Voici une sélection, ce 22 juillet 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- [Conférence de presse
à l’issue du conseil européen du 21 juillet 2020]
Madame la Chancelière vous l’avez dit: non seulement c’était
l’un des sommets les plus longs de l’histoire, peut-être le plus long, après
plusieurs mois où nous ne nous sommes pas réunis physiquement, mais c’est
surtout et avant toute chose, un sommet dont les conclusions sont véritablement
historiques.
Nous avons mis en place une capacité d’emprunter en commun,
de mettre en place un plan de relance solidaire pour la première fois.
L’objectif que nous nous étions fixés, d’une enveloppe de 750 milliards d’euros
au total a fini par obtenir l’accord de tous avec, Madame la Chancelière l’a
rappelé, en effet une enveloppe pour les subventions qui a été finalement de
390 milliards d’euros, mais ce qui est une enveloppe conséquente, qui permettra
d’ailleurs pour chacun des pays de financer une part non négligeable des plans
nationaux.
Cette enveloppe est un peu plus réduite que le plan
franco-allemand ne l’avait souhaité, le 18 mai dernier, mais je veux qu’ici,
chacun mesure le chemin parcouru en 2 mois, ce qui, à l’échelle du temps européen,
est extrêmement court. Et beaucoup, d’ailleurs, de nos collègues nous l’ont
dit, ils ont été parfois surpris de l'accord franco-allemand du 18 mai dernier.
En deux mois, nous avons réussi à bâtir un consensus pour que ce plan de
relance inédit devienne une décision et donc une réalité. Il a demandé de
l'effort, de l'esprit de compromis et je veux vraiment remercier l'ensemble de
nos collègues qui, autour de nous, ont su ainsi s'engager.
Au total, avec ce plan de relance, nous arrivons à un quasi
doublement du budget européen pour les 3 prochaines années. Et c'est cet ordre
de grandeur qu'il faut avoir en tête. Et là aussi, mesurons le chemin fait là
où, au mois de février, nous étions bloqués sur un budget que certains
voulaient réduire à 1 % du produit intérieur brut européen. Nous avons
aujourd'hui, avec à la fois le budget et le plan de relance, quelque chose qui
est proche de 2 % du PIB européen.
Cette longue négociation a été marquée par des difficultés,
parfois des oppositions, des conceptions différentes de l'Europe. Mais je me
félicite qu'avec la Chancelière, nous ayons toujours été du côté de l'ambition
et de la coopération. Et pour moi, c'est tout le travail que nous avons mené
ces quatre derniers jours. Mais ces derniers mois et ces dernières années,
quand l'Allemagne et la France se mettent ensemble, elles ne peuvent pas tout,
mais si elles ne se mettent pas ensemble, rien n'est possible. Et nous avons
véritablement, durant ces deux mois que j'évoquais, réussi à franchir ensemble
beaucoup d'étapes pour l'unité européenne. Je suis convaincu que ce plan, ce
budget sont de nature à répondre aux défis sanitaires, économiques et sociaux
qui sont aujourd'hui les nôtres dans chacun de nos pays, et que décider, en
quelque sorte, de ne pas y répondre c'eût été décider de dépenser beaucoup plus
dans quelques mois ou quelques années.
Je veux aussi souligner les résultats obtenus dans d'autres
domaines importants. Nous avons porté l'exigence d'un budget consacré pour 30 %
au moins à des dépenses climatiques et donc un budget cohérent avec le Green
Deal décidé il y a quelques mois. Nous avons défendu nos politiques
traditionnelles, qu'il s'agisse de la politique agricole qui est relevée,
stabilisée par rapport au budget actuel pour l'Europe, et qui est une politique
de sécurité, de souveraineté alimentaire qui est extrêmement importante, une
politique de cohésion, qui est aussi maintenue, et toutes les politiques
d'avenir, comme l'a rappelé Madame la Chancelière, qui voient leur budget
augmenter.
Je veux conclure ici en soulignant l'essentiel, c'est-à-dire
qu'il s'agit d'une étape majeure qui est pour nous a été franchie, à plusieurs
mois et derrière cela, plusieurs années de travail et d'engagement commun.
L'étape de Meseberg, que nous avions ensemble franchie au printemps 2018, avait
au fond mis les bases de cet engagement ensemble.
C'est la première que nous mettons en place, cette capacité
budgétaire commune à ce niveau-là, en la basant sur une capacité d'endettement
commun pour des projets nouveaux et en dessinant la perspective de ressources
budgétaires propres additionnelles. C'est un objectif de solidarité et de
responsabilité puisqu'il y a un échéancier de remboursement qui est prévu parce
qu'il ne s'agit pas que tout cela repose sur les générations futures
uniquement, et donc c'est une volonté d'investir ensemble. C'est ce qui nous
permettra de faire face au défi social, économique, mais aussi écologique de
notre Europe.
- Nous bâtirons tous ensemble une
Europe verte et prospère.
- Nous avons vécu aujourd'hui le
moment plus important de l'Europe depuis la création de la zone euro! Ce succès
est le fruit d'un travail de 3 ans pour lequel les Français m'ont fait
confiance.
- La France va toucher 40 milliards
d’euros du plan de relance européen voté cette nuit. Derrière les chiffres, il
y a du concret. Des emplois, des aides pour nos entreprises. (…) Cet
argent viendra de l’Europe sur notre budget sans que nous ayons besoin de le
financer, ni par notre propre endettement ni par nos impôts.
- Les négociations menées à Bruxelles
vont toucher la vie des Français de manière très concrète. Pour nos
agriculteurs par exemple : l’accord conclu cette nuit permet de protéger leurs
revenus durant 7 ans!
- Un plan de relance [européen]
massif est adopté : un emprunt commun pour répondre à la crise de manière
solidaire et investir dans notre avenir. Nous ne l’avions jamais fait! La
France a porté sans relâche cette ambition.
- Avec l’Allemagne, nous avons rendu
le plan de relance possible. Merci à Angela Merkel, Ursula von der Leyen,
Charles Michel et à l’ensemble de nos partenaires européens d’avoir partagé
cette ambition. Depuis l’euro, nous n’avions pas connu une telle avancée.
- Le plan de relance français [présenté le 24 août]
servira à financer l’emploi des jeunes, nos petites et moyennes entreprises,
nos artisans, nos commerçants, le tourisme mais aussi la rénovation thermique
des bâtiments, l’hydrogène, les batteries électriques… tout ce qui va nous
permettre de créer de l’emploi.
- Ce n’est pas le contribuable français qui paiera le plan
de relance, parce que nous nous sommes engagés à créer de nouvelles ressources
propres. Il s’agit de pouvoir, au niveau européen, lever un impôt sur les
grandes entreprises et les acteurs internationaux qui ne jouent pas le jeu de
nos politiques. Il y aura une première ressource propre, la taxe sur le
plastique et il faut une taxe numérique pour les grands acteurs internationaux
du numérique qui aujourd’hui ne payent pas d’impôts. Il faut installer un
mécanisme carbone aux frontières. Lorsque nous importons de l’acier qui vient
du bout du monde, qui est fait dans des conditions beaucoup moins vertueuses,
il faut pouvoir mettre à nos frontières une taxe qui évite une concurrence
déloyale de cet acier qui viendrait d’Inde, de Chine ou d’ailleurs.
- Le contribuable français n’a pas vocation à payer des
masques pour tout le monde.
- Les acteurs de la Tech ont une
responsabilité. En s'engageant, ils contribuent à notre résilience dans la
crise. Je leur lance un appel : à la mobilisation, à amplifier leurs
engagements, à agir pour le bien commun. Rendez-vous en novembre pour faire le
point.
- L’épidémie de Covid19 a servi de rappel à la réalité dans
bien des domaines. La réponse à la crise qui s’est ensuivie a d’abord et
surtout été une réponse humaine, avec la mobilisation remarquable des soignants
et des femmes et des hommes montés en première ligne. En cela, ceux qui étaient
tentés par le tout technologique devraient en être durablement vaccinés. Pour
beaucoup d’entre nous, la période qui vient de s’écouler a pourtant été
profondément numérique. Les usages numériques ont connu une rupture dans tous
les domaines : maintien du lien social et familial, télétravail, télémédecine,
enseignement à distance, accès à la culture et aux savoirs en ligne, etc.
Nouvelles pour certains, ces pratiques ne disparaîtront pas avec
l’affaiblissement du virus. Chaque grande crise charrie son lot de
transformations pérennes et la transformation numérique n’est pas la moindre. À
ce titre, les acteurs de la Tech portent une lourde responsabilité. Nous le
savons depuis longtemps et nous en parlons chaque année depuis 2018, à la
veille du salon VivaTech, dans une enceinte pluripartite : à la pointe de la
transformation technologique, ces acteurs doivent servir d’éclaireurs pour
l’ensemble de la société et non se constituer des rentes à son détriment. Ces
trois dernières années, l’ampleur des défis posés aux acteurs de la Tech n’a
cessé de croître, à l’heure où l’accès au numérique et sa maîtrise sont des
sésames précieux pour l’éducation, la santé ou le travail ; à l’heure où
l’empreinte écologique du numérique est incertaine ; à l’heure où le déficit de
femmes dans le monde de la science et des technologies pose avec une
particulière acuité la question de l’égalité professionnelle dans le secteur du
numérique. Sur chacune de ces problématiques, avec l’appui stratégique et
méthodologique des équipes de McKinsey & Company, les entreprises de Tech for
Good ont pris des engagements au cours du sommet 2019 et ont depuis commencé à
les mettre en œuvre. Confrontées à l’épidémie, elles ont réagi à la crise en
mobilisant rapidement des moyens. Ce rapport d’étape en est l’humble témoignage
mais il a surtout vocation à dessiner la trajectoire des prochains mois. Tant
reste à faire ! Et les premières réussites doivent augurer de changements plus
profonds, plus concrets et plus durables dans la vie des gens en France, en
Europe, et dans le monde. Au-delà des démarches parfois simplement
compensatoires de la RSE ou de la tentation du « Good-washing », les acteurs de
la Tech for Good, grands groupes, startups, ont l’ardente obligation de se
transformer et de trouver, avec le concours de la société civile et du monde de
la recherche, des modèles de développement qui mettent le numérique au service
de l’humanité et non l’inverse. Le prochain sommet sera l’occasion de dresser
collectivement le bilan des actions engagées et d’explorer cette dimension du
numérique responsable et de la mobilisation de l’intelligence artificielle pour
relever les grands défis humanitaires. La crise que nous vivons laissera des
traces. Il nous appartient de construire le monde plus juste que nos enfants
sont en droit d’attendre, où l’innovation participe du bien commun.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- La France a été au rendez-vous de la construction
européenne.
- L’Europe est forte quand elle est unie ! Impulsé par la
France et l’Allemagne, le plan de relance historique adopté à Bruxelles est une
réponse puissante et durable à la crise. Il pose également les bases d’une
Europe plus solidaire, plus ambitieuse et plus intégrée.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Situation des Ouighours] Nous nous sommes exprimés
à de nombreuses reprises avec nos partenaires européens. Nous avons marqué nos
graves préoccupations à l'égard en particulier des camps d'internement dont
nous avons demandé la fermeture.
- Les pratiques inacceptables [de la Chine]: des camps d'internement
pour les Ouïghours,
des détentions massives, des disparitions, du travail forcé, des stérilisations
forcées, la destruction du patrimoine culturel.
- [Plan de relance européen] J'appelle
ça une avancée historique.
- [Plan de relance européen] Les attentes françaises ont été atteintes. [C’est] un
ensemble porteur pour l'avenir de l'Europe et au service de l'ensemble des
européennes et des européens.
- Le plan
de relance marque un tournant dans la
construction européenne.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- L’Europe franchit un cap décisif.
Grâce à la détermination de la France et de l’Allemagne, l’Union est parvenue à
un accord historique. Un accord qui nous rend collectivement plus forts, plus
solidaires et nous donne les moyens d’être à la hauteur du défi écologique.
- Avec Bruno
Le Maire, nous avons réuni aujourd'hui les partenaires
sociaux pour travailler sur le plan de relance. Une concertation au service de
3 objectifs : relancer l'économie, préserver les emplois et accélérer la
transition écologique.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- La concertation est l’une des clés
de ce plan de relance. Nous sommes à l’écoute des propositions des partenaires
sociaux. Nous avons une seule et même ambition : une économie compétitive,
souveraine et décarbonée au service de l’emploi.
- Une seule méthode est possible pour
sortir de la crise : travailler main dans la main avec les élus nationaux et
locaux.
- Accord sur le troisième budget de
crise ! Merci aux parlementaires pour leur engagement ! Avec ce feu vert, ce
sont d’indispensables mesures de soutien proposées qui vont être mises en œuvre
pour soutenir l'emploi, en particulier l'emploi des jeunes, nos entreprises et
nos territoires.
- L'accord sur le plan de relance
européen est un acte de naissance d’une nouvelle Europe plus solidaire et plus
verte. Cet accord, marqué par la solidité du couple franco-allemand, est un bel
accord pour l'intérêt général européen et pour l'intérêt national.
Florence Parly
(ministre des Armées)
L’Europe est là. Au rendez-vous. C’est un plan de relance
massif qui a été adopté cette nuit à Bruxelles. Un événement historique pour
l’Europe ambitieuse et solidaire que nous portons. En plus d’un plan de relance
historique, c’est aussi le budget européen qui a été adopté cette nuit à
Bruxelles. Là encore c’est une première : le budget de l’UE a désormais une
ligne consacrée à la défense. Du jamais vu. Ce sont 8,5 milliards d'€ pour la
défense : 7 pour le ‘Fonds européen de défense’ : notre capacité à financer des
programmes d’armement entre Européens. Et 1,5 pour la ‘Mobilité militaire’ :
notre capacité à transporter des équipements militaires lourds à travers
l'Europe. Cette première va favoriser le renforcement de notre base
industrielle de défense, notre capacité d’innovation, notre autonomie
stratégique, nos emplois. C’est un pas historique vers une Europe plus
souveraine, une Europe qui protège. Certes, la France, en pointe sur la
construction d’une Europe de la défense solide, souhaitait que ce budget alloué
à la défense soit plus conséquent. Il n’empêche que nous avons franchi une
étape inédite, c’est ainsi qu’on avance!
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- L'Assemblée nationale a voté ce
soir la prolongation jusqu'à fin juillet 2021 de mesures de la loi
antiterroriste de 2017. Tout est mis en œuvre pour protéger les Français.
- Comme l'a souligné le Président de
la République, nous ne tolérerons aucun écart, aucune insulte, aucune attaque
contre ceux qui portent l’uniforme de la République. Tolérance zéro pour les
agresseurs.
- La lutte contre le terrorisme est une priorité du
gouvernement.
- La coopération franco-allemande est
indispensable pour porter un agenda européen ambitieux sur la sécurité, l’asile
et l'immigration. Je me rendrai prochainement à Berlin pour poursuivre ces
échanges.
- Dès l’année prochaine, les
policiers, les gendarmes et les sapeurs-pompiers disposeront de moyens
supplémentaires pour accomplir leurs missions. Nous devons réaffirmer
l’autorité, les voyous ne seront jamais tolérés dans notre République.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
Face aux nombreux défis, la relance
sera un projet commun ! Cet accord, porté par la France, c’est celui d’une
Europe solidaire, qui apporte une réponse ambitieuse à la hauteur des
conséquences de la crise et résolument tournée vers l’avenir.
Sébastien Lecornu
(ministre des Outre-mer)
[Ségur de la Santé] Des annonces concrètes pour renforcer l’organisation des
soins en Outremer. Des
investissements pour que les régions sous-équipées rattrapent leur retard. L’évolution
du statut des personnels pour répondre aux enjeux de démographie médicale.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
La présomption d'innocence
aujourd'hui est reléguée au rang d'accessoire. Tout le monde s'en moque. Ce
travail ne peut être fait qu'avec les journalistes. La presse a des droits,
elle a aussi des devoirs.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- Au-delà de la hausse des salaires,
le Ségur de la santé
s’est intéressé à la vie quotidienne des soignants, pour l’améliorer. Et cela
passera par 15.000 recrutements à l’hôpital!
- Je suis isérois et médecin
hospitalier. Trop souvent, j’ai considéré que des décisions qui nous
concernaient localement étaient prises à Paris. Nous devons rompre avec cette
logique et faire confiance à ceux qui s’engagent sur le terrain.
- Chaque année dans un hôpital : ce
sont des tonnes de nourriture non consommée et de plastique qui sont jetées.
L’empreinte carbone est donc colossale. Il faut la réduire.
- « Trop de normes », « trop de
rigidités »... La mission première des soignants n’est pas administrative,
c’est de soigner. Pour rendre du temps aux soins : nous allégeons les
procédures.
- Beaucoup d’entre vous ont découvert
ou expérimenté la télémédecine pendant l’épidémie de COVID19. Je m’engage à en accélérer le déploiement, à en simplifier
l’accès et à ce que les téléconsultations soient remboursées à 100%.
- « Des hôpitaux endettés », « des locaux
dégradés », « le numérique négligé » : le constat est dressé. Équipements
courants, rénovation des locaux, numérique : le moment est venu d’investir
massivement pour la santé des Français et pour le quotidien des soignants!
- L’hôpital n’est pas une entreprise,
sa mission est de soigner ceux qui en ont besoin. La part de la tarification à
l’activité dans le financement des hôpitaux sera réduite et continuera de
l’être pour mieux prendre en compte besoins de la population et qualité des
soins.
- Mieux accompagner les
établissements de santé : c’est financer l’ouverture ou la réouverture de 4.000
lits « à la demande », mobilisables pour faire face aux pics
d’activité saisonniers (ex. grippe hivernale) ou épidémiques.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- Parfois le mieux et l'ennemi du
bien. Oui, le gouvernement investit réellement dans l'enseignement supérieur et la
recherche! Le Plan étudiants a permis de réinjecter 1Md€ pour l'accueil des étudiants en
1er cycle, 25Md€ vont être investis avec la Loi Recherche.
- La Loi
Recherche c'est le plus grand investissement
qu'un gouvernement ait
fait dans la recherche depuis l'après-guerre. C'est une grande loi pour la recherche
que je serai très fière de porter !
- La recherche porte en elle les
solutions aux défis d'aujourd'hui et de demain et nous permettra de répondre
aux enjeux de santé, d'énergie, de climat ou de vivre ensemble. C'est toute
l'ambition portée par la Loi Recherche qui a été présentée en Conseil des ministres ce mercredi.
- La Loi
Recherche, c’est redonner à la recherche
française, les moyens de relever les défis de demain. La revalorisation sans
précédent qui va s’engager avec la programmation touchera tous les personnels
avec pour ambition d’apporter des réponses durables à la question de
l’attractivité des métiers de la recherche. Face à la baisse d’attractivité du doctorat, la programmation vise à
améliorer et sécuriser la situation des doctorants et à financer l’ensemble des
thèses dans tous les
champs disciplinaires sous 10 ans. La Loi Recherche renforcera le lien entre les citoyens et le monde
scientifique, notamment en matière de sciences participatives, permettant de
mieux faire connaitre et mieux diffuser la production scientifique auprès de
tous. La Loi Recherche créera une nouvelle voie de recrutement pour les chercheurs
et enseignants-chercheurs, inspirée des modes de recrutement les plus répandus
dans le monde : les chaires de professeurs juniors. La Loi Recherche permettra, par un
vaste chantier de simplification, de redonner du temps aux chercheurs et
enseignants-chercheurs pour qu’ils puissent se consacrer plus largement à leurs
travaux de recherche.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- C’est historique ! L’Europe a
adopté cette nuit un plan massif, solidaire et climatique, porté sans relâche
par Emmanuel Macron.
Grâce notamment aux efforts de la France, le montant alloué à la PAC est ambitieux et permet
d’être à la hauteur des défis.
- L’Europe est plus forte: unie,
ambitieuse, sociale et protectrice. L’accord conclu est bénéfique à notre
agriculture. Elle va toucher le quotidien des Français et nous donne les moyens
de notre ambition de souveraineté alimentaire.
Amélie de Montchalin
(ministre de la Transformation et de la fonction publique)
Il y a 2 mois, on disait une relance
européenne forte et solidaire impossible, le budget européen bloqué. En 2 mois,
la France et l’Allemagne ont réussi à obtenir un consensus pour que cette
relance devienne réalité. Mesurons le chemin parcouru, soyons fiers de notre Europe.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
Dès 2017, Emmanuel Macron proposait un
nouvel horizon politique et des propositions concrètes pour l’Europe. Pour la
sortir du risque de délitement et des démons nationalistes. Certains avaient
douté. Avec l’aide déterminante de l’Allemagne, cette stratégie a payé ce
matin. Merci
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- Ravie d'avoir rencontré des membres
du Conseil de la Mixité et de l'Égalité professionnelle dans l'industrie. Des échanges
passionnants et passionnés avec une même ligne de mire : replacer les femmes au
cœur de notre industrie!
- Un accord historique pour l'Europe
mais aussi et surtout pour les Européens ! Solidarité et investissements dans
l'avenir, c'est la meilleure réponse à la crise. Bravo à Emmanuel Macron d'avoir été la
force motrice de cet accord. Je suis très fière d'être Européenne ce matin!
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- L’Europe démontre sa capacité à
emprunter de nouveaux chemins. Elle est depuis ce matin plus solidaire et donc
plus forte dans la mondialisation. Nous pouvons être fiers de l’ambition portée
et défendue par la France et l’Allemagne.
- Le plan de relance européen sera un
accélérateur au service de nos entreprises pour plus d’innovation, notamment
environnementale. Ce seront demain de nouveaux marchés à l’export et de
nouveaux projets d’investissements en France.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
La relance du chemin de fer, c'est,
depuis 2017, 1 milliard de dotations publiques à la SNCF chaque année et 3 milliards
d'investissements dans le réseau ferroviaire.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- [Taxe GAFA] Le gouvernement est précurseur avec une taxe créée par la France, pour près de
300M€, mais nous savons que la bonne échelle est européenne et internationale
avec les travaux de l'OCDE.
- Nous avons mis en place une taxe
GAFA qui va rapporter en 2020 plus de 300 millions € à notre État. L’OCDE a
fixé comme objectif de trouver un accord international sur la question de la
fiscalité du numérique d’ici la fin de l’année.
Agnès Pannier-Runacher
(ministre chargée de l'Industrie)
- Avec le Guide des bonnes pratiques
nous donnons aux entreprises un outil concret pour créer les conditions de la parité. C'est
un enjeu économique majeur, d'autant plus important dans la crise que nous
traversons : les femmes ne doivent pas être la variable d'ajustement.
- Plan Aéro & Plan Auto: le Gouvernement
a pris ses responsabilités avec une seule
boussole : l'emploi ! Cela justifie l'ensemble des mesures que nous avons
prises. Mesures qui ne sont pas uniquement tournées vers les grands groupes
mais aussi vers les PME et les ETI.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- [Articulation avec celui Gérald Darmanin] Les intitulés
sont très clairs. Nous sommes une équipe, un binôme. Cela fait des mois que
nous travaillons très bien ensemble. Dans le précédent gouvernement, nous avons
obtenu ensemble 5 millions d’euros supplémentaires pour le budget des droits
des femmes. Au moment du remaniement, nous avons fait savoir que nous aimerions
travailler plus ensemble. Moi, je m’occupe de tous les aspects de cohésion, de
tout ce qu’habituellement on voit peu dans le ministère de l’Intérieur. Si je
devais résumer ce ministère en une expression, ce serait «la défense et la
promotion des valeurs de la République». Cela se matérialise de façon très
concrète par des enjeux de cohésion nationale, de défense de la laïcité, de
prévention de la radicalisation et de citoyenneté. Et au-delà de ces sujets, je
vais continuer à m’occuper de la protection des femmes face aux violences, mais
côté ministère de l’Intérieur.
- C’est un choix audacieux de la part du président et du
premier ministre de mettre une féministe au ministère de l’Intérieur. Lorsqu’on
a organisé le Grenelle des violences conjugales, le ministère de l’Intérieur
s’est tout de suite engagé: il y a ici 290.000 personnes qui sont mobilisées
pour protéger les femmes au quotidien. On a mis en place la plateforme
Arrêtonslesviolences.gouv.fr avec des policiers et des gendarmes mobilisés pour
protéger les femmes face aux violences, la formation dans les écoles de
gendarmerie et de police, la grille d’évaluation du danger. Nous avons décidé
de sanctuariser les crédits qui sont engagés pour la protection des femmes pour
l’année 2021, à savoir 230 millions d’euros. Précédemment, mon budget était de
26 millions d’euros. C’est un changement d’échelle. La grande cause du
quinquennat, c’est l’engagement de tout le gouvernement, dans tous les
ministères. Les forces de l’ordre sont en première ligne pour protéger les
femmes.
- Je fais partie de ceux qui ont bataillé pour que la
laïcité devienne un marqueur et soit mis à l’agenda. C’est une suite logique de
le porter concrètement quand cela devient un engagement important du
gouvernement. Je rappelle que, pour sa première interview télévisée, le premier
ministre Jean Castex a défendu la laïcité. Nous allons le matérialiser dans la
laïcité du quotidien. La laïcité, c’est aussi un bouclier pour permettre à
chacun d’être considéré comme un citoyen indifféremment de sa religion. Cela
passera par ce projet de loi contre les séparatismes qui permettra de
poursuivre le travail de prévention et de lutte contre la radicalisation,
notamment. Le gouvernement a déjà commencé à agir. Nous avons fait fermer près
de 300 lieux qui étaient problématiques, des débits de boissons aux écoles
islamistes.
- Je ne nie pas la valeur de la portée politique des choses
et je pense qu’effectivement, c’est une volonté politique et c’est une
orientation du président de composer un gouvernement avec Jean Castex à sa tête
qui porte ces valeurs-là, avec Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur,
avec Marlène Schiappa sur un ministère de la Citoyenneté qui incarne ce
principe de la laïcité. Le président estime qu’il y a des choses à bouger dans
la loi et qu’on a besoin d’avoir des outils plus agiles pour nous permettre de
nous adapter au terrain, notamment au sujet de l’égalité femme-hommes. J’avais
créé une charte de la laïcité qui conditionne les financements publics aux
associations. Celle-ci pourrait être généralisée à toutes les associations qui
reçoivent des fonds publics dans les domaines du sport, de la politique de la
ville…
- Je me vois comme la ministre des valeurs de la République.
Je porte la laïcité. J’ai toujours défendu la lutte contre le morcellement de
la République et l’urgence de retrouver ce qui nous fait partager les mêmes
valeurs. Nous sommes en train de préparer un certain nombre de déplacements
pour montrer comment on fait se rencontrer les Français, comment on fait se
rencontrer des jeunes qui viennent de quartiers difficiles avec des
personnalités reconnues dans leur domaine, avec des gens qui incarnent les
valeurs de la République. Les forces de l’ordre ont aussi un rôle social. Quand
Gérald Darmanin dit que le ministère de l’Intérieur, c’est le premier des
ministères sociaux, je souscris complètement. Le président incarne ces
sujets-là. C’est lui qui a voulu ce projet de loi contre les séparatismes. Je
crois que le président a justement la volonté pour ces derniers 600 jours de
prendre à bras-le-corps ce volet. Certains ont payé électoralement leur manque
de clarté. Vous n’avez pas forcément envie de confier la direction du pays à
ceux qui trouvent normal de mener des actions coup de poing pour le port du
burkini dans les piscines, par exemple. Moi, je crois au contraire que la
laïcité, c’est un sujet de rassemblement. Le président a choisi de l’incarner,
il a vraiment cette obsession d’unir le pays. S’il y a une capacité qu’on me
reconnaît, c’est celle de faire connaître les actions. Avant que j’arrive dans
mon précédent ministère, seulement 8% de la population connaissait le 3919. Je
l’ai quitté et 64% de la population le connaissait. Je veux faire connaître les
actions du ministère de l’Intérieur pour l’intégration et je vais me rendre à
la rentrée en déplacement dans une école avec des parents d’enfants
primo-arrivants.
- Je suis évidemment opposée à toute forme de violence de
façon générale, en tant qu’humaniste. Je pense qu’il faut faire attention à
l’importation de débats américains en France. L’histoire de la police américaine
n’a rien à voir avec l’histoire de la police française et l’organisation des
forces de l’ordre et des forces de sécurité américaines n’a rien à voir avec
l’organisation en France. Pour le 14 Juillet, avec Gérald Darmanin, nous avons
reçu ici les familles des gendarmes et des policiers qui sont morts dans
l’exercice de leurs fonctions ou qui ont été grièvement blessés. Vous voyez des
gens qui sont d’une dignité incroyable et qui sont très courageux, qui veulent
se battre et veulent défendre et protéger les plus faibles. Je pense qu’il faut
aussi remettre les choses dans leur contexte: en France, si un policier use de
la violence de manière disproportionnée, inadaptée, il faut qu’il y ait des
sanctions. Mais c’est loin d’être le cas général.
- La responsabilité qui m’incombe, c’est que 100% des femmes
puissent déposer plainte, qu’elles déposent plainte contre un ministre, un
avocat, le voisin boulanger et que leur plainte soit prise en compte et
transmise. Et qu’ensuite, la justice passe. Moi, je ne suis pas du genre à
subir les boulets ou à subir quoi que ce soit. Je suis dans l’action. Nous
sommes dans l’action avec Gérald Darmanin qui a toujours été du côté du droit
des femmes. Lors de sa première réunion ici à Beauvau, il a donné aux
directeurs l’objectif de 50% de femmes nommées à des postes à responsabilité.
- Gérald Darmanin a fait une vingtaine de déplacements. Je
pense qu’il a le record de France du nombre de déplacements en aussi peu de
temps. Il n’est en rien entravé. Le ministère de l’Intérieur est aussi le
ministère de la protection des femmes. Nous nous y attelons.
- La lutte contre les séparatismes,
c'est aussi une lutte contre le séparatisme islamiste. Le gouvernement a déjà
fait fermer près de 300 endroits problématiques. Il faut continuer et amplifier
cette action.
Brigitte Klinkert
(ministre chargée de l'Insertion)
Cet accord est simplement historique.
Il est la preuve que nous gagnons tous à être plus unis, et à avancer ensemble.
C’est l’Europe à laquelle je crois, solidaire et qui change le quotidien. Les
40 milliards d’euros pour la France serviront notamment à favoriser l’emploi et
l’insertion des jeunes, priorité du plan de relance porté par le gouvernement.
Nadia Hai (ministre
chargée de la Ville)
- Nous serons au RDV pour nos quartiers
prioritaires qui ont
été durement touchés par le confinement. Ils peuvent compter sur la
mobilisation pleine et entière du gouvernement pour répondre aux enjeux de
l’éducation et de l’emploi. Tous mobilisés pour ne laisser personne au bord du
chemin!
- Un accord historique a scellé la
vision d’un avenir en commun européen. Ce plan de relance à 750mds€ est un acte de solidarité fort et inédit face à la
crise. L’action déterminée d’Emmanuel Macron a été une force motrice dans cet accord. La France, une voix
qui s’élève !
Brigitte Bourguignon
(ministre chargée de l'Autonomie)
- L’ambition du gouvernement est simple et se
veut forte : préserver le libre-choix et la dignité de nos compatriotes âgés.
L’humain sera au cœur de notre projet pour la prévention et l’accompagnement de
la perte d’autonomie:
vieillir doit être une chance dans notre pays.
- Développer un pacte social qui
garantisse la considération et la qualité de vie de ceux d’entre nous qui ont
un déficit d’autonomie impose une juste reconnaissance des proches aidants. Le congé proche aidant
indemnisé y contribuera dès le 1er octobre prochain.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
- Des emplois pour nos jeunes, des
aides pour nos PME, nos commerçants, nos artisans : derrière les chiffres, il y
a du concret, des progrès pour la vie des Français. - L’Union européenne au rendez-vous de l’Histoire.
- Nous ne pouvons nous résoudre à ce
que la France, terre des droits de l'Homme, soit régulièrement condamnée par la
cour européenne des droits de l'Homme pour le traitement de ses personnes
incarcérées.
- Ce qui a été décidé dans cet accord
c'est que 27 pays de l'Union européenne allaient ensemble emprunter de
l'argent. C'est historique!
- Un pas de géant pour la
construction européenne. Du très concret pour les Français avec 40 milliards
d’euros pour nos emplois, nos chemins de fer, l’isolation de nos bâtiments.
Accord historique.
- Nous avons très fortement augmenté
le nombre de tests COVID19. 380.000 réalisés sur la dernière semaine. Mais il reste des
difficultés et nous mobilisons au maximum pour réduire l’engorgement constaté
notamment en Ile-de-France.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- Favoriser l'accès des usagers aux
services publics et numériques, simplifier les procédures administratives..:
l’action publique doit se transformer pour mieux répondre aux besoins des
citoyens partout dans les territoires.
- Journée de soutien à la filière du
lin. Des parlementaires de tous bords et de toute la France, réunis pour
défendre ce fleuron agricole de nos territoires. Les députés sont mobilisés
pour accompagner ce secteur d'excellence dans le contexte actuel de crise.
- Accord historique sur le plan de relance européen avec la
mutualisation de la dette. Aujourd’hui, c’est une Europe plus verte et plus
solidaire qui voit le jour. Une avancée majeure sous l’impulsion du couple
franco-allemand, pour l’intérêt général européen et national!
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Le 21 juillet 2020 fera date dans
l'histoire de la construction européenne. Grâce à la détermination du Président
Macron et de la Chancelière Merkel, l’UE fait un pas de géant dans la
solidarité entre États. Que l'Europe est belle quand elle est au rendez-vous de
l'Histoire !
- Nous avons su pointer l'Europe du
doigt par le passé quand elle ne s’est pas montrée à la hauteur de ses
responsabilités. Sachons l’applaudir quand elle est au rendez-vous de
l’Histoire. Soyons fiers d’être Européens.
- Le Ségur
de la Santé c'est une augmentation inédite des
salaires des soignants, mais c'est aussi un plan d'investissements massifs pour
recruter, rouvrir des lits, équiper les hôpitaux. Bref, une transformation en
profondeur de notre système de santé. L’engagement est tenu.
- Le pire accord de l'histoire...
personnelle de celle qui ne rêve que du Frexit. Votre euroscepticisme vous
aveugle, Marine Le Pen. Qualifier de "pire accord de l'histoire" un
accord qui permettra à la France d'obtenir 40Md€ pour financer son plan de
relance... il fallait oser.
- Le leader de Podemos, allié de
Jean-Luc Mélenchon en Europe, qualifie l'accord européen d'« historique » et de
« réel pas en avant » pour l'Union européenne. Pendant ce temps, Mélenchon, lui, parle d'« échec »
et de « sombre bilan »... Tristesse insoumise.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Hier: l'accord européen, les
conclusions du Ségur de la Santé, les propositions des députés LaREM
à Bruno Le Maire pour le plan de relance économique. Notre promesse de
dépassement des clivages pour apporter des réponses concrètes aux Français est
respectée.
- Oui, Président, jour historique !
Cet accord sur le plan de relance de 750 mds est le résultat de votre engagement sans relâche
depuis 3 ans pour une Europe qui protège ses citoyens et consolide sa souveraineté face
aux défis du monde. Fierté des députés LaREM pour notre pays.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- 750 milliards d'euros pour un plan de relance construit à 27
États membres. La démonstration d'une ambition européenne intacte et de
l'engagement puissant du président de la République et de la chancelière
allemande. La démonstration d'une Europe qui protège ses citoyens.
- Le service public de l'audiovisuel
a une responsabilité particulière - et encore plus dans la crise - pour la
jeunesse, pour la culture, pour la pluralité de l'information, pour la
création.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
L'idée européenne aurait pu
s'éteindre mais grâce à l'impulsion de l'Allemagne et de la France, les
dirigeants européens se sont ressaisis. Les Français ont bien fait de choisir,
en 2017, un président qui croyait en l'Europe.
Sarah El Hairy
(porte-parole)
Une Europe de la solidarité est née. Ce plan va permettre de
collectivement nous relever pour qu'ensemble nous puissions tracer le chemin
d'un avenir durable.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
La Chine doit être traduite devant la
Cour Pénale Internationale : les pratiques de stérilisation forcée et de
déportation dans des camps de redressement contre les Ouïghours sont
insupportables.
●Mouvement radical
Nathalie Delattre
(sénatrice)
Je salue l’accord historique négocié
avec nos partenaires européens. Un premier pas important pour sauvegarder la
PAC et soutenir notre agriculture. La création d’une fiscalité sur les grands
groupes internationaux sera un bond en avant pour l’Union. Un acte de
naissance.
● Autres
(Personnalités ou
organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin
(ancien premier ministre)
Dans ce monde troublé, incertain et
dangereux apparaît une bonne nouvelle, un espoir, rare mais nécessaire, la
France et l’Allemagne retrouvent ensemble la force du réveil européen.