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Donald Trump |
Donald Trump va décidément de déceptions en déceptions.
Après qu’aucun miracle n’ait fait disparaitre la covid19 –
Dieu était sans doute fort occupé ailleurs, peut-être en train d’essayer de réparer
toutes les bêtises du Donald, tâche prométhéenne s’il en est – et qu'il l'ait même attrapée, ne voilà-t-il pas
que les méchants Suédois, sans doute des communistes amis d’Hillary Clinton,
ont décidé de ne pas lui attribuer le prix Nobel de la paix alors qu’il avait
déjà affirmé qu’on lui avait donné et, qui plus est, suprême insulte à son égard,
qu’ils l’ont accordé à une agence de l’ONU (celle qui s’occupe de nourrir tous les
pauvres et les déshérités de la planète), cette institution internationale qu’il
a menacée maintes fois de ne plus lui verser la contribution américaine et de la
quitter comme il l’a fait récemment avec l’OMS.
Si ce n’est pas de la provocation, ça y ressemble beaucoup!
Pauvre Donald qui n’ira pas chercher son prix et surtout la
somme qui est allouée au lauréat qui l’aurait bien arrangé, lui qui n’a plus un
sou…
Depuis que le New York Times a publié sa feuille d’impôt
qu’il essayait de cacher (on comprend pourquoi), on sait, non seulement, qu’il
est un profiteur du fisc et un corrompu qui utilise sa fonction se renflouer mais
qu’il est un promoteur raté et criblé de dettes.
Le genre de type qu’il s’amusait à virer dans son émission
de télévision, The apprentice, au nom de sa soi-disant formidable réussite dans
les affaires, réussite qu’il a vendue aux Américains et qui est la première raison
de son élection…
Du côté amoureux, les choses ne vont guère mieux.
Malgré les lettres d’amour échangés, dixit Donald lui-même,
sa romance avec le suprême leader de la Corée du nord, Kim Jong-un, s’est
terminée en eau de boudin pendant que son ancienne maitresse et star du X,
Stormy Daniels, l’a décrit comme un performeur sexuel médiocre avec un attribut
mâle petit et biscornu.
De même, son ancien avocat a étalé sur la place publique
toutes ses escroqueries, ses mensonges et ses pratiques sexuelles particulières.
Comme quoi, dans le monde du Donald, votre avocat, celui que
vous payez pour vous défendre, devient à terme votre pire ennemi!
Cela rappelle que le journaliste qu’il a payé pour écrire
ses livres à sa gloire, passe son temps depuis quatre ans à le dépeindre comme
un raté narcissique sans égal…
Sans oublier ces fameux tests, selon lui, d’intelligence
qu’il aurait brillamment réussis et qui prouverait qu’il est un «génie», selon
ses propres termes, alors qu’il s’agit plutôt de ceux que l’on fait passés aux
personnes que l’on soupçonne de sénilité où il suffit au patient de répéter dans
l’ordre cinq mots (personne, femme, homme, caméra, télé) que le médecin vient d’énoncer…
Et l’on se remémore alors cette scène surréaliste où, montant
dans son avion présidentielle sous la pluie, il ne parvient pas à fermer un parapluie
qu’il laisse alors tomber par terre!
Où ses incapacités à prononcer correctement des mots simples
lors de ses discours qui font la joie et le bonheur des présentateurs de talk
shows du soir.
Sans aucun doute la preuve de son génie.
Bon, lui, affirme toujours qu’il est le plus intelligent, le
plus riche et désormais un «spécimen parfait» de l’humain qui est résistant au
covid19.
Enfin, ce «on» n’est autre que lui!
Mais, bon, on n’est jamais mieux servi que par soi même
comme dirait l’autre.
Justement, à ce propos, les plus de 20.000 mensonges qu’il a
proféré depuis son élection et qu’il a mis sur Twitter pour la plupart montrent
qu’il vit dans un monde irréel où sont mis en vedette la haine, les théories du
complot et la bêtise la plus crasse.
Tout cela serait d’un comique si le bonhomme et ses amis n’étaient
pas des gens particulièrement dangereux pour la démocratie et la paix dans le
monde.
Alors oui, Trump est un clown mais ceux de la pire espèce
qui viennent terroriser les braves gens dans les films d’horreurs de série Z et
qui pourraient, juste pour démontrer qu’il est le plus grand homme que la planète
ait jamais enfanté, nous entraîner dans les abimes de ses fantasmes de puissance
les plus ténébreux.
Il parait que sa décision de se présenter à la Maison blanche
en 2016 vient en partie des plaisanteries qu’aurait faites à son propos Barack
Obama lors du diner annuel de la presse présidentielle – où ce dernier avait
notamment moqué la prétention fanatique du Donald à prouver qu’il n’était pas
né sur le sol américain et qu’il avait donc usurpé sa fonction de président –, afin
de se venger de cet affront public surtout venant d’un noir.
Même dans cette volonté de se faire élire, il ne s’agissait
point, pour cet histrion malsain, de servir son pays, juste se servir de son pays
pour sa propre mégalomanie perverse.
«Vote him out!»
Centristement votre.
Le Centriste