensées les
plus chaleureuses et les condoléances les plus attristées à la famille de la
victime. Le peuple français pleure l’un des siens ce soir. Nous ne laissons rien
ni personne nous diviser. Ensemble nous vaincrons.
Nadia Hai (ministre chargée
de la Ville)
- Faisons bloc.
- Profondément choquée et triste
suite à l’attaque barbare de Conflans La ministre que je suis et plus encore (ce soir) l’Yvelinoise
que je suis aussi exprime son total soutien aux proches de la victime, au corps
enseignant, aux conflanais. Nous sommes à vos côtés dans la douleur.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Acte odieux, barbarie sanguinaire. Au
delà de la colère et d’une tristesse indicible, nous portons ce soir partout en
France la force de l’unité, notre liberté de pensée et de ton. Cœurs et esprits
à l’unisson.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Émotion et solidarité. Un enseignant
attaqué, c’est la République qui est attaquée. Pensées à ses proches et à ses
collègues.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
Un professeur est mort pour avoir enseigné la liberté
d’expression. La Nation est en deuil. Nous ne céderons rien à la terreur, nous
la combattrons de toutes nos forces. Mes pensées vont à la famille et à tous
les hussards de la République.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
L’horreur. Les mots sont faibles.
Nous resterons unis face à cet acte barbare.
Y’a pas de déversoir là. Vraiment.
Juste l’effroi et l’union justifiés d’une nation sidérée par cet assassinat,
qui assassine les valeurs de notre République. Ne mélangeons pas tout. Surtout
ce soir. Pas d’échappatoire.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
L’assassinat d’un professeur
d’histoire est un attentat contre la liberté d’expression et les valeurs de la
République. S’attaquer à un professeur, c’est attaquer tous les citoyens
français et la liberté. Nous pleurons ce professeur et pensons à ses proches et
à tous ses collègues.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
L'horreur absolue. La barbarie. Cet
enseignant transmettait nos valeurs et notre attachement à la liberté. Nous le
pleurons et pensons à ses proches et à ses collègues. La République ne reculera
pas, et ne cédera jamais au fanatisme.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Plus que jamais, je rends ce soir
hommage aux hussards noirs de la République, eux qui, chaque jour, en
transmettent les valeurs. Mes pensées émues vont à la famille, aux amis et aux
élèves de la victime, ainsi qu’à tous ses collègues.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
- Attaquer un enseignant, c'est
attaquer le cœur de la République. Il faut que cela réveille les consciences,
il faut en finir avec la lâcheté. La République doit être aux côtés des enseignants
pour qu'ils ne renoncent pas à enseigner ce que nous sommes.
- Les enseignants sont le cœur
battant de notre République, une, indivisible et laïque. Ce crime est
insoutenable. Il doit mobiliser toute la République, tous les citoyens.
- Un cours sur la liberté
d'expression et les caricatures conduit à une décapitation en pleine rue. Ça
n'est pas "un coup de folie". Le terrorisme islamiste tue. Le
séparatisme islamiste doit être combattu sans relâche, sans jamais faiblir. La
réponse pénale doit être maximale.
Laetitia Avia (porte
parole)
- Ils ne passeront pas. Nous ferons
bloc. L'obscurantisme ne gagnera pas.
- Vive émotion face à cet acte
abominable et barbare. Unis dans l’hémicycle de l’Assemblée
nous rendons hommage à cet enseignant assassiné
pour avoir transmis nos valeurs et notre esprit de liberté. Toutes nos pensées
à ses proches et à l’ensemble du corps enseignant.
●MoDem
Jean-Noël Barrot
(secrétaire général)
Acte de barbarie absolue. Nos pensées
vont aux proches et aux collègues du professeur assassiné. Soutien total à la
communauté éducative. La République restera debout.
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Les députés
MoDem condamnent le meurtre barbare et écœurant
de ce professeur et pensons à ses proches. Nous avons besoin de mettre plus de
forces, au-delà des mots, à combattre les ennemis de la liberté, de l’école, de
la laïcité.
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas
retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
L’horreur est totale face à cette
barbarie. Nous pensons à la famille, aux élèves et aux collègues de ce « hussard
de la République ».Le combat contre ceux qui veulent nous museler et
imposer leur mode de vie doit être total et impitoyable, ici et ailleurs!
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
Le terrorisme islamiste frappe
encore. L’assassinat barbare d’un professeur blesse notre École comme la République et mes pensées vont
vers ses proches. Nous sommes en guerre et devons nous donner les moyens
légaux, humains et matériels de la gagner.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste
Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
Vite, rallumons les Lumières,
ensemble. A l’école, dans les media, sur tous les territoires de la République
et sans accepter d’en perdre aucun, portons nos valeurs de liberté, de
tolérance, de laïcité, de respect et de vie en commun plutôt qu’en communautés.
● Personnalités
centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
L’objectif est de décapiter ce qui
nous rassemble pour nous anéantir. Rassemblons-nous
autour de nos combattants de l’Education.