Voici une sélection, ce 17 janvier 2020, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- La menace augmente. L'actualité des
dernières semaines ne fait que le confirmer. La sécurité de la Nation, son
avenir, sont en jeu. Je resterai ferme sur mon engagement : l’objectif reste de
porter l’effort de défense à 2% du PIB en 2025.
- Au Proche et Moyen-Orient, malgré
les mutations de la région, nos forces engagées dans l’opération Chammal
poursuivent les opérations de lutte contre Daech dont le califat territorial
n’existe plus mais dont la menace pèse toujours, sous une autre forme, larvée,
plus insidieuse.
- Dans la péninsule arabique et dans
le Golfe arabo-persique, nous avons déployé en un temps record la Task force
Jaguar, et par les initiatives avec nos partenaires européens, nous renforçons
la sécurité maritime dans cette région si stratégique pour nous.
- Le groupe aéronaval viendra
soutenir l’opération Chammal de janvier à avril 2020 avant de se déployer en
Atlantique et en mer du Nord. De nombreux pays européens participeront à
l’escorte du Charles de Gaulle au cours de sa mission.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Le Président l’a dit le 31 décembre à l’occasion de ses
vœux, il l’a redit à l’occasion de ce séminaire : même si nous sommes à
mi-mandat, même si les échéances électorales se dessinent, il est hors de
question de ralentir. Nous voulons continuer sur la même lancée que celle qui a
prévalue depuis le début du quinquennat, à transformer le pays et apporter des
réponses aux questions qui se posent, parfois depuis longtemps. Le programme de
travail, vous le connaissez, c’est l’ensemble des grands objectifs fixés par le
président de la République pour l’Acte 2 et rappelés lors de son discours de
vœux aux Français.
- Notre engagement vis-à-vis du
personnel soignant ne baissera pas au gré des actualités, il sera constant tout
au long des prochaines années. Dès janvier, les premières mesures du plan
d'urgence pour l'hôpital entrent en vigueur avec le versement des premières
primes.
- Fermeture de Fessenheim,
préservation de la biodiversité, stratégie quinquennale de sortie du plastique,
mise en place de zones à faibles émissions : nous nous fixons un agenda très
intense en matière d’écologie pour les six prochains mois.
- Nous tiendrons mi-février un Conseil de défense écologique
qui sera consacré à deux sujets : D'abord, l'engagement des services de l'Etat
dans une démarche exemplaire afin que l'Etat ne soit pas simplement
prescripteur mais qu'il soit aussi acteur et qu'il puisse démontrer à son
niveau qu'il est possible d'avancer. L'administration prendra notamment le
virage des véhicules électriques et hybrides et elle engagera des
investissements de réduction de sa consommation d'énergie fossile. Nous aurons
l'occasion d'en reparler. Deuxième sujet qui sera traité à l'occasion de ce
Conseil de défense, l'adaptation au changement climatique, c'est-à-dire tous
les sujets relatifs à la résilience des territoires, à la gestion des
canicules, à la prévention des inondations.
- Dès le mois d'avril, la convention citoyenne, qui se
réunit depuis plusieurs semaines déjà, présentera des mesures ambitieuses qui
montreront que l'on peut réconcilier transition écologique et soutien
populaire, ce qui n'avait pas été le cas en 2018 et ce qui, nous le savons
tous, est essentiel si nous voulons être à la hauteur de l'ambition de
transition écologique que nous portons, bien au-delà même du Gouvernement.
- Le président de la République a eu l’occasion de le dire,
nous travaillons à un plan de lutte contre l’islam radical et contre les
communautarismes. D’ici le mois de mars, le président annoncera le plan
d’action sur ce sujet prioritaire pour l’unité et la concorde nationales. Hors
de nos frontières, nous portons un projet de solidarité qui doit permettre la
paix, la stabilité et le développement humain, dans des pays souvent attaqués
par le terrorisme et qui font face à une explosion démographique. Un projet de
loi spécifique sur l’Aide Publique au Développement et notamment un projet de
loi de programmation sur l'Aide Publique au Développement, sera déposé en
Conseil des ministres au premier trimestre de façon à accompagner les Etats qui
sont soumis à ces pressions et à ces défis considérables, et de façon à
organiser une aide durable, prévisible, visible et efficace de la République
française en la matière.
- Dans un contexte de ralentissement de la croissance
européenne, la France sur-performe et poursuit son grand retour dans le peloton
de tête de l’OCDE. Les résultats de l’étude Ernst & Young publiés cette
semaine sur l’attractivité industrielle montrent que nous sommes sur la bonne
voie. La décrue du chômage est incontestable même si je la considère encore
trop lente et que nul ne peut se satisfaire en particulier du nombre trop
important d’offres d’emplois non satisfaites. Nous savons qu’il faut poursuivre
la voie tracée depuis 2017 pour changer l’économie et le marché de l’emploi en
profondeur : en misant sur l’éducation, l’apprentissage, la compétence, la
formation continue et la recherche ; en maintenant une fiscalité
attractive, en encourageant l’initiative, l’entreprenariat et le dialogue social
dans les entreprises ; en valorisant le travail et l’émancipation
individuelle plutôt que les logiques antiéconomiques et antisociales ; en
restant fidèle à notre promesse de justice sociale et d’émancipation
- Avec la prime d’activité et la baisse de l’impôt sur le
revenu qui se matérialisera sur la feuille de paye dès janvier, l'ensemble des
Français qui payent l'impôt, et singulièrement ceux qui sont au début du barème
de l'impôt sur le revenu, c'est-à-dire les classes moyennes, vont voir que le
travail paye mieux aujourd'hui en France. C’est un des grands engagements du
président de la République et c’est un des grands facteurs de changement du
pays.
- La crise à l'hôpital est toujours là, elle est ancienne,
elle est profonde. Et si j'ai la conviction que notre plan est à la hauteur des
enjeux, je mesure les sentiments d'urgence, d'impatience qui sont souvent
légitimes et souvent justifiés. Les premières mesures du plan d'urgence pour
l'hôpital entrent en vigueur avec les premières primes qui seront versées au mois
de janvier. Comme prévu, 150 millions d'euros sont délégués aux établissements
de santé dès ce mois de janvier pour financer ce que l'on appelle parfois, je
ne sais pas si le terme est judicieux mais c'est comme ça que l’on le dit, le «
petit investissement » dans le cadre d'un plan de l'ordre de 450 millions
d'euros sur les trois années qui viennent. Les travaux sur la reprise de la
dette des hôpitaux se poursuivent également. Vous savez que nous nous sommes
engagés à reprendre 10 milliards de dettes, c'est-à-dire un tiers de la dette
globale des hôpitaux. Ces travaux permettront dès le mois d'avril d'étudier
avec chaque établissement les modalités concrètes de cette reprise de dette
qui, je le dis, constitue un effort sans précédent vis-à-vis des hôpitaux.
C'est la première fois que nous allons reprendre ce montant de dette pour faire
en sorte que les hôpitaux retrouvent des marges de manœuvre et puissent se
projeter vers l'avenir avec confiance.
- 2020 doit être une année de concrétisation et de changement
rapide pour les fonctionnaires de ce pays qui doivent se sentir davantage en
responsabilité et reconnus. Il faut rapprocher le service public de nos
concitoyens. Ce sera tout l'enjeu du déploiement des 460 premiers espaces
France Services qui ouvrent en ce début d'année 2020.
- Beaucoup de lois sont discutées, elles sont souvent
complexes. Elles exigent des mesures d'application et il ne faut pas penser
qu'alors que la loi serait votée tout serait réglé. Nous avons constaté que
grâce à un travail très sérieux, très intense, de l'ensemble des
administrations, sous la pression des ministres, le taux d'application des lois
était s'agissant de la fin de l'année 2019, tout à fait remarquable puisque le
taux de publication des décrets s'élève à 95 %. Autrement dit, là où pendant
très longtemps, on se contentait de voter des lois et qu’ensuite les décrets
tardaient, nous sommes parvenus à un résultat qui est de l'ordre de 95 % de
publication des décrets nécessaires à l'application de la loi.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Engagés avec humilité et pugnacité
pour nous protéger, les femmes et les hommes de la DGSI sont un maillon
essentiel et précieux de notre sécurité.
- Interlocuteurs de nos concitoyens
et de leurs élus, ils incarnent l'État dans nos territoires: Edouard Philippe s'est exprimé ce
matin devant les préfets réunis Place Beauvau. Nous voulons bâtir un État plus fort, et plus proche des
Français : il y travaillent au quotidien.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- Les choix de la France sont clairs.
Derrière chacun d’entre eux, il y a des convictions fortes. Mais aussi une main
tendue.
- Oui, en Irak, il y a des risques de
résurgence de Daech.
- La signature de deux accords entre
la Turquie et le
gouvernement d'entente nationale soulève une inquiétude particulière. [Je
condamne] une violation assumée de l'embargo sur les armes des Nations Unies
[et une] violation du droit de la mer.
- [Libye]
L'Union européenne ne peut assister sans réagir à la déstabilisation de ce pays
clé (...) Seul un processus politique permettra de sortir de l'impasse. Il n'y
aura pas de victoire militaire.
- Nous devons éviter qu'une crise de
prolifération nucléaire s'ajoute à ce contexte compliqué. Nous avons travaillé
à la préservation de l'accord de Vienne et nous continuerons à le faire. Il
faut s'assurer que l'Iran n'acquiert pas d'arme nucléaire.
- La mission internationale qui se
déroule en Irak est
essentielle pour la sécurité de ce pays et pour notre propre sécurité. C'est
une coalition contre Daech pas contre l'Iran. Elle doit se poursuivre dans le respect de la souveraineté
irakienne.
- [Iran & Irak] Nous n'assistons
pas à une désescalade mais à une interruption de l'escalade. La situation reste
extrêmement volatile.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Le « soldat augmenté »,
l’intelligence artificielle ou encore le combat collaboratif : pour faire face
à l’irruption des technologies émergentes sur le champ de bataille, j’avais
annoncé en avril la création d’un comité d’éthique de la Défense. Il s’est
réuni pour la 1ère fois. De quoi parle-t-on ? 18 membres dont certains sont
issus du ministère des Armées, philosophes, médecins, historiens et militaires
qui réfléchiront aux enjeux éthiques des nouvelles technologies dans le domaine
de la défense. Et en pratique ? Ce comité d’éthique peut être saisi par les
hautes autorités du ministère des Armées et peut aussi s’auto-saisir sur les
sujets qu’il jugera prioritaires. Prochaine étape ? J’ai livré deux sujets à la
réflexion du comité d’éthique : le soldat augmenté et les règles éthiques
applicables aux systèmes d’armes autonomes. Les premiers travaux sont attendus
d’ici 4 mois. La France est la 1ère grande puissance militaire à se doter d’une
instance de réflexion permanente sur les enjeux éthiques des nouvelles
technologies dans le domaine de la Défense. C’est une fierté : la France pourra
porter sa voix sur ces sujets en Europe et à l’international.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Il est indispensable de bâtir une
nouvelle fiscalité pour le 21ème siècle. J’ai multiplié les contacts pour
convaincre nos amis américains d’accepter la solution d'une taxation
internationale des activités numériques. Nous progressons.
- Le livret d’épargne populaire (LEP) est mieux rémunéré que le Livret A, a le même
fonctionnement sauf qu’il est sous conditions de ressources. 40% des Français y
sont éligibles mais trop peu s’en saisissent. J’ai donc décidé de simplifier
les démarches d'ouverture.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- J’ai consacré ces premiers mois au ministère de l’Ecologie à l’action
: 3 textes législatifs majeurs adoptés, la gestion de catastrophes importantes,
l’aboutissement de batailles fondatrices comme l’abandon d’Europacity. L’écologie n’est pas un combat nouveau pour
moi. Au long de mon parcours, au contact des collectivités territoriales, des
entreprises, des services de l’Etat, une seule réponse au défi : la
mobilisation et l’action sur le terrain. J’ai forgé 4 convictions. La première,
c’est que la transition écologique appelle une transformation de nos modèles. Production,
consommation, mobilité, aménagement du territoire : une révolution systémique
est nécessaire. La deuxième est simple : ce n’est pas parce que nous n’avons
pas le choix que nous devons vivre moins bien. Je veux donner à voir tout ce
qu’une France neutre en carbone, respectueuse de la nature, adaptée au
dérèglement aura de positif. Ensuite, la transition
écologique est une chance pour les territoires et
pour les citoyens. Pour aller dans une société du mieux vivre, nous avons
besoin de tous. C’est notamment le sens de la Convention
citoyenne! Enfin, la France est garant de l’Accord de Paris, en 2020 nous
continuerons à mobiliser le monde entier pour faire bouger les lignes. La lutte
contre le péril écologique demande une action globale. Plus qu’une feuille de
route, nous aspirons à une révolution, pour être à la hauteur du défi
écologique et porter les transformations avec l’ampleur nécessaire. C’est à ces
conditions que nous réussirons, pour 2020 et les années à venir.
- Nous voulons que partout les
citoyens aient d’autres choix que le tout-voiture pour se déplacer, des
solutions plus simples et plus écologiques.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- [Rémunération des enseignants ] Augmentations
importantes dès l'année 2021.
- [Contrôle continu pour le Bac 2020] Nous voulons la hausse
du niveau de nos élèves.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- [45 ans de la loi Veil] Je voudrais remercier celles et ceux qui rendent possible
l'exercice de ce droit au quotidien, et font de la loi Veil ce qu'elle est
fondamentalement : un droit au service des femmes, un droit à disposer de leur
corps.
- Garantir l'autonomie, c'est aussi
adapter l'ensemble de notre cadre de vie : transports, espaces urbains,
habitats...avec Julien Denormandie, nous agissons par exemple pour aider les ménages à adapter
leurs salles de bains, avec des subventions pouvant aller jusqu'à 5 000€.
- La lutte contre l'isolement est une
arme très puissante de prévention. Notre stratégie vise à mobiliser le plus
largement possible les acteurs de terrain, au sein des collectivités. Et dès
2020, les jeunes du SNU seront mobilisés contre l'isolement de nos aînés.
- Protéger sa santé grâce à la
prévention, c'est protéger son autonomie à long terme, grâce à des conseils
personnalisés, un rdv prévention au moment de la retraite, en détectant les
fragilités des personnes âgées.
-La perte d'autonomie peut être
évitée et n'est pas liée à l'âge : je lance ce matin "Vieillir en bonne
santé", une stratégie de prévention permettant pour chacun de préserver
son autonomie.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
Total soutien à la CFDT face aux agressions verbales
et intrusions dont elle a été victime. Les désaccords sur les idées dans le
cadre du débat démocratique, oui. La violence quelle que soient ses formes,
non.
Franck Riester
(ministre de Culture)
Netflix s'installe en France ! Bienvenue dans notre pays, patrie des
Frères Lumière, de Méliès et de la Nouvelle Vague. Je suis certain qu'une
collaboration fructueuse va naître entre nous, dans le respect des règles de la
politique culturelle et fiscale de la France.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
En janvier, l'impôt sur le revenu baisse ! 17 millions de
foyers vont voir leurs impôts diminuer de 300€ en moyenne par an. Nous
améliorons le pouvoir d'achat des Français, en particulier des classes moyennes
et populaires.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
Solidarité avec la CFDT victime de l’intolérance et
de la négation de la démocratie. Et avec tous les élus, syndicalistes, citoyens
menacés parce qu’ils pensent différemment. Aux auteurs de ces actes je dis que
nous tous républicains ne cèderons jamais à leur violence. Jamais.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- L'affaire Matzneff en dit beaucoup sur
notre époque. Comment en 30 ans nous avons pu laisser faire cela ? Il y a 27
000 plaintes pour agressions sexuelles sur enfants chaque année en France, il
faut le signaler!
- Les chiffres sont terribles : 27
000 plaintes d'enfants pour agression sexuelle, 150 000 enfants probablement
agressés sexuellement, 4 millions d'enfants victimes d'inceste. Il faut
signaler au 119, il faut que ce soit le combat des années 2020.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Mon message au commissaire européen
au budget : que l’Europe soutienne le revenu des agriculteurs pour qu’ils
transforment leur métier sans se demander de quoi demain sera fait.
- Ce n’est pas le gouvernement que bloquent les
grévistes, c’est la vie des Français, et des millions d’emplois. Bloquer nos
ports, c’est mettre en échec notre stratégie d’attractivité maritime face la
concurrence. Du pain bénit pour Hambourg et Rotterdam !
- Hier on a eu un show médiatique
bien huilé de Ségolène Royal et Marine Le Pen, deux ans et demi avant la présidentielle. Les Français ne
sont pas dupes. Nous, nous préférons travailler pour eux, loin des numéros
politiciens.
- Emmanuel Macron, Edouard Philippe et tout le Gouvernement se sont engagés à transformer le quotidien des Français.
Lorsque la Commission européenne reprend hier la
proposition française d’avoir un SMIC européen
pour arrêter le dumping social, c’est pour les emplois des Français qu’on agit.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Tout mon soutien à la CFDT et aux salariés agressés. La
dérive totalitariste de quelques-uns n’aide en rien les revendications
sociales. Au contraire.
La fracture numérique et ses
conséquences nécessitent une mobilisation nationale qui s’appuie sur
l’expérience locale.
- Financement, attractivité,
réglementation, talents, formation… L’Etat et tous nos territoires continueront
à se mobiliser pour faire de la France le premier pays européen en matière de
numérique et de technologie.
- Nous ne nous en contentons pas.
Pour nos emplois mais aussi notre souveraineté, dans une économie mondiale
dominée par les géants américains et chinois, nous devons continuer à
travailler pour faire émerger de nouveaux leaders technologiques en Europe. Les
6 milliards d’euros mobilisés par les investisseurs institutionnels pour
investir dans la croissance de l’écosystème vont notamment servir à cela !
- Cette année, les start-up créeront
plus de 25000 emplois partout en France et à tous les niveaux de compétence.
Elles sont devenues un élément essentiel de notre économie.
- Le gouvernement
s’engage et les chiffres sont là : en 2019, la French tech a levé 5,03Md€. C’est
40% de + en 1 an. Félicitation à toutes celles et ceux qui contribuent à faire
de la France une puissance technologique et
créent de plus en plus d’emplois partout sur le territoire.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
Avec La Grande Exposition du Fabriqué enFrance qui a lieu ce
week-end à l’Elysée nous voulons montrer qu’il est possible de produire en
France et de mener la reconquête industrielle. Et lundi nous réunirons à
Versailles 200 investisseurs étrangers pour qu’ils choisissent la France.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Notre pays s’habitue à la violence
au point de relativiser, édulcorer... Il suffit de chanter les menaces et les
injures pour qu’elles deviennent excusables ? Soutien à la CFDT.
- Ce n’est pas En marche qui décide d’affronter
Marine Le Pen. Ce sont les Français qui font ce choix démocratique. Elle est
arrivée au 2e tour de la présidentielle et en tête des européennes parce que
les citoyens ont voté pour elle. Ne nous aveuglons pas.
- Avant de parler de l’élection
présidentielle, il reste la moitié de ce quinquennat d’Emmanuel Macron à nous de
travailler pour transformer positivement la vie des gens, il nous reste encore
beaucoup à faire pour cela.
- La France défend partout dans le
monde les droits sexuels et reproductifs des femmes. C’est possible grâce à
l’engagement de générations de femmes... 17 janvier: anniversaire de la loi sur
l’IVG.
Laurent Nunez
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
Ce qu’il y avait à dire sur la
nécessaire exemplarité des forces de l’ordre a été dit. Mais nous ne laisserons
pas occulter les violences inacceptables dont elles sont trop souvent victimes,
et qui n’ont rien à voir avec la liberté de manifester.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
- Je condamne avec la plus grande
fermeté l'intrusion d'individus au sein des locaux de la CFDT. Sans syndicats, pas de
démocratie sociale. Aucun désaccord ne peut se régler dans l'intimidation ou la
violence.
- L’apprentissage, c’est une voie d’excellence qui constitue un vrai tremplin
vers un emploi durable.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- [Violences contre la CFDT] Juste insupportable. La
violence n’est pas tolérable dans notre démocratie.Soutien aux personnes
agressées
Premier facteur d'émancipation, la mobilité est au coeur de
la promesse républicaine.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Pour les municipales, mon objectif
est clair : faire gagner les idées progressistes, partout en France.
- Pour LaREM, les élections ne sont
jamais une fin en soi. Elles sont un début pour agir. Notre objectif n'est pas
de planter des drapeaux dans telle ou telle ville. Nous voulons faire gagner
nos idées.
- La première exigence des
progressistes, c’est de regarder la France telle qu’elle est. Notre pays
regorge d'idées mais se meurt de ne jamais regarder ce qui marche !
- Nous présentons «300 projets qui
marchent» et qui font la différence sur le terrain pour l'écologie, le
logement, les mobilités... Si ces bonnes idées se déploient partout, nous
transformerons le pays en profondeur.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Je condamne l'intrusion et les
agressions au siège de la CFDT. La seule issue à un conflit social, c'est le dialogue et la
recherche d'un compromis. Les députés LaREM ne cesseront d'œuvrer en ce sens, comme le souhaitent nos
concitoyens.
Aurore Bergé
(porte-parole)
Des projets innovants, qui font la
part belle à l'écologie, à la démocratie participative, et favorisent
l'attractivité économique ou l'inclusion de tous. En marche en a recensés 300 dans
nos communes !
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Le groupe
MoDem apporte tout son soutien aux salariés de la
CFDT agressés lors
de cette intrusion inqualifiable. La démocratie sociale, c’est une part
indispensable de la démocratie tout court. Un espace où la liberté de penser,
parler et agir ne peut être violentée.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
[Communiqué de presse: L’Europe fait un choix catastrophique
pour le climat!]
La Commission Européenne a présenté cette semaine son plan
de financement du Green Deal au Parlement Européen, censé permettre à l’Union
Européenne d’atteindre la neutralité carbone en 2050
La création d’un fonds de « transition juste » pour les
régions les plus dépendantes aux énergies fossiles, tout particulièrement le
charbon, va dans le bon sens. Cette initiative permet de renforcer
l’acceptabilité sociale de la lutte contre le réchauffement climatique dans les
territoires où les leviers pour diminuer nos émissions sont justement les plus
importants. En matière d’électricité, il ne peut y avoir de diminution
drastique du nombre de centrales à charbon ou au gaz en activité en Europe sans
un appui spécifique et une considération pour les Etats qui en dépendent le
plus, conformément au projet européen porté par Jean-Christophe Lagarde lors
des élections européennes. Il insistait alors sur la nécessité de rassembler et
de fédérer l’Europe autour de projets qui unissent le continent et pour
lesquels chacun trouvera un intérêt commun, plutôt que de se concentrer sur les
sujets qui nous divisent et nous conduisent à un immobilisme contraint.
Malheureusement, sous la pression des écologistes, la
Commissaire européenne Elisa Ferreira a annoncé que ce mécanisme de transition
juste ne pourra pas financer des projets de construction de centrales
nucléaires : le projet de règlement transmis au Parlement européen aux
eurodéputés le 14 janvier dispose en effet que « le fonds de transition juste
exclut spécifiquement la construction de nouveaux centres nucléaires de
production d’électricité ».
L’UDI regrette vivement ce choix qui ralentit le combat de
l’Union Européenne contre le réchauffement climatique au moment même où nous
avons besoin d’accélérer. Une transition la plus rapide possible vers un mix
énergétique qui ne dépende plus à 80% d’énergies carbonées comme c’est le cas
aujourd’hui dans l’Union Européenne doit être la priorité de la Commission.
Pour parvenir à diminuer massivement nos émissions de CO²,
le premier levier est la production d’électricité : rappelons qu’en Europe, la
première source d’émissions de gaz à effet de serre reste la production
d’électricité, devant les transports.
Jean-Christophe Lagarde (président)
Il y a quelque chose de pourri dans
notre démocratie. L'agression subie par la CFDT suite aux fake news diffusées sur les réseaux sociaux est un
symptôme de cette perte de rationalité qui appauvrit le débat public et attise
la violence.
Sophie Auconie
(députée)
Ces attaques à l’encontre de la CFDT sont inadmissibles,
j’apporte mon soutien aux victimes de cette grave intrusion. La réforme des retraites est une
réforme majeure pour notre pays et nécessite des débats constructifs et
respectueux
Laurent Lafon
(sénateur)
Le jusqu’au-boutisme de certains
grévistes à la RATP et à la SNCF est de plus en plus incompréhensible pour les
centaines de milliers d’usagers des transports en commun d’Île-de-France qui
ont vraiment le sentiment d’être pris en otage.