Sortie d’un petit guide sur ce qu’est
être centriste en ce début de deuxième millénaire dont voici un extrait:
«Il est bon de se demander ce qu’est être un centriste
aujourd’hui en ce début de XXI° siècle. Cela apporte, en outre, quelques
éclaircissements salutaires sur les fausses postures et les vraies convictions
en la matière. En préambule, il est important de rappeler que toute personne se
réclamant du Centrisme veut évidemment que la communauté dans laquelle il
s’investit (quartier, ville, région, pays, humanité,…) réussisse et, ce,
au-delà des étiquettes politiques, au-delà des moyens mis en place. Car le
centriste est un pragmatiste qui est convaincu qu’il faut constamment s’adapter
aux situations économique, sociale, politique et sociétale présentes.
Cela ne veut évidemment pas dire que le centriste est une
girouette qui change de vision de la société comme de chemise. Bien au
contraire, il est sûr de sa vision sous-tendue par ses valeurs qui ne varient
pas au gré des circonstances. C’est sur ces valeurs qu’est assis son pragmatisme. C’est justement parce qu’il est sûr de ses
valeurs que le centriste n’a pas besoin d’être dogmatique pour les défendre.
Car si on ne peut faire fi de la réalité, l’on peut, en la prenant en compte,
agir efficacement pour réformer la société. C’est évidemment un travail plus
ingrat que de faire de belles envolées lyriques en annonçant le grand soir et
le paradis sur terre, promettant tout et n’importe quoi tout en sachant qu’on
ne pourra jamais tenir ses promesses.
Etre centriste en ce nouveau
millénaire est donc prendre en compte la réalité de la vie. Mais c’est aussi
avoir des valeurs fortes qui guident son action politique et sa vision de la
société. Ces valeurs sont dominées par la première d’entre elles, la
métavaleur, la liberté. En découle la tolérance de l’autre et la solidarité
avec l’autre le tout dans la pratique de la métavertu, le respect de l’autre.»