Voici une sélection, ce 17 juin 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Mon message aux laboratoires
pharmaceutiques : le vaccin sera la solution pour mettre fin à l'épidémie de
COVID-19. L’État est à vos côtés pour le chercher et le produire. Une fois
trouvé, il devra être accessible à tous.
- Relocalisons la production de médicaments
essentiels sur notre sol!
Investir dans le secteur de la santé,
c’est investir dans l’indépendance de la France et de l’Europe, c’est
reconnaître l’excellence et les savoir-faire de femmes et d’hommes qui ont fait
de la santé l’engagement d’une vie.
- Pour la France, pour l'Europe, la
reconquête sanitaire et industrielle se concrétise aujourd'hui dans la région
Auvergne-Rhône-Alpes. Des emplois créés et des investissements mobilisés pour
affronter les crises.
Sanofi investit en France 610
millions d'euros dans la recherche et la production de vaccin ! Preuve que le
COVID n’a emporté ni notre volonté, ni nos compétences. Preuve que l'espoir est
permis, que nous pouvons résoudre tout à la fois les crises sanitaires et
économiques.
- Si la crise sanitaire rentre dans une phase moins aigüe
aujourd’hui, la crise économique et les conséquences sociales qui en découlent
sont en train d’être pleinement perceptibles pour nos concitoyens. Et c’est
donc aujourd’hui qu’il nous faut nous battre pour relancer à plein l’économie,
les investissements pour limiter au maximum les licenciements qui, dans certains
cas, seront inéluctables et les restructurations. Mais pour reconquérir
également de l’activité, des parts de marché, de l’excellence économique et
industrielle, pour bâtir l’indépendance et l’avenir de notre nation et pour
offrir des opportunités à notre jeunesse.
- On ne gagne aucune bataille économique si on ne croit pas
dans l’industrie et la présence industrielle.
- Cette crise nous a montré que nous devons continuer à
produire dans notre pays et sur notre continent. Que nous ne devons pas dépendre,
que nous devons retrouver une vision stratégique de la chaîne de valeur et être
sur les combats d'aujourd'hui et de demain.
- Non. L'avenir de la France n'est pas dans la fin des
usines. Non ! L'avenir de la France n'est pas dans un monde où on produirait
moins et on travaillerait moins. Je n'y crois pas une seule seconde. On va
produire, travailler différemment en innovant davantage, en créant l'usine du
21ème siècle et pas en revenant à ce qui prévalait dans le passé. Mais oui,
c'est par la volonté et l'ambition industrielle, productive, contemporaine que
nous bâtirons notre avenir.
- Nous allons, et c’est la décision que j’ai prise, à la
lumière de ce que nous avons vécu durant cette crise, développer un mécanisme
de planification, de financement et d’organisation de la résilience
industrielle française en matière de santé. Qu’est-ce que j’ai demandé au
Gouvernement à travers ça ? D’essayer de prévoir les crises à venir avec
beaucoup plus de profondeur de champ et de regarder si sur le plan sanitaire en
termes d’organisation, en termes de production où sont toutes nos
vulnérabilités et nos dépendances. Et à travers ce travail de planification en
lien avec la recherche publique, la recherche privée, avec nos industriels
d’aller corriger toutes nos vulnérabilités et d’essayer soit de rapatrier soit
de recréer des forces de production, qu’il s’agisse de principes actifs, qu’il
s’agisse de capacités à nous organiser en temps de crise. C'est l'illustration
même de ce que j'évoquais il y a quelques semaines aux Françaises et aux
Français: on doit retrouver le sens du temps long et de la stratégie
industrielle. D'ici l'été, nous finaliserons ce mécanisme de planification, de
financement et d'action.
- Tout le monde a vu durant cette crise que des médicaments
qui paraissaient usuels n'étaient plus produits en France et en Europe. Tout le
monde l’a vu. Et donc nous devons, au delà de nous poser la question, en tirer
toutes les conséquences. (…) Nous investirons dans ces initiatives de
relocalisation nous prendrons les engagements. On pourra, par exemple,
pleinement reproduire, conditionner et distribuer du paracétamol en France. Il
nous faut retrouver la capacité à faire cela.
- L'indépendance à laquelle je crois, ça n'est pas un
souverainisme étriqué qui ferait bégayer l'Histoire. Nous resterons toujours,
de toute façon, dans un monde ouvert et une Europe ouverte. Être indépendant
c'est simplement choisir l'ouverture et ne pas la subir. Être indépendant,
c'est dans un monde ouvert pouvoir résister aux crises qu'on subit. C'est ce
qu'il nous faut améliorer. Mais être indépendant ce n'est pas fermer les
frontières et vouloir devenir autarcique en France, ce serait impossible. Et
donc je crois à cette indépendance stratégique qui se marie avec la coopération
européenne et internationale. Et c'est pour cela que nous allons aussi
continuer d'avancer.
- L'initiative ACT-A que nous avons donc bâtie va nous
permettre en matière de traitement, en matière de tests, en matière d'amélioration
des systèmes de santé primaires et en matière de vaccins, une coopération
internationale entre les différents pays et les grandes industries et
entreprises pharmaceutiques. D'une part, pour avoir une coopération et une
compétition productives pour rechercher ce vaccin, mais nous assurer que
l'accès aux vaccins, une fois trouvé, sera octroyé au plus grand nombre. Je
défends cette vision d'un bien public mondial pour ce que sera le vaccin.
- L'Europe est là aussi au rendez-vous. Près de 10 milliards
d'euros pour la santé sont prévus dans la nouvelle proposition budgétaire dans
laquelle nous nous battrons avec les parlementaires européennes qui sont ici à
mes côtés. Et 2,4 milliards d'euros de financements sont réservés pour aider
les Etats membres à préfinancer les vaccins. L'Europe de la santé, nous sommes
en train de la bâtir en actes et cette Europe de la santé, nous l'avions
appelée de nos vœux dès l'accord franco-allemand du 18 mai dernier. Elle est en
train de se concrétiser là aussi de manière très pratique.
- Cette crise va donner à l'Europe et à la France les moyens
parfois de rattraper son retard et, j'en suis sûr, de prendre de l'avance.
- Nous continuerons d'avancer sur cette voie tous ensemble,
celle de la conquête, du volontarisme industriel, de l'indépendance, de la
reconstruction économique et industrielle pour l'emploi et de la coopération
européenne.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- L'autorité de l’État, c’est la
capacité à faire respecter la loi. Il faut soutenir ceux qui font le combat de
la République.
- Désarmer les forces de l'ordre?
C'est une idée baroque qui ne peut pas prospérer.
- Notre histoire est glorieuse et
compliquée. Vouloir procéder à une forme d’épuration mémorielle me paraît aussi
dangereux que vouloir procéder à d’autres types d’épuration.
- J’ai été profondément déçu que la
République, la IVe d’abord, la Ve ensuite, ne reconstruise pas la statue au
Général Dumas fondue par les nazis. Peut-être pourrions-nous militer pour la
reconstruction de la statue du Général Dumas, lui qui en dit tant sur l’idéal
républicain.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- La manifestation des soignants
organisée pacifiquement à Paris a été infiltrée par des casseurs et des
individus hostiles aux forces de l’ordre. Reconnaissance aux effectifs
mobilisés qui ont rétabli l’ordre et soutien aux policiers et gendarmes
blessés.
- Il n'est pas question de désarmer
les policiers ni de les priver des moyens de se défendre et d’interpeller. Mais
quand les experts de la police et la gendarmerie me disent qu’une technique est
trop dangereuse, mon devoir, c’est de le prendre en compte et de revoir la
formation.
- Chaque jour, policiers &
gendarmes prennent tous les risques pour protéger nos vies au péril de la leur.
Depuis mon arrivée Place Beauvau, je me bats pour défendre leur honneur et leur donner les
moyens de leur action : des effectifs et un budget à la hauteur de leur
engagement.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- La grande question, c’est de savoir si nous allons vers un
nouveau Yalta ou vers un nouveau San Francisco. Autrement dit, va-t-on vers un
affrontement bipolaire américano-chinois, un rapport de puissances figées dans
des rapports de force ? Ou bien retrouvera-t-on l’esprit de la conférence de
San Francisco qui, en 1945, aboutit à la Charte des Nations Unies ? La France
se situe avec détermination dans la seconde hypothèse. Nous devons éviter la
triple maladie chronique du multilatéralisme ces dernières années : le retrait
unilatéral, le blocage systématique ou l’instrumentalisation. C’est pourquoi
nous considérons que l’action contre la pandémie doit être l’occasion d’un
sursaut du multilatéralisme, qui a permis de bâtir, durant de longues années,
un ordre de paix et de prospérité. L’Europe pourra y jouer un rôle majeur de puissance
d’équilibre.
- Au sommet de Londres de l’Otan en décembre dernier, le
président de la République avait souhaité que tous les membres réfléchissent
ensemble sur les fondamentaux de l’Alliance atlantique, sur la nouvelle donne
stratégique mondiale et sur la clarification de nos objectifs communs, tout
cela en restant unis et solidaires. Ses déclarations avaient fait du bruit à
l’époque. On voit bien, après cette décision américaine de retrait d’une partie
de ses forces en Allemagne, que ce débat est tout à fait essentiel. L’évolution
nous oblige, nous Européens, à affirmer notre autonomie stratégique, dans
l’Alliance, pour assurer notre propre sécurité. Il y a eu beaucoup d’avancées
depuis quelques années. L’Europe commence à intégrer la nécessité d’affirmer
son autonomie stratégique, à l’intérieur de l’Alliance.
- La Chine est un partenaire majeur, à la fois de la France
et de l’Europe. Au sein de l’Union européenne, nous sommes dans un processus
dynamique de discussion pour aboutir à un partenariat vraiment respectueux de
nos intérêts, c’est-à-dire qui intègre la réciprocité et la transparence,
notamment dans les accords commerciaux et économiques
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
Les résultats des libérations
anticipées montrent qu'il y a eu peu d'échecs. Nous n'avons eu qu'une trentaine
de réincarcérations sur 6600 personnes libérées.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Notre priorité absolue, c'est
l'emploi!
- Face à la crise, la France et
l’Allemagne ont réagi vite et fort en mettant en place les mêmes mesures
d’urgence. Derrière ces mesures, il y a un choix politique : bâtir un modèle
européen qui ne laisse pas tomber les salariés et soutient les petites
entreprises.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Je fais un rêve, celui d'une unité
nationale autour de l'école de la République.
- Nous voulons tous la même chose :
la hausse du niveau général et la justice sociale.
- [Réouverture des écoles] Aujourd'hui
tout le monde comprend que c'était la bonne décision à prendre.
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
Les pères fondateurs de la Sécurité
sociale ne se sont pas trompés en misant sur les solidarités pour reconstruire
la France en 1945. Aujourd’hui, à notre tour, nous devons renforcer la Sécurité
sociale avec l’exigence de protéger chacun, tout au long de sa vie. Merci aux
députés qui ont voté en faveur de la création d’une 5ème branche de la Sécurité
sociale qui, dès 2021, sera dotée a minima d’1 milliard d’€ pour financer des
politiques pour l’autonomie des personnes âgées et handicapées. C’est un moment
historique!
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- La chaîne alimentaire a tenu, parce
que la chaîne alimentaire a été soutenue.
- Notre histoire est comme la
République «Une et indivisible».
Franck Riester
(ministre de Culture)
- Une Fête de la Musique différente,
solidaire et numérique. Afin de garantir la sécurité de toutes et tous, elle
intégrera les normes sanitaires en vigueur et ne devra pas créer de rassemblements
physiques non autorisés.
- À partir de lundi, les salles de cinéma pourront rouvrir. Je pense
qu'il y a une vraie attente, les gens sont frustrés de ne pas avoir pu y aller
pendant plusieurs semaines.
- La culture rassemble, elle permet
de partager des émotions ensemble. Je crois qu'elle peut être une réponse au
vivre-ensemble, à cette capacité que nous devons retrouver de faire société.
- Ce sont des professionnels qui nous
permettent de nous informer, c'est essentiel pour notre démocratie. Nous devons
les protéger.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
- Ce qu'on dit aux entreprises c'est
: il faut continuer à former. Investissez sur la jeunesse. Pour la première
année, nous prenons quasi intégralement les coûts à la charge de l'Etat.
- Le fait qu'il y ait autant de gens
qui ne peuvent pas travailler en France est un drame social pour eux, mais
aussi un manque pour la Nation. La priorité est que tous puissent travailler.
- En mai, la reprise économique est
réelle et progressive (tirée par les commerces et la construction) mais le
retour à la normale, essentiel pour maintenir l'emploi, est loin d'être acquis.
Le chômage partiel est encore utilisé massivement.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
La reprise est là. Dans le bâtiment,
93% des chantiers ont repris. Notre priorité : continuer à accompagner les
acteurs dans cette bonne dynamique. J'en appelle aujourd'hui aux Français :
vous pouvez faire confiance à vos artisans. Ils sont là pour vous, en toute
sécurité.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
Il n’y a aucun motif à accueillir des
gens sur notre territoire qui mettent à mal l’ordre public.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- Les virus comme le Sars-CoV-2 continueront à faire partie
du paysage. Il est donc important que nous retenions les leçons de cette
expérience. Notamment, il serait pertinent d’ouvrir aux maladies émergentes et
ré-émergentes le périmètre d’action de l’ANRS (l’Agence nationale de recherche
sur le sida et les hépatites virale), en adaptant éventuellement sa gouvernance
tout en restant dans le giron de l’Inserm (Institut national de la santé et de
la recherche médicale). Par ailleurs, il me semble pertinent d’initier une
réflexion pour faire converger cette ANRS élargie et le réseau Reacting [qui
coordonne la recherche sur les maladies infectieuses émergentes], qui a été
extrêmement dynamique.
- En temps normal, il faut plusieurs années pour développer
un vaccin. Nous avons mis en place une structuration d’essai clinique à
l’échelle nationale pour garantir des résultats les plus fiables possible quand
nos candidats vaccins en seront à leur dernière phase de test. C’est-à-dire
qu’ils ne seront pas disponibles avant décembre 2020, voire janvier 2021. Nous
avons regroupé les forces et les financements comme jamais au niveau
international. Ce week-end, nous avons avec l’Allemagne, l’Italie et les
Pays-Bas, signé un premier accord avec le laboratoire AstraZeneca pour garantir
l’accessibilité au plus grand nombre à son candidat-vaccin. D’autres accords
semblables devraient suivre.
- [Traitements contre la covid19] Pour obtenir des résultats
significatifs et efficaces, il nous faut mener des essais cliniques de manière
rigoureuse, puis prendre un peu de recul pour analyser les résultats.
Énormément d’essais sont en cours en France et à l’étranger. Discovery est un
des premiers qui a été lancé, sur des molécules existantes. On ne peut que
regretter que le recrutement des volontaires ait pris un peu plus de temps dans
les autres pays européens, mais il faut tout de même noter son succès en
France. L’objectif de 3 000 patients inclus reste atteignable. Cet essai est
notre meilleure arme pour obtenir des conclusions solides et définitives sur
l’efficacité d’un traitement: l’addition de petits essais n’a pas la même force
scientifique. En parallèle, des scientifiques cherchent de nouvelles molécules
qui pourraient apporter des réponses spécifiques au Sars-CoV-2. Mais je le
répète, le temps de la recherche est un temps long.
- Il est difficile de prédire quelle recherche sera utile
pour le futur. Nous programmons un investissement de 25 milliards d’euros pour
les dix prochaines années, pour passer d’un financement annuel de 15 milliards
d’euros à 20 milliards en 2030. De très nombreux gouvernements ont fait des
assises, des livres blancs, des stratégies… Nous avons priorisé un
investissement massif pour laisser aux chercheurs la liberté de chercher avec
du temps et des moyens.
Annick Girardin (ministre
des Outre-mer)
Les Nations Unies ont annoncé des
recommandations autorisant la France à étendre son plateau continental au large
des îles de La Réunion et des Terres australes et antarctiques françaises.
Résultat ? Le domaine sous-marin de la France va s’agrandir de plus de 150 000
km². De futurs défis en matière de protection et d’exploitation pour l’État et
la communauté scientifique!
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- Nos messages sur l’enfance en danger doivent
systématiquement investir les espaces numériques préférés des enfants et
adopter leurs codes. Une task force sera lancée en septembre avec les éditeurs
de jeux vidéo, les associations et policiers spécialisés.
- La loi de bioéthique porte de
nombreuses avancées sociétales, c'est un texte qui est attendu par nos
concitoyens.
- La sécurité, la santé, le bien-être
de nos ainés est la seule boussole depuis le début de cette crise et ça le reste
(...) Un nouveau document de cadrage sera publié aujourd'hui pour fixer les
nouvelles règles à mettre en oeuvre dans les EHPAD.
- Nous le savons, l'attente des
soignants est grande. L'engagement de l'Etat sur la hausse des rémunérations a
été pris, celui de mieux associer les soignants à la gouvernance aussi. Nous
serons au rendez-vous de la transformation du système de santé.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
La France met tous ses efforts au service de l'objectif francoallemand
d'obtenir un accord sur le plan de relance nécessaire aux Français et aux
Européens.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Pour construire le monde de demain et
assurer notre souveraineté, nous devons faire émerger des leaders
technologiques français.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- Il n'y a pas de grande économie
sans grande industrie, mais il n'y a pas de grande industrie qui sera durable si
elle ne fait pas sa transition écologique et énergétique. La relance verte est
largement au cœur des plans de soutien que nous avons lancés.
- Dans l'aéronautique, nous
mobilisons près d'1,5M€ pour investir sur les technologies vertes et dans
l'automobile nous travaillons à relocaliser près d'1 M€ d'investissements
uniquement orientés vers des technologies vertes.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- Des entreprises et gouvernements de
premier plan ont déjà pris des mesures importantes en vue de la construction
d'une économie circulaire. La lutte contre la pollution plastique en est une.
- Nous soutiendrons les entreprises
dans leur transition vers des modèles d’économie circulaire et mobiliserons des fonds pour des solutions plus vertueuses.
Christelle Dubos
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
Comme annoncé par Emmanuel Macron, crèches,
assistantes maternelles et maisons d’assistantes maternelles, rouvriront
complètement le 22 juin pour accueillir les tout petits et permettre à leurs
parents d’aller travailler.
Laurent Nunez
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
À un moment où nos policiers et
gendarmes sont injustement mis en cause, où les forces de l'ordre sont victimes
d'amalgames, je veux rendre hommage au sang-froid, au professionnalisme et au
sens du devoir dont ils ont à nouveau fait preuve, à Dijon. Je suis fier de
leur action.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
Les défis sont de taille : anticiper
la crise économique et porter un nouvel élan pour une Europe plus verte et plus
démocratique.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Au-delà de savoir si le RSA c'est
le bon outil ou pas, il peut y avoir des débats légitimes sur cette
question-là, qu'on puisse mobiliser de façon plus efficace, plus large tous les
dispositifs existants.
- Je veux tout faire pour qu'à la
rentrée chaque jeune de France ait une solution [...] J'ai formulé des
propositions pour mettre le paquet sur l'emploi des jeunes : des primes à l'embauche,
zéro charge pour tout premier CDI signé.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- D'un côté, Jean-Luc Mélenchon qui veut désarmer la police pour qu'elle n'ait
plus les moyens d'agir et de se protéger. De l'autre, Marine Le Pen qui souffle
sur les braises à Dijon et espère le chaos. Au milieu, nous devons affirmer une
voix républicaine et de raison.
- Le pays a tenu grâce au confinement
(...) Aujourd'hui nous avons besoin que les enfants retournent à l'école (...)
Il faut que les parents comprennent que c'est l’intérêt des enfants.
- Il faut arrêter de mélanger tous
les débats : la lutte contre le racisme n'a rien à voir avec les techniques de
maintien de l'ordre. Nos forces de l'ordre n'ont qu'un objectif : nous
protéger. Je suis fière de notre police républicaine.
- On mélange tous les sujets: la
lutte contre le racisme, sur laquelle on doit être implacable; les méthodes de
maintien de l'ordre, qui n'a rien à voir. Que notre police serait raciste,
violente, on ne peut pas laisser dire ça.
- Marine Le Pen souffle sur les
braises, elle attend le chaos dans le pays (...) Le FN ou le RN n'ont jamais
été gaulliste (...) On ne peut pas en permanence essayer de s'approprier des
mémoires sans être au clair avec qui on est.
- Reconstruire la statue du général
Dumas, premier général d'origine afro antillaise, dont la statue a été détruite
par les nazis et les collabos serait un formidable symbole. Reconstruire plutôt
que de déboulonner. C'est peut être un pas vers la réconciliation avec notre
histoire.
- Le révisionnisme historique n'aura
jamais de fin. Notre passé est un bloc : il faut l'affronter, il faut s'y
confronter. Ça n'est pas en déboulonnant des statues ou en dénommant des rues
que nous le ferons.
●MoDem
Isabelle Florennes
(députée)
Rappelons-nous les conditions dans
lesquelles nous nous sommes réunis, au mois de mars dernier, pour débattre du
projet de loi créant l’état d’urgence sanitaire. (...) L’état actuel de la
crise sanitaire est tout autre (...).Ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est donc
un texte qui nous permette de tirer les leçons de cette crise (...) et qui
accompagne vers un retour à une forme de vie « normale ». Il me semble que le texte
présenté aujourd’hui répond à ces 2 impératifs. Responsabilité et vigilance
n’empêchent en rien la recherche d’équilibre & le respect des droits et
libertés de chacun.
Erwan Balanant
(député)
Depuis de nombreuses années
l’insertion par l’activité économique (IAE) est un levier puissant d’aide aux plus précaires. Il est
impératif de soutenir ce secteur qui, sur nos territoires, offre emplois via
des activités durables. L’IAE doit être un des leviers du plan de relance.
Marielle de Sarnez
(députée)
La culture du risque et de la prévention ne
sont absolument pas identiques selon les régions et les pays. Certains pays
d'Asie ont eu à faire face dans le passé récent à des épidémies, et sont
parvenus à créer un continuum entre évaluation des risques et gestion des
risques. os sociétés européennes, plus largement les sociétés occidentales car
j’y inclue les Etats-Unis, n’avaient pas et n’ont pas cette même culture du
risque sanitaire et y étaient probablement moins bien préparées. (…)C’est aussi
l’illustration de la société du risque, ce qui ne signifie pas qu’il y a plus
de risque, mais aujourd’hui les risques sont devenus plus globaux qu’ils ne
l’étaient avant.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Toute interpellation par un
policier ou un gendarme doit être filmée : j’ai déposé une proposition de loi.
Tout le monde y gagnera ... sauf les voyous, les délinquants et les quelques
auteurs de dérives policières!
- [Dijon]
Si la France a accueilli des demandeurs d'asile mafieux, il est temps de les
arrêter et de les renvoyer.
- Les quelques décérébrés (bien
connus) qui pourrissent toutes les manifestations démocratiques en France doivent
être assignés à résidence!
- Curieuse démocratie «irréprochable»
où le pouvoir demande aux sortants qui doivent être jugés par les électeurs,
s’ils ne préfèrent pas que les élections aient lieu plus tard. Convenances
personnelles?
- Le rebond de l’épidémie à Pékin
doit faire réfléchir le Gouvernement et les Français de plus en plus nombreux à
ne plus respecter les gestes barrières. Les rebonds étant possibles, nous
devons déjà nous y préparer ensemble, pas comme en janvier et février où tous
pensions que cela ne nous toucherait pas
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
La crise a clairement mis en lumière
la nécessité de penser notre politique de santé comme un investissement
d’avenir, pensé avec tous les soignants, hôpitaux et médecine libérale compris,
et à partir des besoins de chaque territoire. Travaillons ensemble,
reconnaissons le travail des soignants, investissons pour la qualité des soins.