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mardi 27 octobre 2020

Propos centristes. France – Covid19: la situation est grave; assassinat de Samuel Paty; insultes de la Turquie envers la France; boycott des produits français par les pays islamistes; France relance; emploi des jeunes; enseignement supérieur et recherche…


Voici une sélection, ce 27 octobre 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


Emmanuel Macron (Président de la République)

La liberté, nous la chérissons ; l’égalité, nous la garantissons ; la fraternité, nous la vivons avec intensité. Rien ne nous fera reculer, jamais. Nous continuerons. Nous respectons toutes les différences dans un esprit de paix. Nous n’acceptons jamais les discours de haine et défendons le débat raisonnable. Nous continuerons. Nous nous tiendrons toujours du côté de la dignité humaine et des valeurs universelles.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Dans ce contexte de crise, plus que jamais, le dialogue, l'écoute, le travail collectif sont indispensables. C'est la méthode que nous avons retenue en confiance avec les partenaires sociaux : j'ai ouvert ce matin à Matignon la seconde conférence du dialogue social.

- Alors que la France et la Roumanie célèbrent le 140e anniversaire de leurs relations diplomatiques, nous approfondissons notre partenariat stratégique. Nos pays renforceront leur coopération, notamment dans le domaine de la défense et du nucléaire civil.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Le virus tue mais la crise économique fait aussi des victimes. La responsabilité de l'État est de conjuguer lutte contre le virus et maintien de l’activité économique pour protéger les plus fragiles.

- France relance est sur de bons rails: 700 000 jeunes embauchés entre août et septembre, près de 3600 dossiers déposés pour les appels à projets pour la relocalisation industrielle, plus de 4000 projets déposés pour la rénovation énergétique des bâtiments publics de l’État.

- Je mesure la détresse des salariés qui ont perdu leur travail, des entrepreneurs qui ont vu s’effondrer le fruit de de leur travail, des indépendants qui ne trouvent plus de contrats. À chacun d’eux je veux dire l’État a toujours répondu présent et continuera de répondre présent.

- Depuis le début, notre stratégie est de protéger les salariés et les entreprises. Notre méthode, consulter régulièrement les partenaires sociaux et travailler main dans la main avec les Régions. Notre ambition, retrouver en 2022 notre niveau d’activité économique d'avant-crise.

- Combien d’attentats faudra-t-il encore pour que certains se réveillent et voient qu’il y a manifestement un ennemi de l’intérieur qu’il faut combattre?

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Le combat que nous menons est contre une idéologie mortifère, l’islamisme radical, et pas contre une religion. Les musulmans dans leur très grande majorité respectent parfaitement les lois de la République.

- La menace terroriste en France est aujourd’hui très élevée.

- Le Président de la République affirme la souveraineté du pays. Cela devrait choquer chacun d’entre nous de considérer que des puissances étrangères pensent que les musulmans de France leur appartiennent.

- Je pense que ça devrait choquer chacun d’entre nous de voir que des puissances étrangères pensent que les musulmans de France leur appartiennent. De quel droit des puissances étrangères se mêlent de nos affaires intérieures?

- [Assassinat  de Samuel Paty] Cet attentat comporte plusieurs particularités. C’est la première fois depuis 2016 que deux attentats se succèdent en moins de trois semaines. Ces deux attaques ont été commises par des individus qui ne sont pas fichés au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) pour des antécédents quelconques. Cela nous interpelle, bien évidemment. Autre particularité, il s’agit du premier attentat dont l’arme n’est pas seulement un couteau, mais une arme idéologique qui est celle des officines islamistes «françaises».

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- En ces temps de crise, le dialogue social est primordial. Gouvernement, partenaires sociaux : nous sommes tous mobilisés pour protéger les emplois et les entreprises.

- [Appels au boycott des produits français] Ces amalgames sont déplorables. On ne va pas échanger nos valeurs pour obtenir un renoncement à ces appels au boycott.

- [Réforme de l'assurance chômage] La réforme ne sera pas la même que la première. On sait écouter les partenaires sociaux.

- [Covid19] La situation est grave, elle va nous amener rapidement à prendre de nouvelles mesures. A ce stade, on ne peut rien exclure.

- [Plan pour l'emploi des jeunes] Je ne vais pas crier victoire, mais il y a des signaux positifs pour août et septembre, avec près de 700 000 embauches de jeunes en CDD de plus de trois mois ou en CDI.

- [Emplois sont menacés] L'Etat va prendre en charge la rémunération et la formation du salarié qui veut bien changer de métier.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

[Covid19] Face au nombre élevé d’admissions en réanimation, je suis venu à la rencontre des soignants mobilisés jour et nuit. Dans cette clinique francilienne, malgré une augmentation de 50% des capacités, la situation se tend. Plus que jamais, protégeons-nous, pour protéger nos soignants.

 

Annick Girardin (ministre de la Mer)

La France soutiendra prochainement une résolution à l'ONU, visant à améliorer la sécurité des relèves des équipages, de leurs déplacements, ainsi que les droits des gens de mer et leur accès aux soins. Collectivement, défendons un transport maritime durable et responsable !

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

- Examen et adoption des crédits de la mission Enseignement Supérieur et Recherche du budget 2021. Une place prépondérante de la recherche: 600M€ sur les crédits du ministère, 400M€ pour la première marche de la Loi Recherche.

- Troisième budget de l’Etat, celui de l’enseignement supérieur et de la recherche s’articule autour de 3 axes : le soutien à la recherche française avec la première étape de la Loi Recherche, l’enseignement supérieur pour étudier dans de meilleures conditions face à la crise, a lutte contre la précarité étudiante.

- La lutte contre la précarité étudiante est une priorité du gouvernement.

- [Tribune: «L’université n’est pas un lieu d’encouragement ou d’expression du fanatisme»]
Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, je suis d’abord professeur des universités.
Comme universitaire, jamais je n’ai eu de difficultés à enseigner la théorie de l’évolution, la sélection naturelle ou le dernier état de la recherche scientifique à mes étudiants. L’université m’a rendue libre de le faire et précisément, cette liberté est l’un des biens les plus précieux de notre République. Elle est la condition indispensable de l’émancipation de notre jeunesse, elle est le meilleur rempart face au fanatisme islamiste et à toutes ces forces qui travaillent à défaire notre société dans la violence, la terreur et la haine de l’autre.
L’université est un héritage précieux. Elle est la liberté institutionnalisée, dans nos territoires et dans les esprits.
« Parce que la liberté d’expression et les libertés académiques sont indissociables, l’université questionne et irrite parfois, tous ceux qui confondent préjugés et certitudes, tous ceux qui rejettent l’altérité, le doute et l’esprit critique »
Héritage. Liberté face à l’église dès le Moyen-Âge, lieu des franchises face aux pouvoirs qui se sont succédé dans notre pays depuis plus d’un millénaire, l’université a noué un pacte avec la République. C’est la République qui, la première, a reconnu la liberté académique comme le corollaire indispensable de la liberté d’expression. C’est la République qui garantit à chaque professeur, à chaque maître de conférences, à chaque enseignant de pouvoir librement enseigner le produit de ses recherches, de transmettre une connaissance scientifiquement établie avec méthode, esprit critique et raison. Dans le même sens, nos savants, nos professeurs ont toujours répondu à l’appel pour accompagner des générations d’étudiants, contribuer à leur émancipation par la connaissance et faire rayonner notre pays.
Si la France est le pays des Lumières, l’institution universitaire est bien la torche de l’éclaireur devant l’obscurité de l’ignorance. C’est à l’université que sont formés nos enseignants et c’est en ce lieu qu’ils reçoivent comme un héritage à transmettre aux plus jeunes, à l’école, les valeurs et les principes de la République : la liberté d’expression naturellement comme la tolérance et le respect qui sont au cœur de notre conception de la laïcité. Samuel Paty était l’un des milliers d’enseignants dépositaires de cet héritage et l’ensemble du monde universitaire et de la recherche s’est associé à l’hommage que le président de la République, et à travers lui toute la France, lui a rendu pour rappeler le lien indéfectible qui nous rattache à la République, à ses valeurs, son histoire et la promesse d’émancipation qu’elle porte pour notre jeunesse.
Parce que la liberté d’expression et les libertés académiques sont indissociables, l’université questionne et irrite parfois, tous ceux qui confondent préjugés et certitudes, tous ceux qui rejettent l’altérité, le doute et l’esprit critique. Le débat démocratique appuyé sur des faits établis par la science n’est jamais acquis, il s’apprend, il se transmet. Souvent avec bonheur, parfois dans la difficulté.
Confrontation d’idées. A cet égard, les derniers mois avant le confinement ont été marqués par des conférences perturbées ou annulées au nom de telle ou telle cause. A chaque fois, avec l’appui de leurs enseignants-chercheurs, les présidents d’université les ont reprogrammés. A chaque fois, ils ont trouvé le soutien de leur communauté scientifique comme celle de mon ministère. La tolérance et l’écoute entre les étudiants s’apprennent à l’université. Chaque jour, des milliers d’événements dans les universités et les établissements d’enseignement supérieur font vivre ensemble liberté d’expression et liberté d’enseigner. C’est cela, la tradition universitaire française, n’en déplaise à tous ceux qui espèrent instrumentaliser les étudiants ou les enseignants-chercheurs au service d’une ambition politique.
La tradition universitaire française, c’est aussi la confrontation d’idées venant de tous les continents analysées au prisme de la controverse scientifique. Notre culture scientifique s’enrichit de ces apports et des débats qu’ils suscitent, comme notre recherche française enrichit d’autres pays car la science ne connaît pas de frontières. Ce qui est certain, c’est que l’extrémisme y est étranger par essence et qu’en dernière analyse, toutes nos forces de recherche se retrouvent toujours autour du respect des valeurs de la République qui rendent possible le déploiement, dans notre pays de la méthode scientifique. La liberté des universités, c’est d’être affranchie de toute idéologie ou de représentation de la vérité qui ne soit pas scientifiquement démontrée et étayée par les faits.
L’université n’est ni la matrice de l’extrémisme, ni un lieu où l’on confondrait émancipation et endoctrinement. L’université n’est pas un lieu d’encouragement ou d’expression du fanatisme. Elle est, au contraire, le lieu où s’apprennent le doute comme la modération ainsi que la seule de nos institutions capable d’éclairer l’ensemble de la société, de l’école aux médias, par une connaissance scientifiquement établie, discutée et critiquée collégialement. Elle est le lieu dans lequel les étudiants apprennent à questionner et dépasser leurs préjugés par la raison scientifique. Démocratiser l’accès à cette connaissance est l’une de nos meilleures armes pour faire reculer l’obscurantisme islamiste comme toutes les formes de radicalités qui travaillent à saper notre société.
Fleuron national. Chacun le sait, la recherche n’est pas responsable des maux de la société, elle les questionne, elle les analyse, elle déplie leurs causes sous-jacentes pour nous permettre d’y faire face. L’université a des choses à nous apprendre sur les radicalités qui s’expriment dans notre société. Elle a des choses à nous dire pour combattre le fanatisme islamiste. C’est tout le sens du discours du président de la République s’agissant de la lutte contre les séparatismes. Notre pays dispose de forces de recherches internationalement reconnues en sciences humaines et sociales, notamment dans le domaine de l’islamologie qui est un fleuron national, au moins depuis la Révolution française. Nous irons plus loin en ce sens avec l’aide des historiens, des sociologues, des politistes, des géographes, des juristes, des économistes, bref de tous ceux qui travaillent à nous permettre de comprendre notre société, notre pays, le monde qui nous entoure et les interactions qui en découlent.
Avec Jean-Michel Blanquer, nous avons, pour la première fois, créé un pont entre l’enseignement supérieur et l’enseignement secondaire à travers la transformation du premier cycle. Nous pouvons aller plus loin et rapprocher davantage l’université de l’école pour venir en appui aux enseignants. Les spécialistes des humanités, de toutes les disciplines, qui permettent d’ouvrir le dialogue autour du sens, peuvent apporter des outils concrets à nos enseignants pour les aider à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent pour enseigner et faire vivre la liberté d’expression dans leurs classes.
Notre tradition universitaire est une force face à la menace islamiste qui a trop de fois frappé notre pays. Nos enseignants-chercheurs et nos chercheurs sont en première ligne pour comprendre ce qui est à l’œuvre et comment le combattre, justement parce qu’ils sont libres et qu’ils ne réduisent pas leurs travaux à des formules convenues.
La République est plus forte lorsque l’université est reconnue et écoutée pour ce qu’elle est, c’est-à-dire le cœur battant de notre liberté, telle qu’elle s’est construite pendant des siècles dans notre pays.

 

Amélie de Montchalin (ministre de la Transformation et de la fonction publique)

- J'appelle tous les agents publics à signaler les menaces en ligne dont ils font l'objet. Le "pas de vagues", c'est terminé. Je m'assurerai que les hiérarchies fassent remonter les plaintes.

- Je souhaite déployer dans le maximum d'administrations des brigades sur les valeurs de la République. Nous devons soutenir les agents publics sur leur lieu de travail.

- Quand on attaque un agent public, on attaque la République. J'ai décidé de prendre une mesure d'application immédiate pour que les menaces en ligne soient considérées et nos fonctionnaires protégés : l'administration portera plainte avec l'agent et le soutiendra.

- Depuis 20 ans, le nombre de candidats aux concours de la fonction publique a été divisé par 2 par le "fonctionnaire-bashing" et le manque d'informations sur les carrières. - Nos métiers répondent aux aspirations d'engagement des jeunes et je veux les faire connaitre!

- 40 000 jeunes étaient en apprentissage dans le secteur public en 2019. Il en faut beaucoup plus. Nous attribuons aux collectivités locales une aide exceptionnelle de 3000 euros par apprenti.

- Il y a une place pour chaque jeune dans la fonction publique, quel que soit son niveau de formation. En 2021, il y a 100 000 offres d'emploi pour eux : par concours, par contrat, en apprentissage ou en service civique.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Création de 16 centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales: ma création de ces 16 centres dès cette année est une avancée significative et concrète dans la prévention du passage à l'acte et de la récidive.

- [Violences conjugales] L'une des raisons pour lesquelles nous mettons autant d'efforts dans la réalisation des 46 mesures, c'est parce qu'elles vont nous permettre, sensiblement, de réduire le chiffre des féminicides.

- J'ai grandi dans un pays où toutes les religions se fréquentaient, dans une cité de la région parisienne. La République laïque nous offre de vivre ensemble.

- [Samuel Paty] Je ne peux pas comprendre. J'ai été comme tous les Français extrêmement choquée par ce drame, totalement inhumain.

- Dans le contexte de crise que nous traversons, nous souhaitons agir pour la protection et l’émancipation économique des femmes et des plus vulnérables.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- Nous sommes déterminés à lutter contre le terrorisme et l'islamisme radical, et garantir les libertés de tous les citoyens, à commencer par nos concitoyens de confession musulmane. Ne cédons pas aux amalgames de nos adversaires.

- Nous ne nous laisserons pas intimider par ces appels au boycott [des produits français par les islamistes]. (…) A ce stade, l'impact économique des appels au boycott est limité. J'ai mis en place une cellule de suivi pour assurer un contact permanent entre le réseau diplomatique & les entreprises, et évaluer en temps réel les risques pour nos ressortissants.

- Le choc a été dur pour nos exportateurs, en particulier pour les PME et ETI. Mais la volonté de se déployer à l'export reste forte chez nos entreprises. Avec le volet export de France relance, nous les soutenons et nous les accompagnons.

- [Turquie] Je condamne les propos indécents et indignes de Recep Tayyip Erdogan à l'égard du Président Emmanuel Macron. La comparaison avec la situation des Juifs d'Europe dans les 1930 est intolérable.

- L’Europe est une puissance politique et commerciale. Elle doit agir en conséquence pour rééquilibrer le rapport de force face à ses concurrents, américains ou chinois notamment.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

- La République, ce n’est pas à la carte. Ce n’est pas « je prends la liberté et je laisse la laïcité. Si vous voulez vivre dans un État autoritaire, dans une république islamique, dans une monarchie parlementaire : il y a d’autres pays pour ça. Quand vous êtes en France, vous acceptez la République, et vous la faites vivre.

- Les propos d’Erdogan sont inacceptables mais peu surprenants. Il veut reconstruire l’Empire ottoman et n’a pas eu un mot de condamnation pour l’assassinat de Samuel Paty. Des clarifications sont nécessaires.

- Qui que vous soyez, vous n'avez pas à vous faire insulter sur les réseaux sociaux. Signalez, signalez, signalez.

- Une contre-culture s’est installée dans certains quartiers. La mixité sociale n’existe plus, remplacée par la discrimination et les inégalités de chance. Prospèrent les théories du complot, les discours politiques faciles, l’islam rigoriste. Les reconquérir prendra du temps. Ça passera par l’école, par le service national universel, par une politique d’urbanisme et de mixité beaucoup plus volontaire. lI y a un déni de la gauche, qui n’a pas voulu voir l'existence d’un islam politique qui veut prendre le pouvoir et qui essaye, partout où c’est possible, de pousser les individus fragiles hors du champ républicain. Il y a Marine Le Pen, qui essaye de faire prospérer l’idée que « islam = islamisme », qui appauvrit le débat, le simplifie, et fait du rejet la solution à tous les problèmes. Face à eux, il y a un discours rationnel qui n’a pas assez prospéré. Il faut reconquérir par l’école, la mixité sociale, le creuset républicain.

- Avertissement, puis sanction, puis licenciement : tolérance zéro à la RATP sur la radicalisation.

- Les nouvelles technologies peuvent aider à détecter les comportements suspects dans les transports. Tant qu’on les concilie avec les libertés individuelles, j’y suis favorable.

- 100 000 véhicules électriques vendus en 2020. Notre politique de transition énergétique marche !

- Je ne suis pas fataliste, je suis lucide : il y aura une recomposition du transport aérien.

- [Covid19] Lors de la 1ᵉ vague, le virus était localisé. Aujourd’hui, il est partout. On a tous un rôle à jouer pour se protéger, éviter les contaminations, appliquer les gestes barrières.

- [Covid19] Aucun pays n’est capable de dire : « j’ai eu la stratégie parfaite face au Covid».

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

- Un objectif pour tout le gouvernement: soutenir notre économie face à la crise autour de la transition écologique, de la compétitivité, de la cohésion sociale et territoriale.

- [Budget 2021] Nous avions retenu une hypothèse de récession de -10%, nous avons été prudents

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- La relocalisation est un pilier majeur de la relance de l'industrie. Avec France relance, nous allons soutenir l'investissement dans de nouveaux sites de production sur les secteurs stratégiques.

- Le plan France relance c'est un plan de transformation et de modernisation de notre économie. (…) C'est maintenant que l'on construit la France de 2030.

- L’industrie c’est 20% des émissions carbone mais c’est 100% des solutions, car c’est dans l'industrie que nous inventerons les solutions pour réussir la transition environnementale.

Geneviève Darrieussecq (ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants)

Le SMV [Service Militaire Volontaire] est une réussite collective des régiments et de leurs partenaires. Nous nous engageons à augmenter de 25% le nombre de jeunes recrutés d’ici 2022.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- 358 lieux on l’on prêche la haine ont été faits fermés en 3 ans. C’est ça l’action efficace et de terrain contre l’islamisme radical. Notre objectif : entraver tous ceux qui veulent s’organiser en dehors des lois de la République et l’attaquer.

- [Propos de Recep Tayyip Erdogan] On est dans l'outrance et la grossièreté, on n'est plus dans la diplomatie.

- Les gens qui ont envie de manger halal mangent halal, les gens qui veulent manger casher mangent casher (...) ni Gérald Darmanin, ni moi ni personne au gouvernement ne veut empêcher ces personnes de manger ce qu'elles veulent manger.

- [Appels au boycott de produits français] Il y a une série de provocations et le but est de nous faire répondre et de nous faire perdre nos nerfs.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- L’islamisme politique à visage humain, ça n’existe pas.

- [Appels au boycott de produits français] Nous ne renoncerons pas, nous ne reculerons pas. On ne doit pas céder à ce type d'intimidations lamentables.

- Le risque des démocraties, c'est la faiblesse. Nous devons défendre la Liberté. Dans les années 1930, nous n'avons pas vu les dangers, nous pensions que nous pouvions nous accommoder. Cela a un nom dans l'histoire : c'est l'esprit de Munich.

- [Erdogan injurie la France] C’est une injure scandaleuse, une de plus. Il faut réagir avec la plus grande fermeté.

- [Pologne] C’est très grave. Un recul majeur des droits des femmes, de nos valeurs. A terme on doit avoir un socle de droits sans le respect desquels on ne pourrait pas être dans l’UE. Il faudrait inscrire à terme le droit à avortement dans ces droits.

- Au Parlement Européen, les députés du RN ont voté contre le texte sur la haine en ligne en disant que c'était liberticide. Je ne fais pas de lien entre immigration et terrorisme comme Marine Le Pen, c'est faux et cela ne résout rien.

 

Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)

[Samuel Paty] Notre volonté: ne pas céder à l'auto-censure, mieux outiller et former les enseignants, mieux contrôler les établissements hors contrat et l'instruction à domicile.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

- L'école, le périscolaire, les associations, le SNU: c'est une chaîne de transmission qui accompagne le jeune dans sa construction et qui doit lui expliquer la République, la laïcité. Afin d'en faire des citoyens éclairés, unis autour de valeurs communes.

- Emmanuel Macron compte sur les Français "pour faire Nation". C'est ce que nous faisons : notre pays fait bloc contre les discours de haine. Il défend ses essentiels, sa République. Certains tentent de nous affaiblir, nous répondons par l'unité.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)

Certains cherchent à nous diviser, à nous dresser les uns contre les autres. À ceux-là, nous répondons par l’unité autour des valeurs universelles, la lutte contre les tyrannies et la défense de la dignité humaine. Rien ne nous fera reculer.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Stanislas Guerini (délégué général)

Continuer jour après jour à lutter contre le fanatisme et l’obscurantisme. Faire de nos différences une force, ce sera toujours notre conception de la démocratie.

 

Christophe Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)

Zig-zag insoumis, nouvel épisode: Mélenchon refuse de prendre le parti de la France et de condamner la complaisance abjecte d’Erdogan avec les islamistes. Nouvelle illustration de la fascination de LFI pour l’autoritarisme et d’une défense à géométrie variable de la République.

 

Laetitia Avia (porte parole)

- Réguler les plateformes est aussi un enjeu de souveraineté. C’est là que l’on s’exprime le plus aujourd’hui. Il est important de les contrôler pour s’assurer du respect de nos lois et de notre ordre républicain sur ces outils.

- Emmanuel Macron a fait reposer la lutte contre les séparatismes sur 5 piliers dont la protection de la dignité humaine et de nos valeurs républicaines. C’était aussi le cœur de la proposition de loi Cyberhaine. Lutter contre ces atteintes pour protéger la dignité de chacun et nos valeurs.

- Nous devons mieux protéger la liberté d’expression. Mais l'apologie du terrorisme, les injures racistes, homophobes et antisémites ce n’est pas de la liberté d'expression. Ce sont des abus et nous devons les condamner.

- [Samuel Paty] Les réseaux sociaux ne sont pas les responsables. Le responsable, c'est le terrorisme islamiste. Mais les réseaux sociaux ont joué un rôle, qu'il nous revient d'interroger.

 

Laurent Saint-Martin (député)

La relance c'est maintenant et c'est surtout pour tous. Entreprises, ménages, associations, collectivités territoriales, administrations...tout le monde doit trouver une solution dans le plan France relance. Nous en vérifierons l'exécution dans les territoires.

 

●MoDem

Bruno Millienne (député)

A part monter les français les uns contre les autres, appeler sans cesse à l'insurrection et à la révolution, faire de la récupération politique en permanence, que faites vous d'utile JeanLuc Mélenchon? Rien, nada.

 

Erwan Balanant (député)

Mélenchon se rallie au «en même temps» Il critique et vote contre tous les textes permettant l’anticipation à l’Assemblée et en même temps demande l’application plus rapide des mesures que le gouvernement prend pour lutter contre le COVID19. Bref de la «politicaillerie».

 

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)

Face à la volonté de puissance agressive d’Erdogan (annexion en Méditerranée, envoi de Djihadistes syriens en Lybie et Azerbaïdjan, insultes, etc) l’Europe et la France devraient menacer de suspendre toute importation turque et offrir l’asile aux chrétiens et juifs turc! Les Européens devraient aussi exiger des USA le retrait de la Turquie de l’OTAN car ils ne sont plus nos alliés depuis 5 ans! Aux USA de choisir entre eux et nous! Quand une puissance déterminée fait face à des faibles, ces derniers auront droit aux humiliations et à la guerre! Cela montre la grande fragilité de ce dictateur aux petits pieds qui veut islamiser l’Europe. Son attitude agressive et guerrière sert surtout à cacher son dramatique échec économique et sa défaite aux municipales récentes. Si nous, européen, ne sommes pas faibles, sa chute ne tardera pas

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

 

Nathalie Loiseau

Vous ne pensez pas vraiment que musulmans et terroristes islamistes se confondent. Alors pourquoi accuser la France de cibler les musulmans ? Dans l’actualité récente, je connais une cible de la haine, il est mort, je connais son nom. Il s’appelait Samuel Paty.

 

Fabienne Keller

Face aux outrances et provocations d’Erdoğan, il est important que l’Europe soit unie pour défendre ses valeurs et adopter une réponse commune

 

● Personnalités centristes
Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)

La seule réponse ferme au Président Erdogan c’est l’unité des Français derrière leur Président Nous ne demandons pas à l’étranger de participer à notre démocratie ( nous savons faire!) mais de respecter les institutions qui incarnent la France.

 

 

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