Voici une sélection, ce 18 mai 2020, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Pour la première fois ensemble,
avec l'Allemagne, ce que nous proposons aux 27 pays membres de l'UE, c'est de
lever une dette commune sur les marchés, d'utiliser 500 milliards d'euros
d'aides pour financer en priorité les secteurs et les régions les plus touchés
par la crise.
- Nous devons construire de vrais
outils de solidarité européenne.
- La transformation écologique de
notre économie ne doit pas être remise en cause par la crise. Elle doit être
accélérée.
- Nous devons réduire notre
dépendance à l’extérieur dans les secteurs stratégiques comme la production de
médicaments, protéger nos entreprises, être plus ambitieux pour attirer ou
relocaliser les investissements clés. L’Europe sait désormais qu’elle doit
bâtir sa souveraineté.
- [Fonds de relance européen franco-allemand] On assume que
ce soit ciblé sur les pays et les secteurs qui sont à la fois les plus touchés
par la crise mais qui ont aussi le plus besoin d'un stimulus budgétaire. Par
exemple, le tourisme dans le Sud aura besoin d'une solidarité européenne.
- La relance européenne devra être accompagnée
d'engagements, de conditions en matière de climat, d'environnement et de
biodiversité. Si on aide l'industrie automobile en Espagne, on va plutôt
encourager l'électrique, l'hybride, le programme batteries européennes pour
créer de l'emploi, plutôt que d'aller soutenir une industrie à moindre
rendement écologique.
- [Message à l'occasion de la 73ème Assemblée mondiale
de la Santé le18 mai 2020]
Cette session est sans nul doute l’une des plus importantes
de l’histoire de l’Organisation mondiale de la santé.
Elle doit être un moment d’unité, de solidarité, mais aussi
de lucidité et d’action, face à la crise mondiale inédite que nous traversons,
tous.
Souvenons-nous de ce qui a présidé à la fondation de l’OMS
en 1948 : bâtir un monde nouveau où chacun pourrait jouir d’une meilleure
santé, parce que c’est le droit fondamental, de tout être humain.
Souvenons-nous des progrès accomplis depuis, de ce que nous
avons su faire ensemble, avec l’OMS, avec tous les acteurs de la santé
mondiale, au service de cet objectif.
L’augmentation de l’espérance de vie, le recul de la
mortalité infantile, l’éradication de maladies meurtrières comme la variole, le
combat - qui reste entier quant à lui - contre la tuberculose, le paludisme ou
le VIH, pour l’élargissement de l’accès aux médicaments, à la vaccination, pour
le renforcement des systèmes de santé.
La pandémie de COVID19 a bouleversé nos vies, nos sociétés,
a mis nos économies à l’arrêt, a aussi révélé nos vulnérabilités, à tous. Elle
nous a rappelé, aussi, s’il le fallait, toute la valeur de la santé humaine et
de ceux qui en prennent soin.
Je tiens, en cette année consacrée par l’OMS aux
sages-femmes et aux infirmiers, à saluer tous ceux qui, chaque jour, sont sur
le terrain pour prendre soin des autres, parfois au péril de leur vie comme
l’épouvantable attaque contre une maternité en Afghanistan l’a encore montré,
tragiquement, il y a quelques jours.
Alors, au moment où les soignants se battent contre la
pandémie, au moment où les populations de tous nos pays font face, avec
courage, nous n’avons pas le droit de nous diviser, nous n’avons pas le droit
de nous dérober, nous avons, collectivement, un devoir d’efficacité.
La priorité, absolue, la seule qui vaille, c’est de venir à
bout de cette pandémie.
Chacun de nous porte en lui une partie de la solution :
Etats, organisations internationales, fonds spécialisés, organisations de la
société civile, industries pharmaceutiques, banques de développement, citoyens.
Ce n’est qu’en unissant nos forces que nous viendrons à bout de cette pandémie.
Nous avons besoin de l’OMS, pour son rôle irremplaçable de
coordination, pour son expertise scientifique, sa connaissance du terrain. Nous
avons besoin d’une OMS forte face au COVID19 et l’OMS, c’est nous, ce sont ses
Etats membres. Il dépend donc de nous de lui permettre de jouer tout son rôle
dans la réponse internationale aux pandémies.
C’est la raison pour laquelle la France a décidé il y a
quelques jours de renforcer substantiellement le soutien financier apporté à
notre organisation.
C’est la raison pour laquelle, aux côtés de l’OMS, avec nos
partenaires européens, avec l’ensemble des acteurs de la santé mondiale, nous
avons lancé l’initiative ACT-A pour soutenir massivement la recherche,
accélérer le développement et permettre un accès universel aux moyens de lutte
contre la pandémie.
Parce que oui, un vaccin, s’il est découvert face au COVID19,
sera un bien public mondial, auquel chacun devra pouvoir avoir accès. C’est une
question d’efficacité : tant que la maladie sera la réalité de
quelques-uns, elle sera une menace pour tous. C’est une question de
principe : la santé humaine ne se discute pas, ne se réserve pas, ne se
monnaye pas.
L’Europe s’engage, pleinement, dans la construction de la
réponse internationale à la pandémie.
Le 4 mai dernier, la conférence de financements organisée
par la Commission européenne a permis de mobiliser 7,5 Mds d’euros au service
des objectifs d’ACT-A.
Avec ses partenaires internationaux, l’Europe porte dans
cette session, une réponse solide pour renforcer l’application du règlement
sanitaire international, améliorer les systèmes d’alerte et de réaction aux
urgences, renforcer la recherche, mieux comprendre, en toute transparence et
avec un esprit de coopération, la crise à laquelle nous sommes confrontés, et
en tirer tous les enseignements et donc, mieux y répondre.
Nous devons regarder en face avec lucidité, avec exigence,
ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné dans la gestion internationale
de la crise.
Nous avons l’occasion d’apporter une réponse unie à la
pandémie, sans complaisance, sans accusations non fondées. Unie, exigeante,
lucide, c’est notre responsabilité. J’appelle l’ensemble des membres de cette
assemblée à la responsabilité et à l’action. Au nom de ce qui a présidé à la
fondation de notre organisation et au nom d’un droit fondamental de
l’humanité : l’espérance.
- Au moment même où l'ombre de la
résignation et du renoncement s'étendait sur notre pays, l'esprit de résistance
se leva. Charles de Gaulle allait mener les forces libres de notre peuple
jusqu’à la Libération.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
La hausse des actes LGBTphobes est
préoccupante et l'ancrage de l'homophobie dans la société n'est pas acceptable. La lutte contre ces
violences est un engagement quotidien du ministère de l’Intérieur : aucun crime
ou délit ne doit rester impuni.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Je condamne avec la plus grande fermeté l’annonce de la condamnation
de notre compatriote madame Fariba Adelkhah à une peine d’emprisonnement
de 5 ans en Iran. Cette condamnation n’est fondée sur aucun élément sérieux ou
fait établi et revêt donc un caractère politique. Les autorités françaises
restent entièrement mobilisées pour obtenir des autorités iraniennes un accès
consulaire à notre compatriote. Nous exhortons les autorités iraniennes à
libérer immédiatement madame Adelkhah.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Ce matin aux Chantiers de
l’Atlantique à Saint-Nazaire pour la découpe de la première tôle d’un des
quatre nouveaux bâtiments ravitailleurs de forces. Ce site industriel est un
des plus beaux de France et le plus grand chantier naval d’Europe. Cet
investissement pour notre défense est aussi un investissement pour l’économie
de notre pays, pour nos emplois industriels, pour le développement des
technologies et des savoir-faire. Nous devons tous nous mobiliser pour faire
repartir l’activité industrielle.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Le plan de relance européen de 500
milliards € annoncé par Angela Merkel et Emmanuel Macron est un tournant historique. Pour la première fois,
l’Allemagne et la France acceptent que la Commission européenne lève de la
dette commune.
- A l’écoute des start-up du Next40 confrontées à la crise
actuelle. L’État les accompagne et continuera à les accompagner à l’avenir.
L’innovation est déterminante pour le succès et la souveraineté technologique
de la France.
- Je regrette que certains veulent
rétablir un clivage gauche/droite que les Français ont voulu dépasser en 2017.
Face à la crise, c’est le dépassement de ces clivages qui nous permettra
d’apporter des réponses aux inquiétudes des Français.
- Avant la crise, la France était une
des économies de la zone euro qui réussissait le mieux. A sa sortie, nous
devons le redevenir avec deux directions : une économie compétitive et
décarbonée.
- J’annoncerai un plan de soutien au
secteur automobile sous 15 jours avec un soutien, en particulier, à l’achat de
véhicules propres. Nous devons faire de cette crise un levier pour accélérer la
transition écologique.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
La France et l’Allemagne réaffirment
leur volonté de placer la solidarité et l’écologie au cœur de la relance européenne à venir. C’est un cap clair
et mobilisateur qui fait de la transition écologique la meilleure réponse pour
préparer l’avenir de notre continent.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Les élèves en situation de handicap
au cœur de notre travail pour le déconfinement par-delà les difficultés. Nous
préparons aussi une nouvelle étape de progrès pour l’école inclusive en
septembre.
- La proposition franco-allemande
d’une relance de 500 milliards d’euros qui s’ajoute aux premières initiatives
européennes donne un élan et la base d’une dynamique européenne porteuse de
grands espoirs.
- L'école n'est pas quelque chose de
secondaire. (...) Il y a environ 500.000 élèves décrocheurs. Ils sont répartis
entre l'école primaire & l'enseignement secondaire.
- [Déconfinement à l'école] Les maires ont fait un travail remarquable.
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Parce qu’il y a 30 ans
l’homosexualité était considérée comme une maladie, qu’aujourd’hui encore il y
a des actes, des agressions et des paroles à l’encontre des personnes LGBT: nous devons tous dire haut
et fort stop à l’homophobie et à la transphobie!
- Le 25 mai, avec les partenaires
sociaux et les collectifs hospitaliers, je lancerai le Ségur de la Santé.
Augmentations de salaire, organisation du travail, valorisation du collectif,
revalorisation des carrières... Nous devons être à la hauteur des attentes des
soignants!
Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Nous sommes très attentifs au fait
que la crise n’a pas touché de la même manière toutes les collectivités
territoriales donc il faudra des politiques de soutien particulièrement ciblées.
- Il est très important de travailler
sur les recettes des collectivités locales, notamment pour les communes
touristiques.
- Il faut aller au bout de ces
élections municipales. (…)Si les élections n’avaient pas lieu en juin, il
faudrait refaire deux tours.
- Sur le terrain, l’installation des
conseils municipaux était une attente très importante des élus.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- Moi-même élu d’un territoire rural,
je sais combien la culture tient une place centrale dans nos villes et nos
villages. État et élus locaux travaillent main dans la main.
- Les actes LGBTphobes augmentent. Derrière
chaque insulte, derrière chaque agression, il y a une femme ou un homme qui
souffre, souvent en silence. Ce silence, à nous de le briser pour que la haine
ne gagne jamais.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Action et des Comptes publics)
Depuis le 1er avril, le
fonds de solidarité a permis d’octroyer plus de 3 milliards d’euros d’aides aux
petites entreprises les plus touchées par la crise.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- Chaque jour, 90.000 personnes
sans-abri bénéficient de chèques-services pour leurs besoins de première
nécessité. Financés par l'Etat, ils sont distribués par les associations.
- Il y a une envie de reprise de la
part des Français et des entreprises. Dans le bâtiment, ce sont 7 chantiers sur 10 qui ont repris leur activité.
Merci à tous les acteurs qui se démènent.
- Depuis le premier jour, nous nous
battons pour sauver les emplois. Aujourd’hui, il y a 30 millions de chômeurs
aux Etats-Unis. Donc oui, je suis fier qu’ici, nous préservions les emplois
grâce au chômage partiel. Oui, le gouvernement qui protège est en France.
- Le « en même temps » n’est pas
mort. Au contraire. Nous le pratiquons tous les jours. Le chômage partiel, par
exemple, c’est soutenir en même temps les entreprises et les salariés.
- Le rôle de l’Etat, c’est
d’accompagner la solidarité qui s’exprime. J’annonce aujourd’hui que nous
allons pérenniser un fonds de solidarité qui sera doté de 10 millions d’euros
par an, pour les associations de grande proximité.
- Il s’agit d’apprendre de ce que la
crise nous a montré. La réalité, c’est que les inégalités perdurent. La
priorité des priorités, c’est de lutter contre ces inégalités sociales.
- Dans l'épreuve, l'esprit français,
c'est d'abord un esprit de conquête.
- La solidarité ne doit pas être une
victime du Covid19. Dans beaucoup de territoires, elle s'est merveilleusement
exprimée. Beaucoup d'actions vont être pérennisées.
- La priorité des priorités est de
lutter contre les inégalités sociales.
- Je n'en peux plus de ces discours
défaitistes. Le gouvernement qui protège le plus les salariés, il est en
France. Il est où le gouvernement des riches aujourd'hui? Il est aux Etats-Unis.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- [Perte de la majorité absolue pour
LaREM] Nous étions déjà un allié solide et indispensable. Cela crée des
obligations de solidité. Il n'est pas question de se lancer dans quelque chose
qui ressemble à du marchandage.
- [Confinement] Reconnaissons que
nous sommes le pays qui a le plus essayé de protéger les salariés.
- Au fond l'acte 3 [du quinquennat]
il va être aussi un défi pour les oppositions. Parce que dans l'acte 1 et 2, on
a été peut-être trop les uns contre les autres.
- [Déconfinement] Je voudrais saluer les Français qui ont adopté les gestes
barrières (...) Tout est à saluer dans les démarches qui ont été faites.
Sébastien Lecornu (ministre
chargé des Collectivités territoriales)
L’installation des conseils
municipaux, c’est primordial pour la démocratie locale, même si cette dernière
ne s’est jamais arrêtée malgré le confinement. C’est important aussi pour la
relance de l’économie.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- La crise du COVID19 l'a montré: la solidarité
entre États européens sauve des vies. Nous en avons plus que jamais besoin
aujourd'hui. Construisons ensemble les bases d'une vraie solidarité européenne.
- Quand un enfant victime de
violences veut appeler, celui qui le tape est parfois dans la pièce d'à côté. (…)
Nous avons créé un formulaire en ligne sur https://allo119.gouv.fr
où, en toute discrétion, vous pouvez signaler que vous êtes victime de
violences ou que quelqu’un que vous connaissez est victime de violences.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- L’Europe de la santé que nous
voulons ce sont des moyens communs pour la recherche, mais c’est aussi de la
souveraineté : faire revenir la production en Europe, cesser de dépendre de
celle des autres, et protéger nos investissements stratégiques.
- Cette initiative est décisive,
parce qu’elle montre que la France et l’Allemagne se battent pour la même
Europe souveraine et solidaire. Nous assumons ensemble que l’Europe est la
solution pour soutenir nos régions et nos secteurs les plus touchés par le COVID19.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Nos leaders technologiques seront des acteurs clés de la
relance économique et de la création d’emplois. Comme depuis le début de la
crise, nous serons à leurs côtés.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Vacances] Il faudra bannir
l'entassement, éviter les brassage de population.
- [Réouverture des frontières de
l'UE] Il ne faut pas prendre des décisions unilatérales.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- L’industrie pharmaceutique a divisé par deux sa production en France entre
2008 et 2017. Partant de ce constat, nous avons engagé une politique de
réindustrialisation. Elle nécessite un écosystème attractif et une approche
industrielle permettant de couvrir le coût des recherches.
- Nous pouvons être fiers de notre industrie et de la mobilisation
dont elle a fait preuve tout au long de la crise sanitaire. Il n’y a besoin ni
de réquisition, ni de nationalisation pour la mobiliser. Nous devons maintenant
reprendre la main sur notre souveraineté industrielle.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
La France et l’Allemagne sont au
rendez-vous de la crise avec des solutions en faveur d’une Europe plus verte et solidaire.
La transition écologique sera au cœur de «l’après». Le Green
deal et le moteur d’une Europe solidaire et
souveraine et donc plus forte.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Il faut que les infirmières soient
mieux rémunérées. Elles ont maintenu le pays pendant cette pandémie.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
L'ampleur des actions européennes
pendant la crise Covid19 a été inédite. Nous devons continuer à construire une réponse
européenne efficace et solidaire. L'initiative franco-allemande entre Emmanuel Macron et la chancelière
est importante, les Parlements seront au rendez-vous.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- "L'Europe se fera dans les
crises" disait Jean Monnet. La France et l'Allemagne viennent d'en donner
la plus belle preuve en montrant un chemin ambitieux pour l'UE. Ce changement
profond de philosophie qui souffle sur l'Europe nous permettra d'aborder la
crise plus forts.
- Félicitations aux conseils
municipaux élus au premier tour qui prennent leurs fonctions aujourd'hui. Merci
à tous les élus pour leur action toujours aussi essentielle ces dernières
semaines. Si notre pays a tenu, c'est aussi grâce à vous.
- Notre jeunesse ne doit pas être la
génération sacrifiée du Covid19. Nous devrons tout faire pour l'aider à s'insérer sur le
marché du travail.
- La reconstruction du pays ne
passera pas par des impôts supplémentaires mais par davantage de protection
pour les Français. Il faudra faire plus pour pour protéger nos concitoyens les
plus vulnérables.
- Nous devons faire plus et plus vite
pour l’hôpital. Cela veut dire : investir, revaloriser les salaires et
moderniser l'hôpital public.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Accord historique Emmanuel Macron et Angela Merkel: Fonds de relance
européen de 500 mds €! Au-delà du montant record, les deux pays donnent une
impulsion politique décisive à l’UE: plus de solidarité, transition écologique plus rapide,
souveraineté industrielle renforcée.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Le sujet n'est pas une médaille
mais une prime immédiate en particulier pour le personnel hospitalier et des
EHPAD et la revalorisation des carrières. Dès cet été, nous allons légiférer
sur le plan hôpital.
- Le déconfinement, ce sont une
partie de nos libertés retrouvées mais aussi une grande responsabilité pour
permettre ce retour progressif à la vie habituelle. En Ile de France, il faut
saluer le comportement remarquable des habitants.
●MoDem
François Bayrou
(président)
- Nous avons donc absolument besoin, c'est une urgence, une
nécessité, une obligation, de remettre à plat l'organisation de notre pays et
l'organisation des pouvoirs en son sein, les étages différent dans lesquels se
perd le fleuve de la volonté du pays. Nous avons absolument besoin de
simplifier, de raccourcir les chaînes de décision, de faire confiance au
terrain, comme nous avons vu que c'était obligatoire dans les crises.
- La certitude qui est la mienne, poursuit-il, c’est que, si
on accepte la division ou si on la recherche, à ce moment-là on se condamne à
mort. On l'a vu à d'autres époques avec d'autres partis et je recommande qu'on
ne l'oublie pas.
- Je sais deux choses, dont la première est qu'il faut que
le Président de la République, car c'est à lui que cela revient, présente aux
Français un nouveau modèle d'organisation de la société française et des
pouvoirs dans la société française. (…) Deuxième chose: il faut que la France
mettre en place une capacité de se doter d'objectifs sur les crises prévisibles
et sur les changements que nous sommes en train de vivre.
- J'ai l'impression que l'on n'est pas dans un pays où
les oppositions prennent facilement leurs responsabilités lorsqu'il s'agit de
partager, d'être co-responsable des décisions.
- Ce que je vois venir, et hélas cela paraît à peu près
certain, c'est une immense crise économique, qui va entraîner une immense crise
sociale, pouvant entraîner une immense crise démocratique. Nous avons donc
absolument besoin, c'est une urgence, une nécessité, une obligation, de
remettre à plat l'organisation de notre pays et l'organisation des pouvoirs en
son sein, les étages différent dans lesquels se perd le fleuve de la volonté du
pays. Nous avons absolument besoin de simplifier, de raccourcir les chaînes de
décision, de faire confiance au terrain, comme nous avons vu que c'était
obligatoire dans les crises.
- Pour moi, cette crainte est immense ou la menace est
immense et ce n'est pas une menace à écarter du revers de la main. Je crois que
c'est la première fois dans mon engagement politique, qui date de quelques
années, que j'ai, en effet, cette crainte de l'éclatement et notamment de
l'éclatement de la zone euro.
- Oui, je crois qu'il existe une menace énorme sur
l'Union européenne. C'est même la première fois de ma vie – je vous le disais
–, que j'ai une crainte. Je trouve que, si des pays ou des groupes de pays
décident de ne jouer que leur intérêt à courte vue, mal compris selon moi, rien
ne sera possible. Encore une fois, entre les pays exportateurs et les
pays importateurs, il existe une communauté d'intérêts, car, s'il n'y a plus
personne pour vous acheter les produits que vous produisez, alors vous ne les
produirez plus. Cette manière de regarder les choses à courte vue est absurde.
Sarah El Hairy
(porte-parole)
Le combat pour le respect des
différences, pour la Liberté d'être soi-même, pour la dignité des homosexuels et des transexuels reste d'actualité et
cette crise sanitaire ne doit pas nous faire dévier de ce long chemin.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Il n'y aura pas d'Europe puissance
tant qu'elle dépendra des contributions nationales. La résolution votée par le
Parlement Européen pour augmenter le plafond de ressources propres de l'UE est
un premier pas vers le projet que nous défendons.
●Mouvement radical
Journée internationale contre les
LGBTI-phobies: Le combat pour l’égalité et les droits des personnes LGBTI reste
plus que jamais d’actualité. Le Mouvement Radical s’associe à cette Journée du 17 mai, et en appelle aux
valeurs d’égalité, de solidarité et de tolérance.
● Autres
(Personnalités ou
organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin
(ancien premier ministre)
- Quel que soit le bout par lequel on
prend le problème européen la clé c’est le couple franco-allemand. Et au niveau
mondial c’est l’Europe qui peut nous protéger des tensions qui s’annoncent.
- La dangerosité de la situation est
universelle. La pandémie porte un nouveau coup dur au multilateralisme. Vieux
de 75ans il doit être sauvé mais repensé...
- La politique peut lever la haine,
elle ne sait pas l’arrêter. La violence et la guerre sont sœurs jumelles.