Voici une sélection, ce 20 septembre 2020, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Une femme d’exception s’en est allée.
Ruth Bader Ginsburg a mené toute sa vie un combat universel pour la justice,
l'égalité entre les femmes et les hommes et le respect des droits fondamentaux.
Son immense héritage continuera de nous inspirer.
- À Ajaccio, nous avons adressé un
message clair à la Turquie : réouvrons un dialogue responsable, de bonne
foi, sans naïveté. Cet appel est désormais aussi celui du Parlement européen.
Il semble avoir été entendu. Avançons.
- Notre patrimoine est la marque du
passé, mais il est bien vivant ! Il participe à l’activité de nos territoires,
à l’attractivité de la France, et donc à l’emploi. Il est une priorité du plan
de relance. Une relance par et pour le patrimoine!
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
La déforestation met en péril la
biodiversité et dérègle le climat. Le rapport remis par Stefan Ambec conforte
la position de la France de s’opposer au projet d’accord UE-Mercosur, en
l’état. Il en va de la cohérence des engagements environnementaux de notre pays
et de l'Europe.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Avec Ruth Bader Ginsburg disparaît
une femme exceptionnelle, défenseuse remarquable de l’égalité entre les femmes
et les hommes et de la lutte contre toutes les discriminations. Elle était une
figure de l’amitié franco-américaine. Je salue son héritage et sa mémoire.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- Il n'y aura pas d'accord avec le
Mercosur au détriment de notre planète.
- Nous ne signerons pas le projet
d'accord UE-Mercosur en l'état. Un tel projet aurait des conséquences
désastreuses en termes de déforestation, d'érosion de la biodiversité et de
dérèglement climatique. Nous ne nous engagerons pas dans une voie incompatible
avec l’Accord de Paris.
- Toutes les menaces, pressions,
intimidations envers les élus sont des atteintes à la démocratie.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Face à la haine, les plateformes
numériques ont un rôle déterminant à jouer. J'en appelle à leur sens des
responsabilités, et les invite à ne pas laisser prospérer de tels contenus
portant atteintes aux valeurs de respect et de tolérance.
- Les acteurs de l’islam de France
doivent être des exemples de fierté pour ceux qu’ils représentent, en incarnant
les valeurs de notre République laïque qui protège tous ses citoyens et où tous
les cultes sont égaux et contribuent au progrès de notre société.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- [Rentrée politique de Terres de progrès] Nous portons
au sein de la majorité présidentielle la volonté de construire une République
apaisée, inclusive et écologique.
- Nous sommes très attentifs aux
aides de l’État dans le cadre du plan de relance, pour que cela sauve un maximum d'emplois
Jacqueline Gourault
(ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales)
- On ne peut rien faire sans les
équipes municipales. Nous devons partir du terrain et accompagner les
politiques territoriales, c'est la méthode du projet Cœur de ville et des
vacances apprenantes.
- Lors des mandats précédents, les
services publics ont reculé, il y a eu la métropolisation de territoires, tout
cela a créé des sentiments d'abandon. Nous nous efforçons d'y répondre dans une
nouvelle donne de reconquête des ruralités.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
L’épidémie de Covid19 est toujours là, et le
nombre de personnes touchées progresse. Notre action coordonnée est
fondamentale.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
En l'état, les choses sont claires :
c'est non au Mercosur. Sans améliorations sur la lutte contre la déforestation, la
reconnaissance du travail de nos agriculteurs et le respect de nos normes, la
France s'oppose et continuera à s'opposer au projet d'accord.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- Une icône du féminisme s'est éteinte. Toute sa vie, Ruth
Bader Ginsburg s'est battue pour la cause des femmes. Ses combats et son
courage nous inspirent, toutes générations confondues.
- Soutien à Maïmouna Doucouré,
réalisatrice du film « Mignonnes ». La polémique dont elle est la cible est
totalement infondée. Contrairement à ce qui est véhiculé, son film dénonce avec
justesse l'hypersexualisation des jeunes filles.
Franck Riester (ministre
chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Des réformes demandées depuis longtemps par la droite ont
été conduites par Emmanuel Macron. La réforme de la fiscalité du capital, la
réforme du marché du travail, la baisse des impôts qui pèsent sur la production
et sur les Français, les moyens supplémentaires débloqués pour la justice et la
sécurité ou encore la réforme de l’assurance-chômage, qui est en cours. Ce qui
m’effare, surtout, c’est que LR continue de rester sur une posture systématique
d’opposition au président. Aux régionales, ce parti a comme premier projet
politique de ne pas faire d’alliance avec la majorité présidentielle. Quel
contresens! Quel sectarisme! La direction de LR est incapable de dépasser les
clivages partisans dans l’intérêt du pays. Mon parti, Agir, qui incarne l’aile
droite de la majorité, continuera de défendre une droite libérale, humaniste,
européenne et réformatrice au service de la transformation de la France,
notamment écologique et numérique.
- Ni à diluer ni à effacer les différences, qui sont des
richesses. Pour autant, il faut veiller à ce que cette diversité politique
travaille mieux ensemble au Parlement et lors des rendez-vous démocratiques.
Agir souhaite s’inscrire dans cette maison commune, avec son groupe à
l’Assemblée, son groupe au Sénat et tous ses élus et sympathisants dans les
territoires. Ce qui compte, c’est la volonté politique. Je dis seulement que
cela ne doit pas être un carcan. Je me souviens qu’à l’UMP le fait de tout
mélanger et de tout noyer a tout asséché électoralement et politiquement. Nous
n’étions plus une force capable de mener le débat d’idées et de faire des
propositions.
- J’appelle de mes vœux à une vraie stratégie commune de la
majorité présidentielle (LREM, MoDem et Agir) aux élections départementales et
régionales, qui viserait à rassembler très largement au service de l’intérêt
général de ces collectivités. Pour nous, être constructif, ce n’est pas une
coquetterie, mais un devoir. Les compétences des régions sont importantes pour résoudre
la crise que nous vivons. Nous devons définir notre projet ensemble. Je ne veux
pas que demain les régions soient gérées par des équipes rétrogrades qui
prônent la décroissance et refusent le progrès technologique. Je ne veux pas de
majorités composées d’équipes qui divisent les Français. Par ailleurs, je vois
en tant que ministre du Commerce extérieur et de l’attractivité combien cela
est vertueux quand les élus régionaux et départementaux additionnent leur
énergie à celle de l’État plutôt que de la soustraire. Je suis convaincu que
les régions ne doivent pas être instrumentalisées pour s’opposer au
gouvernement ou servir de premier round de la présidentielle.
- S’il y a des personnalités de droite, au-delà de celles
qui soutiennent déjà Emmanuel Macron, qui souhaitent se joindre à nous dans la
perspective de 2022, elles sont les bienvenues.
- Nous ne pouvons pas tolérer cette violence qui persiste
dans la société, notamment envers ceux qui représentent l’autorité de l’État.
On ne peut pas accepter que des trafics perdurent, d’avoir des actes de
vandalisme, des incivilités insupportables. Des moyens sont mobilisés et une
détermination sans faille est au rendez-vous pour résoudre ces problèmes. C’est
inédit. Cela n’a pas toujours été le cas…
- [Proportionnelle pour les législatives] La question
institutionnelle n’est pas prioritaire. Il me semble qu’elle doit plutôt
nourrir le débat présidentiel pour un prochain mandat.
- Le projet d'accord avec le Mercosur n'est pas acceptable en
l'état. Je vais travailler avec nos partenaires européens et toutes les parties
prenantes pour définir les réponses à apporter, en particulier en matière de
lutte contre la déforestation
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Territoires de progrès ça veut dire
que la réponse elle est dans les territoires ! (...) Longue vie à cette
initiative, je suis heureuse d’être parmi vous et avec vous.
- Je suis fière de rejoindre Terres de progrès. Je veux porter
aux côtés de la voix d'une gauche d’action, écologique et sociale, au sein de
la majorité présidentielle.
- Les États-Unis et le monde perdent
une infatigable combattante pour les droits des femmes et les valeurs de
progrès. L'héritage de Ruth Bader Ginsburg ne peut qu'inspirer à poursuivre le
combat pour la justice et l’égalité des chances.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
- Certains se concentrent sur la
critique du modèle d’aujourd’hui sans penser à la construction du modèle de
demain.
- Les crises sont des opportunités
pour investir dans les emplois de demain. C’est ce que nous faisons.
- La décroissance se fait en défaveur
de ceux qui ont moins. Ce n’est pas une politique sociale.
- Il faut faire la distinction : il y
a des écologistes progressistes, et une frange qui est réfractaire à la
technologie et décroissante par principe.
- Au XIXᵉ siècle, certains rejetaient
le train au motif qu’il rendrait sourd et aveugle. Le rejet de la technologie
n’est pas nouveau, il est inhérent à toute innovation.
- Notre objectif, c’est de verdir les
avions, pas de ne les rendre accessibles qu’aux riches. Il y aura un débat
démocratique sur l’écotaxe.
- Un bon contrat, c’est un contrat
dont les 2 parties tirent un avantage. Nous avons besoin d’un groupe Air
France-KLM fort. On peut faire plus ensemble.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- [Territoires de progrès] Notre mouvement, notre
association regroupe des gens de gauche, progressistes, sociaux-démocrates,
élus locaux, responsables syndicaux qui souhaitent participer et renforcer la
majorité présidentielle et d’autres qui veulent faire vivre une sensibilité
sociale-démocrate. Des parlementaires de la majorité se retrouvent dans cette
démarche-là. C’est une démarche unitaire, absolument pas fractionniste. Avec
Jean-Yves Le Drian, nous avons suffisamment eu l’expérience du délitement d’une
majorité dans le quinquennat précédent pour ne pas nous prêter à un jeu de
fractionnement, ou de division. À ce titre, nous sommes extrêmement heureux que
le président de la République, le premier ministre et Stanislas Guerini s’inscrivent
dans cette logique de rassemblement.
- [Majorité] Je ne sais pas s’il existe une aile gauche ou
une aile droite. Ce qui est sûr, c’est que nous considérons que les
progressistes et les sociaux-démocrates ont tous leur place dans cette
majorité. En 2017, comme aujourd’hui. Notre majorité et ce gouvernement mettent
en œuvre les réformes que les sociaux-démocrates ont appelées de leurs vœux
depuis longtemps: la création de la cinquième branche consacrée à l’autonomie,
le reste à charge zéro, l’augmentation de la prime d’activité.
- Dans les réformes que nous conduisons et qui sont à venir,
il y a tout pour convaincre, s’il le fallait encore, les électeurs de gauche et
de centre gauche de participer et de rester dans cette majorité. Au-delà des
réformes que nous portons, il y a aussi le «Ségur de la santé», autre marqueur
important. Quand on est de gauche dans ce pays, le choix est binaire entre
celui de participer à une majorité qui met en œuvre des politiques de progrès
social, ou celui de rester dans des mouvements qui s’inscrivent dans la
permanente contestation. Je le répète, les sociaux-démocrates ont toute leur
place dans cette majorité. D’ailleurs, certains collègues du gouvernement comme
Emmanuelle Wargon (Logement) ou Brigitte Bourguignon (Autonomie) s’impliquent
déjà à nos côtés.
- Structurer, organiser notre mouvement pour demain
participer à la réélection du président. Les groupes de travail que nous avons
constitués en juin feront état de leurs travaux afin de rédiger un manifeste,
un texte programmatique. Nous souhaitons que des candidats sociaux-démocrates
soient investis dès les prochaines élections.
- [Jean-Luc Mélenchon a quitté le champ républicain] Lorsqu’on
fait siennes des thèses qui relèvent de l’indigénisme ou du communautarisme,
lorsqu’on s’inscrit dans une démarche qui vise à soutenir des valeurs qui ont
parfois un caractère presque séditieux, alors oui on flirte avec les limites de
la République. Ce jeu est dangereux.
- [Alliance des gauches] Je ne crois pas à leur capacité à
se rassembler. Mon expérience passée m’a prouvé que le rassemblement était
souvent un affichage mais jamais une réalité. Et puis, je ne crois pas que les
Français soient prêts à adhérer au modèle de société qu’une telle coalition
porterait.
- Cette majorité autour du président incarne le progrès et
l’attachement à l’égalité des chances. Les socialistes sont à un carrefour.
Soit ils se rangent derrière LFI et Europe Écologie-Les Verts mais je ne pense
pas que ce soit le sens de l’histoire ni l’engagement des militants. Soit ils
s’inscrivent dans la majorité, tel que nous le proposons avec Territoires de
progrès.
- [Plan de relance] Pour répondre à la situation que l’on
connaît, le premier ministre a indiqué qu’il fallait accepter de dégrader
temporairement les finances publiques. Mais même le ciel a des limites. Il
faudra un jour revenir à des niveaux d’engagement soutenables dans le temps. Il
faut que, fin 2022, nous ayons retrouvé le niveau de richesse qu’on connaissait
fin 2019, c’est notre objectif. Il faudra alors rétablir l’équilibre des
finances publiques et maîtriser la dette pour consolider la croissance. Notre
sérieux budgétaire et les transformations menées depuis 2017 nous permettent
aujourd’hui de mettre en œuvre une relance jamais vue, tout en continuant à
baisser les impôts.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- «Combattez pour les choses
auxquelles vous tenez, mais faites-le d’une manière qui conduira les autres à
vous rejoindre.» Ruth Bader Ginsburg
- L’ensemble du gouvernement se mobilise pour ne rien laisser passer face aux
violences conjugales !
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Je veux donner à ce poste une grande ambition politique, le
sortir de son fonctionnement technique. Il ne faut pas être réservé ou timide
quand on parle de l’Europe. Moi, j’assume de défendre une vision française de
l’Europe
- L’Europe est toujours un miracle quotidien», explique
Clément Beaune. «Il faut beaucoup d’énergie pour la faire bouger.
- L’Europe n’est pas une lubie déconnectée du réel mais elle
peut s’incarner concrètement dans des projets communs.
- L’Europe a l’image, dans son entourage, d’un club
sympathique assez faible et désuni. Il fallait changer ça.
- Avec l’Allemagne, ce qui ne marche pas, c’est le coup
d’éclat. Bien sûr, nos points de vue divergent. Je dirais même que nous sommes
en désaccord chaque matin. Mais l’important c’est qu’on soit d’accord à la fin
de la journée. Et pour cela nous devons nous tenir un discours de vérité, se
dire les choses et surmonter les désaccords.
- [Grèce]
Visite d’un centre de mineurs protégés. La France est solidaire de la Grèce,
accueillant cette année un millier de mineurs et personnes vulnérables. C’est
notre honneur. Respecter l’asile n’est pas être laxiste. Tous les pays
européens doivent désormais participer à cette solidarité.
- Heureux d’avoir rencontré le
Président de la République de Chypre. La France et l’Europe sont aux côtés des
Chypriotes pour défendre notre souveraineté. Nous resterons fermes, unis et
solidaires.
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Le rapport d’évaluation du projet
d’accord entre l’UE et le Mercosur qui nous a été remis ce matin est très clair: hausse de la déforestation, faible prise en
compte du dérèglement climatique et de la préservation de la biodiversité, non
respect de l’Accord de Paris... En l’état, la France s’y oppose.
Nathalie Elimas
(secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
- La crise sanitaire a exacerbé un
certain nombre de fractures, sociales, numériques, etc. En sortie de
confinement, nous devons lutter pour raccrocher les décrocheurs.
- La reconquête de nos territoires se
fera par la réussite éducative, par la confiance retrouvée, par un écosystème
ambitieux et bienveillant autour de nos enfants.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
- 100 000 missions supplémentaires de
Service Civique du
plan France relance.
Partout en France, il y a des jeunes qui veulent donner du sens à leur action
et partout en France, il y a des secteurs où ils peuvent contribuer à remettre
du lien et de l’humain.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Le numérique est le 1er secteur
créateur d’emploi. Il doit continuer à innover. Se passer de la 5G est destructeur pour l’emploi
et l’attractivité. Discutons d’une meilleure information et d’un renforcement
des contrôles d’exposition sur le terrain.
- Grâce au New deal Mobile entre l’Arcep, les opérateurs et l’État,
ce sont plus de 2000 nouveaux pylônes qui vont être allumés en zones blanches
dans les 2 ans à venir. C'est aussi la transformation de tous les pylônes 2 ou 3G en 4G.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
- Dans la crise, personne n’est resté
au bord du chemin. L’activité partielle prolongée, qui permet le maintien dans
l’emploi, est un soutien aux ménages. La meilleure réponse pour tous, c’est le
travail et l’emploi.
- Le plan de relance à deux volets : la réponse à
l'urgence liée aux conséquences sociales et économiques de la pandémie avec des
mesures de soutien et de cohésion sociale qui visent à protéger l'emploi,
priorité numéro un, et à stimuler la croissance en la
« verdissant ». Le deuxième volet a pour ambition de transformer à
moyen terme notre modèle pour nous rendre moins vulnérables à l'avenir et
retrouver davantage de souveraineté. Les contreparties tiendront à la
réalisation des projets financés et aux résultats du dialogue social dans les
entreprises. Pour ce faire, nous aidons massivement les entreprises. Pour les
ménages, nous avons agi pour que le pouvoir d'achat baisse le moins possible
pendant la crise sanitaire en sécurisant les emplois par le financement de
l'activité partielle et donc les revenus : une action unique en Europe.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
Face au Covid19, notre stratégie est claire : apprendre à vivre avec le virus
et faire confiance au terrain pour prendre les décisions qui s'imposent.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
[Tribune: Peine de mort: le combat continue]
Il y a près de 40
ans, pour l'honneur de la France malgré l'opinion, Robert Badinter montait à la
tribune de l'Assemblée nationale et demandait l'abolition de la peine de
mort. Il y a quelques jours, porté par le résultat d'un unique
sondage, Jordan Bardella prenait la parole sur une chaîne de télévision en
continu et proposait aux Français d'en permettre le
rétablissement. Qu'importe que la proposition soit contraire à la
Constitution. Qu'importe que le RN ait changé de position sur le sujet à chaque
élection. Qu'importe, finalement les solutions réelles, pourvu qu'on fasse les
gros titres.
Une fois de plus, le Rassemblement national nous montrait la
recette politique dont lui-seul a le secret : une bonne dose d'opportunisme,
une volonté réactionnaire forte et une grande propension au mensonge.
Alors, je réponds au Rassemblement national : dans la France
dont il rêve, faudra-t-il faire payer la balle à la famille du condamné? Dans
la société qu'il appelle de ses vœux, pourra-t-on faire des morts pour l'exemple
même quand il existe encore l'ombre d'un doute? Voudra-t-il aussi rétablir la
torture pour obtenir des aveux? Envie-t-il vraiment les exécutions de détenus
américaines, où l'agonie dure des heures et échoue parfois?
Ce ne sont pas les pratiques qui ont échoué par le passé qui
feront les succès de demain.
Ce ne sont pas les pratiques qui ont échoué par le passé qui
feront les succès de demain. La peine de mort, c'est la vengeance
institutionnalisée. Ce serait rentrer dans une escalade de la violence grave,
dont nul ne sait où elle pourrait s'arrêter. Ce n'est pas en préférant la
faiblesse politique, que nous répondrons à la volonté de justice des
Français.
Mais au-delà des postures de quelques-uns, ce sondage doit
nous amener à réfléchir.
Pour beaucoup, et j'en suis, l'abolition de la peine de mort
est un pas de géant, une garantie de l'Etat de droit et un fondement de notre
démocratie. Mais pour nombre de nos concitoyens, ce n'est pas le cas.
Résistons aux vieilles lunes et aux discours simplistes des
extrêmes.
Faut-il, comme l'extrême droite, se précipiter et prendre
toutes les positions les plus caricaturales? Non, jamais. Nous ne pouvons en
aucun cas nous renier.
Faut-il, à l'inverse, avec une forme de condescendance et la
certitude d'appartenir au camp du bien et de la raison, ignorer ceux qui ne
pensent pas comme nous? Non, jamais. Les Français attendent mieux de nous. Rien
ne paverait plus la voie du populisme.
Ce que nous apprend cette étude, c'est que nous ne devons
jamais renoncer à convaincre et porter nos valeurs. Nous ne devons prendre
aucun droit, aucun progrès pour acquis et nous devons sans cesse, frapper aux
portes et dialoguer non pour asséner notre vérité mais pour persuader et
expliquer, pour faire valoir nos arguments, les faire comprendre et les
défendre.
Résistons aux vieilles lunes et aux discours simplistes des
extrêmes. Notre démocratie et nos libertés sont fragiles, ne l'oublions
pas. Soyons-en les défenseurs acharnés, quelles que soient les
difficultés."
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas
retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Nos militaires qui risquent leur vie
pour nous défendre le font avec du matériel d'une guerre de retard.