Voici une sélection, ce 27 février 2020, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Le Gouvernement agit sans
complaisance ni faiblesse contre toutes les manifestations du séparatisme
islamiste, et au-delà contre toutes les formes d’incitation à la violence et à
la haine. C’est le combat de la République et de tous les républicains.
- [Dissolution de l’association «Killuminateam – les soldats
dans le sentier d’Allah»] Cette dissolution est une nouvelle illustration de la
volonté ferme du Gouvernement de lutter pied à pied contre toutes les
manifestations du séparatisme islamiste portant atteinte aux lois et aux
valeurs de la République, et plus généralement contre toutes les organisations
incitant à la haine, la violence et à la discrimination.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- Nous appelons le régime syrien et ses
soutiens, notamment russes, à la cessation immédiate des hostilités.
- Première assemblée générale de
l'Alliance Sahel et au sommet du G5 à Nouakchott: ensemble, nous décidons de renforcer nos actions de
développement dans les zones de fragilité pour gagner dans la durée le combat
contre le terrorisme.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Fils de Poséidon et père d’Europe
pour laquelle il s’est toujours battu, Agénor était roi de Tyr. Désormais,
c’est aussi le nom du volet militaire de la mission européenne de surveillance
maritime dans le détroit d’Ormuz. Pour la liberté de navigation et la stabilité
régionale.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- La viticulture fait partie de notre
patrimoine, de notre culture. Aux côtés des viticulteurs qui peuvent compter
sur notre soutien pour faire face aux sanctions américaines.
- Les viticulteurs français peuvent
compter sur notre soutien. Nous avons demandé à nos partenaires européens la
création d’un fonds de compensation face aux sanctions américaines. Je me bats
au quotidien pour qu’il y ait un accord sur le conflit Boeing-Airbus.
- Il y a eu de belles réussites avec
la loi Egalim, comme
dans le secteur laitier mais on n’y est pas encore. ll reste du travail. Nous
sommes déterminés, avec Didier Guillaume, à donner aux paysans français un revenu digne pour leur
travail.
- Il faut tirer les conséquences de
long terme du coronavirus en relocalisant certaines activités stratégiques en France ou
en Europe, comme la production de principes actifs pharmaceutiques. C’est une
question de souveraineté pour notre pays.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Les conséquences du dérèglement climatique se manifestent
constamment : recul du trait de côte, inondations, canicules. Face à ces
risques, le Gouvernement accompagne l’adaptation de notre société.
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Sur la base de données
scientifiques et d’un consensus avec les médecins, nous agissons pour freiner
la propagation du coronavirus. Avec des gestes simples, comme le lavage des mains, chacun
peut contribuer à la réduction des risques.
- [Coronavirus]
Je tiens à témoigner ma reconnaissance aux
soignants qui prennent en charge les malades, mais aussi aux personnels des
agences régionales de santé et de Santé Prévention qui, sans relâche, assurent l’identification et le suivi des
malades : ils sont au cœur de notre dispositif.
- [Coronavirus] La coordination européenne est primordiale: nous devons
prendre des décisions communes pour assurer la sécurité sanitaire des
européens.
- [Coronavirus] En période de crise, il y a des gestes et des réflexes qui
se veulent protecteurs. Le repli, les tensions entre voisins ne doivent pas en
faire partie. La solidarité, la transparence, le sens des responsabilités, eux,
sont protecteurs.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- Pour l'instant l'agriculture n'est
pas directement concernée. A l'heure où nous parlons, pas de transmission du coronavirus par l'animal.
- Aucun flou de la part du gouvernement et des autorités
sanitaires sur le coronavirus. Le rationnel doit l'emporter. Quand il n'y a pas de risque
sanitaire, ne cédons pas à la panique. La situation est préoccupante
évidemment. Le gouvernement a pris la mesure de cette situation. Aujourd'hui l'heure
n'est pas à la polémique.
- Bien sûr il faut une unité
nationale autour du coronavirus, car cela peut être une immense crise.
- Avec la fermeture de la Chine, nous avons beaucoup
d'exportations agricoles bloquées. Pourquoi ne pas acheminer par la route de la
soie? Par le train? La Chine va avoir un début de problème de pénurie alimentaire.
- L'état de La filière lait est
préoccupant avec le blocage de certaines parties de la Chine. Si nous devions arrêter
les exportations, ce serait évidemment un vrai problème.
Je me suis réjouis de l'échec de la
négociation de la PAC car l'accord aurait été mauvais. Emmanuel Macron continue à se
battre pour maintenir de bonnes aides.
- [Réforme des retraites] Le nouveau
régime universel permettra de prendre en compte les carrières hachées des agriculteurs!
- J'ai lu le rapport des sénateurs
sur le bio: c'est un
rapport politicien, qui ne tient pas compte du réel. Aujourd'hui il y a un plan
Ambition bio de plus
d'un milliard! Nous sommes à 10% de bio, notre objectif est de 15%.
- J'ai diligenté une nouvelle enquête
sur l'abattoir de Dordogne. Je n'ai pas menti, j'ai donné les éléments que
j’avais à ma connaissance. S'il y a des problèmes, je prendrai mes décisions.
Le lanceur d'alerte est important, mais le militant anti-viande ne doit pas
être de mauvaise foi. Je n'accepte pas qu'on me traite de menteur. Je suis là
pour objectiver et je prends mes responsabilités comme toujours.
- Edouard Philippe a mis en place une commission de travail pour regarder ce qui
peut être fait autour des retraites actuelles des agriculteurs.
Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- [Coronavirus] Le gouvernement prend des décisions en toute connaissance
des réalités. Turin c'est dans le Piémont, il n'y a aucun cas là bas, il n'y
avait pas de raison d'annuler le match OL-Turin.
- [Coronavirus] On considère que la situation est sérieuse mais il n'y a pas
d’épidémie en France. Le Premier ministre a écrit à l'ensemble des maires de
France
- [Petites lignes ferroviaires]
Depuis 2 ans et demi nous regardons comment réouvrir ou conforter des petites
lignes, qui étaient très dégradées.
- [Loi décentralisation] Les élus disent 'pas de grand soir'. Pas une nouvelle
réforme qui bouleverse les compétences des collectivités territoriales. Il y a
eu beaucoup de réformes entre 2010 et 2015.
- [Loi décentralisation] Que les
collectivités territoriales aient des libertés d'agir, ça je peux vous dire que
les Français sont absolument d'accord. Je vous rappelle que les gilets jaunes
n'avaient d'autres mots que la proximité.
- [Utiliser le 49.3 pour la réforme des
retraites] On verra.
Ce qui est dommage c'est que ces gens empêchent le vrai débat démocratique.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- Qu’est-ce que la loi sur l’Audiovisuel va changer?
Généralisation de l’ultra-HD sur la TNT, plus de cinéma à la télévision, plus
de séries françaises et européennes sur les plateformes, plus de programmes de
proximité sur l’audiovisuel public, plus de programmes accessibles aux
personnes en situation de handicap.
- À l'heure où les contenus abondent,
où les modes de visionnage se diversifient, où les écrans se démultiplient,
notre cadre législatif est dépassé. Le projet de
loi sur l’Audiovisuel est historique. Nous allons
préparer ensemble la télévision, la radio et le paysage audiovisuel de demain.
- Cette loi sur l’Audiovisuel ne se fera pas
contre les plateformes mais avec elles. Elle vise à les intégrer à notre
modèle. Cela veut dire continuer à exiger que ceux qui diffusent les œuvres
financent ceux qui les créent.
- [Loi
sur l’Audiovisuel Il nous revient d’enrichir
notre culture, de la partager, de la faire vivre car elle est unique. Ce texte
de loi y contribue.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
Nous sommes bien à 2,2% de déficit,
lorsque nous avons pris les responsabilités du pays nous étions à 3,4% du
déficit. Vous voyez bien l'effort très important fait par le gouvernement.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Faire face aux défis globaux de notre
société en bâtissant une agriculture durable et inclusive au nord comme au sud
en s'appuyant sur la biodiversité et les territoires.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Face au Covid19, trois mots d'ordre : transparence, agilité, confiance. Tous
les moyens sont mis en œuvre pour éviter la propagation du virus et les
enquêtes sont en cours concernant les nouveaux cas.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- [Budget européen] On taxe ceux qui
bénéficient du marché européen, mais qui aujourd'hui n'y contribuent pas. Nous
pouvons taxer le carbone aux frontières, le plastique non-recyclé, les géants
du numérique.
- [Agriculteurs] Nous nous battons
pour eux sur le front européen. Pour que l'enveloppe française de la PAC ne
baisse pas, et que nos agriculteurs ne soient pas ceux qui financent le Brexit.
- Stop aux fake news sur le Brexit! Les Européens ne
remettent pas en cause la souveraineté et l'indépendance des Britanniques en
leur demandant d'être des concurrents loyaux. Ils sont seuls responsables de
leurs choix vis-à-vis de leurs citoyens et ne peuvent nous les imputer.
- Avec mon homologue grec, un mois
après la visite du Premier ministre grec en France. Déterminés à avancer
ensemble pour une solution européenne pérenne face aux enjeux migratoires en
Méditerranée.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Comme l’a suggéré Gérard Larcher, «il est grand temps
de réguler les torrents de boue» en ligne qui détruisent des vies et abîment
notre démocratie. Nous travaillons depuis des mois avec la proposition de loi Cyberhaine. Il
appartient à la majorité sénatoriale d’adopter un texte à la hauteur.
- L’intelligence artificielle
bouleverse notre quotidien. Pour être acteur de cette révolution technologique,
nous devons agir ensemble. Avec le lancement du laboratoire de l’OCDE nous agissons avec nos
partenaires, pour construire et diffuser une IA humaniste.
- Pour 62% des Européens
interrogés (et 69% des Français), les services numériques des administrations
sont de plus en plus faciles à utiliser.
Gabriel Attal
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
[Covid-19: Marine Le Pen a demandé la
fermeture des frontières] Elle est toujours dans l'instrumentalisation de la
peur.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- [Coronavirus] Les mesures pour limiter la circulation des
biens et des personnes soulèvent deux difficultés : d’une part il peut y avoir
des perturbations sur les chaînes de production, et d’autre part, les Chinois
réduisant leur consommation, l’industrie du luxe, du vin, ou encore du tourisme
font face à une baisse d’activité. Concernant les chaînes de production, toutes
les entreprises sont aujourd’hui face à une question : faut-il attendre en
espérant que la situation se résolve d’elle-même d’ici quelques semaines? Ou
bien faut-il chercher des fournisseurs alternatifs? Pour nous, à ce stade,
l’important est l’accompagnement des entreprises confrontées à des situations
de trésorerie difficiles. Cela veut dire des reports de paiement de charges ou
le recours à l’activité partielle financée par le ministère du Travail, s’il y
a des baisses de cadence du fait de l’absence de clients ou de pièces
détachées. Nous avons aussi demandé aux entreprises de vérifier leur degré de
dépendance aux fournisseurs chinois. Parfois, elles ne le savent pas, car elles
achètent des pièces à des sociétés dont elles ne connaissent pas les
fournisseurs. Elles doivent donc retracer la filière d’approvisionnement de
leurs fournisseurs. Nous allons également tenir à jour, avec les services de
l’ambassade de France, à Pékin, un état des lieux précis de la reprise de
production en Chine, afin d’informer au mieux les entreprises.
- [Coronavirus] Au-delà du cas particulier du coronavirus,
nous avions lancé en décembre dernier une mission sur les risques de pénuries
de médicaments en France et en Europe. Les propositions de cette mission
doivent arriver dans les prochains jours. Nous nous fixons l’objectif de retrouver
notre souveraineté dans des domaines stratégiques ; le médicament en fait
partie. Nous devons faire en sorte de ne plus dépendre d’une zone géographique
particulière. Il faut être sûr de pouvoir se fournir en Europe, voire en
France. Car derrière cela, il y a notre politique de reconquête industrielle
que nous portons avec le Président de la République. À ce titre, l’initiative
de Sanofi de créer un leader européen des principes actifs doit aller à son
terme, et j’espère que d’autres industriels rejoindront ce projet et
contribueront à relocaliser sur le territoire européen la production de ces
principes. La transformation vers l’usine du futur, plus automatisée et
personnalisée, permet d’envisager des relocalisations, d’autant plus que les
coûts augmentent en Asie. C’est comme cela que nous recréons de l’emploi
industriel en France depuis trois ans. Aujourd’hui, la tendance est à faire de
plus petites séries et davantage à proximité des marchés. Le modèle dominant de
production des dernières décennies, un grand site fabricant de gros volumes au
coût le plus bas possible, est questionné.
- [Relocalisations] La commission européenne a identifié neuf
chaînes de valeur stratégiques, parmi lesquelles l’hydrogène, la
microélectronique ou la batterie électrique. Sur cette dernière, la France a
été un élément moteur grâce à l’action de Bruno Le Maire en faveur du projet
européen d’Airbus des batteries. Il aboutira à créer en France une usine de
fabrication de batteries électriques. L’objectif n’est pas d’être autosuffisant
dans tous les domaines mais la question se pose chaque fois qu’il nous manque
un composant : que fait-on ? Lorsqu’ils sont à forte valeur ajoutée, c’est le
cas des batteries électriques par exemple, l’Europe ne peut s’en passer et nous
décidons d’investir pour soutenir la filière. Avec cette épidémie, on mesure à
quel point les chaînes de production sont imbriquées. Et cela pose des
questions de souveraineté économique, mais aussi des questions
environnementales avec des composants qui traversent le monde, parfois
plusieurs fois, avant de s’intégrer dans un produit fini. C’est absurde.
- [Relocalisations] Si on intègre le prix de la tonne de
carbone dans une production, cela peut devenir rationnel de produire près de
chez soi. C’est le combat que nous portons au gouvernement en soutien à
l’action européenne. Nous voulons que le prix de la tonne de carbone soit
inclus dans le prix des fabrications simples. Un bloc d’aluminium fondu en
Chine ou à Dunkerque, ce n’est pas le même bilan carbone… La Commission
européenne a un projet de mécanisme d’inclusion carbone. Cela figure dans le «
green deal » d’Ursula Van der Leyen qui s’est engagée à faire des propositions
dans l’année.
- [Covid-19 coûtera à la France 0,1 point de PIB] C’est une
évaluation sur la base de ce que nous savons aujourd’hui. Ce chiffre est
susceptible d’évoluer. Il faut attendre de voir quel sera le rythme de reprise
de la production en Chine, et quel sera l’impact de cette crise sur nos
voisins, plus dépendants que nous de la Chine. Si l’Allemagne est très touchée,
nous en subirons les conséquences.
Emmanuelle Wargon
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
[Tourisme durable] Les enjeux autour
du secteur tourisme touchent à tous les aspects, mais ce secteur peut aussi
changer des points de vue et à un rôle important à jouer dans le changement des
comportements.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
Dans le nouveau système de retraites la pension de réversion
sera accessible à partir de 55 ans et ne sera soumise à aucune condition de
ressources. Le dispositif garantira aux veuves un maintien de leur niveau de
vie.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Nous sommes la première majorité à
baisser en même temps les impôts, le déficit et le chômage depuis 20 ans !
- Ce qu'on vit à l'Assemblée
nationale, c'est tout sauf un débat. Nous sommes déterminés à aller au bout de
ce débat sur les retraites mais nous en sommes empêchés.
- Nous devons marcher sur nos deux
jambes: faire à la fois une politique sociale qui favorise les classes moyennes
et une politique économique qui permet la création d'emplois. Soyons fiers de
notre action. Ceux qui en bénéficient, ce sont les Français(es)!
- L’élection municipale n’est pas une élection d’étiquette.
C’est vrai pour La République en marche, comme pour les autres formations
politiques. Il n’y a jamais eu de vague de «dégagisme» lors des précédents
scrutins municipaux. De nombreux maires on fait du «En marche!» avant En
marche! en dépassant les clivages et en privilégiant les projets pour leur
ville. Ceux-là, nous les soutenons quand ils s’engagent dans une démarche
constructive avec notre majorité. Mais j’assume aussi, quand nos idées
progressistes ne sont pas portées par les élus sortants, de faire émerger une
nouvelle génération de citoyens engagés. Ils sont moins connus, mais ils mènent
des campagnes formidables, mettent le projet en avant et partagent tous une
conviction: aucune histoire n’est jamais écrite à l’avance.
- Je ne minimise en rien le climat de tensions sociales dans
notre pays, qui démontre aussi que notre système démocratique est fatigué. Mais
je croise aussi beaucoup de citoyens qui voient que nous faisons baisser le
chômage, les impôts et le déficit, que nous ne reculons devant aucune réforme
et qui nous disent: «Ne lâchez pas». Le courage politique, c’est un marqueur de
cette majorité.
- [Municipales] Je n’ai pas défini d’objectif pour ces
élections en indiquant que je souhaitais planter ici ou là le drapeau de La
République en marche. J’ambitionne de faire émerger une nouvelle génération
d’élus locaux sur laquelle nous nous appuierons pour continuer à transformer le
pays localement. Ce qu’attendent nos concitoyens, c’est que les changements que
nous portons à l’Assemblée nationale puissent se traduire dans leur vie
quotidienne. LaREM est un jeune mouvement, je le fais grandir pas à pas, avec
humilité.
- «Il n’y a pas de vents contraires pour celui qui sait où
il va» écrivait Theodore Roosevelt. Je sais où je vais: d’abord, continuer à
donner à LaREM un ancrage local en m’appuyant sur des élus municipaux demain,
départementaux et régionaux après-demain. Ensuite, faire de LaREM l’acteur clé
de la recomposition politique en consolidant et en animant la majorité
présidentielle. Et, enfin, aller plus loin dans le pouvoir que nous donnons aux
Marcheurs pour agir, convaincre et produire des idées.
- [LaREM parti comme les autres?] Non. Quand je regarde la
nouvelle génération de candidats, et particulièrement de candidates, que nous
avons investis dans des grandes villes comme Lille, Rennes, Grenoble, Bordeaux
et bien d’autres, je ne le crois pas. Quand je vois que seule LaREM a produit
un travail aussi dense en portant 300 propositions pour ces élections
municipales issues des territoires, je ne le crois pas. Quand je vois naître la
convention citoyenne pour le climat que LaREM a proposé de créer à l’occasion
du grand débat, je ne le crois pas. Quand je vois agir notre groupe Renew au
Parlement européen et porter le programme que nous avons construit avec des
dizaines de milliers de Marcheurs, je ne le crois pas. Je n’ai jamais cessé
d’être fier des Marcheurs.
- [Municipales à Paris] Benjamin Griveaux a construit le
rassemblement. Agnès Buzyn l’incarne, par son parcours, sa personnalité, sa
capacité à être, demain, une maire de rassemblement. Mon engagement auprès
d’elle est démultiplié parce que j’ai considéré qu’il était de ma
responsabilité d’être au cœur de la campagne. Je serai d’ailleurs à ses côtés
en deuxième position dans le 17e arrondissement. À tous ceux qui veulent
tourner la page Hidalgo, je dis: la seule qui est en capacité de le permettre
c’est Agnès Buzyn.
- [Réforme des retraites] Ceux qui soutiennent notre action
attendent de nous du courage et que nous démontrions notre capacité à remettre
de l’ordre. Il faut enrichir ce texte des grandes avancées portées par les
députés et par le fruit du dialogue social. Pour moi, qu’importe le moyen,
siéger trois semaines supplémentaires, que le gouvernement engage sa confiance
via le 49-3 sur un texte enrichi: nous le devons aux Français.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Réforme des retraites] Jusqu'à maintenant, il n'y avait
aucune garantie sur les pensions. Désormais, nous fixons comme règle d'or que
la valeur du point et les pensions ne baissent pas et même qu'elles augmentent,
non pas en fonction de l'inflation, mais en fonction des revenus d’activité.
- Dès 2022, les jeunes qui entrent sur le marché du travail
bénéficieront du nouveau régime de retraite. Parce qu'il transforme
profondément notre système et qu'il est complexe, il faut le mettre en place
rapidement: ce texte doit être voté à l'été.
- [Réforme des retraites] Le droit
d’amendement est un droit constitutionnel, c’est son dévoiement que je
critique, l’utilisation des amendements non pas pour enrichir le texte, pour le
contester, mais pour le bloquer.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Les missions de l'audiovisuel
public doivent être réaffirmées et clarifiées. Le divertissement doit en faire
partie, tout comme sa responsabilité particulière à l'égard de la jeunesse.
- [Loi sur l’Audiovisuel] La
protection du droit des créateurs et la lutte contre le piratage est un combat
essentiel. Les débats permettront sans doute d'aller plus loin sur la lutte
contre les sites miroirs et le téléchargement illégal, la protection des droits
sportifs.
- [Loi sur l’Audiovisuel] Beaucoup
estiment que l'audio est la grande absente de ce texte. Il nous appartient de
réguler les nouveaux acteurs de distribution des contenus audio notamment les
agrégateurs de flux ou les enceintes connectées. C'est un enjeu démocratique.
- [Loi sur l’Audiovisuel] Renforcer
la production indépendante, prévoir une obligation de diversité aux
investissements, consacrer la notion de producteur délégué sont des piliers que
nous devons défendre.
- Notre souveraineté culturelle,
c'est notre capacité à maintenir la diversité culturelle dans notre pays, à
garantir une information plurielle, indépendante. Ce sont ces questions qui
sont en jeu avec le projet de loi sur l’Audiovisuel.
- [Réforme des retraites] Je crois à
la démocratie représentative. Je crois au débat. Il est temps de revenir à la
raison au sein de notre Assemblée. Nous ne sommes pas là pour écrire un
dictionnaire des synonymes.
Monique Limon
(députée)
[Réforme des retraites] S'il n'y
avait pas de discussions sans fin sur des suppressions d'alinéas, sur le
remplacement d'un mot par un autre, d'une date par une autre, on pourrait
exposer nos amendements, et vous les vôtres.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Bravo et respect à Nicolas Turquois qui s’est
immédiatement excusé après des propos tenus sous l’emprise de la colère. Peu
l’auraient fait. Il faudra en revanche qu’on raconte un jour les insultes que
les oppositions lui profèrent hors micro depuis trois semaines.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Si la France souhaite vraiment
soutenir ses agriculteurs, alors nous pouvons prendre en charge leur protection
sociale. C'est le sens de la TVA sociale agricole que je défends.
- Je soutiens l’essor de
l’agriculture de conversation des sols. Leur rôle est essentiel pour lutter
contre le changement climatique sans baisse de productivité.
- À l’écoute et en phase avec les
préoccupations des Jeunes agriculteurs sur la transmission, le renouvellement des
générations ou le développement de l’agriculture de conservation des sols.
- À force d’importer des produits qui
ne respectent pas les normes que nous nous imposons, la production de colza
français diminue... alors même que nous avons besoin de biocarburants!
- L’urgence est de s’adapter et de
préparer le changement climatique. Et nous ne trouvons rien de mieux à faire
que de lancer une chasse aux sorcières contre la mutagenèse qui permet d’y
faire face!
- Tout raisonnement scientifique est
évacué du débat au profit de l’émotionnel et d’une forme d’obscurantisme :
c’est contraire au principe même de la démocratie française, celle des
encyclopédistes des Lumières. On débat sur des fantasmes et plus des réalités!
●Mouvement radical
Emmanuel Macron va dans le bon sens
en reprenant une proposition défendue par le Mouvement
radical de conditionner le financement public des
associations au respect des valeurs républicaines. Il faut aller plus loin en
révisant la loi de 1901.