Voici une sélection, ce 30 août 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la République)
- L’agenda de transformation du pays est au cœur de la stratégie de relance. (…) J’ai été élu pour cinq ans, je dois aux Français d’être à la tâche pour cinq ans.
- Notre stratégie est de vivre avec le virus, c’est-à-dire de ne pas arrêter la vie éducative, économique, sociale.
- France Relance n’est pas simplement une stratégie qui consiste à répondre aux conséquences de la crise, mais à savoir comment notre pays peut en ressortir plus fort.
Nous avons financé 84 % du salaire de celles et ceux qui étaient au chômage partiel (…). Jamais la France n’a mis en place un tel dispositif. [Maintenant] il faut réussir à faire revenir tout le monde au travail.
- Les relocalisations jouent pour nous un rôle fondamental parce que c’est montrer qu’il n’y a pas de fatalité, et c’est bâtir sur des secteurs d’avenir commun.
- Nous avons profondément transformé la fiscalité du capital et donc de l’investissement en France, profondément réformé le marché du travail qui permet l’embauche, profondément réformé aussi le secteur de l’apprentissage. (…) Ce socle des trois dernières années est ce qui rend possible cette vague de relocalisations.
- La transformation du système de chômage et donc du travail, nous la poursuivons, on l’a décalée à janvier prochain (…) mais il y a des choses très importantes dans cette réforme, elle sera mise en œuvre.
- [La réforme des retraites] est nécessaire. L’universalisation du régime est un élément de justice. Le système actuel est un système antihéros Covid. (…) Ces livreurs, chauffeurs de taxi, caissières, ce sont les sacrifiés de notre système de retraite actuel!
- Je ne commente jamais les actions des ministres pour une raison simple: je les nomme. Si j’estime qu’ils ne sont pas à la hauteur, je ne les garde pas.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- Je l’ai dit, il faut vivre avec le virus. Vivre, sortir, se cultiver, sans nous mettre en danger. C’est possible. Et c’est même essentiel.
- L’objectif du plan de relance est clair : doter les entreprises culturelles des moyens nécessaires pour créer les conditions du retour à une croissance plus forte, bénéficiant à tous les acteurs de la filière. Le CNC verra ses moyens renforcés par l’État de 165 millions d’euros.
- Le Gouvernement a déjà mobilisé 5 milliards d’euros pour les secteurs de la culture et des médias, c’est exceptionnel, mais ce soutien doit et va se poursuivre. Dans le plan de relance, 2 milliards d’euros seront consacrés exclusivement au secteur.
- [La députée LFI Danièle Obono caricaturée en esclave par le magazine Valeurs actuelles] Cette publication révoltante appelle une condamnation sans ambiguïté. Je partage l'indignation de la députée Danièle Obono et l'assure du soutien de l'ensemble du Gouvernement. La lutte contre le racisme transcendera, toujours, tous nos clivages.
Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Les mesures arbitraires prises par les autorités biélorusses à l’encontre de journalistes sont contraires à la liberté de la presse. Je les condamne. J’appelle les autorités biélorusses à revenir sans délai sur ces mesures. L’urgence en Biélorussie va à la mise en place d’un dialogue national inclusif. Des mesures répressives contre des journalistes ne peuvent pas y contribuer.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- [Rentrée scolaire] Ça sera une année aussi normale que possible. Tout ne doit pas être écrasé par la réalité sanitaire. Il faut être vigilant, mais ne pas oublier les impératifs éducatifs et sociaux, ni dévier de nos deux objectifs : améliorer le niveau scolaire de chaque enfant et réduire les inégalités.
- L'Italie, qui n'a pas rouvert ses écoles depuis mars, se trouve dans un cas particulier. Mais le port du masque n'est pas obligatoire partout en Europe. Nos règles – masque en toute circonstance pour les enseignants et les élèves à partir de 11 ans, principe du non-brassage recommandé – se caractérisent par leur homogénéité nationale, contrairement aux mesures édictées dans d'autres pays comme l'Allemagne.
- Chaque décision est prise en étroite relation avec les autorités sanitaires locales. Le protocole élaboré en juillet, clair et simple, permet de répondre à l'ensemble des situations. Mais on peut imaginer que dans les prochaines semaines ou prochains mois, des mesures plus fortes s'appliquent dans certains territoires: obligation – et plus seulement incitation – de non-brassage entre les groupes d'âge, réduction des tailles de classes, fermeture d'établissements… Nous sommes préparés. Mais ce n'est pas d'actualité pour le 1er septembre. Pour l'instant, le nombre de contaminations n'est pas comparable à celui de mars.
- Nos recommandations sanitaires sont directement inspirées par les avis du Haut Conseil à la santé publique. Nous consultons aussi des médecins spécialistes des enfants. Cette semaine encore, la société française de pédiatrie, dans une réunion à la direction générale de la santé, a validé nos positions. Le port du masque à partir de 12 ans est une recommandation de l'OMS et c'est ce que suivent de nombreux pays. Sur les autres sujets, nous sommes en réalité en conformité avec ce que cette tribune demande, avec des procédures prêtes en cas de situation de fermeture ou encore sur le sujet des tests. La plupart des documents de préparation sont d'ailleurs publics et disponibles sur notre site. J'invite donc ce groupe de médecins à échanger dès qu'il le souhaite avec le ministère. Ce sera plus constructif. Et je serai toujours attentif à leurs avis comme je l'ai été à ceux des institutions et spécialistes qui ont contribué à l'élaboration de ce protocole.
- Chaque territoire se prépare à l'éventualité dans laquelle on ne pourrait pas faire tous les cours en classe. Il est normal que Paris et Marseille regardent leurs options avec plus d'attention. Mais il n'y aura pas de classe dans des espaces externalisés à la rentrée, ce sera mis en place seulement si on ne peut plus accueillir tous les élèves en même temps en classe.
- Je suis très attentif aux avis de la société de pédiatrie. Les seuils déclenchant la fermeture relèvent des autorités sanitaires. L'Éducation nationale, elle, travaille sur les conséquences des décisions de fermeture.
- On aura sans doute moins de maladies chez les enfants cette année, du fait de toutes les précautions que l'on prend pour l'hygiène, comme le lavage des mains. À chaque fois que quelqu'un, enfant ou adulte, présente des symptômes du Covid-19, on entre dans la logique de test, d'isolement.
- Il peut y avoir des mesures renforcées, notamment du matériel particulier comme des masques médicaux pour les personnes vulnérables. Un certain nombre, relevant des catégories clairement identifiées par le ministère de la Santé, pourra aussi ne pas venir.
- [Enfant diagnostiqué positif] L'agence régionale de santé est saisie. Les chefs d'établissement fournissent la liste des cas contacts qui seront testés le plus rapidement possible. Nous souhaiterions que cela puisse se faire sous quarante-huit heures. Les autorités sanitaires et scolaires décident ensuite en fonction de leur appréciation de la situation.
- [Un tiers des parents ont peur de remettre leurs enfants à l'école] Ce sondage montre d'abord qu'une immense majorité, 79%, est favorable à une rentrée des classes le 1er septembre. C'est quand même un plébiscite pour l'école. Par ailleurs, deux parents sur trois n'ont pas peur de renvoyer leurs enfants en classe. C'était l'inverse au mois de mai. Si on ne regarde pas la photo mais le film, ça progresse. Le travail entamé à partir du 11 mai porte ses fruits. Reste à convaincre les plus inquiets, qui sont parfois les familles des milieux les plus défavorisés. Nous continuerons de le faire après la rentrée par un contact personnalisé avec les familles.
- Pour les premiers jours d'école, les gestes affectifs de réassurance sont très importants, notamment dans les petites classes. Il n'y a pas d'interdiction pour les parents d'être présents en maternelle, tout en respectant les mesures sanitaires.
- Dans cette période de crise, le lien parents-école est plus fondamental que jamais. Ces réunions ne sont pas abolies. Faisons preuve de bon sens. Le confinement a montré l'intérêt des visioconférences, que l'on va encourager. On évitera d'avoir 300 parents dans un amphithéâtre mais on privilégiera de petites réunions, en respectant les mesures sanitaires.
- Sur la cantine, l'internat, les activités sportives, nous diffusons des recommandations – évitons l'excès de normes. En mai, on nous avait reproché un protocole trop complexe. Il faut laisser des marges de manœuvre aux établissements. Dans le réfectoire, nous recommandons des plages horaires différentes et que le nombre de services soit adapté, autant que possible, de manière à limiter les flux et la densité d'occupation.
- La cantine, c'est un enjeu social, de sociabilité, de civisme… Elle fait partie des sujets pour lesquels on doit dire: "La vie continue, malgré l'épidémie." À nous, Français, de prouver notre capacité de rebond, comme un corps qui se défend face au virus. Sinon, on ferme tout et on reste chez soi ; c'est le plus simple mais ce n'est pas bon pour les enfants.
- Dans le respect des règles sanitaires fixées par le protocole, les activités physiques ont vocation à se déployer et les équipements sportifs à être pleinement utilisés. Les acteurs ont tout un corpus de conseils à disposition. Aucune activité n'est proscrite. Le mot-clé reste l'adaptation. Cela veut dire que, peut-être, une piscine sera fermée à tel endroit, mais pas que la natation sera interdite partout.
- Le Premier ministre en appelle là encore au bon sens : tous les grands-parents n'ont pas le même âge, le même état de santé. Nous allons multiplier les solutions de garde. Par exemple, nous renforçons notre "plan mercredi", avec les caisses d'allocations familiales et les collectivités territoriales, pour accueillir les enfants le mercredi et en fin de journée.
- Plus que jamais, notre devise est la personnalisation du parcours de l'élève : il faut prendre en compte la situation de chacun. Parce que certains ont tiré bénéfice du confinement – quelques uns ont même sauté une classe! J'ai aussi en tête des enfants issus de foyers de l'aide sociale à l'enfance, qui peuvent être mal à l'aise dans le contexte scolaire classique et ont tiré profit de cette période. À l'inverse, d'autres en ont pâti. D'où les évaluations en début d'année. Nous sommes capables aujourd'hui d'avoir une photographie du parcours de l'enfant au début et au milieu du CP puis au début du CE1 : on pourra mesurer l'impact du confinement. Cette année, nous renforçons l'évaluation en début de sixième.
- Après le diagnostic individualisé, on personnalise l'aide. C'est pourquoi 1.688 postes sont créés dans le premier degré, et 1,5 million d'heures supplémentaires prévues dans le second. Nous développons le dispositif "Devoirs faits", en passant en moyenne de deux à trois heures hebdomadaires de soutien scolaire gratuit, réalisé par des enseignants. J'invite chaque famille de collégien qui aurait pu prendre du retard à l'inscrire.
- Les professeurs seront au rendez-vous mardi. Nous avons par ailleurs des effectifs de remplaçants. Je suis confiant : la mobilisation n'a jamais été aussi forte que pour cette rentrée des classes. Chacun a compris le caractère précieux de l'école.
- La France est un des pays qui a connu le plus fort retour à l'école. De plus toutes les enquêtes le montrent : le taux de satisfaction des parents par rapport à l'enseignement à distance se situe entre 75 et 80%. Ils sont 81% à exprimer de la sympathie pour les enseignants. Nous allons justement nous employer dans les prochaines semaines à reconnaître le travail des professeurs.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Je suis volontariste. Nous avons des entreprises innovantes, des salariés compétents et un tissu industriel solide. Nous avons tout pour réussir. Je veux dire à tous les Français : nous allons y arriver.
- Est-ce que nous ferons tout pour éviter les faillites à venir? La réponse est oui! Nous ne ménagerons pas nos efforts pour sauver des emplois et des entreprises. Nous le faisons depuis le début de la crise. Nous allons faire le maximum pour trouver des solutions pour chacun.
- La France est le pays qui a le plus délocalisé depuis 30 ans de tous les pays de l’OCDE. C’est une erreur économique et politique. La baisse des impôts de production a pour objectif d'améliorer la compétitivité du pays, enclencher les relocalisations et créer de nouveaux emplois.
- La trésorerie des entreprises est ma préoccupation la plus immédiate. Je demande aux banques de continuer d'apporter leur soutien. Il est indispensable pour aider les entreprises endettées durant la crise. Nous nous en sortirons que si nous sommes tous solidaires.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Comme tous les jours pendant que je serai ministre de l’Intérieur, je soutiendrai la présence résolue des policiers dans l’ensemble des quartiers qui connaissent des faits d’insécurité inacceptables.
- Vu les circonstances, le maire de Grenoble ferait mieux de s’occuper de sa ville que de s’occuper de l’élection présidentielle. Manifestement, au vu des moyens que la Ville de Grenoble met à disposition de la sécurité dans la ville, il y a encore beaucoup de travail. Car Grenoble est une ville parmi les plus grandes de France et pourtant, c’est une de celles où il y a le moins de caméras de vidéoprotection, alors qu’on sait que cela aide considérablement les policiers, notamment pour lutter contre les trafics. Voici une des villes où l’on a le moins de policiers municipaux, une police municipale qui n’est pas armée, qui ne travaille pas la nuit, comme si les délinquants se levaient tôt le matin et commettaient leurs actes délictueux entre huit et dix heures. Le maire de Grenoble, et l’État est tout à fait disposé à travailler avec lui, devrait mettre les moyens qu’il faut pour protéger ses concitoyens.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Le plan de relance, son objectif est de protéger les emplois existants et d'en créer de nouveaux.
- Pour permettre le retour au travail en toute confiance, le port du masque est obligatoire en entreprise à partir du 1er septembre. Dans certains cas, des assouplissements sont possibles. Nous en discuterons demain avec les partenaires sociaux.
- Porter le masque systématiquement en entreprise, c'est très important.
- Pour faire face à l'augmentation du chômage et accompagner plus particulièrement les jeunes, nous allons augmenter les effectifs de Pôle Emploi.
- Il faut aider la jeunesse à surmonter cette crise. Pour encourager l'embauche des jeunes en apprentissage, nous irons chercher les entreprises et les jeunes dans les territoires.
- Le télétravail reste une pratique recommandée surtout dans des zones où le virus circule beaucoup.
- Former, transmettre, partager... et cette année, jusqu’à 8 000 € de prime à l’embauche pour encourager l’apprentissage. Plus que jamais, il faut investir dans notre jeunesse!
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- L'agriculture sera un élément fondamental du plan de relance.
- [Le gouvernement portera] une attention toute particulière à la protection des cultures vis-à-vis des aléas climatiques. Très concrètement, nous pourrons financer des filets anti-grêle, mais aussi investir dans la résilience agricole, c'est-à-dire notamment mettre au point des plantes qui ont moins besoin d'eau.
- [Le système agricole français est] un atout pour notre santé à tous.
- Je ne peux imaginer la France sans une indépendance alimentaire et on sait aujourd'hui qu'on a certains enjeux sur ce point.
Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)
Ils ont mille visages, mille formes d’expression et mille camouflages : le rejet, la haine de l’autre, le racisme. Et si nous ne menons pas ce combat, tous ensemble, d’une société respectueuse, apaisée, rejetant toute formes de violence, et de provocation, toute sera emporté.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- Le fil rouge, l'ADN de mon ministère reposent sur la notion d'égalité.
- Ma réussite sur le sujet de l’égalité femmes-hommes sera le résultat de l’exécution rigoureuse des annonces du Grenelle. Et je ne lâcherai rien là-dessus parce qu’on parle de vies humaines.
- Nous devons être toutes et tous mobilisés pour les droits des personnes LGBT+ et pour combattre les discriminations ainsi que la haine anti LGBT+. C'est l'une des priorités de mon ministère.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- [Réforme des APL] La réforme entrera en vigueur le 1er janvier. On calculera les aides sur la base des douze derniers mois, c'est-à-dire de décembre 2019 à novembre 2020. Le nouveau mode de calcul ajuste les aides en fonction des revenus « en temps réel ». Si ceux-ci augmentent, les aides baissent. Si les revenus diminuent, les allocations croissent. Cette réforme aura un effet protecteur en période de crise, de chômage et d'activité partielle. Par ailleurs, le 1er janvier est la date où sont habituellement calculés les nouveaux droits. C'est donc plus logique. (…) Un célibataire qui gagnait 1 000 euros mensuels en 2019, puis 1 100 euros en 2020, verra ses APL baisser progressivement et sur un an de 77 à 44 euros mensuels. A l'inverse, un salarié qui connaît une période de chômage partiel d'avril à août 2020 verra ses APL augmenter d'environ 30 euros par mois. Cette réforme est juste parce qu'elle s'adapte aux revenus des personnes. Il n'y aura pas d'étudiants perdants. Nous allons passer à un forfait pour les étudiants. Ce sera avantageux pour ceux qui travaillent à mi-temps, par exemple.
- Chaque année, deux tiers des allocataires voient leurs allocations évoluer, dans un sens ou un autre. Ce sera davantage avec la réforme. Du fait de la crise, on s'attend à ce qu'un nombre plus élevé de bénéficiaires voient leur APL augmenter, ce qui réduira fortement les économies liées à la réforme.
- [MaPrimRénov pour la rénovation énergétique]La prime sera accessible à tous les Français pour la durée du plan de relance. Son montant dépendra du niveau de revenus et sera plus élevé pour les foyers modestes que pour les foyers aisés. Nous l'ouvrons également aux propriétaires bailleurs — jusque-là exclus du dispositif car n'habitant pas dans le logement concerné — et aux copropriétés, qui n'auront désormais plus qu'un seul dossier à monter pour tous les propriétaires. Nous gagnerons ainsi en efficacité.
- Nous créons enfin une aide à la rénovation complète de son logement. Un ménage de classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de quatre sa consommation (avec isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur) touchera une aide de l'ordre de 20 000 euros. Le soutien apporté par MaPrimeRénov'à des montants aussi importants est exceptionnel, très généreux ; ces primes seront maintenues dans la limite des enveloppes du plan de relance.
- Nous réfléchissons à simplifier les démarches administratives pour obtenir un permis de construire. La première chose est d'inciter les maires à délivrer de nouveaux permis. Pour cela, nous souhaitons soutenir les élus qui autorisent la construction avec plusieurs étages et en particulier dans des zones déjà urbanisées où il est compliqué de trouver un logement.
- Nous avons maintenu la consigne de ne pas expulser tant qu'il n'y a pas de solution de logement ou d'hébergement. Pour les propriétaires, il faut aussi faire en sorte que les gens continuent à payer leur loyer durant cette période de crise. Les APL devraient alors permettre de les aider.
Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
Certains Français sont anxieux à l'idée de reprendre les transports. Je veux leur dire que nous avons pris toutes les mesures pour qu'ils y soient protégés du virus.
Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)
- La lutte contre la fraude organisée au chômage partiel est notre priorité pour 2020. Nous orientons donc plus spécifiquement le travail de nos services sur ces fraudeurs, qui utilisent, par exemple, des faux numéros de Siret.
- Frauder, c’est donner un coup de canif dans le contrat conclu entre l’État et les citoyens. Face à la crise, l’État a montré qu’il pouvait dépenser beaucoup d’argent public pour soutenir l’emploi et les entreprises. Il est donc d’autant plus nécessaire de garantir le bon usage des deniers publics et le respect des règles, pour que l’argent dépensé profite à tous, et non aux fraudeurs.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Concernant la commande publique, nous en avons récemment favorisé l'accès aux PME, ETI et entreprises de l'ESS. Les acheteurs privés et publics sont également concertés pour insérer des clauses sociales et environnementales dans les documents par défaut des marchés publics.
- Nous allons relancer les filières stratégiques autour de principes de proximité, durabilité, solidarité et résilience.
- Dans le prolongement de la loi Pacte, nous encourageons les dispositifs permettant d'orienter l'épargne des français vers l’ESS et les entreprises engagées en RSE.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- Je réfléchis à accélérer l’obtention de la nationalité française pour les personnes qui ont été au front pendant le confinement. Ils ont montré leur attachement à la nation.
Dès lors que des hommes s’approprient l’espace public & estiment que les femmes n’ont rien à faire dehors, c’est une infraction. Je demande aux préfets d’accélérer la lutte contre le harcèlement de rue.
- Je suis très attachée à la loi de 1905. Je défends concrètement ses grands principes et la laïcité.
- Le projet de loi contre les séparatismes sera présenté d'ici à la fin de l'année.
- Là où les services publics et la République reculent, le communautarisme s’installe. C’est tout le sens des Quartiers d’été, reconduits à l’automne, d’offrir un espace républicain aux jeunes.
- Le Président Emmanuel Macron célébrera les 150 ans de la République au Panthéon et prononcera à cette occasion un grand discours sur la citoyenneté.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
La France et l’Europe défendent leurs valeurs et les libertés du peuple biélorusse.
Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)
Les violences sexuelles sur les enfants restent les plus silencieuses et dévastatrices. L’engagement des professionnels qui œuvrent au quotidien pour les protéger est total. Tout sera mis en œuvre pour réprimer quiconque leur porte atteinte.
Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
- Aux parents d’élèves, aux enfants, aux enseignants, je veux adresser un message de confiance en cette rentrée : tout est fait pour réduire les risques à l’école. Si un cas est détecté, le protocole prévoit des mesures immédiates : tests, isolement, voire fermeture si besoin.
- La relance, elle a commencé au cœur de la crise avec le chômage partiel, le fonds de solidarité, les PGE aux entreprises. Nouvelle étape ce jeudi avec des mesures pour ouvrir de nouveaux marchés. On peut faire de cette crise une opportunité pour l’avenir de notre pays.
- Il faut revenir à un principe simple : «Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies.» La grande priorité, c’est la justice de proximité, pour des sanctions justes, prononcées rapidement et effectuées immédiatement.
- Les LR ont tous l’insécurité à la bouche mais 2022 dans la tête. Ils rivalisent de slogans dans une sorte de primaire avant l’heure. Nous, on agit : budget, recrutements, salaires, flotte automobile. On est lucide sur les difficultés vécues par beaucoup, donc on va continuer.
- Hier nous avons franchi pour la première fois la barre des 900 000 tests en une semaine. On a massivement développé les tests et comme l’a annoncé Olivier Véran, on sera bientôt à 1 million par semaine.
- L’apprentissage est une voie d’excellence de plus en plus prisée. Pour ne pas que cet élan s’essouffle du fait de la crise, l’État se mobilise. Résultat : embaucher un apprenti ne coûte désormais quasiment rien à un chef d’entreprise!
- [Télétravail] Il faut que les entreprises continuent à y avoir recours autant qu'elles le peuvent dans les départements les plus concernés par [la propagation du] virus.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Tribune de plusieurs députés LaREM: L'obligation de formation des jeunes âgés de 16 à 18 ans : un droit historique pour notre jeunesse, un devoir pour "tous"]
Si la confiance dans la jeunesse revient, c'est la confiance dans le pays qui sera de nouveau confortée", a déclaré Jean Castex, le Premier ministre. La réussite de notre jeunesse, c'est assurer un avenir à notre pays. L'accompagner, l'aider et la soutenir est notre responsabilité à tous. La crise sanitaire que nous traversons ne fait qu'accentuer et mettre en lumière les difficultés au quotidien de nos jeunes : se nourrir, se loger, se déplacer, se former ne sont que quelques exemples des épreuves qu'ils ont à surmonter au quotidien.
Former notre jeunesse, c'est lui donner les clefs de sa réussite future. De très nombreuses études montrent que la qualification, la compétence, les savoir-être sont essentiels pour s'insérer durablement sur le marché du travail.
Aujourd'hui, un quart de notre jeunesse est au chômage, plus inquiétant encore, près de 40% des jeunes de moins de 25 ans dans les quartiers prioritaires restent sur le bord du chemin. La majorité s'est saisie de ce sujet de société dès 2019 et a voté la mesure historique de l'obligation de formation jusqu'à 18 ans dans le cadre de la loi pour l'école de la confiance. Cela signifie que, dès cette rentrée, tous les jeunes âgés de 16 à 18 ans devront être accompagnés vers une formation qualifiante. C'est une mesure profondément sociale, pour lutter contre les inégalités de destin.
Compte tenu de la crise sanitaire que nous connaissons, où le nombre de jeunes en situation de décrochage va certainement augmenter, la mise en place de cette mesure dès la rentrée tombe à point nommé. En effet, combien de jeunes supplémentaires quitteront le système scolaire après en avoir été éloignés pendant 7 mois? C'est un défi immense, qui nous oblige tous.
Nous ne voulons pas de génération sacrifiée, l'heure du raccrochage a sonné!
Les financements déployés dans le cadre du plan jeunes, du plan de relance, du plan d'investissement dans les compétences et de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté doivent venir soutenir tous les acteurs nécessaires à la réussite de cette mesure. Du repérage du jeune à l'insertion, de nombreux acteurs locaux devront travailler ensemble pour construire un parcours d'avenir qualifiant sur-mesure pour tous ces jeunes.
Nous parlementaires, sommes convaincus que cette mesure est une véritable réponse au fléau du décrochage des jeunes, amplifié par la crise de la Covid19. Nous nous assurerons, partout sur nos territoires, qu'elle sera mise en œuvre dès la rentrée scolaire. Il en va de la réussite de notre jeunesse, de l'avenir de notre pays!
Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
[La députée LFI Danièle Obono caricaturée en esclave par le magazine Valeurs actuelles] Ignoble représentation d’une parlementaire. À ses côtés pour lutter contre le racisme et pour le respect dû à tous les élus de la République.Tout mon soutien personnel et celui de l’Assemblée nationale face à ces abjections.