► Emmanuel Macron (Président de la République)
- Le temps est aujourd’hui venu de la relance.
- Le plan France Relance sera présenté jeudi par le Premier ministre. Il est particulièrement ambitieux. C’est l’un des plus importants d’Europe rapportés au PIB.
- 100 milliards d’euros: pas pour reconstruire notre économie à l’identique! 100 milliards pour faire de la France une économie d’avant-garde et pour offrir un emploi à tous.
France Relance permettra aux entreprises de retrouver de l’air, d’investir davantage, d’être toujours plus compétitives. Ce sont ces 20 milliards d’euros de baisse d’impôts de production. Là encore, une action jamais faite.
- France Relance comportera des programmes ciblés destinés à changer ici et maintenant la vie des Français dans les territoires : la rénovation thermique des bâtiments, la poursuite de la conversion du parc automobile, l’accélération du déploiement du très haut débit.
- France Relance sera avant tout pour les plus jeunes, pour celles et ceux qui auront besoin de se reconvertir, d’acquérir de nouvelles compétences, pour celles et ceux qui évoluent dans des secteurs particuliers : je pense à la santé et au Ségur.
- Dans toutes les crises, un monde ancien disparaît, un nouveau apparaît. Cette crise peut être une opportunité. Notre objectif avec le plan de relance : que la France, l’Europe, prennent toute leur part à l’invention du monde d’après.
- Le plan de relance n'est pas une stratégie pour faire face aux difficultés du moment. Ça, nous l'avons déjà fait et nous allons continuer. C'est préparer la France de 2030. (...) C'est investir pour transformer. C'est construire la France de demain.
- Dans tous les secteurs stratégiques, notre ambition est de produire à nouveau en France.
- 15 milliards d’euros seront dédiés au soutien à l’innovation et aux relocalisations de technologies stratégiques. Le futur de l’hydrogène, du recyclage, de la quantique, le futur de l’économie verte, circulaire et décarbonée, doivent, avec ce plan, s’écrire en France.
- Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance.
- Avant la pandémie, pour la première fois depuis plus de 12 ans, on ouvrait plus d’usines qu’on en fermait, on recréait des emplois industriels.
- Avec le Sénégal, nos efforts sont convergents pour la stabilité au Sahel. Unis face à la pandémie, nous travaillons ensemble pour la relance des économies africaines et une croissance durable.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- Le défi que nous devons relever est que cette crise soit le point d’appui d’une consolidation de notre économie, d’une transformation de nos manières de faire, de produire, d’administrer et même de gouverner.
- Le Gouvernement va continuer de traiter de manière déterminée les conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire.
- Le plan de relance nous offre une occasion exceptionnelle de positionner notre Nation sur les secteurs d’avenir, créer de la valeur en France, localiser sur notre territoire les relais de croissance de demain. Nous affichons clairement des priorités limitées, mais majeures : la transition écologique, la compétitivité et la souveraineté économique, la cohésion sociale et territoriale.
- 3 données pour comprendre la puissance et la dimension européenne du plan de relance de 100 milliards € qui sera présenté la semaine prochaine : il représente 1/3 du budget de l'État, il est 4 fois plus important qu'en 2008, 40% de contributions sont issues de l'UE.
- Apprentissage, formation, insertion : j’ai déjà annoncé des mesures fortes pour aider à embaucher des jeunes et des apprentis. Nous aurons aussi besoin de nos entreprises pour atteindre cet objectif, qui n’est pas seulement économique, mais aussi sociétal.
L'activité partielle demeurera ouverte dans ses conditions actuelles jusqu’au premier novembre et, au-delà, pendant deux ans, pour toutes les entreprises couvertes par un accord sur l’activité partielle longue durée.
- Garants de l’ordre public et de la sécurité de nos compatriotes, nos préfets ont une priorité absolue : protéger nos concitoyens et faire appliquer avec fermeté la loi, partout et pour tous. Nul ne saurait défier impunément l’autorité de la République. Je serai intransigeant.
- En cette période de crise, nous avons besoin d’un État puissant, agile, à l’écoute de nos territoires et plus que jamais au service de leurs habitants. J’y veille et j’y veillerai personnellement.
- [Covid19] La logique globale de notre action pourrait se résumer en une phrase : vivre avec le virus.
- [Covid19] L’épidémie regagne du terrain, et c’est maintenant qu’il faut intervenir. Nous sommes depuis quelques semaines dans une phase de recrudescence de l’épidémie. Le taux de reproduction du virus se situe au-dessus de 1, ce qui signifie que le virus gagne du terrain. Nous étions redescendus à 0,7 en mai. Nous sommes remontés à 1,4.
- [Covid19] Pour casser les chaînes de transmission, il faut tester, tracer, isoler. Nous avons déployé une capacité à tester désormais parmi les plus ambitieuses du monde: - [Covid19] 830.000 tests par semaine à ce jour; objectif du million de tests en septembre.
Le port du masque ne doit pas nous faire oublier les gestes barrières : nous devons continuer à nous laver les mains régulièrement, et à nous tenir à plus d’un mètre de distance les uns les autres lorsque c’est possible.
- [Covid19] Des plans de reconfinement, territoriaux ou plus globaux, ont été préparés. Notre système hospitalier est prêt à une éventuelle nouvelle vague de patients (lits, masques, réanimateurs, médicaments...). Mais nous devons tout faire pour éviter un reconfinement généralisé.
- Du concret : le Gouvernement débloque 100 millions d'euros pour inciter à l'embauche des personnes handicapées, dès le mois de septembre. Dans ce contexte de crise, nous devons redoubler d'efforts pour que les personnes en situation de handicap puissent accéder à l'emploi.
- Auteurs, artistes, entreprises et établissements des secteurs privé et public : 432 millions € seront consacrés au spectacle vivant dans le plan de relance. C'est un effort inédit qui témoigne de notre attachement à celles et ceux qui font vivre l'art et la culture en France.
- Les professionnels du spectacle vivant ont été et sont très fortement impactés par la crise du COVID19. Ils attendaient des actes forts et un soutien durable de la part du Gouvernement. Nous apportons aujourd’hui une réponse concrète, puissante et immédiate. Une prolongation du crédit d’impôt pour le spectacle vivant et du crédit d’impôt phonographique jusqu’au 31 décembre 2024 ainsi qu’un assouplissement temporaire des paramètres du crédit d’impôt spectacle vivant. La mise en place d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants des salles de spectacle : une provision de 100 millions d'euros permettra de le financer dès septembre.
Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Liban] Ce pays est au bord du gouffre... On ne va pas signer de chèque en blanc. Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban.
- [Français tués au Niger] C'est un acte terroriste inacceptable. l'enquête est en cours. nous avons besoin de l'action humanitaire.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Le choix de l'écologie, c'est un choix économique. C'est celui que nous faisons avec un plan de relance vert. Il permettra aux entreprises de créer des emplois et de se développer.
- Écologie et économie sont les deux faces d’une seule et même médaille. Décarboner nos modes de production, de distribution et de consommation est autant un impératif qu’une opportunité.
- 30% des crédits du plan de relance seront dédiés au verdissement de notre économie. Ce sont des moyens historiques qui nous font franchir une étape très importante. C’est une grande victoire pour l’écologie.
- L’arrêt de la chasse à la glu, cela fait longtemps qu’on devait le faire, c’est fait. C’est une mise en conformité avec le droit européen et une bonne nouvelle pour la biodiversité.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Une école sûre pour accueillir tous les élèves. Grâce au respect par tous du protocole sanitaire et des gestes de base.
- Ce que je regarde le plus, c'est le retour de tous les élèves. Notre travail c'est celui de mise en confiance. Et je dis depuis le mois de mai et même avant qu'il est bien meilleur pour un enfant d'aller à l'école que de rester chez soi.
- Chaque professeur est en situation d'apprécier le niveau de ses élèves et de s'adapter. Néanmoins nous avons développé des outils pour cela.
- L’école inclusive au cœur de la préparation de rentrée! Avec plus de 380.000 élèves en situation de handicap scolarisés. Des postes en plus (8000) et une nouvelle organisation pour la réussite de tous.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Le plan de relance est un plan d’investissement pour la "France 2030". Une France qui aura retrouvé sa compétitivité et sa croissance. Une France qui aura une économie plus verte et décarbonée.
- La France est l’un des pays de l’OCDE qui s’est le plus désindustrialisé des 10 dernières années. Nous voulons changer la donne : après la baisse des impôts sur le capital, l’IS baissera à 25% en 2022 et les impôts de production de 10 Mds €/an dès le 1er janvier 2021.
- Les derniers mois ont été très difficiles pour les entreprises. Si nous avons pu trouver des réponses efficaces, c’est grâce aux organisations patronales et syndicales avec qui nous avons travaillé quotidiennement. J’aimerais simplement saluer votre engagement.
Florence Parly (ministre des Armées)
- La Méditerranée orientale se transforme en un espace de tensions. Le respect du droit international doit être la règle et non l'exception. Avec nos partenaires chypriotes, grecs et italiens nous entamons un exercice militaire dès aujourd'hui avec des moyens aériens et maritimes. Notre message est simple : priorité au dialogue, à la coopération et à la diplomatie pour que la Méditerranée orientale soit un espace de stabilité et de respect du droit international. Elle ne doit pas être un terrain de jeu des ambitions de certains; c'est un bien commun. our la France, 3 avions Rafale, une frégate et un hélicoptère prendront part à cet exercice européen.
- Entretien avec Netchirvan Barzani, président de la région autonome du Kurdistan. Les forces kurdes sont en première ligne contre Daech. La coalition internationale appuie militairement les Peshmergas dans les zones de combat. Je salue leur engagement et leur courage.
- L’Irak est un partenaire précieux de la France qui sait compter sur notre solidarité et notre amitié. Notre coopération est solide et notre volonté commune de vaincre Daech ne faiblit pas.
- La France se tient prête à poursuivre les formations engagées auprès des forces irakiennes qui combattent en première ligne. Nous voulons participer à la montée en puissance et à l’autonomisation des forces de sécurité irakiennes.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Les préfets sont les garants de l’ordre républicain et de la sécurité dans les territoires. La loi doit être appliquée avec fermeté partout en France, nous y veillerons.
- Face à la délinquance, tous les acteurs doivent prendre leurs responsabilités. Nos compatriotes n’attendent pas de nous des discours angéliques mais une intervention résolue pour restaurer l’autorité de l’Etat.
- Journée de consultations avec les organisations syndicales des sapeurs-pompiers. L’occasion notamment d’échanger sur les mesures mises en place pour lutter contre les agressions qu’ils peuvent être amenés à subir en intervention.
- Grâce à l’action de nos policiers, deux personnes soupçonnées d'avoir violemment agressé un homme juif début août à Paris ont été interpellées. Aucune impunité face à ceux qui déversent la haine antisémite.
- Je me suis entretenu aujourd’hui à Madrid avec mon homologue espagnol Fernando Grande-Marlaska. Ensemble nous avons échangé sur la situation à la frontière franco-espagnole, les questions d’asile et d’immigration ainsi que sur la coopération de sécurité intérieure.
- [Grenoble] Merci aux effectifs mobilisés pour imposer l'ordre républicain, le seul qui protège. Aucun doute ne doit subsister: l’Etat s’imposera face à l’ensauvagement d’une minorité de la société.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- L’emploi est la priorité numéro 1 du plan de relance. Nous agissons pour sauvegarder nos emplois, favoriser l’embauche des jeunes, renforcer les formations en particulier sur les secteurs et métiers porteurs. Nous sommes mobilisés et déterminés à ne pas subir la crise.
- La crise COVID19 a boosté le dialogue social en entreprise, et renforcé la concertation entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Nous devons pérenniser cette dynamique pour relever les défis des mois à venir.
- Au pic de la crise COVID19, l’Etat a pris en charge les salaires de 9M de Français en mettant en place un dispositif d’activité partielle inédit. Nous le prolongeons jusqu'au 1er novembre. APLD prendra ensuite le relais pour protéger les emplois de manière plus pérenne.
Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Le Gouvernement est engagé dans un effort sans précédent pour développer la couverture numérique des territoires ruraux. Malgré le confinement, 300 pylônes sont sortis de terre depuis le début de la crise sanitaire.
- Les [maisons France Services] sont des lieux de qualité signant le retour des services publics dans les territoires ruraux. D’ici 2022, le maillage de proximité de ces maisons permettra à chaque citoyen d’y accéder en moins de 30 minutes.
Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Contre le COVID19, notre vigilance est constante et permanente. Réunion avec l’ensemble des directeurs inter-régionaux de l’administration pénitentiaire pour faire un suivi de situation précis sur l’application des protocoles sanitaires en détention.
- A l’hôpital du Cateau-Cambrésis, l’ensemble des services de l’État travaillent main dans la main pour prendre en charge avec humanité et efficacité les femmes victimes de violences : médecins, magistrats, services sociaux, gendarmerie. Un modèle que je veux généraliser.
- J’inaugurais ce matin les locaux d’un service pénitentiaire d’insertion et de probation à Douai. Ici, dans les Hauts-de-France, comme partout, les peines prononcées n’ont pas vocation à être dures mais justes et à favoriser la réinsertion des condamnées pour éviter la récidive.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- Nous avons préparé notre système de santé à la possibilité d'une nouvelle pression épidémique : augmentation de la capacité d’accueil en réanimation, stocks stratégiques de masques, d'équipements individuels comme les gants ou encore de médicaments et de respirateurs.
- Chacun peut freiner le COVID19. Se laver les mains, prendre ses distances, porter le masque sera notre quotidien pendant plusieurs mois. Il faut en faire une hygiène de vie, un automatisme. Je ne dis pas que c’est facile, je dis que nous n’avons pas le choix.
- Que ce soit dans la recherche d’un vaccin, d’un traitement ou le développement de nouveaux tests comme les tests salivaires, nous mettons tout en œuvre pour faciliter et soutenir l’innovation et se doter de nouvelles armes efficaces et sûres contre la COVID19.
- Les entreprises ont été des acteurs à part entière de la gestion de la crise sanitaire. Production de masques et équipements, protection des salariés, innovation. Cette énergie, nous devons continuer à la mobiliser au service de la santé des Français.
- Nous réalisons 840 000 tests par semaine. La stratégie de dépistage du COVID19 poursuit sa montée en puissance.
Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Ce qui est essentiel est de garantir la formation des élèves en situation de handicap. C’est aussi leur permettre de vivre leur vie étudiante, et de les accompagner dans le milieu professionnel. Nous travaillons avec les entreprises.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Je le dis de manière peut être un peu crue, mais désormais, quand vous habitez à Paris, il faut sortir couvert.
- En cette Journée internationale du chien, faisons passer le message: n'abandonnez pas votre animal domestique! Je regrette que la France en détienne le triste record. Des solutions existent. Ensemble, luttons contre ces abandons.
Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)
- L'avantage de l'Index de l'égalité professionnelle, c'est qu'il donne des éléments simples et concrets pour favoriser l'égalité salariale en entreprise. Ce n'est pas un outil punitif mais au contraire un levier positif d'attractivité!
- Le monde de l'entreprise ne manque pas de femmes talentueuses, il manque d'opportunités pour les faire briller!
- Les entreprises doivent être au rendez-vous de la lutte contre les discriminations. C'est un enjeu de société mais aussi de performance économique.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- La relance passera par les entreprises, et le pari gagnant de l’internationalisation. Ma mission est de recréer la confiance, nécessaire pour redresser notre économie. Le message d’optimisme livré par Jean Castex doit guider notre ambition commune à l’international.
- Face à la crise, la 1ère condition pour redresser notre commerce extérieur, c’est de ne pas ajouter à l’incertitude économique l’instabilité de l’action publique. Nos réformes depuis 2017 paient. Nous maintiendrons le cap, pour gagner encore en compétitivité.
- Pour rétablir notre balance commerciale, nous devrons sortir de la naïveté dans notre rapport à l'international : structurer une véritable autonomie stratégique européenne, défendre le multilatéralisme sans jamais transiger avec nos intérêts & notre souveraineté.
- Nous devons aux entreprises le meilleur niveau de protection possible pour assurer leur développement à l’étranger. C’est dans cet esprit que nous avons bâti un plan dédié à l’export, avec des leviers concrets pour les entreprises exportatrices.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
- J'ai réuni les associations qui se mobilisent au quotidien pour les sans-abri et les plus précaires. À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels : plus de 14 000 places d'hébergement seront pérennisées en 2020/2021.
- Je suis pragmatique, attachée au concret, aux résultats, à ce qui fait une différence et qui change la vie des gens. Ma boussole sera la justice sociale et indiquera le chemin vers la transition écologique. Je serai une ministre exigeante et à l'écoute.
Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)
- Redresser notre économie et préparer l’avenir : voilà les ambitions du plan de relance.
- Privilégier le TGV à l’avion sur des trajets courts, c’est le sens de l’Histoire.
- Vidéosurveillance, meilleure coordination des forces d’intervention : nous allons améliorer la sécurité dans les bus.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L’Europe, c’est du concret. Après l’accord de principe de juin, signature du contrat avec AstraZeneca mettant en place une chaîne d’approvisionnement du vaccin localisée en Europe. Si la recherche sur ce vaccin contre la COVID19 réussit, nous en garantirons l’accès à nos concitoyens.
- Avec le plan de relance, le Président de la République veut bâtir la France de 2030. Ce projet ambitieux passe par le rebond de notre industrie. Nous allons investir: 15 Mds € pour innover et (re)localiser, 20 Mds de d'impôts de production en moins, massivement dans les compétences
- Le Gouvernement a fourni cet été 53 millions de masques réutilisables aux familles modestes. Le choix que nous faisons, c'est d'accompagner ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire les familles et les personnes vulnérables.
- Les PME sont au cœur de notre tissu productif, elles emploient sur l'ensemble des territoires et certaines seront nos futures ETI et grandes entreprises. C'est pour ça que nous devons les accompagner dans le cadre du plan de relance.
Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)
- [Les parents, l'oncle et la tante de l'adolescente bosniaque musulmane qu'ils avaient frappée et tondue parce qu'elle fréquentait un Serbe chrétien, vont être expulsés du territoire français] Il était nécessaire de réagir vite ! Bien sûr, je ne pense pas qu'il faille prendre position sur tout, à chaud, mais à partir du moment où un fait est rendu public, que chacun dans la société s'en empare, le gouvernement s'y intéresse aussi. Les Français peuvent avoir un sentiment de laisser-faire si on ne condamne pas les faits qui sont rapportés. Concernant cette affaire, les forces de l'ordre qui sont arrivées sur les lieux ont constaté elles-mêmes ce qui s'était produit. Les témoignages se recoupent tous, c'était donc important de réagir très fermement. Il est de notre devoir également de montrer aux gens que le pays est tenu, que le ministère de l'Intérieur est réactif et que des décisions sont prises rapidement, en matière de sécurité c'est essentiel. (…) Je tiens la même ligne depuis longtemps : elle a toujours été fondée sur un accueil très fort des personnes étrangères qui ont besoin de protection, mais cela ne va pas sans un certain nombre de devoirs quand on entre sur le territoire français. Je le répète encore aujourd'hui : quand la maison du voisin s'effondre, on l'accueille, mais quand le voisin commence à tabasser votre sœur, on le met dehors. Point. Ceux qui disent qu'il faut garder dans le pays des gens qui frappent et tondent leur fille, leur nièce, ont un discours qui est complètement en dehors de mon logiciel de pensée. (…) Remettons au clair les situations des uns et des autres. Soyons factuels. La famille mise en cause est une famille de Roms venant de Bosnie, ils ont été déboutés du droit d'asile en décembre dernier et tous les recours ont été épuisés. Ils avaient vocation à quitter le territoire national avant que les faits se soient produits et cela n'a pas été possible avec la crise de la Covid-19. Contrairement à ce que j'entends ici et là, ce n'est absolument pas dans une double peine. La tante et l'oncle, eux, eu égard à leur parcours, avaient obtenu le statut de réfugiés. Si le second est jugé bel et bien coupable, il sera certes en situation régulière, mais je veux rappeler que le statut de réfugié peut être remis en cause. Cette décision sera prise après celle du tribunal correctionnel de Besançon le 23 octobre prochain. Selon le verdict, s'il y avait une condamnation, le ministère de l'Intérieur saisira l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) pour engager une procédure de retrait du statut de réfugié. Je ne veux pas entendre qu'on ne respecterait pas le droit d'asile. Au contraire précisément, nous appliquons le droit. (…) Les auteurs présumés seront jugés à l'automne, pour violence sur mineur. Il y aura donc une décision de justice qui s'appliquera sur le territoire national. Et, en parallèle de la procédure judiciaire, il y a la procédure administrative, une procédure d'éloignement, que ces personnes soient condamnées ou pas.
- [Les parents, l'oncle et la tante de l'adolescente bosniaque musulmane qu'ils avaient frappée et tondue parce qu'elle fréquentait un Serbe chrétien, vont être expulsés du territoire français] Je déplore [les propos d’] Aurélien Taché, comme d'ailleurs avant lui [ceux de] Benoît Hamon, d’Éric Piolle et toute une partie de la gauche de la gauche, qui ont adopté une logique identitaire. Ils se targuent de défendre le bien quels que soient vos actes, mais ils défendent les gens en fonction de leur identité. Pour eux, vous êtes musulman, vous êtes une bonne personne et vous méritez d'emblée d'être défendu. C'est exactement le tweet d'Aurélien Taché mais être musulman n'est ni une circonstance atténuante, ni une circonstance aggravante. Moi je regarde les personnes pour ce qu'elles font, pas pour ce qu'elles sont. On parle de l'extrême droite identitaire, mais maintenant il existe une gauche identitaire. Elle porte en elle une culture de l'excuse qui a amené le PS à faire 6% à l'élection présidentielle; des excuses permanentes en fonction de ce que sont les gens, que ne comprennent pas ceux qui respectent des règles. Et puis, quand on a été sur une affiche à côté d'Emmanuel Macron, qu'on a été élu sur le dépassement du clivage gauche-droite, tout ramener à une lecture simpliste "la gauche c'est bien, la droite c'est mal", c'est une façon de ne pas respecter la confiance que les électeurs ont placé en vous aux élections législatives. Quand une jeune fille est tabassée et tondue parce qu'elle est amoureuse d'une personne d'une autre religion, c'est un inversement des valeurs incommensurable que de défendre d'abord les mis en cause ! Il faut évidemment avoir des mots de compassion pour cette jeune fille !
- Notre ligne politique [est] claire: comme 70% des Français, je veux que la laïcité soit mieux défendue. Le Premier ministre l'a même mentionné dans son discours de politique générale.
- Mes missions sont claires : je m'occupe de tout ce qui ne relève pas directement des forces de l'ordre de sécurité intérieure, comme la sécurité publique, le maintien de l'ordre ou le renseignement sur le territoire. Nous sommes une équipe complémentaire avec Gérald Darmanin et j'ai autorité sur plusieurs directions importantes du ministère de l'Intérieur. Quand j'étais à l'Égalité femmes-hommes, on me disait que je n'avais pas assez de services, de moyens et de missions. Désormais, on me dit que j'en ai trop. J'en suis ravie ! La cohérence de toutes ces missions, c'est le beau principe de citoyenneté, c'est pour lui que le président de la République a créé ce portefeuille. J'ai coutume de dire que c'est le ministère de la défense et de la promotion des valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité bien sûr mais également l'égalité entre les sexes, l'accueil des réfugiés, la défense de la laïcité, l'ensemble des droits et des devoirs.
- La lutte contre les séparatismes est un sujet qui mobilise le président de la République depuis longtemps, et depuis longtemps le gouvernement y travaille à bas bruit. C'est une tâche importante menée avec l'ensemble des directions et des services du ministère de l'Intérieur. Un travail de l'ombre, de renseignements, au peigne fin, qui a notamment permis de fermer près de 200 établissements. Le projet de loi que nous préparons est une nouvelle étape qui s'ouvre : avec Gérald Darmanin, nous avons la volonté extrêmement ferme de légiférer sur les zones grises qui ne nous permettent pas d'agir actuellement. Cela comprend la lutte contre le séparatisme islamiste, contre les ingérences étrangères, mais aussi la lutte contre les dérives sectaires et contre un certain nombre de groupuscules organisés, je pense notamment aux suprémacistes blancs. Nous présenterons des initiatives fortes bientôt en plus de la loi.
Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)
Les PME et TPE sont des acteurs absolument essentiels pour l’insertion professionnelle!
Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)
- La politique de la Ville, ce n'est pas que les quartiers dans une ville. Il faut penser la Ville dans toutes ses composantes, c'est à dire les quartiers, les secteurs résidentiels mais aussi la ruralité avoisinante.
- Face au succès de Quartiers d’été, le ministère de la Ville lance Quartiers d’automne 2020.
Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)
- À chaque pylône de 4G qui sort de terre c’est l’attractivité de nos communes rurales qui se renforce!
- Les entreprises du secteur du tourisme, fortement impactées par la crise, conserveront un accès à l’activité partielle jusqu’à la fin de l’année. Un bilan sera alors fait. Tout sera mis en œuvre pour préserver emplois et compétences.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- L’Europe est en train d’apprendre la puissance. Le plan de relance est un tournant historique : nous affirmons ensemble notre ambition pour l’avenir!
- [Brexit] Un test grandeur nature pour la souveraineté européenne. Aucune faiblesse n’est possible : nos citoyens et nos entreprises ne peuvent pas en payer le prix.
- Notre souveraineté passe par l’Europe. Pour produire nous-mêmes, pour être puissants nous avons besoin de l’Europe dans tous les domaines.
- Il faut le dire et le redire, quand l’Europe est à la hauteur et fait son travail : 40 milliards d’euros pour le plan de relance français, c’est concret, c’est historique, c’est inédit.
- L’Europe parfois ça ne marche pas. On se bat pour l’améliorer. Mais quand ça marche, on le reconnaît. Le plan de relance est inédit. 40% du plan de relance français sera financé par l’Europe.
- [COVID19] Premier contrat européen effectif, pour garantir l’accès rapide du vaccin aux Européens. Une initiative promue par la France, d’autres contrats bientôt à venir : une Europe qui avance et qui protège.
- [Covid19] Je ne regrette pas la décision de l’Allemagne car elle est prise sur une base scientifique. Le Royaume-Uni a classé toute la France en zone rouge : c’est une décision politique.
- [Biélorussie] J’ai rencontré Svetlana Tikhanovskaïa pour dire notre soutien et saluer son engagement. Mais il ne s’agit pas d’un simple message politique : il y aura des sanctions européennes contre les dirigeants.
- [Plan de relance] Il n’y aura pas d’impôts pour les Français pour payer le plan de relance. Ce sont des fake news. On remboursera après 2027 avec des nouvelles ressources comme la taxe GAFA.
- On ne va pas créer un impôt 'relance', on ne le fait pas au niveau national, on ne le fera certainement pas pour le plan de relance européen non plus (...) Il y a eu beaucoup de fake news.
- La réforme du travail détaché montre que nous pouvons rendre l’Europe plus juste. Elle vient d’entrer en vigueur. Ce n’est qu’un début : lutte contre la fraude et le dumping, égalité salariale...
Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
L’interdiction de la chasse à la glu cette année est en accord avec les analyses scientifiques et conforme au droit communautaire. Je me félicite de cette décision.
Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
L’avenir de notre jeunesse se compose dans nos territoires, aussi divers que riches. Notre objectif : jeunesse rurale, avenir égal.
Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Transition écologique, numérique, technologique : pour être à la hauteur de ces enjeux, les entreprises de la tech doivent prendre en compte le bien commun.
- Le réseau 4G est devenu quasiment aussi essentiel que l'eau ou l'électricité. Il faut saluer le travail de tous les salariés des opérateurs télécoms qui ont continué à déployer pendant le confinement.
- Merci à tous ceux mobilisés dans les territoires ruraux. Le plan de relance sera à la hauteur des enjeux sur le déploiement du THD et la lutte contre l’illectronisme. Nous devons travailler pour faire de l’accès à la connexion un service universel.
Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
- Aux chefs d’entreprise : embauchez des jeunes ! L’État vous aide en assurant un coût quasi nul pour le recrutement d’un apprenti et une prime de 4 000 € pour l’embauche d’un jeune. Notre ambition est claire : 1 jeune = 1 solution. Il n’y aura pas de génération sacrifiée.
- 100 millions. C’est le nombre de masques distribués par l’État aux familles modestes, car chacun doit pouvoir se protéger. Je crois que peu de pays dans le monde s’engagent à ce niveau.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
Échanges approfondis avec M. Anthony Rota, Président de la Chambre des communes du Canada. Nos pays font face aux mêmes conséquences de la covid 19 : fonctionnement du parlement, coopération interparlementaire. Le Canada est un partenaire essentiel pour la France et l’Europe.
Aurore Bergé (porte-parole)
- "Rien, rien, rien... rien ne vaut la vie". Et la vie sans culture et sans ceux qui la font vivre n'aurait plus de sens.
- Un animal, c'est pour toute sa vie. Nous devons soutenir nos refuges éprouvés par la crise et mieux lutter contre la maltraitance et l'abandon.
Laurent Saint-Martin (député)
Si nous n'avions pas mis les moyens sur la table, notre économie serait à terre aujourd'hui. Cette dette supplémentaire devra être remboursée à terme, mais c'est le choix de l'investissement que nous avons fait.
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas
retranscrits]
Les sénateurs UDI sont des piliers de la majorité sénatoriale autour d’Hervé Marseille: à 15 jours des Sénatoriales, le Président du Sénat Gérard Larcher sera l'un des invités de la rentrée de l’UDI.