Voici une sélection, ce 27 juin 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Le dialogue de confiance initié
avec le Président Poutine à Brégançon se poursuit. Sécurité en Europe, conflits
régionaux, climat dont la fonte du permafrost en Arctique. Nous avançons et je
me rendrai prochainement en Russie.
- Avec Brigitte nous avons recueilli
Nemo en août 2017. Vous aussi, mobilisez-vous contre l’abandon de nos animaux
de compagnie et adoptez!
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
Le ministère de l’Intérieur agit,
dans le respect du droit, pour déchoir de leur nationalité française les
terroristes bi-nationaux et les éloigner du territoire national.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- La France et l'Allemagne ont
répondu d'une voix forte et coordonnée à cette crise.
- Le soutien financier de l’État
néerlandais à KLM
complète celui apporté par la France à Air France. Ils traduisent le soutien de nos deux États à AFKLM et à ses
équipes pour traverser la crise et mettre en œuvre une nouvelle stratégie de
rebond et de transition énergétique.
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Coopération internationale, gestion
de la pandémie de COVID19, soutien au rôle majeur de l’OMS... J’ai rappelé le soutien
de la France au multilatéralisme en santé. Il faut, ensemble, tirer les leçons
de la crise actuelle pour mieux faire face aux prochaines crises.
- Face à la progression de l’épidémie
en Guyane, l’État
reste pleinement mobilisé et les renforts sanitaires comme militaires
continuent d’arriver.
- Aujourd'hui c'est moins le virus
qui nous traque que nous qui le traquons. Et nous gardons collectivement un
comportement attentif gestes barrieres. Si malgré cela l'épidémie devait reprendre, nous nous sommes
fixé l'objectif d'éviter un nouveau confinement généralisé.
- [Revalorisation des salaires du
personnel soignant] 6 milliards d'euros c'est beaucoup (...) C'est une
revalorisation qui est annuelle.
Didier Guillaume (ministre
de l’Agriculture)
- En visio avec Julia Kloeckner, ministre
allemande de l’Agriculture, pour préparer le contenu, les objectifs de la
prochaine Présidence allemande de l’Europe: une agriculture européenne
renforcée et souveraine, une nouvelle PAC finançant la transition pour une alimentation de qualité.
- [Diffusion d'une vidéo par l'association de défense des
animaux L214 montrant des agneaux égorgés dans de mauvaises conditions dans un
abattoir de Rodez] Les résultats ne sont pas encore définitifs mais l'enquête
vétérinaire montre qu'il y avait vraiment des situations inacceptables. Sans
aucun état d'âme, alors que ça a des conséquences sociales pour les
50 employés de l'abattoir, j'ai décidé la suspension de l'agrément pour
les ovins et elle sera maintenue tant que l'opérateur n'aura pas corrigé les
dysfonctionnements.
Franck Riester
(ministre de Culture)
La crise sanitaire a touché l’ensemble des acteurs culturels
partout en Europe. Une réponse d’ampleur de l’Union européenne doit accompagner
et compléter les dispositifs nationaux.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
Point d’étape du « New
Deal » téléphonie mobile avec l'Arcep et les opérateurs pour dresser un bilan de la crise
sanitaire. Plus que jamais mobilisés pour accélérer collectivement les
déploiements mobile et numérique.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Non, la provenance des animaux
utilisés à des fins scientifiques ne s’est pas ouverte à tous les trafics ! Au contraire,
les efforts du gouvernement sont constants : le décret du 17 mars 2020 renforce les
obligations des établissements utilisant des animaux pour la recherche.
Roxana Maracineanu
(ministre des Sports)
- Le sport féminin ne doit pas être
la victime collatérale de la crise dans le sport. Travaillons à renforcer le
statut des sportives, leur garantir une couverture sociale.
- Les sports collectifs reprennent!
Adultes et enfants peuvent désormais retrouver leur club, leur équipe, leurs
amis pour jouer ensemble.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
Pour reconstruire l'Europe après la COVID19, la France et l’Allemagne
ont la capacité d'agir ensemble au niveau européen, national, et local. Ce
futur commun ne se construit pas qu'entre diplomates, entre politiques, mais
avec chacun de vous.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Rappel à tous les talents et
entreprises de la tech mondiale : le gouvernement a lancé le visa tech le plus ouvert du monde - le French tech visa. Notre ambition
? Faire de la French tech le premier hub tech européen de talents et de compétences.
- Entretiens avec Thierry Breton pour parler plan
de relance et de la loi Digital Services. Innovation, technologies clefs, contenus illicites,
concurrence... Nous avons besoin de renforcer notre souveraineté technologique européenn
et d’une meilleure régulation.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Depuis Genève, souvenons nous qu’il y
a 75 ans exactement, le 26 juin 1945, était signée la Charte des Nations Unies.
Cet héritage nous oblige. C’est le sens de notre action à l’ONU. C’est le sens de l’Alliance
pour le multilatéralisme lancée par JeanYves Le Drian.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- Depuis ce matin et pour plusieurs
semaines, nous diffusons en radio un message de prévention contre la pollution
liées aux jets de masques et de gants dans la rue. Face au Covid19 on doit se protéger et
protéger notre planète!
- Alors que la biodiversité
s’effondre et que cela peut engendrer de nouvelles zoonoses, arrêter la
consommation et l’importation illégales de viande d’animaux sauvages est
indispensable !
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
Nous ne laisserons aucun répit aux
gens qui excisent ou font exciser les petites filles, en France comme partout
dans le monde!
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- [Vos priorités pour la suite du quinquennat] Après avoir beaucoup
consulté, les priorités partagées qui émergent sont des enjeux liés à la
souveraineté, à la maîtrise de nos dépendances, à la sécurisation de nos
vulnérabilités, comme les approvisionnements, dans le domaine médical par
exemple. L'organisation de l'Etat et les missions des collectivités locales
suscitent beaucoup de réflexions. Une demande de meilleure anticipation, voire
de planification, s'exprime dans de nombreux domaines. L'idée n'est pas de
réinventer le Gosplan, mais de se dire qu'il y a un travail réellement
collectif à faire sur l'anticipation des grandes évolutions, sur des sujets
comme le climat ou l'emploi. Nous devons prévoir les métiers qui vont évoluer
ou disparaître dans les quinze prochaines années comme ceux qui vont émerger.
Nous devons faire ce travail de prospective ensemble pour mieux nous préparer
aux crises, mais aussi aux évolutions. On évoque depuis quinze ans les risques
sur la biodiversité sans progresser assez vite.
- Je crois à une décentralisation ascendante. La France est
diverse et il peut y avoir des modes d'organisation et des compétences
différentes en fonction des territoires et de leurs projets. La Bretagne n'est
pas le Cantal, l'Occitanie n'est pas l'Alsace. Les dynamiques territoriales
peuvent dessiner une France «à la carte», comme on a commencé à le faire avec
la collectivité d'Alsace, le statut spécifique de la Corse ou certains
territoires d'outre-mer. Sur la base de projets, le législateur peut accorder
des compétences à des territoires. Je préfère une loi qui libère, non qui
impose ou qui transfère uniformément. Déverrouiller avec un Etat plus
rationnel, plus puissant, plus présent, mieux organisé, avec des collectivités
libres de leur projet et qui puissent proposer des organisations. A
Constitution constante, allons jusqu'au bout de ce qu'on peut faire, et on peut
déjà faire beaucoup. Le corollaire est, bien sûr, la responsabilité. On ne doit
plus dire que quand ça va bien, c'est grâce aux collectivités, et quand ça va
mal, c'est la faute de l'Etat.
- Soyons clairs, si la décentralisation doit être massive,
s'il s'agit d'une urgente nécessité, alors il faut reporter les élections de
mars 2021 puisque sinon le nouveau cadre institutionnel ne serait
applicable que six ans après le mandat reconduit en 2021. Soit on considère que
cela peut attendre et on réélit sur les bases actuelles les conseillers
départementaux et régionaux. De plus, les collectivités locales représentent
75 % de l'investissement public, et on sait qu'une année électorale n'est
jamais propice au lancement de grands projets. Or nous serons dans un contexte
de relance économique. Il faudra choisir en cohérence la bonne réponse.
- Le président a tranché, l'heure n'est pas aux hausses
d'impôts, quelles qu'elles soient.
- [La Convention citoyenne pour le climat] Le président de
la République donnera ses premières réponses lundi. Je respecte le travail de
ces 150 Français qui se sont beaucoup investis. Comme les conseils de
quartiers, les conseils de développement, les CESER, tout ce qui contribue à
mieux associer des citoyens et des acteurs engagés à l'élaboration de la chose
publique est à encourager. A titre personnel, la principale limite à cet
exercice est celle de penser que c'est par en haut, par la Constitution, la loi
et la fiscalité que l'on fera avancer les choses le plus efficacement. Je crois
que nos concitoyens au quotidien, que les entreprises, que les collectivités,
notamment régionales, ont entamé des virages, ont posé des actes qui montrent
que si la maison brûle, il y a de nombreux pompiers localement, au plus près
des territoires qui agissent pour éteindre l'incendie. Sur l'énergie,
l'agriculture, les transports et donc le climat, je crois que l'association des
acteurs territoriaux est au moins aussi efficace qu'une modification de la
Constitution. Ce travail doit être regardé de près, que le débat se prolonge.
Cette convention a donné le coup de gong d'un débat qui va irriguer le pays
mais aussi le Parlement pour déboucher sur des choix concrets.
- La Constitution borne le référendum par ses
articles 11 et 89. Un débat constructif doit apaiser notre
démocratie. Cela ne veut pas dire ne pas agir ni renoncer à quoi que ce soit,
mais trouver les modalités qui rassemblent. Notre pays doit continuer à se
transformer pour préserver ce qui fait qu'on aime y vivre. Trouvons par le
dialogue des méthodes plus apaisantes que le référendum qui clive, mais qui
peut parfois être un recours démocratique.
- [Réforme des retraites] Un projet juste ne doit pas être
abandonné. Mais la réforme systémique a été percutée par l'enjeu budgétaire.
Les contestations étaient davantage liées à l'âge pivot. L'idée forte qu'un
euro cotisé rapporte la même chose pour tous les Français reste une idée
pertinente. Il faut réexaminer chacun des griefs faits à ce texte, lisser les
aspérités, dénouer les problèmes, mais il faudra aussi résoudre l'équation
financière, sans doute séparément. Le système universel par points aurait
d'ailleurs bénéficié prioritairement à tous les travailleurs que l'on a vus en
première ligne pendant la crise.
- La majorité est solide. Le groupe Agir l'a élargie.
Numériquement, elle est plus forte que par le passé, même si elle est plus
éparpillée. Je n'ai pas d'inquiétudes, même si la multiplication des groupes
alourdit les débats sans nécessairement les enrichir.
- Le tandem exécutif fait du bon travail pour la France
depuis trois ans. La question centrale est celle d'une hiérarchisation nouvelle
des priorités pour redonner un souffle et un élan au pays après la crise du
Covid19. C'est pour cela que le président de la République consulte beaucoup.
Lorsque l'orientation sera esquissée, il appartiendra au président et au
Premier ministre de savoir quelle sera la meilleure équipe possible pour renouer
avec le fil du quinquennat et donner les impulsions pour les deux ans à venir.
De là découlera l'opportunité de changer, ou non, l'équipe gouvernementale.
- Nous sortons peu à peu de l'urgence sanitaire que nous
sommes déjà projetés dans l'urgence sociale et économique. J'ai bon espoir car
juste avant la crise sanitaire, la France avait retrouvé son attractivité,
réduit la dette et le chômage et baissé les impôts. La majorité actuelle n'est
donc pas la moins qualifiée pour avoir des résultats. L'enjeu à venir est
clair : c'est l'emploi, sans omettre de tirer toutes les leçons de la
crise. Il est vrai que nous allons encore être dans l'urgence. Ce quinquennat
aura été celui des urgences successives.
- [Parlement des enfants] La classe de CM2 de l’école Canto Perdrix 2 à Martigues,
lauréate de l'édition 2020 avec sa proposition visant à renforcer l’égalité
entre les femmes & les hommes dans le sport, a reçu son prix des mains de
Pierre Dharréville, député de la circonscription.
Aurore Bergé
(porte-parole)
Un animal de compagnie, c'est pour toute sa vie! Et en
toutes circonstances. Luttons ensemble contre l'abandon!
●MoDem
Jean-Noël Barrot
(député)
- Avec le Gouvernement, avec Bruno Lemaire, avec Murielle
Pénicaud, ce que nous avons construit c’est un bouclier anti faillite, anti
licenciement. Et ce que nous faisons aujourd’hui, c’est de donner des armes aux
entreprises pour affronter la crise. Les mesures que nous prenons n’ont aucun
précédent historique. Nous intervenons avec puissance mais de manière
chirurgicale pour utiliser l’argent public le plus efficacement possible, à la
fois pour sauver certaines entreprises mais aussi pour enclencher la relance
puisque nous sommes au carrefour de la reprise, de la relance.
- C’est évidemment sur les forces vives du pays qu’il faut
se reposer et d’ailleurs une partie des solutions qui ont été trouvées au cœur
de la crise à des problèmes aussi complexes que la remise en route de certaines
usines ou dans l’éducation ou encore la santé, c’est grâce à la mobilisation
des acteurs sur le terrain que des solutions à des problèmes inextricables ont
pu être trouvées.
- Le Président de la République a fixé un cap pour le pays,
celui d’une autonomie retrouvée, d’un destin maitrisé avec une triple
exigence : la transition économique et sociale, le patriotisme républicain
et un nouvel équilibre des responsabilités et des pouvoirs. Dans l’urgence
certains secteurs sont bousculés comme l’aéronautique, l’automobile, on voit un
effet d’entrainement sur l’ensemble de l’économie et c’est la raison pour
laquelle des plans de soutien massifs ont été annoncés. 18 milliards d’euros
ont été attribués au tourisme qui est une véritable force pour le pays, 15
milliards d’euros pour l’automobile, 8 milliards d’euros pour l’aéronautique,
avec un ensemble de dispositifs qui visent à faciliter la reprise d’activité
mais aussi à stimuler la demande. Je pense en particulier au bonus écologique
et à la prime à la reconversion pour le secteur automobile.
- Les investisseurs ont toute confiance dans la signature de
la France. Pour vous donner un exemple, du fait de la crise du Covid, la France
a dû émettre 100 milliards d’euros de dettes supplémentaires que ce que nous
avions prévu au premier semestre de cette année. Et bien pour autant, la charge
de la dette a baissé. Pourquoi ? Parce qu’il y a une demande très forte à
travers le monde des investisseurs pour trouver des placements sûrs pour une
épargne qui s’est accumulée au fil des années et que la France offre cette
sécurité du fait de son système de protection sociale, de sa capacité à lever
les impôts et tout simplement de sa crédibilité sur la scène internationale.
Mais on ne s’est pas arrêté là et vous avez vu que, sous l’impulsion du Président
de la République, un accord historique est en train de se former au niveau
européen, pour que la première fois, dans son histoire, l’Europe lève une dette
commune créant, une solidarité de fait entre les pays d’Europe…
- Certains pays se sont aperçus au fil du temps de l’impact
que cette crise allait avoir sur leur économie – je pense à la Suède et aux
Pays-Bas. Je pense aussi qu’ils portent dans ce moment si important dans notre
histoire commune une forme de responsabilité. Vous avez vu que le Président de
la République est à la manœuvre. Il était hier aux Pays-Bas - il me semble -
pour essayer de faire avancer et faire converger les points de vue autour de
cette avancée majeure, de ce pas de géant pour l’Union européenne.
- L’idée de la subsidiarité, l’idée qu’il faut faire
confiance aux acteurs de terrain, est une idée que le MoDem défend depuis
longtemps avec François Bayrou. Je crois que l’expérience de la crise a
démontré qu’en laissant de la liberté aux acteurs de terrain, on pouvait
trouver des réponses et des solutions à des problèmes inextricables et que, dès
lors, il faut que nous puissions - et le Président de la République l’a très
bien exprimé en parlant d’un nouvel équilibre des responsabilités et des
pouvoirs – eh bien faire confiance au terrain, à la fois dans l’organisation
politique, mais aussi, plus généralement, aux forces vives de la Nation, aux
corps intermédiaires, en les associant de manière beaucoup plus proche, en les
responsabilisant, dans l’effort de redressement du pays. C’est d’ailleurs ce
qui avait été fait par le Général de Gaulle en 1946, qui avait souhaité que le
plan qu’il a conçu pour la France, associe très largement les Françaises et les
Français, leurs corps intermédiaires, et plus généralement, les forces vives du
pays.
- Ce qui était très intéressant dans la démarche du Général
de Gaulle, c’était les commissions de modernisation qui ont associé les
partenaires sociaux, les représentants syndicaux, patronaux, les chefs
d’entreprise, les universitaires, et la haute fonction publique, pour se
confronter aux questions très difficiles du moment. Et je crois que c’est ce
dont nous avons besoin. Et je crois d’ailleurs que c’est sous cet angle-là que
le Président de la République a souhaité placer la réflexion sur le monde
d’après, c’est-à-dire la Concertation. Elle a lieu aujourd’hui à l’Assemblée
nationale. Le président de l’Assemblée nationale a invité un certain nombre
d’acteurs de la vie politique, économique, et sociale française. Et puis, le
Président de la République poursuit un certain nombre de consultations parce qu’il
est conscient et qu’il souhaite associer les Français à la transformation du
pays.
- La triple exigence de transition sociale et économique, de
patriotisme républicain et le nouvel équilibre des pouvoirs et responsabilités,
s’appuie sur une méthode qui est l’association large des Françaises et des
Français à ce projet d’avenir pour le pays.
- La Convention citoyenne pour le climat, c’est une
véritable innovation démocratique et je trouve pour ma part que la France est
honorée d’être un des premiers pays du monde à se livrer à un tel exercice.
C’est le fruit du grand débat national, souhaité par le Président de la
République et je crois qu’il faut accueillir ces propositions avec intérêt et
avec un certain enthousiasme comme l’a dit hier le Premier ministre à
l’Assemblée nationale. (…) Il y a un certain nombre de mesures dans ces
propositions qui reviennent sur des réflexions qui avaient déjà eu lieu, qui
avaient été inscrites dans la loi, depuis 3 ans. Il y en a d’autres qui sont un
peu plus ambitieuses, qui vont un peu plus loin. Je crois que maintenant que le
temps de la concertation a eu lieu, il faut que nous puissions passer au temps
de la décision, et il me paraît que ces décisions doivent être tranchées par le
suffrage universel d’une manière ou d’une autre. Et que ce cercle vertueux de
la concertation, à la décision, à l’évaluation, est le propre d’une démocratie
interactive et que cette démocratie interactive qu’il faut que nous puissions
favoriser par tout moyen.
- Il y avait dans cette réforme des retraites, un certain
nombre de progrès et d’avancées sociales qui concernaient directement des
personnes qui ont été en 2ème ligne – je pense aux femmes et aux carrières
hachées. Sans attendre qu’elle soit remise sur le métier, nous avons la semaine
dernière, à l’Assemblée nationale, sur une proposition communiste, fait avancer
le sujet des pensions agricoles qui étaient inscrites dans ce projet de réforme
des retraites. Donc je crois que nous devons à celles et ceux qui ont beaucoup
travaillé, qui se sont beaucoup exposés dans cette crise, un certain nombre
d’avancées, et que si nous trouvons les chemins de la concorde, nous pouvons
reprendre ce projet de réforme des retraites et essayer de le faire avancer
d’ici la fin du quinquennat.
- Le régime universel est une idée défendue de longue date
par le MoDem, par François Bayrou, qui est porteur de plus de justice, de
robustesse pour notre système de retraite. C’est un système qui doit rester
notre objectif. Ferme sur l’objectif nous devons rester. Et évidemment, nous
devons tenir compte de la crise et des difficultés dans lesquelles notre
économie et notre système sont placés, pour faire preuve d’un peu de souplesse
sur la mise en œuvre.
- Ce qu’il faut garder, c’est l’objectif d’avoir un système
équilibré dans lequel notre jeunesse qui va être aussi une des principales
victimes de la crise, demande à ce qu’on puisse lui offrir des perspectives
crédibles pour sa retraite. Donc il faut que nous puissions collectivement nous
donner l’objectif d’avoir un système équilibré à terme. Il faut que nous le
fassions dans ce nouveau contexte, qui est un contexte de crise, qui a alourdi
très brutalement et rapidement les déficits du régime de retraite qui ont déjà
atteint une cinquantaine de milliards d’euros.
- Qui aurait pu imaginer que l’on demande au Premier
ministre et au gouvernement de fermer le pays et de le rouvrir par vagues
successives de trois semaines ? Moi, je considère que le gouvernement et
le Premier ministre se sont acquittés de ces travaux herculéens avec beaucoup
de rigueur, de professionnalisme, dans la concertation et qu’il faut s’en
réjouir. Ensuite, c’est le Président de la République, qui après avoir fixé le
cap, la semaine dernière, donnera la feuille de route début juillet, et c’est
de cette feuille de route que découlera l’organisation de la majorité au
Parlement et au gouvernement.
- Le MoDem et la REM se sont associés pour promouvoir le
programme présidentiel d’Emmanuel Macron et assurer son élection ou en tout
cas, y contribuer. Ce que nous avons fait depuis trois ans, c’est de mettre en
œuvre un certain nombre de mesures et de réformes qui nous tenaient à cœur, qui
avaient déjà été défendues par le passé, y compris en 2012, par François
Bayrou. Et nous avons encore beaucoup de travail à faire. Il est évident que ce
travail, nous devrons le faire ensemble. Nous avons eu parfois certains
désaccords quand se sont posées des questions électorales, mais sur le fond, je
crois que nous avons beaucoup de choses à partager en commun, et que si le
Président de la République, dans le cadre de la feuille de route qu’il va
annoncer aux Français, souhaite que qu’une réorganisation puisse avoir lieu non
seulement au Parlement, au gouvernement, mais aussi dans la majorité présidentielle
au sens large, nous y participerons évidemment.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Pascal Brindeau
(député)
[Fraude
sociale] Le cabinet excellcium mandaté par l’AgircArrco constate 40% de fraude aux complémentaires
versées en Algérie a des ressortissants de plus de 85 ans, fraude organisée et
institutionnalisée.