Joe Biden |
Si l’accusation est grave, les preuves sont, pour l’instant,
absentes.
Il n’y a que les dires de l’accusatrice, Tara Reade – où
elle s’est contredit plusieurs fois –, ainsi que des personnes qui se
rappellent plus ou moins vaguement de ses récriminations à l’encontre de celui
qui était alors sénateur du Delaware que, selon elle, elle idolâtrait jusque
là.
Ajoutons que Reade est devenu, depuis, une opposante
farouche à Biden et qu’elle a décidé de lancer ses accusations, selon ses
propres dires, uniquement, parce qu’il venait de remporter les primaires
démocrates et qu’elle soutenait Bernie Sanders, voire tout autre candidat qui
ne serait pas l’ancien vice-président...
Devant ses accusations, Joe Biden a réagi dans les médias et
a publié un communiqué où il dénie avoir agressé Reade.
Ainsi, il rappelle que rien ne vient étayer une possible agression
de sa part et qu’il a constamment lutté contre les violences faites aux femmes.
Nombre de personnes qui ont côtoyé Biden au cours de sa carrière
politique (élus, journalistes, collaborateurs, hommes et femmes), ont indiqué
que les accusations ne ressemblait en rien à celui qu’il connaissait et à ses
comportements.
Pour mettre un terme à cette polémique surtout utilisée par
ses adversaires politiques, Joe Biden a demandé que l’on recherche les plaintes
que Tara Reade affirme avoir déposée à l’époque mais dont elle ne possède
aucune copie et dont personne ne s’en souvient.
Cette histoire rappelle les procédés utilisés en 2016 contre
Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidentielle contre Trump et dont
les attaques virulentes venaient souvent plus de la Gauche que de la Droite et
qui ont permis, in fine, à Donald Trump de l’emporter.
S’il est encore trop tôt pour dire «bis repetita», il est assez
symptomatique que cette affaire soit en train de prendre de l’importance à cause
de certains médias qui avaient déjà, en 2016, relayé complaisamment les fake
news qui visaient Clinton.
Rappelons que, comme Clinton, Biden est un centriste détesté
à la fois par la gauche du Parti démocrate et par la droite radicale qui gouverne
le Parti républicain mais aussi par une partie de la presse.