● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- La solidarité européenne est au
cœur de notre lutte contre le virus. Solidarité dans l’accueil des malades, le
combat de nos soignants, le soutien à nos économies. Nous sommes aux côtés de
nos voisins comme ils sont aux côtés de la France.
- Dans cette période où maintenir le
lien social n'a jamais été aussi important, merci aux 100 000 postières et
postiers qui continuent d'assurer au quotidien un service de proximité pour les
Français.
- Discussion avec Dr Tedros
Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, sur l’évolution de l’épidémie dans
le monde, la stratégie à suivre en France et en Europe, l’accélération de la
recherche d’un vaccin ainsi que la préparation d’une initiative sur l’Afrique.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Pas de pénuries alimentaires en
France. Le système tient. À tous ceux qui participent à cet effort,
producteurs, agriculteurs, à l'ensemble du commerce et de la distribution,
grande distribution, petits commerces, artisans, boulangers...Votre service à
la Nation est inestimable.
- Aujourd'hui c'est l'heure du
confinement, et l'heure du confinement va durer. Ce qui compte, c'est de faire
respecter le confinement pour soulager nos services hospitaliers. Nous
travaillons au déconfinement pour être prêts le moment venu.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Respecter le confinement, c'est la
meilleure façon de battre le COVID19: je sais les efforts auxquels les Français ont consenti
depuis 3 semaines, et nous devons les poursuivre, pour nos soignants, pour
notre santé et celle de nos proches.
- État et collectivités doivent
travailler main dans la main pour faire respecter les mesures de confinement :
c'est ce dialogue permanent entre élus, préfets et ministère de l'Intérieur qui
nous permet d'être plus efficaces sur le terrain pour lutter contre le COVID19.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- Il faut que l'Europe tienne sa place de
puissance. Cette crise est un accélérateur de refondation. L'Europe est face à
son destin mais je pense qu’elle a toutes les cartes pour surmonter cette
épreuve et pour être une Europe forte, solidaire, pragmatique, souveraine dans
le futur.
- Après la guerre de 1939/1945, les
Etats ont décidé de s'unir, de créer des outils pour éviter un nouveau conflit
mondial (ONU, OMS). C’est à ce moment-là qu'on
a lancé ce mot de «multilatéralisme», les Etats qui se mettent ensemble pour un ordre mondial.
- Nous avons pu ramener en France (…) dans une situation où
il n'y a quasiment plus de relations aériennes commerciales 148 000 Français en
15 jours.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
La protection des victimes de violences conjugales est une
priorité. Appliquer les mesures d’éviction des auteurs décidées par les
procureurs aussi. Une plateforme d’orientation qui permet de vérifier la
disponibilité des logements est effective depuis hier.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- L’engagement des armées continue
dans la lutte contre le Covid-19. Merci à l’ensemble des personnels civils et
militaires mobilisés.
- Le week-end dernier, les actions de
lutte contre le Covid-19 se sont poursuivies dans le cadre de l’opération
Résilience.
- Protection de sites à risques. À
Roanne et Saint-Étienne, des militaires ont protégé des sites de
production de masques et de matériel médical.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Il n’y a pas de pénurie alimentaire
en France grâce à la mobilisation exceptionnelle de toute la chaine
d’approvisionnement, des agriculteurs aux distributeurs. Notre sécurité
alimentaire est garantie.
- Nous maintiendrons toutes les
mesures de soutien aux entreprises et aux salariés tant que la crise durera,
que ce soit le dispositif de chômage partiel ou bien encore le Fonds de
solidarité.
- Les entreprises peuvent reporter
leurs charges fiscales et sociales. Si à la fin du confinement, quand
l’activité économique redémarrera, des entreprises sont menacées de
disparaître, des annulations de charges pourront être envisagées au cas par
cas.
- Nous travaillons à une amélioration
du Fonds de solidarité qui pourrait aider les plus petites entreprises à la
prise en charge des loyers. Ce fonds sera aussi étendu aux entreprises en
difficulté, en procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire.
- Report des impôts et cotisations,
chômage partiel, Fonds de solidarité, prêts garantis par l’État : le plan
massif que le gouvernement a mis en place est là pour aider toutes les entreprises
touchées par le coronavirus et éviter les faillites.
- Avec Olaf
Scholz, nous appelons tous les États européens à
être à la hauteur des enjeux exceptionnels pour parvenir à un accord ambitieux.
- La réunion de l’Eurogroupe a été longue et
difficile. Notre responsabilité est d’aboutir à un accord jeudi sur la réponse
à apporter aux conséquences économiques de la crise sanitaire. Avec Olaf Scholz, nous mettrons tout
notre poids pour y parvenir.
- J’invite tous les Français à
continuer d’aller dans les commerces de détail pour leur alimentation. Je pense
notamment aux boulangeries artisanales mais aussi aux artisans chocolatiers à
quelques jours de Pâques.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Les Français voient que l’eau coule
du robinet, qu’ils ont de l’électricité, que les magasins sont approvisionnés.
Cela montre qu’il y a derrière tout cela de grands professionnels, des femmes
et hommes qui continuent de travailler, des gens qui ont le sens du service
public.
- Mon rôle est de m’assurer que les
services essentiels répondent aux besoins de notre pays. Les soignants sont en
1ère ligne, mais pour que les hôpitaux fonctionnent, il faut de l’électricité,
de l’eau potable, que les déchets sanitaires soient collectés.
- En ces temps de crise, les Français mesurent pleinement
l’importance du travail réalisé chaque jour par les femmes et les hommes de la
filière des déchets. Merci à eux pour leur engagement et leur
professionnalisme.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- On espère tous que la reprise aura
lieu avant les vacances d’été.
- C’est dans une période anormale
comme celle-ci que l’on se rend compte des vertus de l’école de la République.
- La musique plus essentielle que jamais en cette période de
confinement. De magnifiques initiatives de nos professeurs d’éducation musicale
dans la lignée de ce qu’ils faisaient auparavant pour chanter ensemble et faire
chanter et jouer nos élèves. Bravo et merci!
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Depuis le premier jour de la crise épidémique, nous avons
décidé d’être dans l’anticipation, c’est-à-dire de disposer au moment opportun
de tous les moyens possibles pour lutter contre la diffusion du virus. Certains
sont technologiques. Des pays en ont fait l’usage, et il faut être prêt à
pouvoir en faire bénéficier les Français, si les scientifiques nous disent que
cela peut nous aider à lutter contre la propagation de l’épidémie. Aucune
décision n’est prise. Aux Contamines-Montjoie (Haute-Savoie), quand il y a eu
des patients diagnostiqués, les équipes d’intervention ont interrogé tout le
monde. Cela nous a fait gagner du temps, avant que l’épidémie se répande sur le
territoire. Le «contact tracing» – c’est-à-dire la recherche de toutes les
informations sur les rencontres faites par une personne contaminée – a permis
de remonter à des patients sources, d’identifier des chaînes de contamination
et de freiner la diffusion de l’épidémie. Cette approche n’a pas évolué depuis
le premier jour ; il y a encore des territoires où on le pratique.
- Je me suis déclaré très sceptique sur l’utilisation d’un
tracking numérique avec un modèle qui informerait systématiquement de toute
personne de votre entourage ou de vos contacts présentant des symptômes de la
maladie. Aujourd’hui, notre réflexion est sur la base du volontariat. Elle est
compatible avec le droit européen des données personnelles, avec des données
anonymisées. C’est une réflexion préliminaire pour savoir si des outils
numériques, dans des conditions conformes à la tradition française de sécurité
et de garantie des libertés individuelles et collectives, peuvent être un appui
pour les médecins dans une démarche épidémiologique. Ne pas se poser la
question aujourd’hui, c’est prendre le risque de ne pas être prêts demain, si
d’aventure on se rendait compte que c’était nécessaire. (…) Une partie de
l’opposition et de la majorité est opposée à une démarche qui contreviendrait
au respect de la vie privée, qui serait obligatoire et restreindrait les
libertés individuelles. Or, ce n’est pas ce que nous faisons. Si nous ne
menions pas cette réflexion, et s’il s’avérait le moment venu que cet outil
était précieux dans la lutte contre la diffusion du virus, les mêmes qui
aujourd’hui nous font un procès seraient les premiers à venir nous dire que la
France ne s’est pas préparée. Nous avons une stratégie qui est dans l’intérêt
général et dans l’anticipation. Le reste, je laisse ça au débat politique,
qui est légitime.
- Les Français ont accepté de renoncer temporairement, le
temps de l’épidémie, à une part de liberté individuelle et collective
à travers le confinement. Le civisme dont ils font preuve est tout
simplement remarquable. Il s’agit de sauver des vies, et ils l’ont compris.
- Les tests sérologiques représentent un enjeu majeur. C’est
ce qui permet de savoir si quelqu’un est immunisé ou non contre la maladie.
Nous avons des pistes françaises intéressantes en matière de recherche et
d’innovation. Lorsqu’un produit avec une bonne sensibilité et une bonne
spécificité sera identifié, on lancera les chaînes de production massive pour
être capables de faire face à toute la demande.
- Nous n’avons pas attendu l’avis de l’Académie de médecine
ou d’organismes internationaux. Le premier ministre a annoncé, il y a plusieurs
semaines, que nous avions lancé une grande stratégie nationale de production de
masques destinés aux non-soignants avec les industries textiles, de papeterie,
etc. Nous avons une industrie productive et mobilisée. La réflexion sur les
masques destinés au public est ouverte, je n’ai pas parlé d’obligation. L’OMS
considère d’ailleurs que recommander le port du masque fait courir le risque de
moins respecter les gestes barrières.
- Le conseil scientifique avait déjà exprimé une piste
concernant un confinement durant six semaines. Ils sont complètement fondés à
le faire, mais cela n’engage pas la décision politique. La seule date que je
peux vous donner, c’est celle qui a été donnée par le premier ministre la
semaine dernière, à savoir le 15 avril. S’il devait y avoir une
prolongation du confinement, ce serait une annonce d’une autorité politique,
comme cela a toujours été le cas.
- Je le rappelle avec détermination :
il est inconcevable qu’un obstacle à l’accès aux soins puisse être prononcé en
raison d’un handicap
physique, psychique ou mental. Je tiens d’ailleurs à saluer le travail
remarquable et l’engagement des professionnels de la santé mentale.
- Le COVID19 invite à l’humilité. À la question : les Français devront-ils
porter un masque? La réponse est: peut-être. Ce n’est pas pleinement
satisfaisant, mais les avis scientifiques évoluent. Si un consensus
scientifique se dégage, nous en informerons sans délai les Français.
- Nos aînés sont fragiles, empêcher
le COVID19 de
rentrer dans les EHPAD a toujours été une priorité. Dès qu’il y aura un cas positif
confirmé, nous testerons l’ensemble des résidents et du personnel soignant.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
La chaîne alimentaire tient, il n'y
aura pas de pénurie.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Action et des Comptes publics)
- Nous avons annoncé la déductibilité
de la TVA pour les
entreprises fabriquant ou important du matériel sanitaire et qui en font dons.
Merci à toutes ces entreprises qui font le choix de mettre leurs capacités de
production au service de notre système de soin.
- Chômage partiel, fonds de
solidarité, report des charges sociales et fiscales... Dès le début de la
crise, l’Etat a répondu présent pour protéger nos salariés et nos entreprises.
- Un tiers des PME de plus de 50 salariés ont reporté leurs
charges fiscales et sociales pour le mois d'avril. Cela représente près de 4,5
milliards d’euros. L’Etat est là pour accompagner les entreprises et préserver
l’emploi des Français.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
Chômage partiel: à ce jour, c'est 6,9 millions de salariés
protégés et 628 000 entreprises concernées. Pour éviter la casse sociale et
accélérer la relance: le salarié garde son contrat de travail, l’entreprise
garde les compétences pour repartir plus vite après la crise.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- Mon rôle de ministre est de soutenir le marché immobilier,
qui est très impacté dans cette période inédite. Avec le confinement, le nombre
de transactions a chuté. La semaine dernière, on a observé une baisse de plus
de 60 % des actes notariés. C’est pourquoi nous avons décidé, avec la garde des
Sceaux, de prendre des mesures fortes, comme la possibilité de signer des actes
de vente à distance par visioconférence ou de manière complètement
dématérialisée. Le confinement renvoie par ailleurs à des enjeux majeurs liés à
notre vie quotidienne. Tout d’abord, la qualité du logement, qui est ma
première préoccupation depuis que je suis ministre: vivre dans un petit
appartement insalubre est un sacrifice encore plus fort que d’ordinaire.
Ensuite, le télétravail: cette période inédite va sans doute changer nos usages
d’habitation.
- Je suis conscient des inquiétudes et des difficultés des
agents immobiliers. Notre rôle est de les aider à faire face à la crise en
trouvant des solutions pour maintenir l’activité en toute sécurité et pour les
soutenir comme le recours au chômage partiel et le fonds de solidarité. Les
acteurs de l’immobilier et du bâtiment regroupent plus de 1,5 million d’actifs.
Nous sommes tous animés par la volonté de faire bloc.
- Mon objectif est de soutenir le secteur, et notamment les
futurs acquéreurs. Je travaille actuellement avec tous les acteurs de
l’immobilier et du bâtiment pour trouver les meilleures solutions. Ces deux
secteurs ont un rôle fondamental dans la préparation de la relance de
l’activité économique.
- Les ordonnances que nous avons publiées fin mars ont été
prises pour apporter en urgence une solution à un certain nombre de situations
juridiques qui se posaient. Par exemple, elles permettent de prolonger les
mandats des syndics tant que les assemblées de copropriété ne peuvent se tenir.
Mais je reconnais que dans certains cas, elles posent des difficultés. Nous
travaillons à des aménagements. Nous allons, en lien avec les collectivités
territoriales et les associations d’élus, les adapter pour que les
collectivités puissent continuent de délivrer autant que possible, pendant la
période de confinement, les autorisations d’urbanisme. Nous examinons la
possibilité de réduire l’allongement de la durée des recours tout en préservant
ce droit, bien évidemment.
- La situation des particuliers est différente de celle des
entreprises qui n’ont plus de ressources. Pour les ménages, nous avons décidé
de tout faire pour maintenir leurs revenus, via des dispositifs comme le
chômage partiel, pour qu’ils puissent faire face à leurs dépenses courantes. Suspendre
les loyers aurait par ailleurs mis en difficulté certains propriétaires.
Contrairement à une idée reçue, beaucoup de propriétaires sont modestes. Ce
sont par exemple des retraités qui, avec ces loyers, se constituent un
complément de revenus. Nous sommes également conscients que certains locataires
ont des difficultés pour payer leur loyer. C’est une réalité que nous traitons
avec beaucoup d’attention. Pour les aider, nous avons mis en place des
accompagnements individualisés avec les bailleurs sociaux, quand il s’agit de
locataires du parc social, et avec les Agences départementales pour
l’information sur le logement, pour tout le monde. Toutes les personnes
concernées sont accueillies par des professionnels (au 0 805 160 075) qui leur
expliquent qu’ils peuvent bénéficier d’aides de l’État ou des collectivités.
Nous avons également convenu avec les départements que le Fonds de solidarité
pour le logement, doté de 305 millions d’euros, soit rapidement mobilisé.
- L’accompagnement individualisé peut également profiter aux
propriétaires, qui ont notamment des échéances de prêt à payer. Concernant la
trêve hivernale, la mise en œuvre des expulsions locatives décidées par la
justice est suspendue jusqu’à la fin du mois de mai. C’est-à-dire que dans ce
cas il n’y aura aucune utilisation de la force publique. La responsabilité de
l’État peut être engagée de ce fait et ce dernier indemnisera le propriétaire.
- Mon rôle est de protéger les Français face à la crise
sanitaire et économique que nous vivons. La bienveillance est essentielle et la
solidarité ne doit pas être une victime du Covid-19. Les comportements des
propriétaires qui demandent à leur locataire de partir, de peur d’être
contaminés, sont abjects. Mais ce sont des cas isolés. À l’inverse, il faut
saluer les nombreux élans de solidarité partout sur le territoire.
- En deux semaines, plus de 8000 appartements ont été mis à
la disposition gratuitement de plus de 1000 soignants en France. Sans compter
les 1200 logements loués via le site PAP. Nous avons encore des besoins,
notamment dans les grandes métropoles comme Paris, Lille, Lyon ou encore
Marseille. Suivant l’exemple de la France, Airbnb vient de lancer ce dispositif
au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Espagne et a prévu de le faire au total
dans douze pays. Le gouvernement accueille également 172 000 personnes dans les
centres d’hébergement d’urgence, contre 157 000 avant le confinement. Par
ailleurs, en trois semaines, plus de 8 000 chambres d’hôtel ont été
réquisitionnées en France. C’est l’État qui les finance.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Pas un projet de recherche capable de
faire progresser notre connaissance de l'épidémie ne doit être laissé de côté.
La recherche française est pleinement mobilisée et le gouvernement aussi afin de lui
donner les moyens d'avancer rapidement dans la lutte contre le COVID19.
Annick Girardin (ministre
des Outre-mer)
Aujourd'hui, nous déployons des
cellules d'urgence économique pour aider les entreprises et préserver les
sociétés ultramarines afin de mieux redémarrer demain.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- Le gouvernement
mobilisé contre les violences familiales: renfort
du 119, du 3919, d'arretonslesviolences.gouv.fr et d'allo119.gouv.fr, continuité des procédures de justice, soutien en pharmacies
et centres commerciaux. (…)Nous avons démultiplié les canaux de signalement.
(...) Nous avons depuis jeudi mis en place un formulaire de signalement en
ligne sur le site internet du 119. 130 signalements ont été portés.
- Bravo à l’UNICEF et à NousToutesOrg pour cette campagne
ciblant les mineurs victimes ou témoins de maltraitance. Société civile, État,
associations : tous mobilisés pour faire entendre la voix des enfants et mettre
fin aux violences qui leur sont faites.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
En Europe, la France se bat avec
l’Italie et les pays les plus touchés par le Covid19 pour une sortie de crise solidaire. Aucun pays ne sortira
seul du choc le plus grave que nous ayons connu depuis la Seconde Guerre
mondiale.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Dans le combat contre le Covid-19, la technologie peut
aider. Nous ne voulons fermer aucune porte, mais nous sommes sans certitude de
succès. Rien ne sera décidé sans un large débat, mais ce débat doit être
éclairé en évaluant ce que la technologie permet. Le gouvernement a décidé de lancer
le projet «StopCovid» afin de développer une application qui pourrait limiter
la diffusion du virus en identifiant des chaînes de transmission. L’idée serait
de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif,
afin qu’elles se fassent tester elles-mêmes, et si besoin qu’elles soient
prises en charge très tôt, ou bien qu’elles se confinent. Le principe serait
simple: l’application est installée volontairement ; lorsque deux
personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée,
le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son
historique. Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec
cette personne sont prévenus de manière automatique. (…) L’application vous
informera simplement que vous avez été dans les jours précédents en contact
avec quelqu’un identifié positif au SARS-CoV-2. (…) Nous travaillons sur le Bluetooth. Cette
technologie est au centre d’un projet européen mené à la fois par l’Allemagne,
la France et la Suisse. L’Inria [Institut national de recherche en informatique
et en automatique] pilote, sous la supervision du gouvernement, la task force
française composée de chercheurs et développeurs du public et du privé. (…) L’application
ne géolocalisera pas les personnes. Elle retracera l’historique des relations
sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune
consultation extérieure ni transmettre aucune donnée. Ce n’est pas une
application qui trace vos déplacements, c’est une application qui permet
d’indiquer aux personnes que vous avez croisées pendant un temps long qu’elles
ont, éventuellement, rencontré un cas positif au SARS-CoV-2.
- La task force est au travail depuis plusieurs jours pour
développer un prototype, mais je ne peux pas vous dire s’il nous faudra trois
ou six semaines pour le développer. Nous ne sommes pas certains de réussir à
franchir toutes les barrières technologiques, car le Bluetooth n’a pas été
prévu pour mesurer des distances entre les personnes. Nous ne déciderons que
plus tard de l’opportunité de déployer ou non une telle application.
- Nous ne travaillons que sur l’hypothèse d’une installation
volontaire de l’application. J’ajoute que le projet « StopCovid »
n’est qu’une brique – par ailleurs incertaine – d’une stratégie globale de
déconfinement et un outil numérique parmi d’autres dans la lutte contre
l’épidémie. Nous voulons faire en sorte que les Français puissent avoir à leur
disposition, le moment venu, les outils nécessaires à leur protection. Viendra
alors le temps de la décision, après un débat avec l’ensemble des parties
prenantes. Il faut se garder du fantasme d’une application liberticide. Notre
hypothèse est celle d’un outil installé volontairement, et qui pourrait être
désinstallé à tout moment. Les données seraient anonymes et effacées au bout
d’une période donnée. Personne n’aura accès à la liste des personnes
contaminées, et il sera impossible de savoir qui a contaminé qui. Le code
informatique sera public, « auditable » par n’importe qui, et
compatible avec d’autres pays. Nous veillons à associer étroitement la
CNIL [Commission nationale de l’informatique et des libertés] : la
version finale de ce projet lui sera évidemment soumise. Il faut se garder
aussi d’un fantasme opposé, celui de l’application magique qui permettrait de
tout résoudre. Il y a une incertitude technologique, et ce n’est qu’une brique
optionnelle dans une stratégie globale de déconfinement.
- Les études épidémiologiques sont très diverses sur ce
sujet. Or, nous ne savons aujourd’hui ni si l’application fonctionnera ni
quelle sera la stratégie de déconfinement. De ces deux éléments dépendra
évidemment la réponse à votre question. Ce que je tiens à rappeler, c’est que
nous ne travaillons pas sur un autre principe que celui d’une installation
volontaire de l’application.
- La fracture numérique, qui concerne près de
13 millions de nos concitoyens aujourd’hui, nous préoccupe évidemment.
Nous travaillons sur diverses possibilités d’aide à l’équipement, ou à des
alternatives aux smartphones pour ceux qui n’en disposent pas. Et un certain
nombre de paramètres sont pris en compte sur l’ergonomie pour que l’application
soit simple à utiliser et accessible aux personnes en situation de handicap.
- Notre approche est respectueuse des libertés publiques et
proportionnée. Nous agissons en toute transparence depuis le début de cette
crise : ce à quoi nous réfléchissons, et sur ce que sont nos doutes. Par
ailleurs, notre approche est évidemment temporaire. Le projet
« StopCovid » dont nous parlons n’a pas vocation à aller au-delà de
la crise sanitaire.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Réunion des ministres européens du développement sur la réponse
européenne à la crise du COVID19 dans les pays les plus vulnérables, notamment en Afrique: 15mds€ d’aides annoncées
par la Commission, coordination au niveau international comme sur le terrain
avec les ONG.
Gabriel Attal
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
Avec Franck
Riester, nous sommes pleinement mobilisés pour
accompagner les associations culturelles et leurs bénévoles pendant la crise.
Demain ne se construira pas sans vous.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- Dans cette période exceptionnelle,
il est essentiel que les membres du Gouvernement puissent rendre compte de leur
action à la Représentation nationale.
- L’industrie textile se mobilise pour produire des masques textile
filtrants. La semaine dernière, ce sont 3,9 millions de masques qui ont été
produits. La production atteindra 6,6 millions d’unités cette semaine.
- Aujourd'hui la trésorerie est en
route vers les entreprises, particulièrement vers les TPE. Avec le fonds de solidarité,
c'est aujourd'hui, demain, après-demain que les 1500 euros arrivent sur les
comptes en banque des entreprises.
Olivier Dussopt
(secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics)
Je salue l'engagement des
fonctionnaires et des agents titulaires ou contractuels du service public. A
travers leurs noms et leurs visages, c'est aussi la solidarité nationale qui
prend corps.
Christelle Dubos
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Face au COVID19, la solidarité n'est pas
une option.
- Le COVID19 bouscule la vie des familles et certaines ne perçoivent plus
la pension alimentaire. Avec Marlène Schiappa, nous rappelons que ce versement doit être maintenu. Les
parents en difficultés pour la percevoir ou la verser peuvent être aidés.
Jean-Baptiste
Djebbari (secrétaire d’Etat aux Transports)
Je m'entretiens quotidiennement avec
mes homologues Allemands, Italiens, Espagnols et Anglais (...) Il faut qu'on
ait une forme de coordination entre nous pour donner de la visibilité aux
opérateurs aériens. (…) Le moment où nous allons commencer à remonter
progressivement le trafic va dépendre du déconfinement en France, de là où
seront nos voisins européens
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Suite aux nombreuses remontées
émanant de femmes indiquant ne plus percevoir leur pension alimentaire, nous
rappelons qu’il n’y a aucune suspension pendant le confinement, et les recours
existants.
- Puisque les femmes ne peuvent pas
se déplacer jusqu’aux dispositifs d’accompagnement, nous amenons ces
dispositifs jusqu’à elles grâce aux associations locales et aux services de
l’Etat.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
Les députés poursuivent leur mission
avec l'audition de Christophe Castaner sur le contrôle de l'état d'urgence sanitaire. Concilier les
libertés et l’ordre public est impératif, y compris dans les circonstances
exceptionnelles d'une crise sanitaire d'ampleur mondiale.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Cette crise – et je tiens à le souligner – est loin d’être
finie. J’entends cette aspiration collective à se projeter dans le « jour
d’après ». Mais des milliers de nos concitoyens ne verront pas le
« jour d’après » si nous relâchons nos efforts collectifs dans cette
lutte contre le coronavirus. La crise sanitaire, c’est vrai, provoque une crise
économique sans précédent. Face à cette situation, le gouvernement a
massivement répondu présent: 5 millions de Français bénéficient du chômage
partiel, soit un quart du secteur privé, quand 10 millions d’Américains se
retrouvent sans emploi du jour au lendemain. Nous avons appelé les grandes
entreprises à la modération quant aux versements des dividendes et aux rachats
d’action. En faisant cela, le gouvernement a posé un principe : le
contribuable ne doit, en aucun cas, se substituer à l’actionnaire. Je propose
de conserver cette règle pour l’avenir. Sur le plan social, l’Etat répond aussi
présent: versement anticipé des prestations, prolongement des droits aux minima
sociaux. Mais plus le confinement durera, plus nous devrons agir pour venir en
aide aux plus précaires. Cela est vrai aussi des professions les plus
exposées : travailleurs sociaux, personnel hospitalier… Le président a
annoncé qu’il fallait les récompenser. Le plus tôt sera le mieux. C’est
maintenant qu’ils mettent leur vie en danger. Je ne donne pas d’injonction au
gouvernement sur la forme. Mais il ne faut laisser personne sur le bas-côté.
- Les fractures à l’œuvre dans notre société sont tellement
multiples que je ne crois pas à cette lecture [résurgence d’une forme de lutte
des classes]. Cela étant, la crise fait apparaître de façon encore plus nette
les nombreuses fractures à l’œuvre dans notre pays. Certaines étaient déjà là
et le confinement jette sur elles une lumière encore plus crue. Car le
confinement n’a pas la même signification pour tout le monde. Il y a la France
des résidences secondaires face à celle des HLM. La France de la 4G face à celle
des zones blanches. Les fractures resurgissent aussi nettement dans le monde du
travail : il y a d’un côté les PME qui souffrent parce qu’elles n’ont pas
de trésorerie pour tenir et de l’autre, les grands groupes qui tiennent; les
travailleurs qui peuvent télétravailler et ceux qui n’ont d’autres choix que
d’être en première ligne. Ces divisions peuvent s’exacerber et déboucher sur un
conflit violent. Nous avons devant nous un immense défi de réconciliation. Car
nous ne pouvons pas laisser ces deux France se faire face alors que de grandes
difficultés nous attendent.
- Si nous parlons de ce qui a été concrètement mis en œuvre
depuis trois ans – dédoublement des classes, augmentation des minimas sociaux,
valorisation du travail, investissement dans l’apprentissage et la formation
professionnelle – je ne crois pas. En revanche, ce qui est vrai, c’est que dans
notre discours, nous avons tellement mis l’accent sur l’émancipation
individuelle que nous avons pu laisser croire que nous nous intéressions moins
à l’émancipation collective. Dans notre socle idéologique, nous devons mieux
prendre en compte notre destin collectif, en tant que peuple. C’est une des
leçons politiques que nous devons retirer de cette crise.
- Avant de réfléchir à l’après, la première responsabilité
pour un mouvement majoritaire est avant tout d’être le plus utile possible
pendant la crise. C’est ce que nous essayons de faire en luttant contre la
désinformation et en soutenant toutes les initiatives extraordinaires sur le
terrain par exemple. De manière générale, il faut être prudent sur ce
« monde d’après ». Il ne s’écrira pas à partir d’une page blanche
mais à partir d’un système économique et social que nous aurons réussi à
maintenir debout. Notre premier principe, et c’est l’ADN de notre mouvement,
doit être l’action. Il n’empêche, il incombe évidemment aussi aux formations
politiques de réfléchir à l’avenir. Sur ce sujet, je propose à nos adhérents de
mener une réflexion sur ce que j’appelle «nos responsabilités partagées». Dans
cette épreuve, chacun d’entre nous a une responsabilité. Ce n’est pas l’Etat
seul, dans son coin, qui doit penser un plan de relance pour le pays. Cette
crise doit interroger tout le monde – et à tous les étages de la société :
individu, État, acteurs privés – à hiérarchiser ses priorités de valeurs. Pour
moi, il faut opérer un resserrement sur ce qui est essentiel à notre avenir en
commun : la santé, l’environnement et l’éducation. L’Etat doit opérer un
verdissement généralisé de l’ensemble des politiques publiques et je suis
favorable à ce que nous modifions également la manière dont nous mesurons le
coût des richesses en ajustant le PIB au coût du carbone. Les acteurs privés
doivent aussi renforcer leur mutation : il faut accélérer encore la
transformation des entreprises vers des modèles à objet social élargi à des
préoccupations sociales et environnementales. Je porte depuis longtemps l’idée
que l’on transforme la comptabilité des entreprises pour que l’on puisse mieux
intégrer leurs externalités positives et négatives. Enfin, cette crise est
l’occasion de mesurer l’impact de nos choix individuels. Quels déplacements et
quelles activités voulons-nous reprendre quand la crise sera derrière
nous ? Quels changements serons-nous prêts à accepter dans nos propres
vies ? L’heure est venue de se poser la question, individuellement et
collectivement.
- Toutes les initiatives de réflexion sont les bienvenues.
Mais j’insiste sur le fait que, pour qu’il y ait un jour d’après, il ne faut
pas relâcher nos efforts sur ce qui se joue aujourd’hui, ici et maintenant.
- Nous ne pourrons pas reprendre notre mandat exactement où
nous l’avions laissé. Le fondement de cette réforme des retraites, visant à un
système universel, demeure profondément juste et nécessaire. Cependant, cette
crise pourrait être l’occasion de la porter différemment en l’inscrivant dans
un projet plus global sur le monde du travail et nos modes de fonctionnement.
Car les réflexions que nous devons mener sur l’après touchent aussi à
l’organisation de nos vies professionnelles.
- [«Le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant», a
promis Emmanuel Macron. Mais concrètement, que compte changer le chef de l’État?]
Il le dira en temps et en heure. Mais quand il affirme cela, il dit en
substance que l’erreur fondamentale à ne pas commettre serait, dans un réflexe
de survie, de répéter la stratégie de sortie de la crise financière de 2008 et
d’opérer une sorte de « back to business ». Je suis convaincu que ce
risque est moins prégnant qu’en 2008, ne serait-ce que par la nature très
différente de la crise, déjà systémique, que nous vivons. Elle appelle à mettre
en œuvre non pas simplement un plan de relance mais un plan de reconstruction
qui interrogera l’ensemble de notre modèle de développement, tant au niveau
national qu’au niveau européen.
- Parler de changement ou de virage lorsque le président
parle de souveraineté, c’est une plaisanterie! Nous l’avons toujours dit :
si nous plaidons pour plus d’Europe, c’est justement parce que nous estimons
que c’est le meilleur moyen de renforcer notre souveraineté. La souveraineté a
toujours été au cœur de notre projet progressiste. Ce même procès avait été
fait à Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre de l’Economie et qu’il avait décidé
de faire monter l’Etat au capital de Renault. La seule vraie question
aujourd’hui est de savoir ce que nous voulons décider par nous-mêmes, pour
rester maître de notre avenir. Pour cela, il est, à nos yeux, nécessaire de
mettre fin à une mondialisation « subie » et de retrouver une pleine
souveraineté sur des secteurs comme la fabrication des médicaments mais aussi
des batteries, ou encore la maîtrise de nos données personnelles! Mais nous ne
relèverons pas ce défi si nous nous replions sur nos frontières nationales –
tentation entretenue par les populistes français et européens. La réponse sera
nécessairement collective et européenne. Car c’est l’Europe qui doit être une
zone souveraine. La bataille qui se joue entre d’un côté la volonté de faire de
l’UE une force politique et de l’autre celle d’en faire un simple marché de
concurrence est historique. Nous devons aller vers plus d’intégration. Ce qui
se joue, ce n’est ni plus ni moins que la suite ou la fin de l’histoire
européenne. L’action du président de la République en ce sens est plus
déterminante que jamais.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Une exigence démocratique. Nicole Belloubet précise
clairement que rien ne se fera sans le Parlement.
- La tension entre les libertés
publiques et la sécurité n'est pas nouvelle. Les technologies le sont. Rogner
sur nos vies privées, nos données personnelles, pour une hypothétique sécurité
renforcée, c'est non.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Nous avons besoin d’un suivi pour
éviter que la chaîne de transmission du COVID19 ne se réactive après le confinement. Nous devons mettre en
place un traçage, non un traquage. Les premières pistes de travail du
Gouvernement vont dans ce sens, c'est une bonne chose.
- Nous devons faire le tracking du Covid19 dans le
strict respect de la protection des données personnelles. C’est mon combat de
toujours face aux GAFA. Un Etat de droit comme la France ne doit pas être moins
exigeant avec lui-même qu'avec les GAFA.
Nathalie Avy-Elimas
(députée)
La solidarité est la plus belle des réponses à cette crise sanitaire. Vous
êtes étudiant, professionnel ou retraité : vous pouvez soutenir les équipes
soignantes, depuis chez vous, ou au sein d'un établissement.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Des milliers d'entreprises risquent
de ne pas survivre à la crise économique qui vient. L'UDI défend l'annulation de leurs
charges sociales et fiscales pour préparer la sortie du confinement.
- Il faudra chercher, le temps venu
après la crise, qui sont les responsables et surtout comment faire en sorte que
cela n'arrive plus.
Béatrice
Descamps (députée)
Pour les Humanistes, les plus fragiles
doivent être une priorité. Tout doit être fait pour protéger les EHPAD et les établissements
accueillant des personnes handicapées.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- Emmanuel Macron doit passer un message clair sur le
confinement. On se confine tous les 15 jours, on a même parlé du déconfinement.
Il faut regarder la durée en Chine, où en est l'Italie, l'Espagne et dire
clairement à nos concitoyens qu'il durera plus de 15 jours supplémentaires.
- Il faut également préparer les mesures de préventions sur
la durée. Même quand on va lever un peu le confinement, comme quasiment
personne ne sera immunisé, il faudra appliquer de manière stricte tous les
gestes barrières.
- [Pour sortir de la crise] le dépistage massif, est
indispensable! Les gens ne retourneront pas travailler s'ils ne sont pas
dépistés et si leurs collègues n'ont pas été dépistés.
- Quand on dit qu'on est en guerre, on ne compte pas les
munitions.
- Dans les EHPAD, on ne peut pas confiner des personnes
âgées dans un même établissement sans savoir qui est positif ou non à la
maladie. [Il faut] un dépistage systématique de toutes les structures
d'hébergement collectif.
- [Chloroquine] Il ne faut surtout pas en prendre sans
prescription de médecins!
Jean-Claude
Requier (député)
Aucune norme n'a encore été édictée
pour préciser les conditions d'accueil du public dans les grandes surfaces.