● Emmanuel Macron (Président
de la République)
- L’écologie est le combat du siècle.
- Nous avons besoin d’une stratégie européenne qui est celle
de nous revivre comme une puissance politique stratégique. Je vois une Europe
beaucoup plus souveraine, unie, démocratique. À horizon dix ans, je vois une
Europe qui aura construit les leviers pour bâtir sa souveraineté technologique,
de sécurité et de défense, sur les sujets migratoires, en termes alimentaire,
climatique et environnemental, et dans sa relation avec son grand voisinage.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- En 2019, l’État a encaissé 9 milliards
grâce aux contrôles fiscaux. C’est un milliard de plus qu’en 2017 et 2018, et
donc un milliard de moins dans la poche de ceux qui ne respectent pas la loi.
- Fraude fiscale : il faut resserrer
au maximum les mailles du filet. Nous allons coordonner des groupes
interministériels de coopération anti-fraude (sur la TVA, le e-commerce, et le
travail illégal par exemple).
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- Je suis plus optimiste aujourd’hui
sur la mobilisation des Européens. Lors de notre dernière réunion le 20
janvier, nous sommes passés aux actes sur trois crises majeures de notre voisinage,
au Sahel, en Libye, dans le Golfe.
- La géographie a des pesanteurs et
nous devons trouver des canaux de dialogue avec la Russie. Nous pouvons le
faire parce que nous assumons notre rôle au sein de l’alliance atlantique,
notamment dans le cadre de la présence avancée renforcée.
- Avec le Royaume-Uni, il faut
prendre acte de nos intérêts communs et de nos acquis, et les développer dans
notre relation bilatérale, au sein de l’alliance atlantique et dans des cadres
pragmatiques d’action.
- [Libye] Il est essentiel de mettre en œuvre l’ensemble des décisions
prises lors de la conférence de Berlin, notamment le respect complet de
l’embargo sur les armes.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Agnès Buzyn est une excellente candidate pour Paris, elle portera avec
brio le projet d'En marche pour la capitale. Je souhaite par ailleurs la bienvenue à Olivier Véran au gouvernement, son
expérience le rend parfaitement armé pour sa nouvelle mission.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Je salue les déclarations de Mark
Zuckerberg sur la nécessité de trouver une solution internationale pour la
taxation du numérique au niveau de l’OCDE, que la France soutient. Je me réjouis d’en parler
prochainement avec Facebook.
- Je me réjouis qu’Alstom, à travers l’acquisition
de Bombardier Transport, joue un rôle de premier plan dans le renforcement de
l'industrie ferroviaire européenne. Ce renforcement est plus que jamais une
priorité compte tenu des besoins croissants en mobilité durable.
- A la réunion à Bruxelles des 19 ministres des
finances de la zone euro : je défends l’idée portée par Emmanuel Macron de nouveaux
investissements verts et dans les technologies pour soutenir une croissance
durable.
- Très bon échange avec Franz Timmermans sur le Pacte Vert
européen et les moyens de le financer : En augmentant le capital de la Banque
européenne d’investissement. En trouvant les moyens
d'adapter les règles pour favoriser les investissements verts. En mobilisant
les investissements privés.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La question du recul de notre littoral implique de protéger des
activités dans l'immédiat, mais d'en relocaliser à moyen terme. Elle est
représentative d'un nécessaire basculement : il ne s'agit plus seulement de se
défendre de la nature, mais de vivre avec.
- Une candidate qui a l’envergure et
la volonté nécessaire pour faire de Paris une ville de son temps, écologique, solidaire et proche de
ses habitants. Bravo très chère Agnès Buzyn pour cette décision !
- Enneiger des stations de ski par hélicoptère n’est pas une voie
possible.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- La langue française est notre bien
le plus précieux. Heureux de voir en Andorre la vitalité de notre système
éducatif, que nous renforçons, et la présence du français dans l’éducation de
tous les élèves. Et de voir la mise en œuvre efficace des approches
pédagogiques en lecture.
- Tous derrière Agnès buzyn pour la victoire à
Paris!
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
- [Réforme des retraites] Il y a une
volonté d’obstruction parlementaire de la part d’une poignée de députés. Alors
qu’on pourrait avoir un débat de qualité, il y a une bataille pour nous
empêcher de parler.
- [Réforme des retraites] Le système
actuel est tellement complexe que j’ai coutume de dire que si vous avez compris
comment il fonctionne c’est qu’on vous l’a mal expliqué. Le suivant est entrain
d'être expliqué, éclairci et enrichi par le débat parlementaire.
- [Coronavirus] Je n'ai pas besoin de vérifier que la France est prête, elle
l'est car nous avons un système de santé extrêmement solide.
- Le coronavirus est contagieux, ses voies de propagation ne sont pas encore
entièrement maîtrisées. C'est l'une des raisons pour lesquels nous sommes
prudents et interventionnistes.
- [Coronavirus] La Chine a une
capacité de réactivité. Elle a pris ses responsabilités en prenant des mesures
de confinement très rapidement. Je ne suis pas sûr qu’il serait possible de
réaliser ça dans un pays où les réseaux sociaux seraient ouverts.
- [Hôpital] La question des moyens
est évidente. Nous devons rouvrir des lits partout où c'est nécessaire. Je veux
une consultation rapide du maximum d’acteurs pour les associer aux décisions.
- Le plan hôpital qui a été annoncé
est un plan ambitieux. 10 milliards de reprise de dette, c'est beaucoup
d'argent. (...) N’imaginez pas que parce que vous auriez passé la porte de
Bercy, l’hôpital français ne compte plus : c’est faux.
- En entrant dans ce Ministère, je
ressens beaucoup de fierté mais aussi une immense responsabilité face à
l’ampleur des enjeux qui m’attendent. J’y suis prêt! (…) Améliorer les
conditions d'exercice de tous les soignants, mener à bien la réforme des retraites, faire que le pays des
Lumières ne soit plus celui des inégalités, mieux prendre en compte la santé
environnementale, etc. Les défis sont immenses, ma détermination aussi !
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- + 8, 5% apprentis dans
l’enseignement agricole. Formidable, Continuons ! Après dix ans de baisse, les
formations aux métiers du vivant accueillent cette année 2580 élèves et
apprentis de plus qu’en 2018/2019.
- Nous devons défendre notre
gastronomie, nos traditions en formant la jeunesse pour tracer l’avenir de
notre agriculture et nos entreprises agro alimentaires.
- Agnès Buzyn a toutes les qualités pour reprendre le flambeau de la campagne
municipale parisienne. Elle sera à la hauteur de l’enjeu. Bonne chance à elle
et aux équipes de Paris.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- L'éveil par les arts et la culture
est essentiel au développement des plus petits. Avec Adrien Taquet, nous étions
aujourd'hui à Argenteuil pour découvrir la crèche Cap
enfants. Autour de la bulle musicale, elle porte
un projet ambitieux qui doit nous inspirer.
- [Réforme de l’audiovisuel] En
créant un groupe public, on veut donner les moyens à l’audiovisuel extérieur
d’aller encore plus loin, encore plus fort pour faire rayonner notre pays.
- [Internet] Nous sommes déterminés à
faire en sorte de responsabiliser les plateformes, qu’elles nous permettent de
protéger notre vie privée.
- Je m'oppose à tout boycott d'œuvre
d'art mais ce n'est pas parce qu'on est un artiste qu'on a une garantie
d'impunité. La loi doit passer pour tous.
- Nous vivons un moment particulier
dans nos sociétés. Enfin, dans les grandes démocraties, la parole se libère.
- [Affaire Benjamin Grivaux] C'est très grave pour
notre société. La vie privée est quelque chose qu'il faut absolument préserver.
Le gouvernement est mobilisé.
- [Candidature d'Agnès Buzyn à la mairie de Paris] C'est
une décision collective. Il fallait evoyer un signal fort, montrer que la
majorité présidentielle était décidée à mener le combat parisien.
- Agnès Buzyn est une candidate exceptionnelle pour Paris. Elle est solide,
expérimentée et sereine.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- Le gouvernement
renforce la lutte contre la fraude fiscale et en particulier
les plus lourdes. Les résultats sont là : les sommes recouvrées grâce à
l’exploitation des données disponibles ont bondi de +130% en 2019!
- En 2019, les sommes recouvrées à la suite des contrôles de
l’administration fiscale sont en hausse de 16,3 %. Elles représentent 9
milliards€ soit 1,3 milliard de plus qu’en 2018, au plus haut depuis 2015! Les
premiers résultats sont là.
- Excellent choix d’Agnès Buzyn, notre désormais tête
de liste pour Paris. Agnès a toutes les qualités pour l’emporter et être demain
une formidable maire de Paris.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
- Au 1er mars, l'index EgaPro
sur l’égalité hommes/femmes des salaires et carrières concernera 4.5 millions
de femmes
travaillant dans les entreprises de plus de 50 salariés. L’égalité F/H, c’est avant tout une
exigence de justice
sociale. Cela contribue aussi à la performance économique.
- La loi du 5 septembre 2018 a fait
décoller l’apprentissage comme jamais dans notre pays. Aux mensonges et à la
mauvaise foi, il faut opposer la réalité des jeunes et des entreprises, les
chiffres, les résultats pour la France.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
Toutes mes félicitations, chère Agnès Buzyn! Bonne campagne à toi
; tu peux compter sur notre mobilisation à tous pour te soutenir et gagner!
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Un budget doit être la traduction concrète des engagements
politiques. Nos décisions sont attendues avec impatience par nos agriculteurs,
nos chercheurs, nos élus, nos entreprises. L’Europe ne doit pas les décevoir en
se livrant à des calculs d’apothicaires sans ambition.
- Le gouvernement
a rappelé son soutien à Michel Barnier. Nous soutenons
l’unité des 27 qu’il incarne dans la négociation Brexit. Unité sur un principe intangible : nous ne voulons pas à
tout prix un accord, nous voulons un bon accord pour les Européens.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Le lancement de Signal Conso est une bonne
nouvelle pour le consommateur. Désormais, grâce à cette plateforme vous pourrez
signaler à la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression
des fraudes) les
arnaques, fraudes à la consommation.
- [Cyberharcèlement] On ne peut pas se contenter de dire que c'est le quotidien
et que ce n’est pas si grave parce que tout le monde l'a déjà vécu. Le non
respect de l’État de droit en ligne c'est un sujet qui blesse, c'est un sujet
qui tue. (…) Avec la plainte en ligne, le parquet numérique ou la proposition de loi Cyberhaine, le
gouvernement a
montré sa détermination à se saisir du problème. Mais nous avons aussi besoin
d’une réflexion collective sur la société dont nous voulons à l’heure du
numérique.
- L’explosion du cyberharcèlement, la
prédation pédophile... avant même de changer la loi, nous devons faire
respecter la loi, en ligne comme hors ligne. Sur Internet, il nous faut
rétablir la peur du gendarme.
- Nous travaillons pour former les
Français aux métiers du numérique et leur permettre d’avoir accès aux 80 000 emplois
à pourvoir actuellement dans le secteur.
- Agnès Buzyn porte l’ADN qui a fait la force d’En marche, celle d’une société
civile qui s’engage pour l’intérêt général. Sa personnalité déterminée et
rassembleuse ouvre une nouvelle page de la campagne parisienne. Nous allons
gagner.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- Lancement national de Signal Conso, le nouveau service de
la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression
des fraudes) pour mieux protéger et
conseiller les consommateurs. Signal Conso c’est aussi un outil de la relation
client : chaque signalement est transmis à l’entreprise concernée. I répond à
trois enjeux clés de la protection du consommateur: protéger sa santé et son
environnement, protéger son pouvoir d’achat, assurer une concurrence loyale
entre les entreprises.
- L'administration doit mieux prendre
en compte la spécificité des artisans et petits commerçants qui ont peu de temps ou de moyens à consacrer aux tâches
administratives.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- Ce qui s'est passé avec Benjamin Griveaux est extrêmement
inquiétant! Ce qui sépare la démocratie d'un régime totalitaire, c'est le
respect de la vie privée. Cela concerne tous les Français.
- La lutte contre la pollution
plastique passe aussi par l’installation obligatoire de filtres sur les
machines à laver d’ici fin 2024. C’est un défi technologique pour les
fabricants qui générera une avancée environnementale majeure.
- 700 000 microparticules de
plastique par machine à laver se déversent dans les océans! Grâce à la loi
anti-gaspillage, d'ici fin 2024 il devra y avoir des filtres qui empêchent ce
relargage.
- Une femme de convictions et de
talent qui saura faire de Paris une ville écologique, solidaire et
bienveillante! Un grand bravo chère Agnès Buzyn pour cette décision pleine d’audace. Une décision de
marcheuse!
Emmanuelle Wargon
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- Pour que l’eau reste notre bien commun, nous devons
protéger, économiser et partager cette ressource précieuse. C’est l’objectif
des Assises de l’eau.
- Bravo à toi chère Agnès Buzyn! Une femme de
conviction pour mener la campagne de La République en marche aux municipales de Paris. Elle saura
rassembler derrière elle toutes celles et tous ceux qui veulent faire gagner le
progressisme dans la capitale.
- Apporter de la neige par camion ou
par hélicoptère dans les stations pour continuer à faire comme si de rien
n'était ? On marche sur la tête ! Il est temps de changer de modèle.
- Protéger la vie privée. Qu’elle
soit sage ou transgressive. Qu’on soit connu ou pas. Pour protéger la liberté.
Sinon c’est le totalitarisme qui gagne.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
La candidature d’Agnès Buzyn offre
aux Parisiennes & Parisiens la possibilité d’un vrai nouveau souffle pour Paris
en dehors du clivage droite/gauche et traduit une envie réciproque. Je la
soutiens.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Toutes mes félicitations à Agnès Buzyn qui part pour une
campagne décisive, et dont on connaît déjà les qualités humaines et
professionnelles. Une grande dame pour une grande capitale. À l’assaut!
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- Début cet après-midi de l'examen
dans l'hémicycle des projets de loi de réforme des retraites. Nous devons aux
Français la clarté, la sincérité et la dignité des débats parlementaires. Les
Présidents de séance auront à cœur d'y veiller.
- [Affaire Benjamin Griveaux] Depuis quand une victime, en
l'occurrence d'une violation flagrante de la vie privée, serait-elle coupable?
Ne renversons pas le sujet! Le droit à la vie privée est fondamental. Si le
dévoilement de la vie privée est toléré, la vie de chaque citoyen va devenir un
enfer. Pas seulement la vie politique, mais la vie tout court. La légitimation
de la mise sur la place publique de la vie de chacun attiserait délation,
rumeurs et interprétations nauséabondes.
- [Affaire Benjamin Griveaux] La transparence existe, c'est
bien ainsi, mais son exigence n'a pas à empiéter sur la vie privée. Ne
confondons pas transparence et voyeurisme, prélude à une forme d'inquisition. À
ce rythme, qui prendra le risque de la vie publique si elle devient
l'antichambre du lynchage permanent?
- [Affaire Benjamin Griveaux] La justice devra dire le
droit. L'intention de nuire n'est pas un intérêt légitime pour déstabiliser et
porter atteinte à une personne, quelle qu'elle soit. Cet acte jusque-là isolé
doit être sanctionné, mais surtout réprouvé par toute notre société. Les
délateurs doivent être montrés du doigt et punis, pas leurs victimes. Cet
épisode épouvantable donne l'impression que la fin justifie tous les moyens, et
constitue une violence qui s'ajoute à celles que nous connaissons et qui
signent un niveau d'intolérance insupportable. Tous les républicains doivent
combattre cette dérive malsaine et dangereuse.
- Les réseaux sociaux incitent à l'imprudence : les uns exposent
leur vie, leur famille, leurs vacances, leurs fêtes… Ce faisant, ils dévoilent
leur vie privée et la banalisent. D'autres réseaux sont les égouts de
sentiments haineux où d'aucuns déversent leur bile. Non seulement la tolérance
zéro doit être de mise, mais surtout il faut expliquer aux enfants, aux jeunes,
les risques encourus, avec l'idée que tout ce qu'ils révèlent pourra leur être
reproché un jour… Sans droit à l'oubli, sans nuance et sans ménagement.
- [Affaire Benjamin Griveaux] Faisons un état du droit et
voyons ce qui peut progresser, mais l'arsenal pour agir est là! Il nous faut
appliquer très fermement, sans aucune faiblesse, à la "société
numérique" les règles en vigueur sur la violation de la vie privée,
l'injure, la diffamation et la dénonciation calomnieuse et par des procédures
qui permettent d'agir vite. L'anonymat est une honte. Le premier des courages
est de signer, d'assumer ce que l'on dit. La loi Avia est un début pour nous
protéger des messages haineux.
- Comme le dit l'historienne Mona Ozouf, 'l'ensauvagement
des mots annonce, prépare et fabrique l'ensauvagement des actes'. Les discours
des extrémistes, leurs expressions de haine, l'abandon parfois de toute
rationalité au profit de leur exaltation au service de combats mythiques génère
et justifie pour certains la violence. C'est une manière de nourrir la haine
qui n'est pas tolérée ni tolérable dans notre pays. Il faut être bien conscient
que la démocratie peut être remise en question par des manipulations et des
violences. Rien n'est jamais acquis. J'appelle citoyens et élus à la
mobilisation permanente.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- [Réforme des retraites] Nous
voterons contre la motion de rejet car nous voulons un débat. Un débat utile,
démocratique. Nous ne laisserons personne voler ce débat que notre pays mérite.
La gauche qui ne fait rien, elle ne sert à rien. Celle qui s’oppose à tout ne
sert à rien du tout.
- Agnès Buzyn est une personnalité exceptionnelle qui s'impose dans ce
moment exceptionnel. Elle sera demain la maire du rassemblement à Paris.
Ce qui arrive à notre démocratie est
grave. C'est une déflagration. Benjamin Griveaux est la victime de ceux qui veulent nuire à la France.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Le projet de loi Retraites que nous portons n’est
ni de gauche, ni de droite, c’est une réforme de justice, de solidarité,
profondément redistributrice et protectrice. Le groupe LaREM est déterminé à en faire un
succès collectif.
- Nous débutons aujourd'hui l’examen
du projet de loi sur le système universel de retraite en séance publique à l' Assemblée
Nationale. Nous nous sommes engagés à transformer
le pays : la réforme que nous voulons est une refondation majeure de notre
pacte social.
- Excellent choix d’Agnès Buzyn candidate En marche aux municipales à Paris. Elle saura rassembler les
Parisiens et construire avec eux un avenir de progrès pour la capitale. Elle
aura tout mon soutien pour réunir autour d’elle tous les marcheurs.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- L'éveil artistique et culturel dès
la toute petite enfance est une clé pour que l'enfant appréhende mieux son
environnement et son rapport aux autres. Un exemple ici avec l'éveil musical.
- Il est temps de reconnaître les
droits culturels comme des droits humains, inaliénables et universels.
- Créer un parcours culturel pour
tous en remettant à tous les enfants de CM1 un passeport culturel.
- L'audiovisuel public, c'est près de
la moitié du budget du ministère de la culture. C'est une force de frappe
inouïe pour la démocratisation culturelle.
- On a suffisamment parlé de la
difficulté à avoir un terreau commun qui nous rassemble, je pense que la
culture est la seule à même de le recréer. Nous avons besoin d'accélérer et de
mettre l'éducation artistique et culturelle au coeur du temps scolaire.
- [L'éducation artistique et culturelle]
dépend beaucoup de la volonté, de l'énergie et des moyens que peuvent avoir les
enseignants, les directeurs d'écoles et élus locaux, parce que ce n'est pas encore
sur du temps obligatoire.
- L'éducation artistique et
culturelle, c'est l'enjeu du rapport aux œuvres, aux artistes. Cela suppose un
temps long. Il faut que cela intègre les programmes scolaires si on veut
changer la donne.
- Près de 450 entretiens et des déplacements dans 25
départements ont nourri les 60 propositions de mon rapport Culture pour tous
remis au Premier Ministre et au ministre de la Culture: "pour un ministère
de la Culture au service des créateurs, des arts et des droits humains".
- Les Macron Leaks étaient des
tentatives évidentes d'ingérence, de déstabilisation. Nous avons un volume de
contenus disponibles que le risque existe de ne plus distinguer le faux du
vrai, de ne plus savoir quelle est la parole légitime.
- La bataille de Paris mérite surtout
que la République en marche ait un candidat à la hauteur (...) et Agnès Buzyn
était la seule à pouvoir rassembler et qui donne une ampleur nécessaire à cette
campagne.
- Nous devons juger les femmes et les
hommes politiques sur leurs convictions, leurs parcours, être extrêmement
fermes sur l'utilisation de l'argent public, pas sur leur intimité.
Bérangère Couillard
(députée)
[Réforme des retraites] Nous
commençons l’examen en hémicycle de l’Assemblée Nationale des 40985 amendements du projet de loi pour un système
universel de retraite. Transformer un système devenu illisible et inadapté par un
système avc des règles identiques pour tous, plus juste notamment envers les femmes.
Guillaume Gouffier (député)
- [Réforme des retraites] Qui peut
accepter un système dans lequel la pension moyenne des femmes est 42%
inférieure à celle des hommes ? Ce système, nous ne devons plus l'accepter et
nous devons le changer.
- [Réforme des retraites] La commission spéciale n’a pas
servi à rien. Plus de 7000 amendements ont été débattus. Certains groupes ont
porté leur vision de la société, et la majorité a défendu le système universel
plus juste, plus simple et porteur d’avancées sociales. Des amendements nous
ont permis de réaffirmer le fait que deux lois de programmation seront déposées
pour revaloriser les rémunérations des enseignants et enseignants-chercheurs à
travers la création d’un article spécifique. Nous avons adopté un amendement
pour mieux prendre en compte les aidants familiaux, nous allons aussi accorder
une majoration de points pour les parents ayant élevé des enfants handicapés.
Ces amendements devront être réexaminés et revotés, mais le fait d’avoir déjà
été adoptés en commission spéciale leur donne plus de poids.
- [Réforme des retraites] Cette méthode de calcul [par
points] sera plus intéressante pour les Français que l’indexation actuelle sur
l’inflation, en vigueur depuis 1993. Jusqu’à présent, tout le monde parlait
d’évolution de la valeur du point sur les salaires, par facilité de langage. Le
rapport Delevoye parlait du salaire moyen par tête, mais le rapport Delevoye n’est
pas la loi. Il faisait des préconisations, il a été utile pour préparer le
projet de loi, mais nous avons tranché. La valeur du point évoluera selon un
index, que le gouvernement va demander à l’Insee de construire, basé sur les
salaires du privé, les traitements des fonctionnaires et les revenus des
indépendants. Vu le poids du privé, les salaires pèseront entre 70 % et 80 % de
cet indice, ce qui nous permet d’assurer que le calcul sera plus favorable que
l’inflation.
- [Réforme des retraites] Pour mieux prendre en compte les
préjudices de carrière des femmes, nous allons modifier le texte pour que 2,5 %
des points soient automatiquement attribués à la mère au titre de la maternité.
Les 2,5 % restants, accordés au titre de l’éducation de l’enfant, pourront être
partagés entre les parents, et à défaut seront attribués à la mère. Par
ailleurs, certains demandent que cette bonification par enfant soit
forfaitaire. Nous avons choisi de rester sur un calcul en fonction de la
rémunération, car un calcul forfaitaire affaiblirait les pensions des classes
moyennes. En revanche, pour les femmes ayant de faibles revenus, nous allons
instaurer un forfait minimum de points: la majoration attribuée à la mère ne
pourra pas être inférieure à un niveau plancher qui sera fixé par décret.
Nouveauté, nous allons également attribuer des points supplémentaires aux
familles monoparentales. Enfin, le partage des droits ne devra plus être
possible en cas de condamnation de l’un des parents pour violences conjugales.
- [Réforme des retraites] Pour les couples mariés, la
réversion sera calculée dans le système universel de façon à assurer au
conjoint survivant 70 % du niveau de vie du couple. En cas de divorce, nous
voulions partager les points mais cela soulève un risque constitutionnel. Un
dispositif spécifique sera donc créé: l’ex-conjoint pourra recevoir 55 % de la
pension de l’assuré décédé, au prorata de la durée de mariage, sous condition
de ressources définies par décret.
- [Réforme des retraites] Le premier ministre a annoncé la
création d’un congé de reconversion de six mois rémunéré pour permettre de se
former à un autre métier moins usant. Cela fera l’objet d’un amendement du
gouvernement. Mais les députés de la majorité veulent aller plus loin sur la
prise en compte de la pénibilité. La discussion se poursuit entre partenaires
sociaux dans le cadre de la conférence de financement. Les solutions trouvées
pourront être intégrées au texte en deuxième lecture. Je fais confiance aux
partenaires sociaux, qui travaillent avec responsabilité sur ce sujet
difficile. Suite aux annonces du premier ministre, jeudi après sa rencontre
avec les partenaires sociaux, nous allons aussi apporter des garanties sur la
période de transition: avec la «clause à l’italienne», les Français à cheval
sur les deux régimes auront l’option la plus protectrice de leurs droits. Nous
allons aussi inscrire des avancées majeures sur la retraite progressive qui
sera ouverte à 60 ans dans le privé et le public.
- [Réforme des retraites] Il y avait, vendredi, 41.000
amendements, dont 23.000 des Insoumis. Nous irons cette fois au bout du texte,
nous prendrons le temps qu’il faut, quitte à dépasser la date du 3 mars, que nous
nous étions fixée. Nous sommes dans le temps du débat, c’est normal qu’il y ait
des questions, des accords et des désaccords, et nous apporterons les réponses.
- [Réforme des retraites] Nous avons une majorité soudée,
qui porte ce texte. Ces deux parlementaires sont dans leur rôle en adressant
des questions sur l’impact de la réforme. Moi-même j’ai adressé des questions
au gouvernement, qui me répond. C’est la méthode classique de travail.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Le temps est venu de dessiner le
visage du nouveau contrat social que nous voulons proposer aux Français. Il
faut que les moyens financiers que nous avons retrouvés soient redistribués.
- [Réforme des retraites] Le système
actuel ne fonctionne pas bien, il est injuste pour un très grand nombre de
Français ! Quand on nous annonce que les pensions vont baisser, elles sont
certaines de baisser avec le système actuel!
- [Réforme des retraites] On nous dit
qu'il y avait d'autres urgences. Pas faux. Nous attendent encore l'hôpital
public, la transition énergétique, la dépendance... Et donc il est regrettable
de ralentir le processus parlementaire avec une monoculture de l'obstruction.
- [Réforme des retraites] C'est un
système par répartition et par points, qui ressemble beaucoup à l'ancien
système mais auquel on ajoute trois choses : de l'équité, de la solidarité et
de la solidité.
- [Réforme des retraites] Première
priorité, la gouvernance, qui doit être partagée avec les syndicats. C'est une
garantie apportée aux Français. Si vous trouvez des syndicats ont envie de
faire baisser les pensions, vous me les amenez. Deuxième priorité : les
retraites progressives. Il faut pouvoir, à un moment, travailler moins pour
transmettre plus, dans une économie française qui est une économie de
compétences. Troisième priorité : la famille. Il faut que ce soit pour le 3e
enfant, évidemment, un bonus, mais il faut que l'on réfléchisse aussi au 2e
enfant pour permettre aux familles de se construire dans la durée et d'assurer
l'équilibre du système. Quatrième priorité : Il faut que régler les problèmes
des retraités qui sont aujourd'hui dans une situation difficile. Cinquième
priorité : la pénibilité. Nous avons la possibilité de confier la pénibilité
aux branches, au sein desquelles, métier par métier, les partenaires sociaux
peuvent déterminer ce qu'est le niveau de pénibilité.