● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
[Tribune cosignée avec le secrétaire d'Etat Laurent Nuñez]
Jouer avec les chiffres, alimenter les fantasmes et faire
flamber les peurs, ce n'est pas être un responsable politique. Les mots de
Xavier Bertrand la semaine dernière dans les colonnes de ce journal nous
obligent à ce rappel.
Nous mesurons la responsabilité qui est la nôtre au
ministère de l'Intérieur : celle de diriger nos forces de sécurité et de
secours qui, chaque jour, sont prêtes à prendre tous les risques pour la
sécurité des Français. Elles qui ont déjoué 31 attentats depuis 2017. Elles
qui, malgré leur extraordinaire mobilisation pour garantir l'ordre public, n'ont
pas un instant cessé de combattre dans l'ombre la délinquance et le crime.
Non, M. Bertrand, les moyens attribués à la police ne sont
pas en recul – au contraire
Tous, nous devons être à la hauteur de leur engagement. Cela
veut dire agir pour nos forces de l'ordre et les défendre, et non s'offrir à
bon compte, à grand renfort d'approximations et de mensonges, un petit vernis
régalien sur leur dos.
Non, M. Bertrand, les moyens attribués à la police ne sont
pas en recul – au contraire. Depuis 2017, c'est plus de 1 milliard d'euros
supplémentaires qui ont été alloués par ce gouvernement aux forces de sécurité
intérieure et, en 2020, le budget de la police augmente de 5,3%. Cette hausse,
ce sont 1.400 emplois supplémentaires cette année. C'est une augmentation de
plus de 100 euros par mois du traitement des gardiens de la paix et des gradés.
Ce sont des millions d'heures supplémentaires, certaines accumulées depuis
2005, enfin payées à nos policiers.
Non, M. Bertrand, les statistiques de la délinquance n'ont
pas été "publiées en douce". Sans doute êtes-vous nostalgique de ce
temps où les chiffres tenaient lieu de politique et où les politiques
accommodaient les chiffres. On sait aujourd'hui ce que cela voulait dire : absence
de contrôle de l'enregistrement des plaintes, report de l'enregistrement des
faits, voire "dissimulation massive" dans certains services, selon
les termes mêmes de l'Inspection générale de l'administration. Depuis 2014, il
a heureusement été mis fin à ces turpitudes. Les chiffres de la délinquance
sont désormais publiés à échéance connue, produits en toute indépendance par
des statisticiens professionnels dans le respect des règles techniques et
déontologiques.
Votre famille politique portera pour longtemps la honte
d'avoir taillé dans les effectifs
Non, M. Bertrand, la situation de notre pays n'était pas à
ce point heureuse il y a dix ans pour justifier la suppression, que nous payons
encore malgré nos efforts de rattrapage, de 12.500 postes de policiers et gendarmes
entre 2007 et 2012. Vous nous parlez d'"explosion de la violence".
Mais les chiffres sont là, qui vous démentent et vous démasquent. 1.020
homicides en 2019? 1.002 en 2011. 91.150 vols avec violence en 2019? 125.951 en
2011. 9.259 vols à main armée en 2019? 16.193 en 2011. La vérité, c'est que la
violence et la délinquance sont des maux profonds de nos sociétés et que votre
famille politique, toujours si prompte à donner des leçons de sécurité, portera
pour longtemps la honte d'avoir taillé dans les effectifs pour de pures raisons
budgétaires.
Comme souvent, la vérité est moins simple que les fables
politiciennes. Certaines formes de délinquance ont reculé quand d'autres, comme
les violences volontaires, connaissent une évolution préoccupante. La part des
violences intrafamiliales représente près de la moitié des victimes. Il n'y a
là aucun motif de satisfaction, évidemment, mais un espoir tout de même : celui
que la parole se libère. Quand une femme vient, enfin, porter plainte, elle
n'est pas un problème statistique, mais une victime à qui l'on doit protection.
Notre mission, c'est de redonner à nos forces de l'ordre les
moyens de leur action, le sens de leur mission et la fierté de leur uniforme.
C'est de faire en sorte qu'elles soient sur le terrain, au contact de nos
concitoyens. C'est d'adapter notre organisation aux nouvelles menaces qui se
font jour. C'est ce à quoi nous œuvrons, patiemment, sans nous laisser
distraire par les vaines polémiques dictées par les plans de carrière. Nous
savons l'ampleur de la tâche. Et nous vous invitons à préférer comme nous
l'humilité et le travail aux postures et aux coups de menton.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Pour réussir la transition écologique, il faut écouter les
contraintes de chacun et y apporter des solutions concrètes.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- Nous devons défendre nos
appellations d’origine, les sécuriser et faire leur promotion dans de nouveaux
pays dans le monde. Nous devons encourager l’exception viticole dans les
accords commerciaux
- [Amendements sur la réforme des
retraites] Ce que veut faire La France insoumise c'est un hold-up démocratique.
- [Virus de la tomate] Il y a aucun
risque en France, ce n'est absolument pas transmissible à l'homme.
- Il n'y a jamais eu autant de
conversion en bio, 10% des paysans Français sont en bio.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
On ne peut pas accepter que 200.000 logements restent vacants actuellement,
vu la pénurie logements dans certaines villes. Nous devons réussir à mobiliser
leurs propriétaires! Je lance auj un plan de lutte contre la vacance pour
informer les propriétaires et aider les maires.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- [Réforme des retraites] Je vois où
veulent nous amener les députés LFI: obstruer le débat puis nous dire que nous
ne voulons pas le débat. Nous ne voulons pas que le débat soit tronqué. Le
temps parlementaire doit être utile aux Français. Le 49.3 n’est pas une volonté
du gouvernement.
- [Réforme des retraites] Quand sont
déposés des amendements qui visent, alinéa par alinéa, à supprimer un texte
sans d’autre débat que celui-là, y compris à retirer des alinéas qui sont
manifestement des avancées sociales, on nuit au débat. Les Français seront
juges.
- [Congé pour de deuil d’un enfant]
L’humanité, c’est la capacité à comprendre la situation des autres, leur
détresse, soit parce qu’on l’a vécue, soit parce qu’on a une grande sensibilité
à l’autre. Je connais bien les parlementaires de la majorité. Ces griefs n’ont
pas lieu d’être. (…)Les députés de la majorité ont eu le sentiment que
l’éruption médiatique autour de ce sujet les avait injustement soumis à la
vindicte. Ils ont senti une atteinte à leur honneur, à ce qu’ils sont. Cette
affaire mérite qu’on rendre compréhensibles les choses.
- Dans la vie politique, c’est bien
qu’il n’y ait pas seulement des gens au cuir dur, blasés, cyniques. Que des
députés soient sensibles aux critiques, qu’ils aient une perception du monde
compte tenu de l’expérience de vie qu’ils ont, c’est très bien.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- [Tribune sur la loi Recherche] L’année 2020 sera l’année
de la loi de programmation pluriannuelle de la recherche, qui marquera le début
d’un cycle historique de réinvestissement dans tous les champs de la science.
Mais 2020 est aussi l’année durant laquelle près de la moitié des conseils
centraux des universités seront renouvelés. Cette coïncidence n’est peut-être
pas sans lien avec les fausses nouvelles qui, depuis quelques semaines,
circulent sur les réseaux sociaux.
Suppression ou mise en extinction du corps des maîtres de
conférences, suppression du Conseil national des universités (CNU), remise en
cause des 192 heures équivalent TD [travaux dirigés], retour de la
modulation de service, arrêt du paiement des heures complémentaires : on
prête au gouvernement toutes les intentions, sans jamais prendre la peine de
lire ce que le président de la République, le premier ministre et moi-même
avons d’ores et déjà indiqué.
Ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir dit expressément que
les propositions formulées par tel ou tel dans le cadre de la préparation de la
loi de programmation ne préjugeaient en rien de la position du gouvernement.
Lorsque je fais des choix, je les assume et je le fais publiquement : je
n’ai besoin ni de porte-parole ni de paravent.
Je le dis donc très clairement : aucune de ces réformes
n’est à l’ordre du jour. Au demeurant, elles n’auraient aucun sens. Pour ne
prendre qu’un seul exemple : les chaires de professeur junior que nous
souhaitons créer n’ont évidemment pas vocation à venir remplacer les
recrutements prévus pour les maîtres de conférences ou les chargés de recherche.
Elles viendront en plus, pour permettre de faire des recrutements
supplémentaires de profils différents, et éviter par exemple que certains
jeunes chercheurs, formés en France, choisissent de rester à l’étranger, faute
pour nos universités et nos organismes de disposer des moyens de leur faire des
propositions comparables.
Nous sommes donc loin, très loin même, d’envisager un seul
instant nous passer des maîtres de conférences, sans lesquels, aujourd’hui,
aucune université ne pourrait fonctionner. Que de tels bruits puissent se
répandre dit quelque chose de la défiance qu’éprouve une partie de la
communauté académique envers la parole politique.
« La reconnaissance faiblissante de notre société pour la
recherche est largement partagée par les organisations syndicales, avec
lesquelles j’échange régulièrement »
Cette crise de confiance, comme universitaire, je crois
toutefois en comprendre les racines. Depuis dix ans, les gouvernements
précédents ont proclamé que la recherche et l’enseignement supérieur étaient
une priorité absolue : dans le même temps, les budgets, tant de l’Agence
nationale de la recherche que des laboratoires ont stagné ou baissé, si bien
que tous les chercheurs, du jeune post-doctorant aux équipes des prix Nobel,
ont eu du mal à financer leurs travaux.
Il est même parfois devenu plus facile d’être financé par
l’European Research Council (Conseil européen de la recherche) que par l’Agence
nationale de la recherche.
Quant aux recrutements, ils n’ont cessé de baisser et la
promesse récurrente de créations d’emploi est à l’évidence restée sans effet.
Devenir scientifique suppose désormais, pour nos jeunes doctorants, de passer
par une série de contrats précaires avant d’espérer, à 33 ou 34 ans,
obtenir leur premier poste stable. Dans le même temps, les rémunérations des
enseignants-chercheurs, des chercheurs et des ingénieurs et techniciens sont
restés désespérément faibles.
Même si ce constat ne dit pas tout, il dit tout de même
quelque chose de la reconnaissance faiblissante de notre société pour la
recherche. C’est à cela qu’il convient de mettre un terme, ce qui va beaucoup
plus loin que la nécessaire garantie du niveau de pensions pour les personnels
de mon ministère.
Ce constat est largement partagé : par les
scientifiques qui se sont exprimés dans le cadre de la consultation ouverte que
j’avais lancée sur Internet, comme par ceux que j’ai rencontrés à chacun de mes
déplacements. Il a été formulé par les groupes de travail mis en place au
premier semestre de l’année 2019, qui réunissaient des scientifiques, des
présidents d’établissement et des parlementaires. Il est largement partagé par
les organisations syndicales, avec lesquelles j’échange régulièrement. Tous ont
appelé le gouvernement à réinvestir massivement dans la recherche.
A mes collègues enseignants-chercheurs, chercheurs,
ingénieurs et techniciens, je veux donc dire une chose toute simple : ce
message a été entendu, et le président de la République l’a confirmé en fixant
le cap de 3 % du PIB consacrés aux dépenses de recherche et développement
pour notre pays.
La loi de programmation pluriannuelle de la recherche, que
nous préparons depuis plus d’un an, à la demande du premier ministre, est la
clé pour rétablir l’attractivité des carrières scientifiques, redonner des
moyens, beaucoup de moyens même, à nos équipes de recherche, et replacer la
science à sa juste place : au centre de notre vie collective et du débat
public.
Nombreux sont ceux qui, je le sais, hésitent à croire que
cela soit même possible. A leur place, je me poserais moi aussi cette question.
Mais les scientifiques sont des femmes et des hommes qui jugent sur les faits.
Et les faits sont là : il y a quelques jours, j’ai annoncé les premières
mesures concrètes qui seront présentées dans le cadre de la loi de programmation
pluriannuelle de la recherche.
La première, c’est de commencer la nécessaire revalorisation
des carrières des jeunes chercheurs, en portant à 2 smic le niveau de leur
rémunération en début de carrière, contre au minimum 1,3 à 1,4 smic
aujourd’hui. Cela veut dire 2 600 à 2 800 euros de plus par an
en moyenne pour les maîtres de conférences et les chargés de recherche à
compter de 2021. Cela veut même dire plus de 8 000 euros
supplémentaires pour les jeunes qui sont aujourd’hui recrutés en pied de
grille.
La deuxième, c’est de dégager une première enveloppe de
92 millions d’euros pour engager la remise à niveau salariale de
l’ensemble des métiers de la recherche et garantir, au passage, qu’aucun jeune
chercheur recruté avant 2021 n’y perdra au change. Ce n’est que la première
pierre d’une revalorisation de grande ampleur de l’ensemble des carrières
scientifiques, qui a vocation à monter en puissance sur toute la durée de la
loi. Qui peut imaginer que le monde académique puisse passer à côté d’une telle
occasion ?
Cette loi, c’est également le moment d’évoquer ensemble
toutes les questions qui travaillent la communauté scientifique. Je pense à la
question de l’emploi, bien sûr, mais aussi aux moyens dont disposent les
équipes de recherche ou à l’indispensable effort de simplification
administrative de la vie quotidienne des laboratoires. Je pense également à la
nécessaire reconnaissance de la diversité des missions exercées par les
enseignants-chercheurs, les chercheurs et l’ensemble des personnels de la recherche.
Tous ces sujets sont au cœur de la loi à venir, qui ne sera
pas une énième loi de structure qui privilégierait le mécano institutionnel
sans répondre aux vrais besoins. Ce sera une loi pour les scientifiques,
construite avec eux et qui donnera à notre recherche ce dont elle a besoin pour
rayonner pleinement tout au long des années qui viennent. Parce qu’investir
dans la production et la diffusion de la connaissance est un choix de société
fort, c’est aussi une loi faite pour l’avenir : elle mérite un débat à la
hauteur de l’enjeu.
- [Loi de programmation pluriannuelle
de la recherche] L'objectif c'est qu'on atteigne dans 7 ans les 3% du PIB dans
la recherche. pour la première fois, on sortira de l'incantatoire, car on est
censé y être depuis 2010.
Je prends acte de la démission du
président de la fédération des sports de glace. C’est une première étape. Les démarches engagées par le
ministère des Sports visent
à analyser les dysfonctionnements qui ont permis à des agissements graves de se
produire dans la durée au sein de la fédération. Ces démarches iront à leur
terme. On le doit aux victimes. Nous le ferons dans le souci constant de
préserver les athlètes, les pratiquants et les clubs pour que ce sport
magnifique en sorte grandi.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Comme chaque Français ce soir, je
suis bouleversé par la mort de la petite Vanille âgée d’un an. Chaque année ce
sont près de 80 enfants qui meurent sous les coups de leurs parents. Cela
plaide pour un meilleur accompagnement des parents fragiles, le plus tôt
possible, pour éviter ces situations qui conduisent parfois au pire. Toute la
lumière devra être faite sur ce qui a pu rendre possible un tel drame.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Le Budget
européen que nous négocions doit être un acte
politique très fort, un moment de vérité sur la capacité des États à investir
dans le projet européen.
- Le Budget
européen est un outil politique, pas un tableau
de chiffres pour technocrates. La France est aux côtés de ceux qui veulent
conditionner les fonds européens au respect des valeurs européennes : l’état de
droit, la justice contre l’arbitraire.
- Si les intérêts stratégiques
français sont menacés, les intérêts européens le sont aussi. Ce qu’Emmanuel Macron dit, c’est que
les Européens doivent sans attendre travailler à une stratégie de défense et de
protection commune face à ces dangers.
- Si l’Europe n’a pas plus de résultats concrets, si elle ne réagit pas
plus rapidement face aux crises, notamment migratoires, le Brexit gagnera. Pernicieusement,
nous aurons perdu la capacité à répondre à ceux qui ont des doutes sur
l’Europe.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- La réglementation des entreprises technologiques est un
énorme défi pour l'Europe. Il est essentiel de défendre nos valeurs mais aussi
de faire respecter les règles de concurrence et d'innovation équitables sur
notre sol.
- Lancement du fonds Jeito, qui est
l'un des premiers bénéficiaires des 6 Md€ mobilisés auprès des investisseurs
institutionnels. Heureux que ces engagements se concrétisent pour financer des
entreprises de la Bio tech qui participent à l’essor de la French
tech.
- Pour relever le défi du numérique,
le gouvernement s'appuie
sur la Mission So Num qui porte une démarche partenariale et innovante avec ceux
qui luttent contre la fracture numérique. Elle bénéficie de moyens et d'une
équipe renforcée au service des collectivités et des acteurs.
- En 2020, les start-up créeront 25
000 emplois partout en France.
Gabriel
Attal (secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation)
- [Objectif du futur plan contre le communautarisme] C'est d'entraver
le projet politique qui est porté par certains d'un islamisme radical (...) et
la promotion de la République dans ces territoires.
- La jeune Mila est rescolarisée à
partir d'aujourd'hui.
- On veut se doter d'outils
supplémentaires sur le contrôle de l'instruction à domicile.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
La protection des consommateurs est
une des missions essentielles de la DGCCRF. L’amende de 25 millions d’euros notifiée à Apple rappelle à
juste titre la responsabilité des entreprises à vendre des produits sûrs et
durables aux consommateurs.
Christelle Dubos
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
- 4 millions 260 mille foyers en France touchent la prime d’activité. Elle continuera
en 2020 de soutenir le pouvoir d'achat des ménages modestes qui travaillent.
C'est un engagement du gouvernement, nous le tenons.
- [963.000 jeunes de 16 à 25 ans ni en étude, ni en
formation, ni en emploi] J’ai accompagné beaucoup de ces jeunes en mission
locale. Il y a toujours de l’espoir Mais il faut agir: obligation de formation
jusqu’à 18ans dès 2020, on finance les aides dédiées pour les aider à se
former, on soutient les structures qui les accueillent.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Beaucoup d’émotions lors de cette
rencontre et une grande admiration pour la championne Sarah Abitbol dont le courage a
permis de faire entendre la voix des femmes face aux violences sexuelles, grâce
à son livre, dans le patinage et bien au-delà. Merci.
- La loi pour l’égalité femmes-hommes
dans l’économie devra soutenir toutes les femmes dans leur volonté
d’entreprendre.
- Le Président Emmanuel Macron s’est engagé à
faire tester la totalité des grandes entreprises en matière de discriminations.
C’est ce que le gouvernement fait. Nous irons jusqu’au bout. (…) Quand je
travaillais au Bondy Blog il y a des années j’allais à la rencontre des
entreprises engagées pour la diversité: je vois bien qu’on a stagné trop
longtemps en la matière. Nous sommes déterminés à faire respecter les droits de
toutes et tous. (…) Je suis heureuse que les entreprises testées sur les
discriminations disent que les résultats ne correspondent pas à leurs valeurs:
cela signifie qu’elles vont agir pour mettre les actes de tous en conformité
avec leurs valeurs. Nous pouvons les y aider.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Notre-Dame-des-Landes, fin de
l’exploitation d’hydrocarbures, fermeture des centrales à charbon... nous avons
réalisé ce que les écologistes ont toujours réclamé. Nous menons une écologie
concrète, pas une écologie incantatoire.
- Qui fait avancer la cause
écologique au niveau européen? C'est le groupe Renew
Europe. Qui a permis de déclencher l'urgence
climatique? C'est Pascal Canfin. C'est nous qui faisons aujourd'hui la transition écologique
à l'échelle européenne.
- Aujourd'hui je me rends compte
qu'il y a deux Yannick Jadot. Il y a celui qui est sincère et avec qui nous voulons
travailler sur la transition écologique. Et puis, celui politicien, qui est
dans la caricature permanente notamment sur la réforme des retraites.
Olivia Grégoire
(députée)
La politique c’est une aventure
humaine je le répète toujours. Ce ne sont pas que des lois C’est la capacité
qu’ont femmes & hommes de mieux organiser la Cité.
Jacques Maire
(député)
Retraites:
nous faisons confiance aux partenaires sociaux pour négocier dans les branches
de véritables reconversions pour les métiers en pénibilité. Rester égoutier toute sa vie? Non, Il n’y a pas de fatalité!
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
Je condamne avec fermeté les
dégradations qui ont été commises cette nuit sur ma circonscription au domicile
d'une militante LaREM et sur la permanence d'un
candidat aux municipales. Jamais nous ne céderons aux intimidations, jamais
nous tolérerons les symboles nazis.
Marielle de Sarnez
(députée)
- [Plan de paix de Trump au Proche Orient] Vous ne pouvez pas
faire un plan de paix si vous n’avez pas autour de la table les deux parties.
- Nous sommes un des rares pays où le
système du dégagisme n’a pas produit de populisme. (...) Nous avons nous, majorité, une responsabilité, que
ça réussisse.
- [Affaire Milla] Le rôle du président de la République c’est de remettre du
sens là où les opinions peuvent être déboussolées.
- [Réforme des retraites] C’est un projet qui est complexe, difficile à expliquer et
en même temps qui va dans la bonne direction.(...) Ce qui m’intéresse c’est de
pouvoir améliorer le texte là où il est améliorable par exemple sur la
pénibilité, sur la gouvernance.
- [Partenariat post-Brexit] C’est
très important en matière de défense en matière de sécurité en matière de
renseignements nous continuions à être ensemble Union européenne / Royaume-Uni
mais aussi France / Royaume-Uni.
Jean-Noël Barrot
(député)
La démocratie chrétienne a contribué à inspirer à
l’Europe le modèle de société singulier qui la distingue des autres régions
du monde. Syndicats, mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, acteurs
du monde coopératif et de l’économie sociale et solidaire, responsables
politiques : nombreux sont les héritiers de cette tradition, que certains
perpétuent parfois sans même en avoir conscience. Tout au long du XXe siècle,
l’action des élus d’inspiration démocrate-chrétienne a structuré la vie
politique française. Avec la Résistance, d’abord, au sein de laquelle ils ont
joué un rôle déterminant avant de se rassembler au sein du Mouvement
républicain populaire (MRP), premier parti de France à la Libération. Avec
la construction européenne, ensuite, dont ils ont été les fervents
défenseurs, contre vents et marées. Avec l’émergence, enfin, d’une
troisième voie face au bipartisme auquel le cadre institutionnel de la Ve
République semblait condamner la France. Cette intuition des responsables
politiques d’inspiration démocrate-chrétienne, de Jean Lecanuet à François
Bayrou, se concrétise, dans une certaine mesure, avec l’élection de Valéry
Giscard d’Estaing, en 1974, précédant celle, quarante-trois ans plus tard, de
Emmanuel Macron. S’il n’existe pas aujourd’hui de parti politique explicitement
démocrate-chrétien – bien que le Mouvement démocrate descende en ligne
directe du MRP – c’est que, pour celles et ceux qui s’en réclament, la
démocratie chrétienne est source d’inspiration plutôt que d’identité. Leur
action dans le champ économique et social trouve ainsi ses origines dans la
doctrine sociale de l’Église et l’encyclique Rerum Novarum du pape Léon XIII
qui proposait, dès 1891, de réconcilier le capital et le travail face à la
paupérisation et à l’accroissement des inégalités. C’est cet équilibre
fragile entre protection des travailleurs et respect de la propriété privée,
seul garant d’un développement économique compatible avec la cohésion du
corps social, que les responsables politiques d’inspiration
démocrate-chrétienne continuent de promouvoir. Ceux-ci ont accueilli avec
enthousiasme l’encyclique Laudato Si’ du pape François, publiée en 2015, qui
adresse au monde "une invitation ur"gente à un nouveau dialogue sur
la façon dont nous construisons l’avenir de la planète" en
proposant une écologie humaniste qui "incorpore la place spécifique de
l’être humain dans ce monde et ses relations avec la réalité qui
l’entoure", sans que cela implique d’"arrêter la créativité de
l’homme et son rêve de progrès, mais d’orienter cette énergie vers des voies
nouvelles ". Sans s’y référer explicitement, nombreux sont les élus
d’inspiration démocrate-chrétienne qui s’engagent pour créer les conditions
d’un développement authentiquement durable."
● Autres
(Personnalités ou
organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin
(ancien premier ministre)
- Coronavirus. Trois bonnes attitudes
pour la France: Insister pour la transparence des informations. Affirmer notre
solidarité et combattre tout racisme. Relancer la coopération internationale
contre les pandémies.
- Des accords Franco/Allemand sont
indispensables pour peser face à la Chine et aux États-Unis.
- La loi du 11 février 2005 pour les
personnes handicapées est l’une des grandes lois voulue par le Président Chirac
et mise en œuvre par mon gouvernement. C’est une fierté.