► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- L’unité et la fermeté européennes ont payé. L’accord avec
le Royaume-Uni est essentiel pour protéger nos citoyens, nos pêcheurs, nos
producteurs. Nous nous assurerons que c’est bien le cas. L’Europe avance et
peut regarder vers l’avenir, unie, souveraine et forte.
- Merci à Michel Barnier pour votre ténacité et votre
engagement à défendre les intérêts des Européens et leur unité. Grâce à vous et
Ursula Von der Leyen, la solidarité européenne a montré sa force.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
La France solidaire, c’est celle des associations et de
leurs bénévoles, des travailleurs sociaux qui restent sur le pont pendant les
fêtes de fin d’année, aux côtés de ceux qui ont besoin de leur soutien. Un
grand merci à chacune et à chacun pour votre engagement.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- Nous avons de plus en plus de policiers et gendarmes qui
sont formés pour accueillir la parole des femmes qui viennent déposer plainte.
- [Brexit] Dans cette période particulièrement complexe dans
laquelle nous vivons, être parvenu à cet accord, c'est vraiment remarquable.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
[Brexit] L’Europe avance. Une nouvelle page s’écrit. L’union
est notre force.
Alain Griset
(ministre chargé des Petites et moyennes entreprises)
Le soutien de l'État a été total et la promesse du Président
tenue. Il y a eu moins d'entreprises en faillite en 2020 qu'en 2019, où
l'économie était alors plus florissante. Nous avons été un des pays qui a le
plus soutenu ses entreprises, nous n'abandonnerons personne.
Brigitte Klinkert
(ministre chargée de l'Insertion)
Avec Eric Dupond-Moretti nous partageons la conviction que
le travail en prison est un instrument essentiel de réinsertion et de sécurité.
C'est pourquoi nous voulons renforcer le travail des détenus en développant
leurs capacités et en les accompagnant dans la construction d'un projet.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Le Brexit [pour le Royaume Uni] c’est l’Union européenne
en moins bien. Concrètement: respect obligatoire des normes européennes, pas
d’accès à Erasmus, au plan de relance, à Galileo, perte du passeport financier,
visas au-delà de 90 jours...
- Le Brexit doit faire réfléchir ceux qui en France le
célébraient comme Marine Le Pen et ses amis.
- Les charmes d'une souveraineté totale c'est une folie et
un mensonge.
- [Brexit] On avait moins besoin d'un accord que les
Britanniques.
- [Brexit] Nous n’aurions pas pu accepter un accord qui
sacrifie la pêche française ou qui sacrifierait d’autres secteurs économiques
en n’ayant pas le respect de nos normes et nos règles.
- Dans cette négociation, nous avons tenu jusqu’au bout 3
principes : avant tout, défendre nos intérêts, notamment ceux de nos pêcheurs, préserver
l’unité européenne, dont nous avons tant besoin, créer une nouvelle relation
stratégique avec le Royaume-Uni.
Olivia Grégoire
(secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
- Le partage de la valeur c’est la bonne direction surtout
quand la reprise sera là, pour mieux rémunérer les salariés. Intéressement,
participation, actionnariat salarié : autant de dispositifs pour augmenter le
pouvoir d’achat dans les prochaines années.
- Nous avons mis en place le système de protection
économique le plus puissant au monde. Nous continuons encore d’accompagner les
indépendants notamment en janvier : le fonds de solidarité, les exonérations de
charges...
► Assemblée nationale
Richard Ferrand
(président)
- [Brexit] Félicitations à celles et à ceux qui ont œuvré,
pendant des mois, à cet accord.
► Haut Commissariat au
Plan
François Bayrou
(Commissaire, président du Mouvement démocrate)
- [2020] C'est une année sans précédent qui restera dans les
mémoires, qui restera dans les livres d'histoire et qui nous place en face de
nos difficultés, de nos faiblesses et peut-être de nos chances. Donc vous voyez
que c'est une année qui ne ressemble à aucune autre. Vous dites
« catastrophe » ; oui, bien sûr, il y a une catastrophe
sanitaire avec des dizaines de milliers de morts en France. C'est une
catastrophe économique sans précédent, depuis la guerre jamais on n’avait vu
des pans entiers de l'économie aussi profondément atteints, je pense au
tourisme, je pense à l'aéronautique, je pense à l'aviation, je pense à la
culture et je pense évidemment au choc que cela a représenté pour notre système
hospitalier sanitaire. Donc, oui, c'est une année extrêmement bouleversante,
mais, de ces bouleversements, la question que nous devons nous poser est :
est-ce que nous pouvons en sortir et est-ce que nous pouvons en sortir en
allant mieux que nous allions en y entrant ? C'est au fond la perspective
qui est devant moi. C'est sur ce sujet que j'essaie de porter une réflexion qui
intéresse tout le champ démocratique français.
- [Covid19] Il y a un jeu politicien auquel je ne me prête
pas, car si les gouvernements précédents avaient fait ce qu'il fallait, le
gouvernement LR comme on dit maintenant ou le gouvernement socialiste, alors,
sans aucun doute, nous n'aurions pas été dans la difficulté et notamment pour
ce qui concerne les stocks stratégiques de masques, de médicaments, etc. Les
décisions de renoncer à ces stocks ont été prises précisément sous la
responsabilité de ceux qui portent des accusations. Donc je ne joue pas à ce
jeu. Mais en revanche, je dis qu'un grand pays comme la France ne peut pas se
trouver dans ce risque de rupture de produits vitaux, de produits essentiels. Ce
n’est pas possible. La question, ce n'est pas d'instruire des réquisitoires car
tous les pays du monde sans exception, en tout cas du monde occidental, se sont
trouvés devant les mêmes difficultés, les mêmes inquiétudes et les mêmes
manques, mais la question est désormais de penser ce que nous devons faire pour
que cela ne se reproduise pas, et on va peut-être en dire un mot.
- [Deux sortes de dette] Ce qu'il faut avoir à l'esprit dans
la situation présente, c’est qu’il y a deux sortes de dette : il y a la
dette j’allais dire « ordinaire » et que j'ai condamnée pour chasser
ou en tout cas sur laquelle j'ai essayé de mettre en alerte tout au long du
temps et d'autant plus que cette dette en France avait une caractéristique
désastreuse, c'est que ce n'était pas une dette pour réparer l'avenir, pour
investir, c'était une dette pour payer les factures du présent. Cela, ce
n'était vraiment pas dans l'esprit de ce qu'il aurait fallu faire et j'avais
raison de mener ce combat. Aujourd'hui, c'est complètement différent. La dette
de la Covid, je propose depuis longtemps de la traiter de manière différente. Pourquoi?
Parce que c'est une dette dont personne n'est responsable. Personne n'est
responsable de la survenue de ce virus, en tout cas personne d'identifié.
Personne ne peut assumer seul la facture de ce que cette épidémie a créé comme
drames économiques en particulier, et sanitaires bien sûr d'abord à la surface
de la planète. Il faut donc traiter cette dette de manière différente. Il y a
des gens qui disent : il faut l'effacer. Ce n'est pas possible, pour une
raison extrêmement simple. Le jour où vous effacez une dette, vous ne pouvez
plus emprunter un euro pour préparer l'avenir.
- [Secteurs industriels vitaux] Si vous me permettez, je
vais d'abord dire quelle est la perspective dans laquelle je me place, je place
l'action du Commissariat au plan. La perspective, c'est celle-ci : on a
découvert deux choses pendant cette crise, premièrement que l'on était d'une
fragilité que l'on n'avait jamais imaginée en face de produits vitaux, de
médicaments, d'équipements, qui nous permettent de faire face à des drames. On
était désarmé car on s'était laissé désarmer. Deuxièmement, on voit que l'on a
un système social extrêmement généreux, probablement le plus généreux du monde,
le plus solidaire du monde, encore faut-il que ce système soit soutenu par une
économie qui permette de faire face à ces obligations. Ce sont mes deux
rendez-vous. Le premier, celui que vous évoquiez, j'y reviens. Il y a des
produits vitaux. Que faut-il faire face à ces produits vitaux ?
Premièrement, il faut les identifier, et cela n'a pas été fait en France depuis
très longtemps ou jamais, et il faut avoir un plan extrêmement précis, arrêté à
l'avance pour faire face à une éventuelle rupture des approvisionnements de ces
produits. On s'est aperçu pendant la crise que l'on manquait de médicaments
essentiels, que l'on manquait de médicaments pour les anesthésies - on a parlé
du curare - on s'est aperçu que l'on manquait d'anti inflammatoires,
d'antibiotiques et même de molécules aussi simples que le paracétamol, ou que
l'on était au point d'en manquer, sur le point de rupture et tous les médecins
et tous les hospitaliers savent que cela a été le cas. Cela a été la même chose
pour les gants, cela a été la même chose pour les masques, évidemment. Ces
produits doivent être identifiés et il faut, pour chacun d'entre eux, qu'il y
ait un plan d'approvisionnement en cas de crise et, dans mon esprit,
d'approvisionnement français ou européen parce qu'on peut traiter cette
question dans le cadre d'un approvisionnement européen. C'est pareil pour les
filières stratégiques.
- [Industrie et relocalisation] Cela, c'est la
responsabilité de l'État que d'inviter les principaux acteurs industriels et
vous savez que la France est réputée être une puissance dans le domaine de la
pharmacie du tout premier rang mondial. J'ai rencontré un grand nombre de ceux
- industriels de ce secteur - qui appartiennent à ce premier rang mondial. Ils
sont prêts à ce que l'on discute de ces questions car ils se rendent bien
compte que leur responsabilité sociale est engagée. Et donc, c'est le rôle de
l'État que, après avoir défini quels sont les produits vitaux, il définisse
aussi quel est le plan pour faire face à des risques de rupture en cas de
crise. Cela, c'est le premier acte, mais j'ai un deuxième acte qui, pour moi,
est beaucoup plus important et que je vais essayer de traiter à partir du mois
de janvier. Quand on fait face à cette inquiétude, on s'aperçoit d'une deuxième
chose qui est que nous n'avons plus le secteur productif nécessaire pour
soutenir nos engagements sociaux. Ceci est un drame, cela vous rappellera des
souvenirs, j'avais fait une campagne présidentielle sur le « produire en
France » alors que vous étiez dans d'autres fonctions. Cette préoccupation
ne m'a pas quitté, et encore moins aujourd'hui. Quand vous regardez les
chiffres, l'Allemagne, son secteur industriel, c'est 25 % de son PIB, de
toutes les richesses créées en Allemagne. En France 13 %, la moitié, mais,
si vous regardez l'Italie, c'est près de 20 %, l'Espagne c'est entre 16 et
17 %. Et donc, nous sommes largués, nous, Français, alors que, dans
l'ensemble européen, les nations qui sont réputées pourtant être plus en
difficulté que nous, ont maintenu leur secteur industriel. Et la question qui
se pose à moi, qui se pose à mon avis à l'ensemble des responsables du pays est
celle-ci : comment, tout en sortant de cette crise ou tout en faisant face
à l'urgence que cette crise a placée devant nous, pouvons-nous en même temps
partir à la reconquête des secteurs industriels qui nous manquent tant ? C'est
un paradoxe absolu. Pourquoi ? Parce que nous sommes un des pays les plus
avancés en matière de recherche, de transferts technologiques, de données, de
datas comme l'on dit, d'algorithmes, de toutes les capacités que le monde de
l'avenir offre à un pays pour recréer ou pour créer sa capacité industrielle.
Et ceci est pour moi un des plus grands sujets que l'on va devoir traiter dans
les années qui viennent.
► Partis politiques
Stanislas Guerini (délégué
général)
L'Europe est forte quand elle est unie.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Malgré les difficultés, l'unité européenne est intacte. Face
aux défis à venir, les députés LaREM seront mobilisés aux cotés de leur
collègues de Renaissance pour garantir une Europe souveraine et sûre de ses
valeurs.
Aurore Bergé (présidente déléguée du groupe à l’Assemblée nationale)
Ils sont aussi mobilisés chaque jour de l'année, salariés et
bénévoles, pour soutenir les animaux maltraités ou abandonnés et leur trouver
des familles. Je tenais à les en remercier particulièrement en cette période de
Noël. Merci.
● MoDem
Jean-Noël Barrot
(secrétaire général)
Excellente nouvelle que cet accord enfin scellé entre
l'Union européenne et le Royaume Uni. Bravo à Michel Barnier d'avoir mené cette
difficile négociation à son terme.
► Autres
Nathalie Loiseau
Pour autant que nous sachions, il n'y a pas de bon Brexit,
alors il était important que tous les efforts soient entrepris jusqu'à la toute
dernière minute afin de protéger les intérêts des citoyens et des entreprises
européens et de préserver une relation solide avec le Royaume-Uni à l'avenir. Je
tiens à exprimer ma plus profonde gratitude envers Michel Barnier pour ses
efforts inlassables. Nous examinerons attentivement le texte convenu et nous
nous assurerons qu'il soit juste, équilibré et durable avant de donner notre
accord. Un bon accord ne donne ni gagnant ni perdant. Un bon accord doit
représenter la victoire du réalisme contre l'idéologie et une promesse d'avenir
au lieu de la nostalgie du passé. J'espère que ce sera le cas.
Stéphane Séjourné
[Brexit] Le choix démocratique des Britanniques est respecté
même s’ils n’ont pas fini de payer cette décision. L'Europe a été unie face à Boris
Johnson. L'accès aux eaux britanniques est conservé pour nos pêcheurs. Emmanuel
Macron a tenu bon et n'a rien cédé sur ce point.
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