Voici une sélection, ce 28 septembre 2020, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- La France restera engagée au côté
de ses amis libanais, du peuple libanais. (...) Nous pensons à vous sans cesse,
nous sommes là pour vous, et nous ne vous lâcherons jamais.
- [Liban] Un Premier ministre avait
été désigné, un homme responsable et sincère qui a fait ce qu'il pouvait dans
des conditions difficiles. Les forces politiques libanaises ont rendu
impossible" la constitution d'un gouvernement. (…)Les forces politiques
libanaises ont décidé de trahir leur engagement, ont fait le choix de
privilégier leurs intérêts partisans au détriment de l'intérêt général du pays.
- [Liban] [Le Hezbollah] ne doit pas se croire plus fort
qu’il ne l’est. Il ne peut en même temps être une armée en guerre contre
Israël, une milice déchaînée contre les civils en Syrie et un parti respectable
au Liban. C’est à lui de démontrer qu’il respecte les Libanais dans leur
ensemble. Il a, ces derniers jours, clairement montré le contraire.
- [Liban] A l’horizon environ d’un mois, un mois et demi,
nous serons obligés de faire le bilan (…). S’il n’y a aucune avancée sur le
plan interne, alors nous serons obligés d’envisager une nouvelle phase de
manière très claire et de poser la question de confiance: est-ce qu’un
gouvernement de mission sur la base de la feuille de route est encore possible?
ou est-ce qu’il faut à ce moment-là changer la donne et aller peut-être dans une
voie plus systémique de recomposition politique au Liban?
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
J’adresse mes salutations
républicaines aux sénateurs élus hier : je travaillerai avec eux dans le
respect des sensibilités de chacun.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- La menace terroriste reste malheureusement très élevée
contre notre pays et nos ressortissants. Ce vendredi sur notre sol, en plein
Paris. Et je n'oublie pas nos six compatriotes lâchement assassinés au Niger en
août. Je veux avant tout avoir une pensée pour les victimes et leurs familles.
Et leur dire que la France, qui n'oublie rien, ne baissera pas la garde dans sa
lutte déterminée contre le terrorisme. En France bien sûr mais aussi au Sahel
et au Levant où nous restons engagés pour notre sécurité et celle de l'Europe.
- [Assemblée générale de l'ONU virtuelle] Le simple fait que
cette réunion se tienne est une bonne chose, dans cette période de crise
majeure. Il y a une volonté très nette de l'ensemble des intervenants – quelque
180 Etats sur les 193 de la communauté internationale – d'agir ensemble contre
la pandémie, d'en sortir ensemble tant au niveau sanitaire qu'économique.
- [Vaccin covid19] Chacun essaie de montrer qu'il est
performant, de nombreux laboratoires y travaillent. L'OMS va devoir jouer un
rôle essentiel pour garantir que le vaccin soit vraiment conçu comme un bien
commun de l'humanité. Le nationalisme vaccinal, ça ne marchera pas, il faut une
coopération internationale. Par souci de solidarité mais aussi d'efficacité,
car tant qu'une partie de l'humanité sera en dehors des circuits sanitaires, le
risque restera. Les initiatives prises par la France et l'Union européenne, en
matière de production et de diffusion du vaccin, visent à ce qu'il soit
largement partagé.
- Qu'est-ce que le multilatéralisme ? C'est la coopération
internationale entre les Etats née après le cataclysme de la Seconde Guerre
mondiale, pour définir ensemble des règles et les respecter ensemble. Or ce
multilatéralisme souffre de trois maladies chroniques. Il est malade parce
qu'un acteur important, l'administration Trump, sort des engagements pris en
commun. Un autre acteur, la Russie, bloque le fonctionnement du
multilatéralisme : aucune décision ne peut avancer. Et une troisième puissance,
la Chine, l'utilise pour en faire un instrument servant ses propres intérêts.
- Je pense que c'est le rôle de la France, de l'Europe de
manifester leur force, pour maintenir à flot et réformer, avec tous les autres
acteurs, ce multilatéralisme ; inventer de nouvelles formes, sur des sujets
nouveaux comme le numérique, les questions migratoires, etc., en intégrant dans
le jeu les ONG, les entreprises, les collectivités locales, sur des sujets
particuliers. Il faut créer un nouvel humanisme, combattre le poison du
relativisme qui prétend que les principes du droit sont contestables, ne sont
pas universels.
- [Ensauvagement du monde] C'est la brutalisation, le
rapport de force qui domine les règles, le jeu des puissances qui aboutit à
l'absence de régulation. C'est une conséquence des trois maladies chroniques.
Mais je suis frappé par la force que nous représentons, nous les puissances de
bonne volonté. Encore hier, lors d'une réunion que j'ai présidée avec mon
homologue allemand, nous étions plus de 70 Etats à dire ensemble notre
détermination à refuser le désordre du monde actuel et à inventer un nouveau
multilatéralisme au service de nos peuples.
- L'administration Trump a détricoté systématiquement les
participations fortes des Etats-Unis dans le processus du multilatéralisme, et
cette succession de retraits le perturbe fortement.
- [Election présidentielle américaine] Il y a un processus
électoral en cours, souhaitons qu'il se passe du mieux possible. (…) Les
Etats-Unis sont une vieille démocratie, habituée à respecter les règles.
- [Alexeï Navalny empoisonné] Les choses sont très simples :
il s'agit d'une tentative d'assassinat d'un opposant politique russe, effectuée
en Russie, par l'utilisation d'une arme chimique interdite, un produit russe.
Donc nous pressons la Russie de faire toute la clarté sur ce drame. Sinon, l'Union
européenne ne pourrait pas rester sans réponse.
- [Méditerranée orientale] Cette zone a fait l'objet depuis
des décennies de frictions sur les définitions de frontières, entre la Turquie
et la Grèce, ainsi que Chypre. Elles se sont ravivées en raison de la
découverte de ressources en gaz, ce qui a amené la Turquie à initier des
forages dans des zones ne relevant pas de sa souveraineté. Deux principes
doivent prévaloir : la souveraineté européenne et donc la solidarité avec la
Grèce et Chypre, et la volonté de dialoguer. Les tensions se sont apaisées ces
derniers jours, des discussions vont peut-être permettre de trouver des
compromis. Par ailleurs il y a besoin d'une clarification avec la Turquie sur
beaucoup d'autres sujets. La Libye, la situation en Irak, en Syrie… Il faut
qu'on se parle, l'invective n'est pas la solution. La récente conversation
entre le président Erdogan et le président Macron a permis d'ouvrir les canaux
de discussions nécessaires.
- La Turquie est devenue spécialiste du fait accompli, avec
une volonté d'affirmation de puissance. Peut-être y a-t-il derrière tout cela
une volonté de politique intérieure, mais ces situations conflictuelles ne sont
pas acceptables. (…) Je constate que la fermeté de notre position a abouti au
fait que les relations vont pouvoir se rétablir de manière plus sereine. Tant
mieux. En Méditerranée, nous sommes en train de mettre au clair les règles de
fonctionnement entre la mission de l'Otan, Sea Guardian, et la mission
européenne, Irini, pour éviter que des incidents navals se reproduisent, entre
membres d'une même alliance.
- Tout pays a le droit d'assurer sa sécurité. Si la Grèce
estime que c'est grâce à des avions de chasse français qu'elle assure sa
sécurité je ne peux que m'en réjouir.
- [Libye] Il faut remettre les choses au point, rappeler
l'histoire, car ce qui est répété est faux. En 2015, nous subissons les
attentats de Daech. Daech qui s'était installé en Libye, dans plusieurs lieux
au nord et au sud. Nous avons alors aidé l'armée nationale libyenne (ANL), avec
à sa tête le général Haftar, lui-même nommé par l'assemblée nationale libyenne,
dans son combat contre les terroristes. Ces forces ont éradiqué la présence de
Daech dans le pays. Ensuite l'ANL a outrepassé son rôle et voulu jouer un rôle
politique discutable. Mais c'était notre responsabilité de faire en sorte que
Daech soit éliminé en Libye, à 200 km des frontières de l'Europe. (…) Il faut
transformer la trêve actuelle en cessez-le-feu, reprendre l'activité économique
pétrolière, sous contrôle, et engager un processus politique devant aboutir à
des élections. Mais le processus est empêché par des interférences de
puissances étrangères, la Turquie et la Russie, soutenant un camp ou l'autre en
important des combattants syriens. C'est pourquoi je parle d'une syrianisation
du conflit libyen, dont il faut sortir par le dialogue avec l'ensemble des
acteurs libyens directement concernés. Cela concerne aussi notre propre
sécurité. La position européenne est homogène, nous sommes en accord avec les
Allemands et les Italiens. Chacun doit être conscient qu'il n'y aura pas de
solution militaire, y compris Haftar.
- Au Sahel, nous avons défini une nouvelle stratégie au
sommet de Pau en janvier. Elle produit des résultats. En particulier contre les
groupes terroristes car je rappelle que c'est notre sécurité, à la frontière
sud de l'Europe qui se joue là. Le coup d'Etat au Mali, c'est une crise
politique interne. Les responsables de la junte ont immédiatement dit qu'ils
poursuivaient le combat contre le terrorisme et soutenaient Barkhane. Il faut
que la junte amorce le processus de transition civile, avec des élections dans
un délai raisonnable. Pour le reste, l'enjeu principal est de faire en sorte
que la force conjointe du G5 Sahel puisse assumer à terme la sécurité des cinq
pays concernés. C'est une situation totalement différente de l'Afghanistan. Ils
s'organisent pour cela, ce n'est pas si simple de réunir cinq armées avec un
commandement unique mais ils sont en train de le faire.
- J'ai soutenu Emmanuel Macron dès le premier tour de la
présidentielle, alors que j'ai passé 44 ans de ma vie au PS. Je reste un homme
de gauche, de la gauche de l'action, pas celle de la leçon ou de l'incantation.
Je retrouve les principes fondamentaux dans l'action du gouvernement: la justice
sociale, la décentralisation, la laïcité, l'Europe. Seulement, peut-être ne le
disait-on pas assez. Maintenant on va le dire, se faire entendre davantage. On
a créé le mouvement « Territoires de progrès » pour réunir tous ceux - parmi
lesquels des membres du gouvernement, des députés, des élus locaux - qui
pensent cela. On s'est constitué pour être la force de la gauche dans la
majorité présidentielle.
- La France n'est pas habituée aux compromis politiques. Je
me retrouve dans les réformes de l'école, dans le relèvement des minimas
sociaux, dans la volonté d'émancipation portée par le président, dans les
enjeux mis en avant dans le plan de relance. Toutes les mesures initiées par
les gouvernements d'Edouard Philippe et de Jean Castex ne sont pas de gauche,
mais il y a un paquet de mesures dans lesquelles je me sens tout à fait à
l'aise. Je n'ai pas le macronisme honteux mais conquérant.
- [Le PS] est devenu un parti de la protestation et non un
parti de gouvernement.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Nous faisons le choix de poursuivre
la baisse des impôts car nous voulons mettre de la cohérence dans notre
politique. Depuis le début du quinquennat, nous avons baissé les impôts
d'environ 45 Mds €. Une première en France depuis 20 ans! Et nous continuerons
à le faire!
- Le Budget 2021 que nous avons présenté ce
matin est un budget de relance. Il répond à l’urgence immédiate des dizaines de
milliers de PME, entrepreneurs, indépendants qui ont encore besoin du soutien
de l'État pour faire face aux conséquences de la crise.
- L’ambition écologique est au cœur
du budget 2021 et de
la relance. Nous sommes le premier pays à présenter un budget vert et à classer
l’ensemble de nos dépenses en fonction de leur impact environnemental. C’est
une fierté collective.
- Le renforcement des mesures d’aide
à la trésorerie suite aux nouvelles restrictions manifeste notre volonté d’être
aux côtés de tous les entrepreneurs et salariés. Nous les maintiendrons aussi
longtemps que la crise sanitaire l’exigera. Nous ne laisserons tomber personne.
- L’activité partielle est prise en
charge à 100% : 100% du salaire net pour les salariés au SMIC et 84% dans la
limite de 4,5 SMIC.
- Les TPE-PME fermées
administrativement ou faisant l’objet de restrictions horaires ou qui ont une
perte de chiffre d’affaires supérieure à 50% pourront également bénéficier
d’une exonération de leurs cotisations sociales pendant la période de fermeture
ou de restriction.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- [Budget des armées] Nous sommes exactement sur la
trajectoire de la loi de programmation militaire 2019-2025, pour la troisième
année de suite : le maintien de cet effort est inédit, avec environ 1,7
milliard d'euros supplémentaires tous les ans. Au total et en cumulé, les
armées disposent de 18 milliards d'euros de plus qu'elles n'en avaient en 2017.
Cet effort considérable répond à un double constat, celui d'un monde de plus en
plus dangereux, et de l'état où se trouvaient nos armées en 2017. [Il s’élève
à] 39,2 milliards d'euros, c'est le deuxième budget de l'Etat. Avec un montant
record de 22 milliards de dépenses pour investir dans la modernisation des
équipements ou des infrastructures.
- Il était devenu indispensable de réparer nos armées après
des années de sous-investissement et la montée des tensions autour de l'Europe
en montre la nécessité. Mais n'oublions pas que nous avons un plan de relance
qui représente 100 milliards d'euros. Il faut voir le budget des armées comme
le respect d'un engagement du président de la République et comme un outil au
service de la relance de notre économie. Nous aurons investi au total, depuis
2019 et d'ici 2023, 110 milliards d'euros, soit le montant du plan de relance.
[Ce Budget] est un des outils majeurs de notre souveraineté. La crise a révélé
des dépendances excessives dans certains domaines. S'il y a un secteur où la
France a cherché à préserver son autonomie, c'est celui des technologies de
défense. Quand on investit un euro dans la défense, c'est quasiment un euro
dans des entreprises et pour des emplois en France. Nous achetons très peu
d'équipements à l'étranger. L'Europe n'a pas pris le train des drones, nous
avons dû en acheter aux Etats-Unis, les Reaper qui servent au combat
antiterroriste dans le Sahel. Mais nous devrions être bientôt en mesure d'avoir
un drone armé et d'observation européen, entre Espagnols, Italiens, Allemands
et Français. Ces quatre pays devraient annoncer le feu vert pour sa fabrication
dans les prochaines semaines.
- Nous poursuivons les investissements dans le domaine
spatial auquel la loi de programmation militaire consacre plus de 4 milliards
d'euros. C'est un secteur clé : pour communiquer, se géolocaliser et observer
le terrain, nos armées ont besoin des satellites. En 2020, nous avons lancé un
satellite d'observation de nouvelle génération nommé CSO, un deuxième sera
livré en 2021, ainsi que le premier élément de la nouvelle génération de
satellites de télécommunications militaires. Pour l'armée de terre, nous
continuons à investir dans le programme Scorpion, un système de véhicules
blindés interconnectés entre eux.
- Nous poursuivons le programme de renouvellement des
frégates, nous aurons un total de 8 frégates multimissions d'ici 2022. Entre
2012 et 2022 nous aurons bénéficié de 8 frégates de nouvelle génération, au
lieu de deux dans la décennie précédente. On change de braquet.
- On compte 200 000 emplois liés à l'industrie de défense
dans notre pays répartis dans 4000 entreprises qui irriguent tout le territoire
national. En continuant d'investir comme nous le faisons, on pérennise leur
activité.
- Nous serons le premier recruteur de France en 2021, nous
embaucherons 26 700 jeunes, certains très qualifiés, d'autres sans
qualification. C'est un record. Et en période de ralentissement économique,
c'est essentiel. Par ailleurs, il y aura 300 créations de postes, fléchés sur
nos priorités, le renseignement et le cyber. Le profil recherché est
essentiellement celui de diplômés de sciences politiques, d'ingénieurs et de
geeks, mais aussi de jeunes aux parcours très différents.
- Nous avons beaucoup investi les premières années pour que
l'équipement du soldat puisse être renouvelé, que ses conditions de vie,
d'entraînement, soient améliorées. C'est vrai, il reste encore beaucoup à
faire, notamment sur les conditions d'hébergement des militaires. En 2021, nous
investirons 160 millions d'euros pour le logement des familles. Le ou la
militaire doit pouvoir offrir à sa famille des conditions de vie sereine, c'est
pour cela que la loi de programmation prévoit près de 500 millions d'euros pour
le plan famille. Cela va de l'accès des militaires au Wi-Fi gratuit dans leurs
unités – on a vu pendant la crise sanitaire que cette capacité de communication
est essentielle – jusqu'à la mise en place d'aides à la garde des enfants,
pendant les périodes d'absence d'un des deux conjoints.
- [Covid-19] Nous appliquons les règles sanitaires
nationales. Qu'il s'agisse de projeter un militaire sur un théâtre extérieur ou
d'embarquer un marin sur un navire, il y a d'abord une quatorzaine, un
isolement, puis le test. Et il n'y a embarquement ou projection qu'au moment où
le test donne un résultat négatif. Et c'est le même processus au retour. Nous
avons en plus installé à bord des navires et en opérations extérieures des
automates permettant de tester les militaires en cas de symptômes.
- [La Grèce achète 18 Rafale] Aucun pays ne peut baisser la
garde sur sa défense. Le terrorisme et le climat de tension en Méditerranée ont
suscité la fin d'une forme de naïveté en Europe. Il s'agit d'une acquisition de
l'ordre de deux milliards d'euros, un certain nombre d'avions étant d'occasion.
Ce contrat, que j'espère formaliser avant la fin de l'année pour des livraisons
aux Grecs à partir de 2021, est une excellente nouvelle pour nos industriels.
Il permettra de pérenniser 7000 emplois sur 18 mois, chez l'avionneur Dassault
et les 500 PME qui contribuent à la fabrication de cet avion de combat.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Une illustration claire du
séparatisme de l’islamisme radical qui pénètre le milieu associatif, parfois
subventionné par l’argent public. La France va se défendre sans ambages contre
ces coups de poignard au pacte républicain.
- Le gouvernement n’a jamais baissé la garde face à la
menace terroriste. C’est une priorité de l’action du Président de la République
depuis le début de son quinquennat. Depuis 3 ans, plus de 1000 policiers ont
été recrutés dans les services de renseignement.
- Réunion de travail ce matin au
ministère avec le président et le bureau exécutif du Conseil français du culte
musulman. Au menu : laïcité, organisation du culte, lutte contre le radicalisme
se réclamant de l’Islam. Discussions libres et fructueuses!
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Le budget
2021 est à la hauteur de la situation. Avec 430M€
pour l’insertion des plus fragiles en plus des 15Mds€ de France relance, ce sont des
moyens massifs pour aider chaque jeune à trouver 1 solution et permettre aux
entreprises de protéger les emplois et former les salariés.
- Plus de 300 accords d'activité
partielle de longue durée ont déjà été signés par les entreprises. Ce sont plus
de 50.000 emplois qui sont aujourd’hui couverts. J’invite toutes les
entreprises à se saisir de ces outils pour protéger les emplois.
- Avant l’été, nous redoutions une chute de 20 à 30% des
effectifs d’apprentis à la rentrée 2020 par rapport à 2019. Aujourd’hui, ces
craintes sont derrière nous : même si nous ne disposons pas pour l’instant
de chiffres stabilisés, nous pouvons affirmer que la rentrée de l’apprentissage
se déroule bien. Les primes au recrutement d’apprentis et l’importante
communication effectuée en direction des entreprises semblent avoir payé.
Beaucoup d’entreprises, qui jusqu’à présent ne recouraient pas à l’alternance, s’y
engagent aujourd’hui. Le fait d’avoir étendu jusqu’à six mois la
possibilité pour un apprenti de rester dans son CFA avant de trouver une
entreprise accueillante a aussi permis d’amplifier les recrutements. Dans
certains secteurs, comme le BTP, les effectifs d’apprentis sont même supérieurs
à ceux de l’an dernier.
- [Prime de 4.000 euros] Il y a lieu de penser que cette
prime, ainsi que la communication qui a été faite autour, a joué dans
cette augmentation de 9% des embauches de jeunes enregistrée par les Urssaf.
Même si nous ne crions pas victoire, ces recrutements sont qualitatifs
puisqu’il s’agit soit d’emplois en CDI, soit en CDD de plus de trois mois. Nous
avons lancé un appel général aux entreprises pour que celles-ci fassent les
efforts nécessaires afin qu’aucun jeune ne reste au bord de la route, et
celles-ci ont répondu présentes.
- Sur les 200.000 formations supplémentaires prévues,
100.000 seront qualifiantes, orientées vers des métiers en tension (sanitaire,
social et médico-social, numérique, transition environnementale…) et financées
au titre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC). Nous sommes,
depuis juillet, en négociation avec les Régions sur des avenants à leurs pactes
régionaux pour déterminer le futur déploiement de ces formations. Ces
discussions devraient aboutir à de premières conclusions à la mi-octobre. Les
300.000 parcours d’insertion prendront aussi bien la forme d’emplois aidés que
de dispositifs d’accompagnements de type Garantie Jeunes. Ces dispositifs
seront fongibles et modulables. Ce n’est pas depuis Paris que l’on décidera de
leur déploiement dans les territoires, mais bien sur le terrain. La semaine
dernière, Jean-Michel Blanquer, Frédérique Vidal et moi avons adressé des
instructions aux préfets et aux recteurs afin de mobiliser les réseaux de Pôle
emploi et des missions locales de leurs territoires. Ce sera à eux d’effectuer
le recensement des besoins des jeunes à l’échelon territorial, puis aux préfets
de répartir les objectifs sur les divers dispositifs en fonction des besoins de
leur territoire.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Comment peut-on tuer au nom de Dieu? Je ne sais pas. Le
terrorisme est difficile à appréhender. Il y a ceux qui sont fichés et ceux qui
se révèlent terroristes du jour au lendemain. Pour ce qui me concerne, en
prison, la France compte environ 500 détenus écroués pour des infractions de
nature terroriste et 690 détenus radicalisés écroués pour des faits de droit
commun. Certains sont donc poursuivis ou condamnés pour cette raison et
d'autres se sont radicalisés en prison, ce qui est aussi un véritable problème
contre lequel nous luttons. On a mis en place une prise en charge
pluridisciplinaire, des quartiers spécialisés, les services de renseignement
les suivent et déjouent de nombreux projets d'attentats. Mais parfois, cela
peut venir de nulle part.
- [Hausse de 8 % du budget de la Justice] D'abord, je
souhaite rappeler qu'une augmentation n'est pas un cadeau. Il faut aller la
chercher et ce n'est pas simple du tout. Avec mes services, nous avons
travaillé comme des fous et le nouveau budget sera de 8,2 milliards d'euros.
Soit une hausse de 8 %. Il y a plus d'un quart de siècle que le ministère de la
Justice n'avait pas obtenu une telle augmentation. D'ici fin 2021, nous allons
lancer le plus grand plan de recrutements dans la Justice. 2450 personnels vont
être envoyés dans les juridictions : des magistrats, des greffiers, des agents
de l'administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse.
Mais je veux aussi rapidement mettre en place une justice civile et pénale de
proximité. Parmi ces personnels nous allons donc embaucher 950 personnes déjà
formées, des juristes assistants, des assistants greffiers mais aussi en nombre
supplémentaire des délégués des procureurs, qui seront opérationnels dès
janvier prochain. Ces recrues permettront aux juges d'aller plus vite,
notamment pour répondre aux enjeux de la petite délinquance, celle qui pourrit
le plus la vie de nos concitoyens. La justice exécute les peines à 92 % mais
elle les exécute bien trop tard. C'est insupportable pour les citoyens, pour
les policiers et encore plus pour les victimes. Je veux dans ce domaine une
justice ultrarapide. Enfin nous allons faire un effort sur les conseillers pénitentiaires
d'insertion et de probation, sur la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)
et l'accès au droit.
- L'inflation législative existe, c'est une évidence. En ce
qui me concerne, je n'y contribuerai pas. Nous sommes à la fin de la mandature
et le calendrier législatif est déjà fixé. Il ne reste que quelques fenêtres
législatives que je compte bien utiliser. Mais je gratte dans toutes les
directions pour diffuser les bonnes pratiques sans avoir besoin de légiférer.
Un seul exemple : en matière de divorce, je veux que les couples soient
convoqués à une heure précise comme cela a été le cas pendant la crise
sanitaire. Jusqu'à présent, ils étaient obligés d'attendre des heures en
attendant que leur tour arrive. C'est une réforme simple.
- Avec la crise sanitaire, dans des prisons surpeuplées, la
cocotte-minute allait exploser avec de sérieux risques de mutineries. Pour
l'administration pénitentiaire, c'était difficile. Pour les détenus aussi. Ils
ont pris leur part de responsabilité en étant privés de leur famille. Ils l'ont
compris. Il fallait aussi que le nombre de détenus baisse. Il y en a eu 13 000
en moins et cela tient à deux raisons. On a d'abord libéré les détenus à deux
mois de leur fin de peine, ceux condamnés pour les faits les moins graves, pas
les criminels. Et puis il y a eu la baisse de la délinquance durant le
confinement qui a ralenti le rythme des incarcérations. Sur 13 000 détenus
libérés, on n'a recensé que 60 incidents qui ne sont pas majeurs. Ça, c'est une
manière de répondre à Marine Le Pen qui a instrumentalisé ces libérations.
Aujourd'hui l'administration pénitentiaire se réjouit car ses agents ont enfin
le sentiment de pouvoir mieux travailler sur le volet réinsertion. Or quand
vous avez trop de détenus, ce n'est pas possible. Je rappelle que la France se
prend régulièrement des raclées par la Cour européenne des droits de l'homme
(CEDH) sur le sujet. Si j'envisage de laisser une trace dans ce ministère,
c'est aussi pour que l'on parle de la prison de façon différente, de façon plus
intelligente. J'exprimerai bientôt le détail de ma politique pour aller plus
loin sur ce sujet.
- [Lutte contre les féminicides] Il y a le bracelet
anti-rapprochement. On n'a pas perdu de temps. Le décret en Conseil d'Etat a
été pris le 23 septembre et publié le 24, le jour où on l'a lancé dans cinq
juridictions. 1 000 bracelets de ce type seront disponibles partout en France à
la fin de l'année. Voilà comment ça marche. Un homme menace gravement une
femme, le juge lui impose le port du bracelet. Lui, il a un bip, elle, elle a
un bip et il y a un périmètre qui est défini. Cela peut être 20 km, ce qui est
énorme. Dès qu'il franchit le périmètre, ça se déclenche. Les forces de l'ordre
interviennent à la fois pour l'arrêter et pour rassurer la victime. L'épouse a
aussi un petit bouton : si elle se sent menacée, elle appuie et on vient la
rassurer et la protéger. Cela fonctionne évidemment 24h/24. On va sauver un
grand nombre de vies, dont on ne connaîtra par nature jamais le chiffre. A côté
de ce nouveau dispositif, il y a aussi la possibilité pour le juge d'éloigner
le mari qui frappe sa femme et de le contraindre à quitter le domicile
conjugal, ou bien encore le téléphone « grave danger », déjà mis en place. Mais
je voudrais vous parler de ce qui se passe au Cateau-Cambrésis (Nord). Quand
une femme battue arrive aux Urgences, elle est prise en charge de A à Z. Elle
est d'abord soignée, ensuite elle voit un psychologue, une assistante sociale
puis arrivent les gendarmes, le procureur et l'avocat. Cela fonctionne grâce au
travail en commun de tous les partenaires. Quand j'ai vu ça, j'ai dit : « Je
veux qu'on l'étende sur tout le territoire ». Comme j'ai peu de temps, je veux
recueillir les bonnes pratiques. On a même une conseillère « bonnes pratiques »
au ministère qui nous les remonte et on essaie de les mettre en œuvre très
vite. J'ajouterai enfin que dans le prochain budget, 20 millions d'euros seront
consacrés à la lutte contre les violences conjugales par une amélioration de la
prise en charge médico-légale.
- Moi, ce qui m'importe, c'est que les Français aient
davantage confiance en la justice de ce pays. Il y a un certain nombre de
magistrats qui me critiquent, d'autres qui me soutiennent… ce n'est pas grave.
- Je ne pense pas que les politiques soient mieux traités que
les autres. Peut-être était-ce le cas il y a longtemps mais cela ne l'est plus.
Les juges ont largement démontré leur indépendance en la matière. On a un vrai
sujet sur la perception de la justice par les citoyens et je vais vous dire
pourquoi je suis attaché à la cour d'assises. Tous les jurés que j'ai
rencontrés m'ont dit : mais qu'est-ce que c'est difficile de juger! Quand on
est au café du commerce, entre l'anisette et le café, on fait rouler des têtes,
on est certain que, «vas-y c'est pas assez» ou «c'est trop», la justice ci, la
justice ça… Mais quand on rentre au palais de justice et qu'on prête serment,
on se rend compte à quel point c'est compliqué. D'ailleurs, je suis pour que la
justice soit désormais totalement filmée et diffusée. La justice doit se
montrer aux Français. La publicité des débats est une garantie démocratique. On
y réfléchit avec mes services. J'aimerais porter cela avant la fin du
quinquennat.
- Les policiers violents, cela existe. Et quand cela existe,
la justice les sanctionne. Des policiers sont condamnés. C'est vrai qu'il y a
aussi des policiers racistes, comme chez les avocats ou les journalistes. Mais
il faut être complet sur la question: la très grande majorité des policiers
n'est bien sûr pas raciste. Le chef de LR Christian Jacob avait dit: il n'y a
pas de bavure. C'est ridicule, mais on ne peut pas jeter l'anathème sur toute
une profession.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- Chacun peut freiner le Covid19. Se laver les mains,
prendre ses distances, porter le masque sera notre quotidien pendant plusieurs
mois. Il faut en faire une hygiène de vie, un automatisme. Je ne dis pas que
c’est facile, je dis que nous n’avons pas le choix.
- Je comprends les colères face à la
fermeture des bars & restaurants à Marseille, Aix, et aux limitations
horaires dans les autres villes. Mais cette décision n'est ni définitive, ni
arbitraire : elle limite la propagation du virus & évite la saturation des
hôpitaux.
- Les soignants demandent de la
reconnaissance & des moyens. Je l'ai porté comme médecin et comme
parlementaire. Quand avec le Ségur de la santé, on augmente la rémunération de 2 millions de professionnels
et qu'on réinvestit 19 Md€ dans la santé, on est au rendez-vous.
- Nous avons appris du virus et nous
nous sommes organisés pour pouvoir mobiliser jusqu’à 12 000 lits de
réanimation. Mais cette mobilisation demande de déprogrammer d'autres soins.
Nous devons tous l'avoir en tête et l’éviter au maximum, pour la santé des
Français.
- Notre stratégie face à la Covid19 c'est une vigilance
territoire par territoire, métropole par métropole, pour que nous puissions
stopper à temps chaque vague épidémique. Le virus circule toujours, et notre
bataille continue.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Le budget du ministère de
l'Enseignement supérieur, de la Recherche, et de l'Innovation, troisième budget
de l’Etat ! Je me félicite de cet investissement massif qui transcrit la
priorité accordée par le gouvernement à l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- L'égalité professionnelle entre les
femmes et les hommes est un combat contemporain. Il s'agit d'un enjeu de
justice mais aussi de performance des entreprises.
- [IVG] En cette journée mondiale du droit à l'avortement,
il est important de rappeler qu'il s'agit d'un droit fondamental des femmes.
Restons très vigilants et continuons à le défendre partout où il est attaqué.
Le combat de Simone Veil demeure.
Emmanuelle Wargon (ministre
chargée du Logement)
- Dans les 100 milliards, il y a 7
milliards pour le logement (...) On va aider tout le monde. On va aider tous
les ménages à passer à l'acte de rénovation.
- Nous voulons tous éviter le
reconfinement. Est-ce que c'est possible ? C'est toute l'action du gouvernement
aujourd'hui. Est-ce que cela suffira ? Cela dépend de tout le monde.
- Nous ne sommes pas à un moment où
il faut opposer le courage et la prudence.
La rénovation énergétique doit être
accessible à tous : c'est un impératif de justice écologique et sociale. MaPrimeRenov aidera les plus
modestes à sauter le pas et encouragera les travaux de rénovation ambitieux.
- Nous devons nous armer plus, parce
que nous avons en face de nous des gens qui pensent que nous sommes faibles. La
République doit montrer qu'elle est forte et déterminée.
- Quand je vois la polémique autour
de la republication des caricatures, dire que c'est de la provocation, cela me
scandalise.
- Nous avons décidé de ne pas avoir
d'expulsion locative après la trêve hivernale, donc après le 2 juillet, s'il
n'y a pas de solution pour les personnes. On ne peut pas les mettre à la rue en
pleine circulation du virus.
- On a, à peu près, 4,8 millions de
passoires thermiques en France, soit un peu plus de 15% des logements. Pour inciter
à en sortir, nous offrons un bonus supplémentaire de 1.500 euros.
- [Aides à la rénovation énergétique]
Nous allons répartir les Français en 4 catégories. Les plus aisés pourront être
aidés à hauteur de 40% de leurs travaux. La 2e catégorie 60%. Les revenus
intermédiaires 75% et les personnes les plus modestes 90%.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Le plan France relance porté par le
budget 2021 fera de
l’industrie un puissant
levier du rebond de l'économie. Près de 35 Mds€ seront mobilisés pour notre
industrie, reposant sur 4 piliers : décarboner, (re)localiser, innover,
moderniser.
- Répondre aux urgences sanitaire et
économique, tout en favorisant les mesures de long terme au service de la
transition écologique, de la compétitivité et de l'emploi, tel est l'objectif
du budget 2021.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- Nous allons créer 4000 places en
plus pour héberger les demandeurs d’asile. La France est une terre d’asile pour
celles & ceux qui ont besoin d’être protégés. Et nous en sommes fiers.
- À l’approche de leur mariage,
certaines choisissent une robe ou font la liste des invités. Mais d’autres, à
l’approche du mariage, subissent un test de virginité. Avec des élues,
associations, médecins, nous voulons abolir les certificats de virginité!
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- Taxe sur les géants du numérique
& taxe carbone aux frontières de l’Europe : nous allons les créer, c’est un
grand combat européen de la France.
- [Brexit] S'il y a encore une chance d'obtenir un accord,
il faut la saisir, car c'est le meilleur des scénarios. Mais pour cela, il
faut une bonne volonté et une ouverture réciproques. Nous continuons à y
croire. Nous n'avons pas quitté la table des négociations malgré les tensions
des derniers jours provoquées par le vote par la Chambre des communes de la loi
sur le marché intérieur britannique, qui revient sur l'accord de retrait déjà
signé. Nous demandons l'amendement ou le retrait de ce projet de loi, car on ne
peut pas construire la relation future sans une garantie sérieuse sur le plein
respect de l'accord de retrait. Le Parlement européen a été clair en indiquant
que si ce n'était pas le cas, il ne voterait pas l'accord sur la relation
future. Nous ne sommes ni naïfs ni passifs…
- [Etat de droit] Nous construisons peu à peu une boîte à outils européenne -
Article 7, sanctions juridiques, suspension de subventions européennes pour les
villes LGBTFree en
Pologne... C’est normal. Et nous ferons encore plus.
- [France relance] Le fantasme d’une espèce de plan caché dans lequel Bruxelles
aurait écrit nos réformes me rend fou.
- [Biélorussie] Depuis le début de la crise, la France est engagée et
cohérente, en soutien d’un mouvement démocratique formidablement courageux.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
[French Tech Tremplin] La diversité est un atout pour la French Tech. Nous avons besoin de
tous les talents pour mener la bataille de l’innovation. Dès à présent, vous
pouvez postuler à la phase d’incubation du programme.
► Assemblée nationale
Richard Ferrand (président)
Dans le contexte du Brexit et de la
Covid19, poursuivre les échanges avec notre partenaire britannique est la
meilleure voie pour parvenir à des solutions apaisées en Europe, en France et
en Bretagne.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Notre priorité est de lutter contre
la progression du Covid19, notre priorité est de protéger des vies. Quoi qu’il en
coûte.
- C'était une de nos promesses, c'est
aujourd'hui une réalité : 22 milliards d'euros de baisse d'impôts pour les
ménages et 23 milliards pour les entreprises. C'est inédit en France depuis
plus de 20 ans!
- Ma conviction, c'est de continuer à
aller de l'avant, encore et toujours. Ce qui nous a réunis en 2017, c'est la
promesse de faire sauter les verrous, de dépasser les clivages et de
transformer le pays. Aujourd'hui et plus que jamais, c'est ensemble que nous réussirons !
- [Sénatoriales] LaREM défie les pronostics et renforce son implantation au sein des
territoires et du Sénat.
- La spécificité de notre Mouvement,
c'est l’engagement citoyen. Partout en France, tous les jours, nos
marcheurs(ses) s’engagent pour apporter des solutions dans les quartiers, les
zones rurales. Aucun parti politique français ne propose cela.
- Le projet de loi qui sera présenté
sur la question du séparatisme doit permettre de lutter contre toutes formes de
séparatisme et par là même, contre l’islamisme radical.
- [Proportionnelle] Si nous faisions la
proportionnelle à l'approche des élections, je ne peux pas m'empêcher de penser
que, peut-être, des esprits bienveillants nous diraient qu'on est dans du
tripatouillage électoral. (…) Ce serait une erreur politique. (…) C'était un engagement présidentiel, nous devrons le
porter à un moment ou un autre, mais je proposerai qu'on le réinsère dans un
projet plus large, c'est un débat qui devrait être porté dans la prochaine
élection présidentielle.
- Le voile imposé aux femmes doit
être combattu. Quand c’est un choix cultuel et non culturel, alors il doit être
permis. La loi sur cette question est suffisante, mon avis est de ne pas
toucher la loi sur cette question.
Christophe
Castaner (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Ce qui se passe depuis ce matin au Haut-Karabakh est très
préoccupant. Le dialogue doit immédiatement reprendre plutôt que la poursuite
d’hostilités qui auraient déjà fait des victimes parmi les civils.
Laetitia Avia (porte
parole)
Félicitations aux sénateurs LaREM qui ce soir
consacrent notre implantation au sein des territoires et du Parlement!
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas
retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Je félicite nos candidats aux
élections sénatoriales qui affichent de trés nombreuses victoires. Bravo à
notre groupe qui va marquer une très forte progression, confirmant le succès
des municipales.
- La communauté internationale doit
obtenir la cessation immédiate des combats dans le Nagorny-Karabakh. Les
populations arméniennes de cette région sont victimes d’une agression Azéri qui
doit cesser! Le rôle d’Ankara et ses supplétifs devra être clarifié.